The New Employee
Par Lordship Mayhem
D’après une idée originelle de Lordship Mayhem
Paru en premier sur le site ‘storiesonline dot net’ en 2011
Traduit par Cor van de Sande en 2012
Chapitre 1 ; Fouine
Je regardai de nouveau les cartes d’identité scolaires que les deux jeunes avaient produites. La plus vieille, d’après leurs cartes, s’appela Marcy Silvers, 13 ans, et la plus jeune fut sa sœur cadette, Melissa, 9 ans. Elles étaient toute les deux étudiantes dans le Comté de King. Les deux étaient belles, en forme pour leurs âges et avaient de cheveux blonds dorés. Les deux avaient encore des traces normales de gras de bébé. Les deux étaient aussi tout-à-fait nues, afin de mieux pouvoir se dissimuler parmi les autres visiteurs du Centre Naturiste Barracuda Beach ce premier dimanche de la semaine de relâche.
Trois choses les avaient différenciés des autres. La première était les démarcations dans leurs bronzages. Les autres jeunes aux centres se promènent le plus souvent dans les maillots que la nature leur a fourni donc ils n’ont pas de démarcations tandis que les deux filles Silvers avaient les fesses blanches de ceux qui portent habituellement un maillot textile. Deuxièmement, elles n’étaient pas connues d’aucune des autres jeunes de leur âge qui étaient présentes ce dimanche au Centre Barracuda Beach, ni étaient-elles connues d’un adulte quelconque que nous puissions retrouver. Et troisièmement, la jeune demoiselle Marcy Silvers était prise d’une gêne corporelle telle que n’aurait soufferte aucune préado naturiste de son âge. Ce n’avait pris que cinq minutes de les démasquer, au sens figuré, il faut entendre.
Les deux avaient tenté de passer inaperçues, surtout Marcy. Mai là, elles furent toutes les deux debout en plein centre d’un groupe d’adultes tous aussi nus qu’elles et qui leur accordaient beaucoup trop d’attention, surtout à Marcy.
« Et donc, vous vous êtes faufilés sous la clôture du côté nord, » demandai-je, en regardant Marcy directement dans ses yeux terrifiés.
Elle acquiesça de la tête, son cœur visiblement prise dans sa gorge.
« Et c’était là que vous aviez défoncé la clôture… »
Elle rougit et regarda le plancher, visiblement souhaitant que celui-ci s’ouvrirait et l’avalerait tout rond. Pas de chance.
« Et dans quel rêve de drogué aurait-ce te venu à l’esprit que ça pourrait-être une bonne idée ? »
Elle resta sur place sans mot dire tandis que sa sœur cadette renifla à côté d’elle.
J’ignorai la plus jeune. « Marcy, » lui dis-je avec ma voix d’acier, « je t’ai posé une question. Je m’attends à une réponse. »
La tête penchée vers le sol, elle me regarda des yeux anxieux. Elle fut encore trop terrifiée pour me répondre.
« Étais-tu curieuse de voir si nous avions des véritables barracudas sur la plage, » proposai-je, des stalactites de sarcasme pendant de chaque syllabe. Marcy fuyait mon regard et chercha un endroit où regarder. À chaque fois son regard tomba sur des parties génitales, autant femelles que mâles, elle les retira hâtivement de cette direction.
« Bon, assez de ces niaiseries. Qui appelons-nous au sujet de nos petits truands, » demandai-je à la ronde.
« Tu pourrais appeler le Shériff. » proposa Shériff Fernandez d’un air malin, de sa perche auprès d’une des tables. « Je suis certain qu’il pourrait avoir quelqu’un ici le temps de le dire. » Ni Marcy ni Melissa ne l’avaient reconnu, ni lui ni sa fille également nue, la Député Alicia Fernandez, assise à côté de lui.
« Tu nous aide pas, » lui dis-je en réprimant un sourire. Me tournant de nouveau vers les coupables, « Et votre mère… que dirait-elle ? »
« Dieu, de grâce, » pria Marcy, visiblement en panique, « ne l’appelez pas, elle va me TUER ! »
« Ça parle, » je commentai à propos de ma captive avenante, l’assistance rigolant de mes bons mots. Me tournant de nouveau vers la belle petite mouche prise dans la toile des yeux scrutateurs. « Si elle te tuerais ce serait un bon exemple pour décourager des fouines futures. C’est une pensée pleine de possibilités… très tentant, en fait. »
« Mais vous ne pourriez pas l’appeler, vous ne connaissez pas son numéro, » dit Marcy, soulagée.
« C’est 555-4935, » dit une petite voix minuscule.
Marcy resta là, bouche bée, de nouveau prise de panique.
« Merci beaucoup, Mlle Melissa, » lui félicitai-je. « C’est très gentille de ta part. »
« Oui, Mel, merci, » commenta Marcy à travers de dents serrées. « … Vraiment gentille. »
Je signai ma serveuse-en-chef, Shelly. « Amènes Mlle Melissa au comptoir, vas lui chercher de la crème glacée. »
Marcy tenta de s’accumuler un semblant de fureur. « Un pot-de-vin ? »
J’haussai les épaules. « L’honnêteté devrait être récompensé. »
Marcy, inquiète, regarda partir Melissa avec Shelly puis s’est retourné vers moi. D’un ton boudeur, elle répondit « Parce que je sais que vous êtes tous des pervers. »
« Ça, ça fait du sens, » lui accordai-je. « Je dois absolument emmener ma petite sœur innocente vers ce val de débauche. Génial comme programme. L’emmènes-tu quand tu vas visiter les clubs de motards, aussi ? » Je me suis frotté le front.
« Je ne lui ai pas demandé de me suivre, » répondit Marcy, sur la défensive. « Je ne voulais que trouver les preuves dont j’avais besoin pour vous fermer boutique et puis me sauver. Je suis sensé la surveiller. »
« Et tu fais un travail de gardiennage parfait, » je lui complimentai. « Bon… » J’ai pris mon cellulaire et j’ai commencé à composer le numéro.
« Vous êtes à appeler des renforts pour faire des choses honteuses à mon corps nubile, » déduisit Marcy horrifiée – et plus qu’un peu excitée.
« C’est ça, ta mère pour être précis. Devrais-je lui dire le genre de pervers que sa fille est devenue. Des choses honteuses… franchement ! » Je reniflais de dégoût, surtout pour cacher mon amusement. La fille a dû lire le genre de littérature que les bibliothécaires d’école tendent à éviter.
Marcy se mordilla la lèvre. « J’aimerais mieux que vous appelleriez le Shériff. »
« Shériff, » appelai-je sans lever la voix.
« Présent, » lui répondit-il, tout aussi calmement. « As-tu besoin que je t’envoie un député ? »
Marcy, les yeux grands comme des assiettes, regarda le Shériff nu.
« Ouais, tu devrais peut-être. J’ai quelqu’un qui a rentré chez moi par effraction. »
Il signa à sa fille habillée du même uniforme. « Député Fernandez, je vous assigne cet appel. »
Marcy fit une excellente imitation d’un poisson sorti de l’eau et chercha ses mots. Alicia salua la jeune criminelle avec un sourire amical.
« Bonjour, Mme Silvers ? Je suis Paul Jackman, le propriétaire du Centre Naturiste Barracuda Beach… C’est ça, ce centre-là. J’ai avec moi une certaine Mlle Marcy Silvers et une certaine Mlle Melissa Silvers… Oui, maintenant que vous le mentionnez, elles le sont, oui. »
Marcy tourna son regard terrifié vers moi.
« Oui, j’aimerais ça. Oh, et il y a le petit détail de faire réparer la clôture qu’elles ont défoncé pour pénétrer notre enclos. Je dois avouer que cela sera plus dispendieux que de payer les frais d’entré. »
Elle pâlit et pas à peu près.
« Oui, je suis disposé à en discuter. Oui, ce serait peut-être une bonne idée. »
« C’est quoi qui serait une bonne idée, » demanda Marcy anxieuse.
« Apporter d’autres vêtements, » informai-je la jeune ado terrifiée. « Il est permit de te promener partout à Manatee Bay avec le costume que tu as sur le dos actuellement mais de la façon tu essaies de te cacher le corps, je crois que tu préférerais ne pas te faire voir nue en ville. »
J’ai repris ma conversation avec la mère Silvers. « Dans environs quinze minutes ? Parfait. Je dirai à la barrière de vous laisser rentrer et puisqu’il s’agit d’une réunion d’affaires, il n’y aura pas de frais d’entré pour vous. »
Je composai rapidement un autre numéro. « Oui, c’est Paul. Attends-toi à une Mme Mary Silvers qui se présentera d’ici une demi-heure. En toute probabilité, elle aura de la vapeur qui lui sortira par les oreilles alors, traites-là avec délicatesse. J’envoie quelqu’un pour venir l’accueillir. »