Histoires de Cor; Le Forçat

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Cor
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Chapitre 6 ; Les vœux

J’étais assis sur ma serviette sur une chaise pliante, le soleil commença à se coucher à l’ouest. La Révérende Irene Bailey, qui fut une dame à grand cœur et ouverte d’esprit dans la cinquantaine, fut à sermonner sur comment le mariage fut une déclaration à la société que vous étiez en amour et que vous étiez prêt à encourager la personne que vous aimez de toutes les façons à votre disposition. Je laissais mes pensées aérer au gré des vents.

Irene Bailey fut la seule qui porta des vêtements. C’est souvent ainsi quand le célébrant n’est pas naturiste lui-même. J’ai déjà assisté à des mariages, autant ici qu’ailleurs où le célébrant, souvent un ami du couple, fut également naturiste mais, autant que j’ai pu le constater, ceci fut la première visite d’Irene à Barracuda Beach. Elle avait été impressionnée, toutefois, et il se peut fort bien que ce ne sera pas se dernière. Elle m’avait exprimé des doutes quant à sa fille adolescente, cependant. Dans mon fort intérieur, je me suis senti en accord avec elle. Les ados qui ne sont pas élevées dans un milieu naturiste ont tendance d’être hypercritique de leurs soi-disant défauts corporels, de se cacher le corps et de croire que pour se permettre de se présenter nue, elles devraient avoir des corps de mannequins, voire des déesses – comme si ce serait possible.

Je fus assis dans la première rangée du côté de la mariée. Mon épouse fut à ma droite et, à sa droite, la mère de la mariée. La dame, brunette comme sa fille ne porta guère plus qu’une couche de la plus forte crème solaire disponible dans tout le comté de Manatee Bay. Le père de la mariée, tout aussi nu, avait déjà escorté sa fille heureuse et gênée le long de l’allée tandis qu’une petite orgue électronique joua la Marche de la Mariée de Wagner. Il était maintenant à supporter sa femme de son côté droit. Je notai que Maman chérie tenait la main gauche de son mari et la main droite de mon épouse dans des poignées de fer. Bien, c’était justement pour ça que j’avais placé Rose à cet endroit – afin qu’elle puisse servir d’appui pour une personne dont ce fut la première fois de se trouver nue en public.

Sur le côté du marié furent assis les parents de celui-ci, également sans vêtements, Je constatai que sa mère semblait plus en mesure d’accepter la situation que la mère de la mariée. J’avais installé Linda Carruthers, l’avocate du Centre, à côté d’elle. Les cheveux de la mère furent plus argentés mais la coiffeuse avait fait un petit miracle et ait rendu les cheveux plus givrés que gris.

Evelyn et Barry avaient donné à chacune des mères une seule rose, symbole, expliquaient-ils, de l’amour que chacun avait reçu en grandissant. Ce cadeau, selon moi, ne fut pas nécessairement des meilleurs choix vu les circonstances car chaque dame fut certaine de se piquer plus qu’une fois sur les épines en serrant la rose dans des mains anxieuses. Le père d’Evelyn tint la rose de sa fille, évitant ainsi que sa femme saigne partout sur sa jolie ‘robe’ rose.

La mariée fut radieuse, portant sa voile et une paire de sandales. Elle tenait un bouquet dans sa main. Son père avait déjà remarqué que le bouquet ne fut pas assez grand à son gout car Evelyn la porta trop haut pour cacher quoi que ce soit en bas de la taille.

Le marié semblait fier et heureux. En plus de ses sandales qui furent du même modèle de celles de son épouse, il porta un col de smoking, et c’est tout. Mais, dans le fond, on s’en fout de ce que porte le marié lors d’un mariage ; ils pourraient tous être nus et personne ne le remarquerait… tout le monde n’a que des yeux que pour la mariée.

Quatre dames étaient debout à côté d’Evelyn, avec Ruth Ginsberg en tête comme dame d’honneur. Toutes portèrent des sandales et une couronne de fleurs. Quatre hommes, avec Aaron Ginsberg en tête comme témoin, furent debout auprès de Barry.

Juanita Villanueva avec son panier de pétales de roses fut à l’extrémité des demoiselles d’honneur et un jeune garçon que je ne connaissais pas, apparemment un garçon de sa classe que Juanita affectionnait, était debout à l’autre extrémité. C’était lui qui avait porté les alliances. Sachant qu’ils furent sous la surveillance de non seulement leurs parents mais également de tous les adultes du Centre, ils avaient réussit de bien se comporter lors de la cérémonie mais Irene fut mieux de couper ça court ; les jeunes commencèrent à s’agiter.

Marcy qui avait fièrement géré le placement des sièges sur lesquels nous fûmes assis, était quelque part dans la dernière rangée avec sa mère et sa sœur. J’ai été surpris que Mary ait accepté l’invitation des mariés et qu’elle se soit présentée dans la même tenue que la mariée, sans voile. Quand j’ai fait le tour du propriétaire pour les parents des mariés, je l’avais invité de suivre – aussi bien qu’elle voit où sa fille a travaillé cette semaine.

« Votre sœur et son mari ne sont-ils pas ici, » je lui avais demandé. « J’aurais aimé voir un autre exemple du talent de conductrice de ‘La vieille dame de Pasadena’.-»

Sa réponse fut un délicat gloussement. « Ah, oui… son départ du stationnement hier matin ? C’est ça, oui, elle ne tenait pas à rester auprès d’hommes nus plus longtemps que nécessaire alors elle et Herb ont dû envoyer leurs excuses. »

« Ah, mais je n’étais pas nu – cela veut dire ‘sans défenses’ ; moi, je n’étais que déshabillé. »

Les gentils chevaux de traie les avaient charmés, tous les cinq, comme l’avait fait les enfants jouant avec une insouciance inégalée dans la barboteuse auprès de la piscine extérieure. L’idée d’une école située à même un centre naturiste, qui en plus accepta des enfants de l’extérieur du centre, les fascinaient. Mary avait entendu parler de ça de sa fille cadette mais elle croyait que c’était de l’exagération. Le voir c’était le croire.

Ramenant mes pensées vers le présent, je notai qu’Irene était sur le point de terminer son sermon. J’avais raison, les deux jeunes souffrirent mortellement d’ennui maintenant – et, à moins que je me trompe, les autres enfants derrière moi, également. La partie ‘Je le veux’ devait les remettre d’aplomb et, comme de raison, ça le fit.

Finalement, Irene Bailey dit à Barry « Vous pouvez embrasser la mariée. » Il obéit avec autant de délicatesse que possible – J’ai trouvé cela très difficile d’embrasser quelqu’un sur commande, sous les yeux d’une audience très attentive, et de rendre ça naturel. La foule a gémit et a applaudit en approbation et le couple d’amoureux, habillé que dans leur amour mutuel et quelques bricoles, fut présenté à la foule appréciative.

« Mesdames et messieurs… Evelyn et Barry. »

Les mariés descendirent l’allée aux sons de l’air final de Musique sur l'eau d’Händel tandis que nous nous sommes tous levés. Lentement, une ligne s’est formée et a serpenté vers le hall des loisirs du Centre pour des toasts.
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Le bar était ouvert dans un coin avec deux des mes serveuses en poste. Une petite table près de la porte présenta un montage de cadeaux pour les mariés placés pour entourer le certificat de mariage. Les mariés et leurs parents furent alignés près de la porte pour accueillir les invités, tout comme des milliers d’autres mariages dans les quatre coins du continent. La seule différence entre ceux-là et celui-ci fut que, mis à part les sandales décontractés, tous de la mariée et le marié jusqu’au bébé le plus jeune ayant appris à utiliser le petit pot fut habillé dans la tenue formelle auquel chacun a eu droit à sa naissance.

Ce fut aussi l’occasion pour moi de me mêler à la foule, du moins, autant que mes fonctions me le permirent. Je notai que la mère d’Evelyn tenait encore la main de mon épouse dans sa tenaille de fer. Rose fit donc, malgré elle, partie de la file d’accueil. Je lui indiquai par gestes que je m’occuperais du déroulement des événements et qu’elle devrait rester auprès de Madame afin d’éviter qu’elle saute une coche.

Ma première rencontre fut avec Mary Silvers, la mère de ma plus récente employée. « Et comment avez-vous aimé votre après-midi, » lui demandai-je.

« Très bien. Dites, soyez honnête… comment ça c’est-il passé avec Marcy ? A-t-elle fait du bon boulot ? »

« Sincèrement, elle a fait un boulot magnifique cette semaine. Elle a enduré mes taquineries et elle a fait sa part. J’aime croire qu’elle a appris quelque chose et non seulement de la vie dans un centre naturiste. Elle eut découvert que le ‘travail’ n’est pas mauvais en soi et aussi comment faire face aux surprises que la vie nous envoie parfois. »

« Parlant de surprises…, » mais avant qu’elle puisse continuer sa pensée, Walt Cheevers du torchon local, le Monitor de Manatee Bay m’interrompit pour me parler de rien du tout. Avant que je puisse revenir vers elle, une des résidentes avait adopté Mary, ayant vu de par ses démarcations qu’elle fut nouvelle.

Le prochain que j’ai croisé fut Shériff Fernandez. Ce fut un bout qu’il était là car il était à téter une bière. « Shériff, ta sœur ou cousine ou je ne sais pas quoi… Marcia, est-elle ici ? » Je regardai sa bière de façon intense.

« Non, nous avons réussi à convaincre Marcia de s’inscrire dans un clinique pour alcooliques. Elle devrait être de retour dimanche, à moins qu’elle ait eu une rechute. » Elle pointa avec sa bière vers la piscine extérieure. « Ses filles sont ici, par contre. Elles adorent l’endroit. »

« Que dira leur mère, » demandai-je, taquin.

« En toute probabilité, que tu n’arriveras plus jamais à la faire se déshabiller. » Le Shériff renifla. « Et elle sera probablement toute nue quand elle te l’annoncera, tout comme la dernière fois. »

« Elle ne sera plus aussi saoule que la dernière fois. Après la dernière fois, j’ai demandé à la Régie des Alcools de donner des cours au personnel sur comment reconnaître qu’un client en a eu assez et de nous fournir avec des moyens de prévention. »

« Pense-tu que ça marche, » demanda le Shériff, douteux.

À cet instant-là, ma fille Debra est arrivée avec un cabaret rempli de verres. Elle me donna un verre contenant un liquide brunâtre. « Tiens, P’pa, cola diète, » et fut partie.

Je regardai mon verre tristement. « Beaucoup trop bien, Shériff. Beaucoup trop bien. »

Plutôt que sympathiser de mon triste sort, il est parti à rire de pleine voix.
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La prochaine personne que j’ai croisée fut la mère de la petite fille aux fleurs, Selena Villanueva. « Et comment ça va-t-il avec vous ? Ce fut un bout depuis que vous êtes venue ici. »

« Oui, » confirma la latine nue, « trop long. Merci d’avoir organisé le camp de jour pendant la semaine de relâche, d’ailleurs. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire avec Juanita autrement. »

« Je suis certain que vous auriez pu organiser quelque chose avec les voisins, » dis-je. » Les petites villes sont comme ça – vous avez besoin d’aide, vous n’avez qu’à demander.

« D’accord mais j’ai l’impression de vous connaître et je sais que Juanita vous connaît. »

« Elle a beaucoup progressé depuis la première fois que je l’ai vue, suite au feu de l’école. Elle est vraiment un enfant confiant et amical, pas du tout comme la petite souris de jadis. »

Selena acquiesça. « Elle a fait tant d’amis et ils la surveillent tous, surtout les adultes ici. Ils la traitent comme elle fut l’une des leurs. » Je la voyais regarder sa fille fièrement tandis que Juanita fut à charmer les invités dans la file d’accueil.

« Les centres naturistes familiales ont tendance à attirer ce genre de parent. Nous nous occupons de nos enfants et nous les surveillons. Les ados se plaignent parfois que nous les surveillons de trop près. » Je souris et essayais de ne pas donner l’air d’être sévère – Debra était très près et m’avait certainement entendu.

« Je vois ce que vous vouliez dire, » commenta Selena quand un vieil invité fit semblant de sortir une pièce de trente sous de l’oreille de Juanita. Juanita gloussa en appréciation de ce tour de magie.

« Nous serons de retour plus souvent, » promit Selena tout en saluant de la main deux parents d’une copine de classe de Juanita qu’elle connaissait. « Je dois y aller. À bientôt. »

« Au revoir, » dis-je et je suis parti à la recherche d’autres victimes.
-O-O-
Le Chef Jacques s’est dépassé, encore une fois. Le restaurant avait été décoré avec brio par le personnel mais rien ne put enterrer les créations dans nos assiettes.

Comme entré, il y avait une Vichyssoise, goûteuse et juste un petit peu relevée. Ça arrive toujours, par contre, qu’il y a un barbare dans n’importe quelle foule et ici, ce fut un garçon de six ans qui n’avait pas apprécié. « Cette soupe est froide, » se plaignait-il, à l’hilarité générale – et le profond embarras de sa mère.

Puis vint le plat principal – un bœuf en croûte, chaque portion individuelle enveloppée soigneusement dans un emballage de pâte feuilletée. Elle partageait l’espace avec des asperges cuites à la vapeur savoureuses à souhait. Il semblerait que dans n’importe quelle foule, on retrouve des végétariens et le Chef ne les a aucunement déçus. Le plat végétalien fut une moussaka sans viande exquise.

Le dessert, quand il fut servi, était une roulade de crêpe légère et savoureuse, avec une boule de crème glacée napée d’un coulis de sirop aux amandes.

Disons que personne ne fut retourné chez lui sans avoir mangé à sa faim.
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Une fois que tous les invités furent comblés, ce fut l’heure des toasts. Les pères de la mariée et du marié parlèrent des doubles surprises qu’ils avaient eus – le fait qu’ils ont décidé de se marier après avoir sortis ensemble que pour deux ans (ce que l’assistance trouva hilarant) et du site de leur mariage. Les deux remercièrent toute l’assistance pour leur accueil chaleureux parmi eux dans cette petite communauté que fut le Centre Naturiste Barracuda Beach. Et les deux demandèrent au couple de retarder la prochaine surprise pour au moins neuf mois.

Quand ce fut mon tour, j’ai dû patiner. « Barry et Evelyn, j’espère que votre amour mutuel est aussi profond que celui que Rose et moi, nous avons. S’il l’est, alors vous savez que c’est être aimé de quelqu’un avec toute son âme. Je me considère l’homme le plus chanceux au monde, et tous les jours, j’essaie que Rose se sente la femme la plus comblée au monde. » Quand je me suis assis, toute l’assistance m’applaudit poliment et Rose m’accorda une accolade enthousiaste.

Avec l’expression de cette dernière proposition significative, les doubles portes vers le hall des loisirs furent ouvertes et les convives virent que la salle avait été convertie en salle de danse. Le DJ, un de nos résidents permanents, était déjà installé et, dès que les portes furent ouvertes, avait mis en route un air vivace.
-O-O-
Le premier slow auquel je pouvais participer, j’invitai Rose sur la piste de danse. Comme elle était enceinte, je ne voulais pas forcer la note (et puis, un slow, c’est tellement agréable.) À notre retour vers nos sièges, Debra bâtât le temps pour un groupe d’ados qui envahirent la piste à leur tour. Mary Silvers est venue nous rejoindre à notre table.

« Chéri, » marmonna Rose dans mon oreille, « penses-tu encore à embaucher quelqu’un à temps partiel pour la fin de semaine ? »

Je lui regardai d’un air douteux pour un instant. « Tu me dis des choses tellement sexy, parfois, » commentai-je.

Elle partit à rire et tourna vers Mary. « Dis-lui ce que tu m’as dit, » lui ordonna-t-elle.

« J’ai eu un poste en tant que caissière à la Caisse de Manatee Bay, » Mary m’informa. « Nous déménageons chez ma sœur la semaine prochaine. À partir de lundi, mes deux filles feront partie du système scolaire du comté de Manatee Bay. Nous allons rester avec ma sœur – elle a deux chambres à coucher qu’elle n’utilise pas. Je pensais prendre la plus petite des deux et de leur permettre de partager la plus grande. Je ne leur ai pas encore dit. »

Je regardai Rose. Le sourire sur mon visage fut réfléchi sur la sienne. Je retournai mon regard vers Mary. « Tu sais sans doute que ta sœur et ton beau-frère habitent le district de Willow Lane ? » Mary haussa les épaules, sans comprendre. « Ça veut dire que Melissa fréquentera l’École primaire Barracuda Beach, » lui dis-je, indiquant le plancher. Le visage de Mary éclata d’un sourire quand elle comprit que sa fille cadette serait heureuse. « Et que Marcy viendra ici une demi-journée par semaine pour son cours de natation. » Son sourire grandit.

« Et si elle voudrait travailler ici les fins de semaine, j’ai amplement de travail pour elle. Dis-lui de venir me voir demain. J’y serai. »

Mary partit en courant. Je pouvais la voir sur la plateforme dehors, à souffler dans les oreilles de ses filles. Melissa fut excitée et Marcy n’avait pas du tout l’air déçue non plus.

Marcy rentra et s’est laissée tomber lourdement dans un fauteuil. Se croisant les bras, elle regarda la piste de danse. Son petit sourire en coin enleva toute amertume de ses mots quand elle me regarda. « J’arrive pas à me débarrasser de vous, n’est-ce pas ? »

« Non, » répondis-je.

« Bon. Je vous verrai dans une semaine, dès que nous aurons terminé nos arrangements à King City, » promit-elle.

Je lui saluai. « À bientôt, Amuses-toi. »

Pendant que Marcy se dirigea vers la foule sur la piste de danse, je jetai un coup d’œil à mon épouse. « Tu te penses plutôt futée, n’est-ce pas ? »

« Oui. »

« Bon, parce que tu l’es. Le prochain slow, allons sur la piste de danse et montrons à ces jeunes comment on fait.

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Ainsi termine cette partie de l'histoire... Dès que "L'enseignante" sera terminée, probablement mardi, nous continuerons avec le saga de Manatee Bay. Ce sera passionnant, je vous le promets.
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