Elementary, my dear Watson
Par Lordship Mayhem
D’après une idée originelle de Lordship Mayhem
Paru en premier sur le site ‘storiesonline dot net’ en 2010
Traduit par Cor van de Sande en 2012
Chapitre 1 ; La première journée
Emma Watson venait d’avoir 11 ans et alla commencer la 6e année à l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell. Elle fut arrivée à l’âge où les garçons commencèrent à lui attirer – surtout cette éternelle question qu’aucune fille préado ne puisse poser à ses parents ; pourquoi les garçons de son âge sont-ils tellement nuls ? Étant fille unique, elle n’avait pas de sœur ainée à qui demander.
Le garçon pour qui elle avait le béguin, celui qui là rendait confuse et qui, parfois, détruisait complètement son amour-propre s’appelait Billy Thames. Leurs deux familles habitèrent la même pâtée de maisons à cette ville située dans une partie du pays qui bénéficia d’un climat semi-tropicale à longueur de l’année. Leurs pères travaillèrent tous les deux à l’usine, sa mère à elle gérait un studio de photographie de taille moyenne dans un bâtiment du centre-ville tandis que sa mère à lui fut gynécologue/obstétricienne avec une pratique chargée.
Ce matin-là, tandis qu’elle s’habillait pour ce commencement de cette dernière année au primaire, elle réfléchit sur les rumeurs insensés qu’elle avait entendu l’année précédente au sujet de l’école elle fréquenterait l’année prochaine, Saint Dunstan. Il paraîtrait qu’ils nagèrent et jouèrent au ballon-volant et au ballon-panier tout nu là-bas. Elle n’était pas sure qu’elle voudrait aller à une école où tout le monde se promena à poil… encore moins si Billy y allait aussi. Elle fut forcée à admettre qu’elle fut curieuse à savoir comment Billy et tous les autres garçons avaient l’air ‘Là’, elle doutait que de l’apprendre valait qu’elle leur accorde la même faveur. Toutefois, quand elle avait ouvert le sujet avec ses parents, ils ne semblèrent pas trop bouleversés.
Elle regarda son garde-robe et s’efforça à décider entre des pantalons pâles ou foncés. Le temps matinal promut déjà une journée chaude à venir donc, les pantalons foncés seraient-ils trop chauds ? La blouse ivoire ou la blanche ? Un slip blanc, bleu ou rose ?
« Emma, viens déjeuner, » vint la voix enjouée de sa mère.
« J’arrive ! » Rapidement, elle choisit les pantalons pâles et la blouse blanche aux manches longues avec des volants sur le corsage, passa un peigne à travers ses cheveux et courut vers en-bas.
Passant par la cuisine, elle donna sa mère une accolade rapide puis, dans la salle à diner, donna son père un bec et s’assied à sa chaise. Devant elle, il y avait un verre de jus, un verre de lait ainsi qu’un bol de céréales. Elle avait délaissé les céréales sucrées de sa jeunesse – elle fut dorénavant trop vieille pour ça, quasiment une ‘ado’ officielle, du moins, elle le serait à la fin de l’année quand elle irait à… Saint Dunstan. Elle sortit ces pensées de sa têt car pour une fille de 11 ans, un an est presqu’une éternité. Il y aurait amplement de temps de s’inquiéter des ces histoires étranges au printemps. D’ailleurs, il se pourrait fort bien que tout ça prendrait des allures de légende urbaine d’ici-là.
Son père mit de côté son journal. « Dépêche-toi, chérie. Nous allons t’escorter à l’école aujourd’hui. »
Elle le regarda, étonnée. « Nous ? N’allez-vous pas travailler, » demanda-t-elle.
« Non, nous avons tous les deux pris la journée, » expliqua sa mère. « Ton père a demandé une journée pour affaires personnelles et Debbie pourrait facilement s’occuper de la boutique pour une journée. »
Son père acquiesça. « Nous voulons être là pour cette première journée spéciale de notre petite fille, » dit-il.
Son regard curieux sauta de l’un vers l’autre. Je ne suis certainement plus un enfant de maternelle, pensa-t-elle, donc, que se passe-t-il ?
Quand même, d’être escortée à l’école lui semblait inévitable. En sortant, elle vit, un peu plus en avant, Billy qui fut, lui aussi, escorté par ses parents.
À l’école, elle constata que tous ses copains de classe eurent ses parents avec lui. Une pancarte dirigea les élèves de 6e et leurs parents vers l’auditorium. À l’entrée, sa nouvelle enseignante, Mlle Thompson prit les présences.
Les élèves devinrent que quelque chose de spécial allait se présenter mais ils n’eurent aucun idée de quoi. Pour une chose, leurs parents furent plus anxieux qu’ils auraient dû l’être et ils transmettaient ce sentiment à leur progéniture.
Dès que le dernier enfant et parent furent arrivés, la directrice approcha le lutrin et ajusta le micro pour sa taille plus élancée que la norme. Elle fit un discours rapide pour accueillir le retour des élèves, remercier les parents de venir et de dire que l’école (« cette chère Bell ! ») sera toujours prête à fournir tout le support nécessaire lors des ajustements au style de vie pendant l’année à venir.
La mère d’Emma tint sa main d’une pognée de fer.
Puis ce fut le tour de Mlle Thompson d’approcher le lutrin. Elle porta une jupe fourreau en brun pâle et une blouse beige pâle. « Bienvenus à la première classe naturiste dans l’histoire de l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell. Nous apprécions que cela soit une expérience fascinante et nous comptons sur vous pour agir en fer-de-lance devant les autres élèves plus jeunes. »
Le cœur d’Emma sauta un coup. Elle croyait comprendre le sens du mot ‘naturiste’. Elle pensa l’avoir entendu être utilisé lors de mentions de ces deux institutions, Saint Dunstan et Gymnos.
Apparemment, plusieurs copains de classe firent la même réflexion. Elle entendit plusieurs exclamations à travers la salle, aussi vite étouffées par des parents. Mlle Thompson attendit pendant que la salle se calma de nouveau.
« Comme vous avez sans doute entendus, l’École Intermédiaire Saint Dunstan et l’École secondaire Buchanan sont désignées comme naturiste à partir d’aujourd’hui même. Aucun étudiant ni membre de son personnel ne portera aucun vêtement sauf ceux exigés pour la protection physique. » Non, Emma ne l’avait certainement PAS entendu. « Il fut décidé que la 6e année de cette école emboiterait le pas, en partie pour s’assurer que plusieurs des futurs élèves de la 7e serait habitués à un tel régime. » Mlle Thompson présenta un sourire plus qu’encourageante. « Les premiers jour à l’école intermédiaire sont souvent déjà assez traumatisants sans être obligé de s’adapter à la nudité sociale, en plus. Éventuellement, ce programme sera appliqué à tous les écoles dès les premières années. »
« La première chose que nous allons faire est de vous présenter un vidéo sur le naturisme, puis nous discuterons de comment nous allons traiter ça dans la vie courante. » Elle abaissa les lumières et partit le lecteur DVD installé à même le lutrin.
La vidéo documentaire débuta en montrant les présentateurs, un homme et une femme qui, d’après ce que l’on pouvait voir, ne portèrent aucun vêtement. Ils discutèrent de la justification pour la nudité, comment ce fut confortable et les bonnes manières pendant, en arrière-plan, on présenta des scènes prises à différents centres naturistes et de plages naturistes ou à vêtements facultatifs. Ils discutèrent de préados et d’ados et de comment le naturisme leur a ait aidé avec des incertitudes face à la sexualité et à l’acceptation de soi, montrant des familles qui jouaient, se détendaient et même cuisinaient en tenue de peau. La vidéo fut très bien faite et, quand il avait terminé, Emma se sentit bien informée… et tout-à-fait terrorisée. Non pas qu’elle le sache, ses parents furent tout aussi terrorisé et eux, ils eurent été avertis d’avance de ceci.
Mlle Thompson ramena l’éclairage à son intensité normale. Tous furent surpris de constater que, pendant que le vidéo joua sur l’écran, elle s’était retirée et s’était déshabillée et, maintenant, fut tout-à-fait nue devant ses 24 élèves habillés et leurs parents. Les seuls choses qu’elle porta furent des escarpins à talons plats et une petite croix sur une délicate chaine en or. « Il y a-t-il des questions au sujet du naturisme, » demanda-t-elle.
Des mains furent levées. Certaines questions furent remarquablement personnelles, la plupart furent du genre ‘Je n’ai pas un beau corps’. Mlle Thompson répondit soigneusement et en détail à chacune d’elles et semblait avoir toutes les réponses sur le bout des doigts. Oui, les garçons et les filles seraient nus ensemble – non, ce ne fut pas considéré ‘mal’.
Un garçon nota que son bronzage n’avait pas de démarcations. Effectivement, dit-elle, elle fut élevée en tant que naturiste, ses parents ayant adopté ce style de vie avant qu’elle fut née.
« À partir de cet instant, votre salle de classe est désignée comme un environnement totalement libre de tout vêtement – personne n’y sera permis accès sauf si elle soit nue, mise à part de souliers et de bijoux. Ceci est applicable à tous y inclus les visiteurs, le personnel et les élèves des autres années. Vous, les élèves de 6e, vous devez agir comme toute l’école soit ainsi. »
« Ce fut un choix délibéré de ne pas vous en aviser d’avance, afin que vous ne soyez pas inquiété voire pris de panique, avant que vous puissiez l’expérimenter pour vous-mêmes. Nous savons d’expérience qu’une fois que vous soyez nu dans un contexte sociale pour quelques 15 minutes, vous arrêterez de remarquer votre manque d’habillement à moins que quelqu’un y attire votre attention. »
Elle prit une gorgée d’eau. « En plus, les parents des autres élèves ont été avisés que leurs enfants vous verront vous promener nu à travers l’école et furent avisés que, s’ils le désiraient, ils pourraient inscrire que leurs enfants participent au programme sur une base volontaire. Jusqu’ici, nous avons reçu une quinzaine de lettres de parents annonçant leur accord et, à mesure que l’année progresse, nous nous attendons d’en recevoir d’autres demandant que leurs enfants soient comme les grands. »
Mlle Thompson démarra une présentation de diapos. « Nous avons baptisé ceci ‘Le Programme’. Il implique quoi, au juste ? »
« La nudité intégrale à l’extérieur de l’école ; vos parents ont acceptés que vous soyez nu du moment que vous arrivez de l’école au moment que vous repartiez vers l’école après le déjeuner. Ils ont accepté, en plus, qu’ils seraient nus eux-mêmes pendant cette période. »
« La ville a modifié ses règlements municipaux sur l’indécence afin de permettre tous les étudiants du Programme de ce promener nu à travers la ville, à partir d’aujourd’hui même. Vos parents devront encore attendre pour ce privilège mais ça va venir. »
« Il y a-t-il d’autres questions ? Parfait. Je vous demanderai donc que vous endossiez l’uniforme scolaire. Allons, tout le monde ! Oui, ici-même, les parents également. »
À travers la salle, ce fut un grand remue-ménage tandis que parents et progéniture se levèrent et commencèrent à se déshabiller.
Les parents d’Emma se regardèrent fixement. Sa mère ravala et ils commencèrent à se dévêtir. « Allez, Em, toi aussi » encourageait-elle sa fille qui fut maintenant en plein panique.
« Mais… mais… mais… Billy va me VOIR, » souffla-t-elle, désespérée.
« Oui, et toi tu vas voir Billy. Ni toi, ni lui aviez quoi que ce soit de honteux. »
« Sauf sa note en anglais de l’année dernière, » ricana le père de Billy, qui avait déjà retiré sa chemise. Billy fut figé, les mains crispées sur le dosseret du siège devant lui.
« Dépêches-toi, Billy, tu es à retarder tout-le monde, » lui encouragea sa mère.
De voir Billy aussi terrifié qu’elle lui donna du courage. Incroyable, une fille plus courageuse qu’un garçon ! Elle pourrait s’en servir pour le dominer si elle réussissait à se vêtir du nouvel uniforme scolaire. Elle manqua d’arracher sa blouse, et repoussa ses pantalons et son slip d’un coup sans retirant ses espadrilles. De quelque part, sa mère, maintenant nue, elle aussi, sortit un sac pour serrer son linge, des serviettes pour s’assoir pour les trois et puis sortit un peigne pour replacer ses cheveux. Elle regarda à côté pour constater que Billy avait retiré sa chemise mais n’enleva ses pantalons qu’avec la plus grande hésitation et que ses parents furent déjà nu à part pour des souliers.
Que peu de temps après, toute l’assistance finit par se dévêtir quoi que leur gêne prenne encore quelque temps. Emma ne savait pas du tout où regarder tandis que Mlle Thompson leur adressa la parole de nouveau. « Bon, maintenant que nous sommes proprement habillé, ou déshabillé si vous le préfériez ainsi, introduisons-nous. Quand j’appelle votre nom, s’il vous plaît, levez-vous et dites quelque chose de vous, quel est votre passe-temps préféré ou votre sport préféré, quelque chose du genre. »
Elle descendit la liste par ordre alphabétique. Chaque étudiant se leva, adressa la foule puis se rassit.
Le nom de Billy vint avant la sienne. Il se leva, mentionna sa passion pour le baseball et se rassit
Quand se fut son tour à elle, Emma mentionna amour pour la natation. Mlle Thompson assura la foule que rien n’était plus agréable que de se baigner nu – pas de maillot désagréable qui colla partout, aucun besoin de la laver par après et plus d’inquiétude de ne pas pouvoir se baigner parce qu’on l’avait oublié.
« D’accord… Classe, il est temps de rejoindre la salle de classe. Nous vous indiquerons vos places et nous distribuerons vos livres. »
Tandis qu’Emma et Billy descendirent le couloir, elle remarqua qu’il essayait de se cacher l’entre-jambe. Quelques autres garçons et filles tentèrent de marcher tout en se cachant. Emma trouva ça mignon – et plus que ridicule. Mlle Thompson trouva également que ce fut ridicule.
« Bon, tout le monde, faites un cercle, regardez vers le centre ! » Elle se plaça au milieu. « Les mains sur les hanches, » ordonna-t-elle, faisant la même chose. Elle se tourna tranquillement pour regarder chacun d’eux.
« Maintenant, je veux que vous regardiez au tour du cercle. Regardez comme il faut. Il n’y a rien de honteux. Nous sommes tous soit un garçon, soit une fille. Il y a des différences mais elles sont normales. C’est la façon que l’être humain est fait. » Sa voix baissa comme si elle disait un grand secret. « N’essayez pas de vous cacher ; tout ce que vous faites est d’y attirer l’attention ! »
Dans les salles de classes tout le long du couloir, des enseignants tressaillirent, ravalèrent ou firent la grimace quand ils entendirent et comprirent le but de cette leçon impromptue dans le couloir.
« Maintenant, rentrons dans la classe ! »
Emma décida que ce n’était pas si pire que ça de voir comment Billy était fait ‘en-bas’. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle ne s’est pas du tout sentie malaisée d’être nue devant lui.
Elle ne le savait peut-être pas mais Emma vint de faire son premier pas de géant vers son nouveau mode de vie.