Histoires de Cor; La compétition

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Cor
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Histoires de Cor; La compétition

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Titre d’origine ;
The Competition
Par Lordship Mayhem
D’après une idée originelle de Lordship Mayhem
Paru en premier sur le site ‘storiesonline dot net’ en 2010
Traduit par Cor van de Sande en 2012
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Chapitre 1 – La montée de la Reine Dragon

Diane York pénétra le Bureau du Directeur de l’École Intermédiaire St. Dunstan, avec le visage d’une dame qui n’accepterait aucun refus. Une graduée de cette école située dans une ville bénie par un climat doux et ensoleillé à l’année longue, elle fut fière de son ‘alma mater’ et tenait qu’elle maintient le haut niveau de ses normes.

Surtout au niveau des son classement dans les activités sportives.

Surtout que sa fille ainée, Rebecca, fut maintenant inscrite en tant que membre de l’équipe de natation.

« Avez-vous vu ce planning, » demanda-t-elle furieusement au Directeur Hayworth en déposant violemment le papier sur son bureau. La première rencontre sera dans deux semaines et regardez contre qui. CHEZ ELLES. »

Le Directeur Hayworth, surpris par son apparence subite, jeta un coup d’œil rapide au document offensant pour se mettre à jour au sujet de cette dernière guerre de la présidente du Comité des Parents. « Euh… Bonjour, Mme York, C’est un plaisir de vous revoir. » Elle descendait son regard le long de la colonne ‘visiteurs’, trouva ‘St. Dunstan’s’ puis glissa vers la gauche et la colonne ‘Hôtes’. « Doux Jésus. » Il laissa échapper la feuille et se mit à se pincer le nez à la hauteur des yeux. Il se fit une note mentale de demander sa secrétaire de lui acheter une bouteille de Tylénol, lors de son lunch.

« Quand je fis partie du club de natation ici, nous sommes passé à ÇA de gagner – si ce n’était…, » son visage devint difforme par la fureur, « … ELLES. Elles gagnent la compétition de natation à presque chaque année et pour qu’une seule raison. Bien, non pas cette année. Pas pour cette raison-LÀ. Si elles gagnent, ce sera parce qu’elles sont meilleures et non pas avec de la manipulation psychologique. Elles vont devoir la GAGNER cette année ! »

« Et c’est quoi votre idée pour les arrêter, » demanda le Directeur Hayworth, sa voix d’une politesse frigide. Il se fit une note d’envoyer sa secrétaire lui chercher une bouteille de Tylénol à la pause.

Diane expliqua.

Se levant pour ouvrir sa porte, le Directeur Hayworth demanda sa secrétaire de convoquer une réunion d’urgence de son département d’athlétisme et (tous bas) d’aller à la pharmacie À L’INSTANT pour une bouteille de Tylénol.
-0-0-
Les quatre enseignants du programme d’athlétisme de l’école furent assis, mystifiés, dans le bureau bondé du directeur avec lui, Diane York et le vice-président du Comité des Parents.

« À chaque année, l’École Intermédiaire Gymnos a gagné la Compétition de Natation Inter-Écoles par le simple fait de tenir tous leurs matchs à domicile dans leur propre piscine.

L’entraîneuse adjointe Eileen Green protesta. « Mais tout le monde tient leurs matchs à domicile dans leurs propres piscines – qui a-t-il de spécial avec cette-école-ci ? »

« Si vous me le permettez, » interrompit l’Entraîneuse Principale Ginger Ford, « ceci est la première année qu’Eileen enseigne dans cette ville. Je ne crois même qu’elle n’a jamais entendu parler des trois écoles privées Gymnos. »

Elle se tourna vers Eileen. « Tu n’as jamais encore entendu parler du mot ‘gymnos’, n’est-ce pas ? »

Elle admit son ignorance.

« Ça veut dire ‘nu’. Les jeunes qui fréquentent les écoles primaire, intermédiaire et secondaire Gymnos sont tous des nudistes et, pour la plupart, des enfants de nudistes. À l’exception des cours où l’on doit porter du linge pour des raisons de sécurité, comme l’atelier, la cuisine et la chimie, ils assistent à tous leurs cours nus. » Les yeux d’Eileen grandirent. « Ainsi que leurs enseignants… »

« Donc, si nous y travaillerions, nous serions nus à cet instant-même ? » La voix d’Eileen monta en crescendo.

« En toute probabilité, oui, » acquiesça Ginger.

« Et, » ajouta le Directeur Hayworth, « à chaque année, leurs équipes sportives gagnent tous leurs matchs à domicile. Tous. »

« Oh ? » Eileen ne fut pas certaine de vouloir savoir la raison.

« Parce que, pour accéder aux terrains de sport et la piscine, la nudité est exigée. La plupart des ados sont dans la phase la plus anxieuse de leur image corporelle et les Gymnosophistes l’utilisent à leur avantage. Étant nudistes, ils ne souffrent pas de l’anxiété dont souffrent leurs adversaires (oh…, c’est quoi le mot déjà, ah, oui) ‘textiles’. »

« Pense-y ! » Tes adversaires sont nues, les estrades regorgent de garçons qui te regardent, qui crient des slogans, qui te traitent de ‘queue de lapin’ à cause de ton cul tout blanc… » Ginger frissonnait à en souvenir. « C’est l’intimidation ultime pour quelqu’un qui n’est pas habitué à être nu en public. »

Le Directeur Hayworth conclut, « Comme résultat, les quelques équipes qui ne cèdent pas le match en ne pas se présenter sont tellement bouleversé qu’elles perdent, garçons et filles, la natation ou tout autre sport. »

« Mais cela c’est de l’harcèlement sexuel, » criât Eileen.

« Ils ne mentionnent aucunement le mot ‘sexe’, ils ne font aucune allusion sexuelle, ils ne font que se présenter. Nus. Bruyants. Les compétiteurs, les entraîneurs les juges, les parents, les autres étudiants, toute la gang. »

« Qui arrive-t-il quand ils viennent à notre école ? »

« Oh, pour ça, ils s’habillent, » fut-elle rassurée.

Eileen s’est foirée dans son fauteuil, à regarder bêtement la table devant elle.

Diane expliqua son idée ‘d’endurcir’ comme elle le décrit, les filles de l’équipe junior de natation contre cette intimidation.

« Et je m’attends que ce soit FAIT, » ordonna-t-elle de façon impérieuse. Le personnel fut trop abasourdi pour répondre immédiatement. Elle sortit du bureau et la secrétaire rentra.

« Votre bouteille de Tylénol. Extra Fort. Voici six tasses et une carafe d’eau. »

« T’es un ange, Rita. » Le Directeur Hayworth tendit la main pour atteindre la bouteille d’analgésiques tandis que l’Entraîneur Principal Joe Weldon remplit les tasses.

Eileen souffla à Joe, « elle ne sacrifierait pas vraiment sa propre fille à cette folie, n’est-ce pas ? »

« Oh, que oui. Lors de sa première année, elle fut sur notre équipe de natation pour un match contre Gymnos et cette perte lui fait encore honte. »

« Mais son plan a-t-il la possibilité de réussir ? »

« Autant qu’une boule de neige en enfer, » dit Joe tristement. « Si nous avons de la chance, cette folie lui couvrira de honte et désarmera la Reine Dragon pour de bon. Ma seule inquiétude est que cela traînera la réputation du personnel et des enfants de St. Dunstan’s au bas-fond avec elle. »
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Chapitre 2 ; Réunion du Club de Natation

À midi, le bigophone de l’école convoqua tous les membres du Club de Natation des filles à une réunion ‘obligatoire’ à 3 heures 30 à la piscine. La plupart des filles soupiraient de soulagement et de frustration ; elles ne furent pas avisées d’avance de la tenue de la réunion donc elles n’avaient pas apportés leurs maillots. Ce fut sans doute une réunion administrative puisqu’elles ne crurent pas que les enseignantes puissent leur forcer de se baigner. La réunion se résumerait donc a s’assoir et s’ennuyer à écouter quelques annonces ‘importantes’ sans intérêt. Plate mais probablement vite faite… ça pourrait être pire.

Une jeune dame fut méfiante, toutefois. Rebecca, mieux connue sous le sobriquet ‘Becky’ par ses nombreuses amies, avait déjà entendu sa mère postuler sa politique la fin de semaine précédente. Son meilleure amie Linda lui avait déjà fait part de la nouvelle qu’elle avait été vue sortir du bureau du directeur avec un air de triomphe. Rebecca ne l’avait pas dit à Linda ce que sa mère désaxée planifia. Si tu voulais qu’une nouvelle se propage vite, les trois méthodes les plus rapides furent téléphone, télégraphe et télégraphe de la jungle. Ceci fut une nouvelle que la fille de treize ans pria ne serrait connue plus tard, BEAUCOUP plus tard, disons, après qu’elle ait gradué de l’université et a pu changer son nom et de continent, donc elle ne put même pas risquer de le dire à Linda afin qu’elle puisse aller pleurer sur son épaule.

À l’heure prévue, huit filles arrivèrent à la piscine, avec leurs sacs à dos en main et en papotant.

« Bon, » ravala Ginger à Eileen, « es-tu prête à transformer huit jeunes filles innocentes en un murale par Botticelli ? »

« Je ne suis pas certaine d’être prête à me transformer en ‘Vénus sortant des flots’, pas encore. Toi ? »

« Ne le dis pas à personne mais je suis terrorisée. Je me suis jamais dénudé devant qui que ce soit sauf mon mari. Et mon gynécologue. Et le personnel de la salle d’accouchement les deux fois que j’ai accouché. Oh… ! Elles vont voir mes vergetures… »

« Reste calme, répètes après moi…, nous avons besoin de cette job. Nous avons besoin de cette job. Nous avons besoin de cette job. » Elle regarda aux estrades. « Joe ? »

« Oui, » répondit-il

« Oui, » demanda l’une des filles.

Eileen indiqua l’enseignant dans les estrades. « Joe, rassures-toi, s’il-te-plaît, que les portes vers la gallérie sont barrées quand tu pars. » Implicite dans la demande fut « … maintenant. S’il-Te-Plaît ! »

D’un coup, une question frappa Eileen. « T’es ici depuis plusieurs années déjà. Qu’avez-vous fait pour les rencontres avec Gymnos par le passé ? »

« Nous leur avons cédé la victoire. Mlle York était encore à l’école primaire et le président du Comité de Parents fut quelqu’un d’autre. Nous avions l’option de céder sans que la Reine Dragon nous rôtisse à petit feu. »

Ginger nota que Joe était quitté – et qu’il avait, espérait-elle, barré – les estrades. Elles avaient déjà confirmé que le vestiaire des garçons fut barré. « Bien, mes demoiselles, » appela-t-elle. « Prenons les présences. »

« Andrews ; Angela, Black ; Alexandria, Dover ; Debbie, Johnson, Natalie, Smith ; Joanna, Thompson ; Marcia, Winters, Samantha, York ; Rebecca. »

« Bon, réglons les affaires administratives en premier. »

« En premier, » souffla, inquiète, Debbie, une étudiante aux cheveux noirs lustrés de la huitième année à sa copine, Natalie.

« Nous avons reçus tous vos formulaires de permission de vos parent pour le Club de Natation. Tous les membres doivent maîtriser la Ventilation Artificielle ; nous allons commencer pratiquer ça à partir de demain. Et nous avons reçu la cédule de rencontres de l’Association Régionale d’Athlétisme Inter-scolaire. Notre première rencontre sera dans deux semaines. »

Toutes les filles acclamèrent la nouvelle.

« Allons-nous pratiquer avec l’équipe masculine, » demanda Joanna.

« Si tout va bien, nous allons le faire lors de la deuxième semaine. Cette semaine, les garçons pratiqueront le matin. » Les filles glapirent à cette nouvelle – s’entraîner avec de beaux gars !

« Et puis, Mme Ford, c’est qui que nous rencontrons en premier, » demanda Samantha.

« Eileen marmonna, « C’est à toi, la balle, » à Ginger, qui s’était mise à rougir et d’haleter.

« Euh… L’École Intermédiaire Gymnos. »

Les quatre filles seniors émirent un gémissement collectif. « Oh, non ! Nous avons perdu même avant la compétition, » s’est plainte Marcia, un autre vétéran de l’équipe. « Nous allons leur céder la victoire encore une fois ! »

« Pas cette année. Nous y irons, nous allons participer à la course et nous allons gagner, » cria Ginger, avec un enthousiasme qu’elle ne sentit aucunement.

Il y eut un instant d silence tandis que les filles absorbèrent cette information. « Nous y allons ? À Gymnos ? »

Deux filles se mirent à rire de l’idée ; ce fut trop hilare pour être vrai. Rebecca s’enterra son visage dans ses mains. Les autres commencèrent à protester violemment.

« Il n’y a pas de chance, vraiment AUCUNE chance, que ma mère donnerait son accord à ça, » déclara Angela.

Demandant le silence, Ginger retira une photocopie de sa tablette à pince. « Angela, voudrais-tu me lire ça, s’il te plaît… »

Angela c’est avancée pour prendre la feuille. Elle s’est mise à trembler. « C’est un formulaire spéciale, » dit-elle, pantoise. « Il m’autorise à… pratiquer nue… et à courser… à Gymnos ? » Elle regarda de plus proche. « M’man l’a signé ? »

« J’en ai un pour chacun de vous, » leur avisa Ginger. « Vos parents ont tous signé. »

« Hé ! Ça veut dire quoi, ça ; pratiquer nue ? Allons-nous nous baigner TOUTES NUES ? »

« Oui, mes demoiselles, et beaucoup plus encore. » Cela leur ferma les clapets.

« Nos pratiques après les heures d’école seront dans un état de nudité intégrale, oui, à partie d’aujourd’hui même. » Toutes les filles (à l’exception de Rebecca, qui avait eu vent des agissements de sa mère) pantelèrent à ça. « Puis, après deux soirs de ça, nous vous demanderons d’emmener une amie avec vous. Elle pourrait vous encourager, elle pourrait s’installer et faire ses devoirs, elle pourrait jouer une partie d’échecs, on s’en fout. L’idée est que vous vous habituiez à être sous les regards d’une assistance nue pendant que vous êtes également nues.

« Nos amies… serons… nues…, » demanda Debbie incrédule.

« Vos amies recevront 50 point envers leur note finale d’athlétisme, » offrit Eileen avec une bonhomie toute fausse.

Chaque fille en connaissait au moins un type non-athlétique qui sauterait à occasion d’obtenir une bonne note en athlétisme.

« Chez vous…, » commença Ginger, qui fut coupé aussi vite par un chorus de « Chez… Où ? »

« Chez vous, » recommença-t-elle de plus fort, « vos parents ont accepté que vous soyez nu du moment que vous arrivez à la maison jusqu’au moment que vous devez vous rhabiller pour l’école le lendemain, toute cette semaine. Ceci inclut le souper et au lit. Regardez le formulaire. » Tous plongèrent vers le formulaire d’Angela pour en avoir le cœur net.

« Si la pratique se déroule bien cette semaine, à partir de lundi, nous allons nous entraîner avec l’équipe masculine. Ils ont une entente similaire. »

« Vous voulez dire qu’ils iront se baigner nu, également ? »

« Hé, pourrions nous regarder ? »

« Moi, je veux voir Greg – il est sexy ! »

« Mes DEMOISELLES, s’il vous plaît. Vous en verrez amplement des garçons tout le long de la semaine prochaine. » Les filles arrêtèrent de glousser. « Et ils verrons tout de vous. » Les filles firent la grimace. « Pour la pratique de ce vendredi, vos parents seront invité à venir. Pour cette fin de semaine, nous avons organisé une sortie à une plage naturiste, avec présence obligatoire pour les deux équipes et ouverte pour vos amis. Pour la fin de semaine suivante, nous sommes à regarder à une fin de semaine au centre naturiste. Vos parents ont accepté d’y aller également. »

« MES parents ? À une plage de tous nus ? »

« Nue pour toute la fin de semaine ? Dans un camping ? Avez-vous sauté une COCHE ? »

Il le fallait bien, quelqu’un devait poser la question fatale ; « Dites, c’est qui, qui a eu cette idée de fou-furieux ? »

Eileen et Ginger ne purent s’empêcher de regarder Rebecca. Ginger, dont la voix est devenue rauque et presqu’inaudible, laissa la parole à Eileen. « La présidente du Comité des Parents, Mme York. »

« D’un coup, sept paires de faisceaux LASER se dirigèrent sur Rebecca. « Becky, c’est quoi ta vitesse maximum à la course à pied, » demanda une petite voix anxieuse.

Rebecca, son visage la couleur d’un rose foncé, leva la main. « Mlle Green, puis-je avoir un transfert pour la Légion Étrangère française ? »

Marcia, presqu’en larme, dit tout d’un coup « Mais nous ne pouvons PAS aller à Gymnos ! Mon chum va là-bas ! » Elle envoya son poing dans sa bouche, réalisant une seconde trop tard que fut ce qu’elle venait d’admettre.

Neuf paires de faisceaux LASER se dirigèrent du coup vers Marcia. « Ton quoi, » demanda Joanna.

« C’est assez, mesdemoiselles. La pratique de natation débute à l’INSTANT. Avec un élan de courage qui lui surprit, elle retira son haut et ses shorts. « Allez enfiler vos maillots et allez aux douches. Laissez vos vêtements dans le vestiaire. »

Natalie cria, « Mais nous ne les avons pas, nos maillots ! » Et Debbie lui donna une taloche derrière sa tête.

« Nous avons ceux que Dame Nature nous a donné. Allons, c’est l’heure du spectacle ! »

Ginger et Eileen sautèrent à deux sur Marcia avant qu’elle puisse se sauver vers le vestiaire avec les autres filles. « Après la session, nous avons à nous parler... »
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Chapitre 3 ; Recruter l’assistance

En marchant vers l’Intermédiaire St. Dunstan, le matin chaleureux et ensoleillé du lendemain, Rebecca York réfléchit sur le déroulement de la pratique de natation de la veille. Quoiqu’imprévu (du moins par les autres étudiantes de l’équipe), ça ne s’est pas passé si mal. D’accord, les premiers cinq minutes furent malaisés et tous furent plus-ou-moins gênés pour les dix suivantes mais, à la fin des deux heures, le temps avait passé comme ça, tous furent plus relax du fait d’être nu – même avec la présence des enseignantes et les enseignantes elles-mêmes sembles s’être détendues. L’une des filles fit même le commentaire qu’elle fut surprise de constater à quel point ce fut plus confortable à nager sans maillot. Ne pas avoir à rincer un maillot qui pestait de chlore à l’arrivée à la maison fut un autre plus.

La chose serait de garder le secret. Et là, d’un coup elle comprit le véritable maléfice du plan de sa mère ; elles devaient inviter huit filles de plus pour agir comme l’équivalent de Saint Dunstan d’une assistance aux concours comme celle de l’École Intermédiaire Gymnos, ce voulait dire… demander à d’autres filles. En tenant compte du nombre élevé de refus catégoriques et ce fut une certitude que d’ici la fin de la journée, tous à l’école des deux sexes sauront que les équipes de nageurs furent une collection de baigneurs à poil pervertis. Sa vie sociale vint de passer aux égouts. « Merci, M’man, » marmonna-t-elle amèrement.

L’équipe de natation s’est rencontré sans entraîneuse à la porte du vestiaire des filles une demi-heure avant la sonnerie des cloches.

« Bien, Becky, ce ne fut pas trop pire la nuit dernière, » assura-t-elle Joanna. « Je pourrais te pardonner pour ça. »

« Merci, Jo. Quelqu’un de vous a-t-elle déjà trouvé un partenaire pour l’assistance ? »

Personne n’avait demandé qui que ce soit.

« Ça veux dire que nous devrons aller à la chasse aujourd’hui et demander du monde. Pouvez-vous juste imaginer quelqu’un, brûle pourpoint, de s’assoir nue dans les estrades à regarder d’autres filles nues ? Elles vont croire que nous sommes virées sur le top. » Rebecca en frissonna.

« Becky, ne pourrais-tu pas demander à ta mère de changer ce règlement, » lui plaidait Debbie.

« Cela prendrait toute une flottille de bateaux-remorqueurs de lui faire changer quoi que ce soit, rendu là. Elle peut donner aux mulets l’air d’être conciliants quand elle est comme ça. »

« Donc, comment procédons-nous ? »

Natalie eut une idée. « Nous commençons avec les 8 filles qui sont le plus rondelette. Elles sont probablement toutes à échouer en athlétisme donc elles sont certaines d’embarquer. »

« Je ne veux pas de huit étrangères dans la salle avec moi. Je vais demander des amies en premier. »

« Debbie, c’est moi, ta meilleure amie. Tu peux toujours demander mais puisque je sus déjà sur l’équipe, ce serait inutile. »

« T’ÉTAIS ma meilleure amie, Natalie, jusqu’au moment de me convaincre de me joindre à l’équipe de natation. Là, j’ai des doutes. »

« Trouble-fête. » Natalie lui tira la langue et tous rirent.

« Sommes-nous tous au premier service pour le diner ? Rencontrons-nous à la cafétéria pour en discuter. Nous arriverons peut-être à pondre une idée sur comment convertir huit filles au naturisme du jour au lendemain. »

Le premier cours du matin de Rebecca fut Éducation Civique. Elle arriva à peine avant le début du cours donc elle ne put parler en privé à Linda, son premier choix comme ‘assistance.

Leur enseignante, Mme Maxwell distribua un devoir inusité. « Le feuillet qui est en train d’être distribué contient de l’information au sujet du Naturisme. Vous aurez à composer une thèse d’une page sur comment l’image de soi-même d’un garçon ou d’une fille serait différent si il ou elle aurait été élevé dans un milieu naturiste. Je veux vos compositions d’ici la fin du cours. La salle d’ordinateurs est ouverte et le feuillet indique plusieurs sites que vous pouvez consulter au besoin. Vous avez une heure. »

Rebecca se sentit couler à pic. Sa mère fut encore à ‘aider’ le club de natation.

Lors du diner, la cafétéria fut remplie de discussions diverses au sujet de cet étrange devoir que toua avaient eus. Dans les deux années scolaires, ceux qui avaient débuté par Anglais le matin et n’auraient Éducation Civique que l’après-midi, devaient composer une thèse d’une page sur comment il réagirait ‘selon leur imagination,’ lors d’une première expérience dans un centre naturiste ou d’une baignade nue. Le feuillet d’information fut identique. Rebecca n’avait pas du tout hâte à son cours d’Anglais.

« Bien, ma chère mère a définitivement perdue la boule, » marmonna-t-elle à ses collègues en prenant une bouchée de son sandwich. « Je me demande s’il y reste de la place sur la station spatiale. Il n’y aurait plus aucune place sur terre où se cacher. »

« En fait, ça pourrait rendre la tâche plus simple, » dit Marcia. « Elles seront déjà à y penser, la pompe sera amorcée. »

« Merveilleux, espérons que la nappe phréatique ne soit pas contaminée. » Rebecca prit une gorgée de son lait. « Dites, comment c’est passé pour vous la deuxième partie de notre ‘entrainement’ ? »

« Pas pire pour moi, » ne prononça Marcia. « Ce n’est que parce que ma grand-mère maternelle est prude que nous devons cacher que la famille est nudiste, sinon je fréquenterais Gymnos. » Les autres pantelèrent de surprise.

« C’est donc pour ça que ton chum y est, » souffla Samantha. Pour des raisons évidentes, tous parlèrent tout bas.

« Ouais, nous nous sommes rencontrés au centre naturiste à l’ouest de la ville. Je voulais tellement fréquenter Gymnos après ça. »

« Donc nous étions tous nus du moment que nous arrivions à la maison, » demanda Rebecca. Tous acquiescèrent.

« Et personne ne s’est rhabillée avant de se préparer pour l’école ? » Tous acquiescèrent de nouveau.

« Comment c’était pour toi ? »

« Merveilleux, » effusa Alexandria. « Au début, ce fut bizarre, comme à la piscine mais là, P’pa et M’man se sont déshabillés aussi ainsi que mon petit frère. Ça me fit sentir moins ‘différente’. Nous avons eu un bon souper, nous avons regardé un vieux film, j’ai fait mes devoirs et je me suis couché. À par d’être nue, tout était, comme… normal. »

Les autres filles rapportèrent des expériences similaires avec certains plus mal-à-l’aise face à la nudité des parents que d’autres mais, sans exception, en dedans d’une heure, tous avaient accepté la situation.

« Excusez-moi, voila Linda, » nota Rebecca, voyant que sa chum avait terminé sa corvée de bibliothèque. « Vous êtes mieux de commencer à demander des amies, des connaissances et même des étrangères. »

Linda chercha où s’assoir tandis que le club de natation de dispersa. Rebecca signa son amie de se rapprocher.

« Becky, n’es-tu pas sensé avoir ton rencontre de natation ? La plupart des clubs ont une pratique à midi ! »

« Non, la nôtre a accès à la piscine à 3 heures 30. Puis-je te parler en privé ? Du moins, autant en privé que cette salle le permet ? »

« Pourrais-je me bourrer la face pendant que tu parles ? »

« Certainement, » confirma Rebecca, se demandant tous bas si elle ne s’étoufferait pas en entendant sa demande.

« Tu sais cette drôle de tâche que nous avons eu en Études Civiques ce matin ? »

« Ouais et j’ai entendu des rumeurs que nous aurions quelque chose de semblable pour le cours d’Anglais cet après-midi. Ce fut intéressant – j’avais toujours pensé que s’était pour des vieux vicieux… dis, t’as quelque chose derrière la tête, n’est-ce pas ? »

« Oui, et ça me cause un dilemme. » Rebecca expliqua la situation. À mesure que Rebecca rentra dans les détails, les yeux de Linda grandirent. Puis Rebecca raconta qu’elle devait amener une ‘amie’ pour faire office d’assistance nue.

« T’es folle, » diagnostiqua Linda sans équivoque. « Complètement, absolument, irrémédiablement maboule. Mais j’aime ça dans une amie. »

« Je suis aussi désespérée. Je préférerai ne pas demander mais me retirer n’est pas parmi les options que ma mère m’ait laissée. Si je ne le fais pas, elle me menace de m’inscrire soit à Gymnos ou dans le collège militaire le plus stricte qu’elle pourrait trouver. »

« Je prendrais le collège militaire. Tu en sortirais avec une carrière comme faisant partie de la super machine meurtrière américaine. Tu pourrais donc te venger de ta mère. »

« Merci, » dit Rebecca amèrement.

« Arrange-toi, toutefois, que je ne me retrouve pas parmi les dommages collatéraux. » Linda prit une autre gorgée de lait. « Par contre, la moitié de la note en athlétisme juste en faisant acte de présence ? Ça m’intéresse. »

« Ma mère est avocate donc elle a essayé de prévoir tout ce qui pourrait foirer et a composé un formulaire d’approbation que tes parents doivent signer. Ça explique que tu serais nue à des événements scolaires et blah-blah-blah et l’horaire des activités jusqu’à lundi. »

« Quel horaire des événements, » demanda Linda.

Rebecca lui montra le formulaire, Imprimé sur l’endos fut un petit résumé des activités, y inclut les deux sessions de pratique mixtes.

De l’autre côté de la cafétéria, une voix de fille cria « QUOI ? T’ES MALADE OU QUOI ? »

Tous regardèrent Angela et une autre fille, moins athlétique, assises ensemble.

« Non, » répondit Angela, essayant désespérément de la calmer. « Je n’ai pas d’autres choix ! Calme-toi, de grâce, calme-toi. »

« Je vois que quelques unes prennent bien ça. Je me demande si ta mère aurait déjà parlé à la mienne – elles se connaissent à cause de cet abri pour SDF où elles sont bénévoles tous les deux. » Elle sortit son cellulaire. « Elle est probablement en réunion avec un client. Allons voir si elle a les nerfs solides. »

« Alors, tu y irais ? Si ta mère le permet ? »

« Évidemment, je vais y aller. » Linda rougit quelque peu et haussa les épaules. « Paul est sur l’équipe de nage masculine. Je ne pourrai pas me permettre de manquer cette occasion. » Linda a eu le béguin sur Paul depuis la troisième année.

« Salut, M’man ? C’est moi… non, tout va bien mais j’aurais besoin de te demander la permission pour quelque chose. Oui, en fait, elle est juste à côté de moi… Ah, t’es au courant de ça ? Tu t’attendais que j’aille t’appeler ? Donc, puis-je ? » Linda commença à glousser et, couvrant le micro, expliqua « elle est en train de télécharger le formulaire à l’école à l’instant ! » Elle découvrit le micro de nouveau et retourna à sa conversation avec sa mère. « Vraiment… ? Oui… D’accord, merveilleux ! Merci, M’man – je pense. À ce soir ! » Elle replia le cellulaire.

« C’est vraiment hystérique. Ta mère leur ait déjà parlé et…, bien, elle pourrait vendre du sable au Sahara. Elle les avait convaincus de signer le formulaire au cas.

« Donc, tu pourras venir ce soir ? »

« Certainement, je vais t’encourager – quand je ne suis pas à terminer mon devoir d’histoire. Tu m’en dois une, toutefois. »

« C’est moi qui te donnes la chance d’admirer Paul dans son intégrité. C’est plutôt toi qui m’en devras une.

« Mouais… Mais de toute façon, je suis convaincue que l’équipe d’athlétisme va aussi rencontrer celle de Gymnos. Quand elle le fera, je te veux TOI comme MON assistance. »

Marcia eut plus de chance qu’Angela. Elle était plus ou moins copine avec Anne, l’une des nerds en science, une fille mince aux lunettes. Elle était la voir et lui raconta son besoin (en toute confidence, etc.) et eut la surprise d’obtenir comme réponse « D’accord… ça pourrait être amusant. » Comme pour Linda, un appel rapide au cellulaire assura que le formulaire d’autorisation fut signé. Eileen fut la monitrice de bibliothèque pour le diner et elle aurait voulu arrêter l’utilisation illégale du cellulaire mais un seul regard de Marcia fut assez pour qu’elle comprenne l’envergure de la situation et elle les laissa terminer l’appel.

Entre deux cours cet après-midi là, Samantha et Alexandria furent dans le couloir quand elles furent accostées par Rachel, la reine des brigands, et ses trois acolytes. « J’ai entendu dire que vous êtes à recruter une audience pour vos sessions de natation à poil, » demanda-t-elle avec un air malin. Les filles terrifiées acquiescèrent.

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« Ta mère devra signer le formulaire…, » proposa Alexandria, timidement.

« Pas de problème. »

Après qu’elle ait parti, les deux nageuses pétrifiées ont laissé calmer leurs cœurs hyperactifs. « Euh… penses-tu qu’elle sait qu’elle doit être nue ? »

« Si elle ne le sait pas, quand elle le découvrira, nous serons morts, tellement morts… »

Une voix teintée d’un gloussement maléfique souffla derrière elles. « Oui, je le sais. »

« Fiou, » dit Samantha d’une voix étouffée de soulagement, « je peux continuer à vivre… »

À la fin de la journée, le directeur Hayworth fit le tour des salles de classe où les membres de l’assistance officielle attendirent le mot de leur libération conditionnelle pour leurs aviser qu’il avait reçu leurs formulaires d’autorisation. Les filles commenceraient ce même soir tandis que les garçons commenceraient le matin suivant. Ce fut une journée plus tôt que le plan demanda d’origine mais puisque le temps pour développer les anticorps contre la gêne fut tellement limité, il fut décidé que ce ne serait que pour le mieux.
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Chapitre 4 ; le chat est sorti du sac

Les huit nageuses rencontrèrent les huit membres de leur assistance officielle à l’extérieur du vestiaire des filles. Eileen sortit pour leur dire qu’elle avait confirmé que toutes les portes furent barrées et qu’il n’y avait pas de garçons dans la piscine ni dans le vestiaire des garçons.

« Laissez-les regarder, » dit Rachel. « Je n’ai pas peur. » Oh, que oui, comprit Marcia. En fait, t’es terrorisée et ta bravoure n’est qu’une façade. Elle avait déjà vu ce même regard hanté plus souvent chez les néophytes.

Elles se retirent vers le vestiaire et barrèrent la porte derrière elles. L’équipe de natation, ayant déjà passé par là une première fois, ne prirent pas de temps pour se mettre à leurs ‘maillots naturels’, comme Samantha les nommait. Anne ne fut pas loin derrière – pour elle, ce ne fut qu’un exercice intellectuel – tandis que le reste de l’assistance furent plus hésitante à se dévêtir. Rachel fut l’une des dernières à se mettre en action mais une fois à l’œuvre, elle se dépêcha pour ne pas être la dernière à finir. Elle se devait de maintenir sa réputation de dure à cuire.

« Hé, Rachel, je ne savais pas que tu te faisais teindre les cheveux ! »

« La ferme, depuis quand sont des accents verts et rose des couleurs NATURELS ? » Rachel indiqua les raies dans ses cheveux. Toutes les filles rirent à l’idée mais, tout de même, la tension baissa de façon significative.

Au tour de la piscine, Eileen et Ginger, nues, furent accostées par un groupe de 16 ados aussi nus. Eileen sonna son sifflet et annonça « Bon, les nageuses, commencer vos exercices de réchauffement. L’assistance, prenez vos serviettes et installez-vous dans les estrades. » Avec des cris de « Montre-nous ce dont t’es capable, Sam » et le cri de ralliement de l’école « Allez, allez, SD, allez, », les membres du groupe de support prirent leurs places.

Rachel s’est adonnée de s’asseoir à côté d’Anne, qui était à ouvrir un jeu d’échecs portable. Joues-tu, » demanda Anne. À la surprise de tous qui ne la connaissait que de réputation, Rachel savait effectivement comment jouer et, pour l’heure à venir, les deux eurent une partie hautement compétitive et agréable.

Après une heure de courses et d’exercices, Ginger convoqua tout le monde – nageuses et groupe de support – autour d’elle pour un sommatif de la session. « Donc, pas personne n’est en train de sauter une coche. »

Linda, dans une fausse voix aiguë, cria « Oh, mon doux Jésus, je suis toute nue » et tous se mirent à rire.

« Est-ce que quelqu’un pourrait me dire pourquoi les autres équipes qui rencontrèrent Gymnos aient capotés et loupés leurs courses ou encore ne furent même pas capables de se présenter ? Même si elles se sont très bien exécutées contres d’autres écoles ‘textiles’ ? »

Anne leva la main. « Parce que ce fut un environnement étrange. Elles ne furent pas habituées de se retrouver ainsi. »

« Exactement, » dit Ginger, « et si nous, nous allons défier Gymnos et gagner, nous nous devons d’adopter leur environnement comme étant la nôtre. Nous nous devons de nous sentir aussi à-l’aise dans leur piscine qu’elles. C’est pour ça que nous faisons ceci. C’est pour ça que j’aimerais remercier le groupe de support de nous aider à nous acclimater. Bon, baignade libre pour l’heure à venir puis tout le monde peut aller à la maison. Oui, le groupe de support également ! Debbie et Natalie, pourrais-je vous demander d’agir en tant que maîtres-nageurs avec nous ? »
-0-0-
Les cours du lendemain passèrent bien. Dans le cours d’Éducation Civique, avec l’encouragement des enseignants mais aussi parce que les étudiants furent intrigués par le sujet, le devoir de la veille fut discuté en classe. Dans son cours d’Anglais, l’enseignante de Marcia la félicita ; « Excellent travail ! Ce fut comme si tu le vivais ! » Elle rougit. Anne lui mima « Pas de démarcations, » et lui lança un clin d’œil.

Le cours d’Athlétisme. En temps normale, ce fut presqu’impossible à forcer les élèves de prendre une douche, tellement que les deux sexes furent mal-à-l’aise dans leurs corps. Pas aujourd’hui ; dans les deux vestiaires, le ton fut donné par les équipes de natation. Tous à part de la fille et du garçon les plus gênés prirent leurs douches sans (presqu’aucune) hésitation.

Ce soir-là, Linda et Rebecca marchèrent ensemble vers leurs maisons. « Je n’en reviens pas que je vais dire, » dit Rebecca, « mais j’ai hâte à rentrer et à pouvoir me déshabiller. Ma mère n’avait peut-être pas ça en tête mais elle est en train de me transformer en nudiste. »

« Moi, de même, » admit Linda. Hier, quand je suis rentrée, M’man m’a fait me déshabiller aussitôt, même avant que j’ais passé le cadre de la porte. Au début, ce fut bizarre mais ce matin, ça ne me tentait aucunement de me rhabiller pour l’école. »

« Demandons ta mère si tu pourrais passer la nuit chez nous demain soir ! Nous avons un beau grand mur qui entoure la cour arrière, nous pourrons aller chercher les derniers rayons du soleil et égaliser nos bronzages ! »

« Excellente idée ! »
-0-0-
Jeudi matin fut chaud et humide. Non seulement Linda et Rebecca mais tous les membres des deux équipes ainsi que leurs supporteurs furent convaincus qu’ils seraient plus à l’aise nu qu’habillé.

Quand elles arrivèrent à l’école, une de leurs copines de classe accourut vers elles et demanda, hors d’haleine, « Est-ce vrai que les deux équipes de natation pratiquent nus ? »

Rebecca lança un coup d’œil à Linda. Le télégraphe de la jungle fonctionna en force.

« Sans commentaires. » L’équipe des filles avaient deviné que cela se passerait ainsi et elles crurent que ce serait la meilleure façon d’y faire face.

Le Directeur Hayworth rencontra son personnel d’athlétisme pendant la pause pour une mise-à-jour sur le ‘Projet – battre Gymnos à leur propre jeu’. Comme de fait, Diane York fut présente.

« Bien, commençons avec l’équipe des filles. Comment ça se passe-t-il ? Seront-elles prêtes pour la rencontre ? »

« Deux filles devront améliorer leur technique mais elles y travaillent fort. Nous devrons être prêts, » annonça Ginger.

« Et l’aspect psychologique, » demanda Diane. « Est-ce qu’elles s’y adaptent ? »

« Il me semble. Je dirais même qu’elles semblent plus à-l’aise avec leurs coéquipières et l’assistance que furent l’équipe de l’année dernière. »

« Et l’équipe masculine ? »

Pas mal la même chose, » rapporta Joe.

Nous avions prévus une journée à la plage naturiste cette fin de semaine mais après en avoir discuté avec les parents des élèves, nous avons choisit d’aller plutôt vers le centre naturiste pour toute la fin de semaine. Il s’adonne que les parents de Marcia Thompson sont déjà membres et ont pu nous obtenir un prix de groupe. Nous quitterons l’école tout de suite après la pratique des filles vendredi et nous reviendrons lundi matin. Les garçons partageront la piscine avec les filles lundi après-midi. »

Non pas pour la première fois cette semaine-là, les enseignants de Saint Dunstan furent abasourdis.

« Vous y irez aussi, évidemment. Nous avons payé vos frais de séjour ainsi que celles de vos familles. »

« Pas du tout. Je n’ai même pas informé ma femme de ces baignades nues. Comment suis-je sensé l’inviter LÀ-BAS ? »

« Tous doux, Ed, » proposa Joe. « Apportes-lui ce rapport qu’ils ont distribué pour Éducation Civique et Anglais mardi dernier. »

« Ce sera ma chance de me venger de mon mari, » réfléchit Ginger. « Il me taquine sans relâche depuis que cette affaire a commencé. Mes garçons ont 5 et 7 ans ; ils n’auront pas de problème. »

Eileen réalisa d’un coup, « Oh ! Je suis sensé rencontrer mon chum cette fin de semaine. »

« Comment prendra-t-il ça, » demanda Ginger.

« Je n’ai vraiment aucune idée. »

« Bon, si je comprends bien, vous n’avez pas encore annoncé la cédule des compétitions, n’est-ce pas ? »

« Euh… non, pas encore, Madame. Je pourrais convoquer une assemblée générale cet après-midi ou nous pourrons attendre à demain. » Dans sa tête, le Directeur Hayworth compléta la phrase, « … car demain n’arrive jamais… »

« Non, il sera mieux d’agir tandis que c’est chaud. Le plus vite que l’école saisit l’idée que non seulement nous allons concurrencer Gymnos mais que nous allons les vaincre, le mieux c’est. »

Le directeur s’est senti effondrer mais maintint une brave façade. « Oui, Mme York. » Préfériez-vous que votre fille soit servie à la meute enragée en rôtie ou en friture ?
-0-0-
La foule d’élèves fut à bavasser tout en pénétrant le hall d’assemblage. Rebecca et Linda écoutèrent les commentaires et le questionnement ; tous se demandèrent si l’assemblée avait un lien avec l’étrange devoir du mardi précédent. À peu près la moitié crut qu’il y avait également un lien avec l’équipe de natation. Rebecca fut déçue que leurs ‘sans commentaires’ n’avaient qu’attisé la curiosité générale.

L’orchestre de l’école joua le thème musicale de l’école tandis que tous prirent place puis, avec un malin plaisir, commencèrent une parodie de l’Ode au Chef quand le directeur entra et s’approcha du podium. Le directeur c’est laissé aller dans la plaisanterie en débutant sa présentation avec « Mes chers compatriotes… ! »

« Nous sommes ici, en premier, pour partager avec vous quelle école sera la victime des efforts de notre brave équipe de nageurs dans la première ronde des compétitions de l’Association Athlétique Inter-Écoles… »

« … l’École Intermédiaire Gymnos. »

La foule éclata. Il y a eu des cris et des ‘Boo’ et des lamentations de désespoir.

« Oui, je sais que par le passé, Gymnos s’est montré un adversaire de taille. » Il arrêta tandis qu’un étudiant anonyme fit un commentaire plutôt indélicat au sujet l’état matrimonial des parents des élèves de Gymnos. « Nous sommes conscients que d’autres équipes ont cédé sous la pression ou ne se sont même pas présenté lors du concours. » Des murmures affirmatifs généralisés furent entendus à travers la salle.

« Toutefois, » conclut-il, en augmentant le volume de sa voix, « nous sommes déterminé d’y aller, de nous battre et de GAGNER ! »

« Mais ça c’est l’école des TOUS NUS, » lamenta un étudiant défait de la deuxième année, qui Ginger reconnut comme faisant partie de l’équipe d’athlétisme.

« Exactement, » exclama le Directeur Hayworth. « Nous le savons ! Et c’est exactement ça qui est leur force – mais nous sommes arrivés à développer un programme spéciale d’entraînement pour justement contrer cette force. Pour vous en parler plus, voici la présidente du comité des Parents de Saint Dunstan, Mme Diane York. »

Linda jeta un coup d’œil à une Rebecca horrifiée. « Somnifère, » offrit-elle, « analgésique… Cyanure… ? »

« Un billet simple pour la Mongolie supérieure. »

Un garçon et une fille devant elle se tournèrent. « Becky, est-ce ça ta mère, » demanda la fille.

« Malheureusement. »

Le garçon tourna de nouveau vers l’estrade. « Elle a l’air gentille. »

« Oui, elle est belle, n’est-ce pas ? Presque domptée. »

« Penses-tu qu’elle se dévêtira pour souligner son idée, » souffla Linda.

« Oh… de grâce, ne me dis pas ça, même pas en blague. »

Malgré ses tentatives désespérées de contacter sa mère par télépathie, sa mère continua sa diatribe contre la perfidie de l’École Intermédiaire Gymnos et rentra dans les détails du programme d’entraînement. Et puis, au moment le plus sombre, un rayon lumineux vint éclairer le visage de Rebecca.

Malheureusement, le faisceau lumineux vint d’un projecteur qui balaya l’assistance tandis que sa mère invita ‘la fierté de Saint Dunstan, les seize qui agiront en fer-de-lance’ de monter sur l’estrade avec elle. Elle les nomma, un par un, donc elles ne purent même pas se cacher sous le plancher.

Tandis que Rebecca, le cœur glacé, monta rejoindre ses coéquipières, elle sentit chaque œil lui fixer le dos. Ce ne fut que plus que certain que, dorénavant, sa vie sociale se limiterait aux quinze autres nageurs debout à côté d’elle. Ces gens-là et…

Tous ceux qui les acclamèrent, bien que plus qu’une petite minorité ria aux éclats de pouvoir effacer cette honte, au point de se faire des dommages sérieux à l’abdomen. Elle tourna vers sa mère et lui souffla à l’oreille. Après tout, la misère partagée est la misère amoindrie.

« Que fais-tu du groupe de support ? »

Sa mère acquiesça de compréhension. Elle s’approcha du micro. « Nous ne devons pas non plus oublier leur groupe de support, ces jeunes hommes et femmes qui sont à aider nos champions à s’habituer à leur environnement naturiste. »

Dans la salle, Linda exprima ses sentiments avec un vocabulaire peu approprié pour une jeune dame bien élevée de 13 ans.

Toute aussi organisée, elle sortit de sa mallette une liste des garçons et des filles qui s’étaient installés nus dans les estrades tandis que les nageurs pratiquèrent leurs nages et commença à nommer des noms. Une par une, de reculant, les personnes nommées montèrent l’estrade pour rejoindre les nageurs.

« Et nous avons une petite surprise pour notre petite bande de naturistes, » annonça Diane.

« Mère, vous n’avez JAMAIS de PETITES surprises, » maronna Rebecca à travers des dents crispés.

« À partir de demain après-midi, nous sommes en chemin vers le Centre Naturiste Sunny Acres pour la fin de semaine, là où je suis certaine nous allons perdre nos dernières gênes corporelles et ainsi être prêts pour enfin donner Gymnos la raclée qu’elle mérite. Nous partons demain après l’école et nous seront de retour pour le premier cours lundi ! »

« Nous tous, » demanda Rachel, un sourire machiavélique lui éclairant le visage.

« Oui, vous tous. Je suis certaine que cela sera une fin de semaine qui sera gravé dans votre mémoire ! »

Rebecca évalua ses connaissances limitées sur le sujet et son accès limité à l’alcool. La fin de semaine sera peut-être un événement à graver à sa mémoire mais pour le moment, l’ici et maintenant fut un cauchemar à oublier.
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Chapitre 5 ; Juliet Capulet apprend à nager

Tandis que l’équipe de natation et leurs supporteurs retournèrent à leurs salles de classe, elles furent accostées de tous côtés par des amis et d’autres étudiants qui leur encouragèrent… et qui leur dirent qu’ils furent heureux que se soit l’équipe et non eux-mêmes qui furent sur la sellette.

Dans la salle de classe de Rebecca, il n’y avait non seulement ses copines – elle eut l’impression que la moitié de l’école fut là. Leur enseignant réussit enfin de sortir les intrus afin de pouvoir accomplir quelque chose cette journée-là. Linda retrouva sa place après avoir tenté de se rapprocher à Paul à l’autre côté de la pièce et Rebecca reprit son livre de maths et vit la note soigneusement fixé à l’aide de ruban à coller. « Je te retrouverai à Sunny Acres samedi, » fut tout ce qu’elle dit. La note ne fut pas signée et semblait être écrite à la hâte. L’écriture ne lui était pas connue.

Ces yeux furent le tour de la pièce – mais la pièce fut bondée de monde tantôt. Ce fut impossible de déterminer qui aurait pu lui laisser la note.

« C’est quoi, une lettre d’amour, » demanda Linda, qui fut à regarder par-dessus son épaule.

« Peut-être, je ne le sais pas. » Elle la montra à son amie. « Ce n’est pas quelqu’un de l’équipe ou parmi les supporteurs ; nous y seront tous à partir de vendredi soir. Ça doit être quelqu’un d’autre comme Marcia. »

« Quelqu’un d’autre dont les parents ne peuvent admettre à la famille qu’ils sont naturistes, » demanda Linda. « Il doit y en avoir plusieurs. »

Le premier cours de l’après-midi fut Athlétisme. La classe fut un mixe égal de garçons et de filles ; ce fut le tour des filles d’avoir leur premier cours de natation du trimestre. « Les joies du hasard, n’est-ce pas. » commenta Linda avec ironie.

Plusieurs copines de classe demandèrent en gloussant si les deux filles seraient nues puis demandèrent s’il fut attendu aux autres de se mettre à nue également. À cet instant, Eileen entra le vestiaire – toute nue.

« L’équipe de natation et les supporteurs, au naturel. Pour le reste, c’est votre choix si vous enfilez un maillot ou non. Deux minutes ! »

Tous figèrent. Rebecca et Linda se regardèrent. « Et puis…, » défia Linda.

« Tiens, tiens. Tant pis, » Rebecca haussa les épaules. Les deux se dévêtirent rapidement et se dirigèrent vers les douches. « La dernière dans la piscine est une poule mouillée ! » S’étant déjà dénudé devant les autres filles lors des cours d’athlétisme précédentes, elles furent à l’aise avec l’idée. Les autres filles zieutèrent les deux et une Eileen impatiente, là devant elles les bras croisés et se dévêtirent rapidement également. Comme résultat, à la grande surprise de Ginger, l’entière classe d’une heure dix fut debout devant elle, aussi nue que furent Eileen et elle.

« Eileen, que leur as-tu fait, » lui souffla-t-elle. « Nous n’avions pas demandé que la nudité soit obligatoire. »

« Ne jamais sous-estimer l’influence du dynamique de groupe. Dès que quelques filles démontrent que c’est tout-à-fait acceptable, d’un coup c’est plus facile pour les autres. Ne commence pas à penser, par contre, que ce serrait aussi facile si la classe fut mixte. »

Les deux enseignantes entendirent l’une des étudiantes marmonner à son amie « Mlle Green peut vraiment être terrifiante quand elle veut, pas comme Mme Ford. »

Eileen se dit à elle-même que Mlle Green est surtout terrifiante parce que Mlle Green fut encore dans tous ses états à devoir dire à son chum quel serait le code vestimentaire de la fin de semaine sans savoir le genre d’accueil cette nouvelle recevrait.

La classe s’est bien déroulée jusqu’au moment que l’une des jeunes dames fut incapable de nager. Linda a dû l’aider vers le bord à l’aide du crochet pendant que ses amies regardèrent apeurées.

« Ne peux-tu vraiment pas nager, » lui demanda Eileen, en réconfortant la pauvre fille.

« Au contraire, je nage très bien… aussi bien – qu’une roche. »

Les autres filles gloussèrent et Eileen a dû se mordre la lèvre. Ce ne serait peut-être pas la meilleure de rire ; cela pourrait être mal compris. « C’est quoi ton nom, chérie ? »

« Barbara Collins. Mes amies m’appellent ‘Babs’. »

« Bon, d’accord. Alors, Babs, as-tu repris ton souffle ? Est-ce que ça va ? »

« Je crois, oui. Merci. »

« Je crois que tu auras besoin de l’aide supplémentaire. Voyons, pourrais-tu venir pour des cours de rattrapage après l’école, à partir de lundi ? »

« Pourrais-je plutôt venir les matins, à partir de demain ? »

Eileen ne pouvait compter toutes les raisons que ça, ce fut une TRÈS mauvaise idée. « Les matins sont quand l’équipe de natation se rencontre à la piscine. Demain matin, tu serais ici avec seize garçons nus et deux enseignants MÂLES nus. » Et moi, aussi, réfléchit-elle, ses genoux faibles d’un coup. « Il serait mieux si tu pourrais venir après les classes avec l’équipe des filles, nous aurons la piscine que pour nous à ce moment-là. Pourrais-tu faire ça ? »

« Je ne sais pas, c’est après l’école que le Club de Théâtre se rencontre – nous sommes à préparer une pièce pour la festivité culturelle et j’y joue un rôle. Ça ne me dérangerait pas d’y aller les matins, Mlle Green, je le jure. Je sais que je dois apprendre à nager. »

« Bon, laisse-moi parler à M. Richardson et à M. Weldon à ce propos. Il est certain que d’apprendre à nager est une priorité. » Robert Richardson fut le chef du département d’Anglais et ainsi, l’enseignant responsable du Club de Théâtre.
-O-O-
Joe et Bob écoutèrent le problème d’Eileen mais ne purent offrir de solutions. « Je ne peux me permettre qu’elle ne manque aucune répétition, ni même pour une semaine, » dit Bob. « Elle fit preuve d’humilité quand elle dit avoir un rôle dans la pièce. Nous sommes à monter Roméo et Juliet, et Barbara est Juliet. Elle a beaucoup de répliques à apprendre. Nous sommes en répétition de 3 heures 30 jusqu’à 5 heures, souvent plus tard que ça, même. Elle a des talents de comédienne innée. Ce serait pour le mieux si tu pourrais lui donner ses leçons le matin. »

« Nous avons de l’espace de libre à la piscine le matin, » offrit Joe. « Tu pourrais prendre l’allée la plus éloignée des estrades. Ainsi elle serait le moins possible exposé aux garçons nus. »

« Je crois que ça serait le mieux, surtout parce que ce serait le moins perturbateur pour ta pratique. Si t’es comme c’est avec les filles, tu n’utiliseras que les quatre premières allées de toute façon. Quoi qu’il en soit, une partie du problème c’est moi-même. Je n’ai jamais été nue devant un mâle auparavant, sauf peut-être à l’exception de mon père quand il changeait mes couches, s’il ne l’ait jamais fait. »

Bob fronça les sourcils. « Pourquoi serait-il nécessaire que tu sois nue ? »

« Ne le dis à personne, mais ce programme d’entraînement spécial que nous appliquons – aucun vêtement n’est permis pour aucun membre du département d’athlétisme aux alentours de la piscine. » expliqua Joe.

Bob cligna de surprise. « Ça, c’est tout un régime d’entraînement. Cela me semble encore plus strict qu’ils ont laissé entendre à l’assemblée ce matin. Qui a pensé à ça ? »

« La Reine dragon, » répondirent les deux enseignants en stéréo.

« Oooh, » et un acquiescement de la tête furent les seules réactions de Bob.
-O-O-
Eileen attendit au couloir devant la classe à la fin de la journée. Quand la cloche sonna et les élèves sortirent en trombe, elle accrocha Barbara et la dirigea vers l’intérieur de la classe de nouveau pour une petite discussion en privé.

Rebecca et Linda furent à ranger leurs livres. « Dépêchez-vous à descendre vers la piscine, les filles. Je serai avec vous dans un instant. »

« S’agit-il de ses cours de rattrapage en natation ? »

« Pourrais-je les avoir le matin ? »

« Babs ! Les gars seront à la piscine pendant ce temps-là ! » Linda fut étonnée.

Ceci ne se déroula pas comme il faut, comprit Eileen. Cette discussion aurait dû être en privé.

« S’il vous plaît, mes demoiselles…, » commença-t-elle mais Barbara interrompit.

« Linda, ça va aller, je t’assure. » elle se tourna vers Eileen. « Je veux devenir comédienne. Cela ne me dérangera aucunement car je me dois de me sentir à-l’aise si le rôle demande de la nudité sur scène et je dois savoir nager si le rôle me demande que je me baigne. »

« Tu as surtout besoin d’apprendre à nager afin de ne pas te noyer, » lui corrigea Eileen, « que tu sois devant les caméras ou non. » elle s’arrêta. « Nous l’avions discuté. Si tu veux le faire le matin, ça peux se faire – c’est que pour des sessions mixtes, surtout à cause des…euh, des maillots spéciaux, nous aurons besoin de la signature de tes parents. Alors, nous aurons une allée pour nous toutes seules. Les deux équipes commenceront à pratiquer ensemble à partir de lundi, donc si tu veux attendre jusque là, il n’y a pas de problème. Ils seront tous nus mais, puisque tu n’es pas dans le même régime, tu n’es pas obligée de les imiter. »

« Et vous, Mlle Green ? »

« Moi, je serai nue. » Et je serai en train de luter de toutes mes forces à l’envie de me rhabiller pour toutes les secondes de la session. « Et je te rappelle que pour vendredi, nous serons les seules deux femmes dans la piscine. Cependant, nous voulons rapprocher les deux équipes lors d’une fin de semaine à Sunny Acres afin de les acclimater dans un environnement où la nudité sociale est la norme avant de leur frotter le nez dans cette ambiance lors de l’entraînement. »

« Pourrais-je y aller aussi ? À Sunny Acres ? »

Ceci est en train d’aller beaucoup trop vite, pensa Eileen. « Il te faudra obtenir l’autorisation de tes parents, » dit-elle à la jeune. « Quoique je ne trouve pas ça une mauvaise idée du tout. » Eileen fut surprise qu’elle ait dit cette dernière phrase. Fut-elle en train de devenir naturiste, elle-même ? « Sauf que, ne sois pas surprise s’ils te refusent. »
-O-O-
Après la session de pratique ce soir-là, où Anne défit Rachel aux échecs par les plus faibles des marges et Linda ait réussit à finir son devoir d’Histoire, Eileen et Ginger retournèrent vers la salle des profs pour découvrir qu’elles eurent un appel d’une Mme Cynthia Collins. La main tremblante, Eileen composa le numéro que Cynthia avait laissé.

« Mme Collins, je suis Mlle Green, l’enseignante de natation de Barbara… Vous connaissez les difficultés de Barbara… ? Oh, bon…. Oui, J’aimerais lui donner des cours de rattrapage… Oui, c’est ça ! Bien, il y toutefois une situation particulière dont vous devez savoir… Oh, elle vous l’a dit ? » Eileen se croisa les doigts.

« Bien, nous espérons que cela fonctionnera contre Gymnos. Nous ne pouvons pas les laisser gagner TOUS les ans ! »

« Je vérifierai, merveilleux ! Dites-lui que je l’attends pour 7 heures 30 demain matin ! Et surtout, qu’elle n’oublie pas le formulaire d’autorisation. Merci beaucoup ! Non, vraiment, c’est moi qui VOUS remercie. Au revoir ! » Eileen déposa le téléphone et tourna vers Mme Maxwell, qui fut occupée à préparer son cours du lendemain.

« Sais-tu si le Directeur Hayworth est encore à son bureau ? »

« Je crois que oui, pourquoi ? »

« Mme Cynthia Collins a autorisé sa fille à se baigner pendant que les garçons ont la piscine demain matin. Non seulement a-t-elle donné la permission pour que sa fille nous rejoint à Sunny Acres s’il y a de l’espace, elle veut que je vérifie s’il y a de l’espace pour le reste de la famille également – mère, père et deux filles plus jeunes. Nous devons appeler la Reine Dragon pour voir s’il y a de la place pour cinq de plus. » Elle se secoua la tête. « Comment ceci est-il arrivé ? »

À ce moment-là, elle vit Joe et Ed, les enseignants d’athlétisme des garçons. « Joe, Ed, Ginger, pourrons-nous nous rencontrer à la piscine ? Maintenant ? »

Joe et Ed regardèrent autour. Aucun des autres enseignants furent au courant de l’entente que les enseignants d’athlétisme avaient signées. « Tu sais ce que tu es en train de demander, » demanda Joe doucement, mimant déboutonner sa chemise.

Ginger acquiesça. « Eileen doit avoir une bonne raison pour cela, je crois. S’il vous plaît, terminons-ça le plus vite possible. »

Joe la regarda. « Aurons-nous le plaisir d’accueillir Mlle Collins demain matin, » souffla-t-il.

« Oui, et cela veut dire que je dois m’habituer à la présence de mâles nus. De préférence, avant d’être entouré de seize jeunes garçons d’âge scolaire. »

En se rendant vers la piscine, ils croisèrent l’un des membres de l’équipe masculine de natation, Paul, qui venait de la rencontre du Club de Théâtre – un talent inné pour travailler le bois lui avait guidé à se présenter comme bénévole pour aider à la construction des scènes. Joe le salua et le demanda de donner un coup de main.

« Vous aurez besoin d’au moins un garçon de l’âge des nageurs et Paul se trouve dans les mêmes circonstances que Marcia, » leur dit Joe. Eileen et Ginger furent surprises de l’apprendre mais recouvrirent rapidement. Joe expliqua délicatement la situation à Paul et les cinq continuèrent vers la piscine.
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Message par Cor »

Chapitre 6 ; Une fin de semaine (aux arpents) ensoleillée(s)

Le lendemain matin, Eileen et Barbara attendirent anxieusement dans le vestiaire des filles pendant que Joe termina d’adresser la foule. Sa présentation fut remplie de phrases tonitruantes au sujet d’un ‘comportement adéquat dans un milieu mixte’ et ainsi de suite. Elle inclut aussi des règles de base, ce qui surprit Eileen. Que se passa-t-il ? Les garçons participèrent déjà pour plusieurs jours et n’auraient pas eu besoin de se faire rappeler de toujours s’assoir sur une serviette. Puis elle se rappela de l’horaire. Étant vendredi, les parents furent invités à témoigner de la session. Ça dû être nouveau peur eux.

Joe continua. « Bon, aujourd’hui, nous aurons avec nous une demoiselle qui est ici pour des cours de rattrapage. Ceci ne fait pas partie de l’équipe de natation mais plutôt de la formation supplémentaire pour quelqu’un qui est venu ici sans savoir nager. Je vous demanderai de vous comporter comme des gens éduqués et non comme une meute de babouins. Je vous serai gré de bien vouloir l’ignorer pendant qu’elle suit sa formation et je suis certain qu’elle vous ignorera tout autant. »

Pour la dernière demi-heure, nous ouvrirons la piscine pour une baignade libre pour l’Équipe, ses supporteurs et nos invités, » annonça Joe. « Bon, sans plus tarder, commençons. Paul, pourrais-tu cogner à la porte du vestiaire des filles pour dire à Mlle Green et à Mlle Collins que la voie est libre. »

Quand Eileen entra la zone de la piscine, elle fut soulagée de voir qu’elles ne furent pas les seules femmes nues dans la salle. Il y avait deux couples et plusieurs dames seules, dont deux avec des enfants plus jeunes. À l’exception d’un jeune enfant encore en couches, tous semblaient être nus. Au grand désarroi de Barbara, plusieurs des garçons qui la connaissaient lui crièrent leur encouragement. Les applaudissements se dissipèrent rapidement à mesure que la pratique s’intensifia. Eileen plongea dans l’allée la plus éloignée et se rendit à la nage vers la partie peu profonde où Barbara la rejoint en se laissant glisser à l’eau.
-O-O-
Dans la classe de Rebecca, le sujet de conversation fut la fin de semaine.

« Becky ! Tu ne vas pas vraiment te promener les fesses à l’air pour TOUTE la fin de semaine, » dit une copine, incrédule.

« C’est ça, l’idée. Du moins, c’est pour ça que nous n’amenons pas de vêtements avec nous. »

« Alors, allez-vous être prêtes pour la rencontre de natation, » demanda une deuxième fille.

« Absolument ! Laissez-moi leur montrer ! » Linda mima ce mettre en position de boxe.

« Linda, tu ne fais pas partie de l’équipe de natation, » lui rappela Marcia tandis tous se mirent à rire.

Avant que quelqu’un puisse ajouter quelque chose, Mme Maxwell arriva et commença à prendre les présences.

Tandis que la journée continua son cours à Sait Dunstan, une journée ordinaire comme la plupart d’elles, une dame fut sur les traces d’une rumeur brûlante qui courait, à propos de certaines activités louches dans le département d’athlétisme d’une école intermédiaire locale. Son patron, l’éditeur de la section Famille du journal local, l’incita à poursuivre l’affaire, lui laissant savoir que si l’histoire fut aussi juteuse que ces sources semblèrent croire, elle aurait un traitement de faveur sur la Une. Elle commença par appeler la présidente du Comité de Parents. Cela promit d’être tout un scandale.
-O-O-
À 3 heures 30, Eileen et Ginger rencontrèrent Joe et Ed dans la salle des profs.

« Ed, Ginger, Eileen, j’aimerais vous présenter mon épouse Marcy, » dit Joe, indiquant une dame souple à son bras.

« Ça me fait plaisir de vous rencontrer tous. »

À ce moment-même, la porte ouvrit et une autre dame rentra. « Ed, te voila, » dit-elle avec un soulagement évident.

« Messieurs, dames ; ma femme, Fiona. »

« Et voici mon mari, Mark et nos deux fils, Kevin et Kristian. »

« Ça ne laisse que moi, n’est-ce pas, » dit Eileen.

« Oui, où est ce mystérieux chum dont tu nous parle tout le temps, » taquina Ginger.

« Oh, vous allez le rencontrer plus tard. Pendant que je m’énervais à propos du programme de natation, lui aussi avait un secret qu’il hésita à me partager. Je vais passer la fin de semaine à son caravane à Sunny Acres. Il est déjà là, à vouloir m’impressionner de ses talents de femme de ménage. »

Les estrades lors de la session de pratique des filles furent bien pleines. À la grande surprise des filles, Barbara les rejoint sur les estrades. Les parents de toutes les filles furent également là, ainsi que quelques frères et sœurs.

Après l’heure d’entraînement, au lieu de la baignade libre que les parents des garçons ont eus ce matin-là, tous se rhabillèrent pour le voyage à Sunny Acres. Un enfant fut confus par ceci jusqu’au moment que l’on lui expliqua qu’il pourrait être remarqué s’il voyageait nu sur l’autobus donc qu’il fallait attendre d’être rendu là avant de se déshabiller définitivement. Dehors, ils rencontrèrent le contingent des garçons et tous embarquèrent pour la grande aventure.

Rebecca nota que sa mère sembla être préoccupée mais ne elle ne savait aucunement pourquoi. Elle devina que Diane fut encore à préparer une autre façon de mettre sa fille dans embarras mais qu’il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour l’éviter donc, tant que rien ne se présenta, aussi bien l’ignorer. Elle partit ses copines dans un chorus de chansons populaires. Linda n’embarqua pas dans la gaité générale, toutefois… elle et Paul furent assis ensemble sur le banc arrière de l’autobus, tout-à-fait isolés de l’agitation généralisée dans l’autobus tandis qu’elle continua sur l’autoroute, devant un convoi d’autos.

Quand l’autobus passa la barrière vers le stationnement, Paul et Marcia se levèrent et se mirent à se dévêtir, ce qui surprit les autres. Linda sursauta légèrement quand il laissa tomber ses jeans à côté d’elle sans façon mais, tout en rougissant, elle se leva à son tour et commença elle aussi à se déshabiller.

Rebecca ravala et fut consciente que le moment de vérité fut arrivé. Sa mère s’était déjà débarrassée de son haut et était à gosser avec la fermeture de ses pantalons. Fermant ses yeux, elle procéda à déboutonner sa blouse.

Avant d’accéder au centre, proprement dit, Diane fit une courte présentation dans le stationnement, remerciant tout le monde d’être venu et (organisé comme toujours) distribua des fiches d’inscription déjà remplies des noms et adresses des participants pour leur signature. Au soulagement du personnel de l’accueil, cela eut le résultat de beaucoup accélérer la procédure d’inscription.

Les installations furent merveilleuses, même si elles furent plus ou moins standard pour ce genre d’entreprise. Il y avait trois piscines (une intérieure, une extérieure avec un tremplin et, à côté de celle-ci, une barboteuse extérieure), des bains tourbillons, un Clubhouse avec restaurant et boutique de souvenirs, un court de pétanque, des terrains de ballon-volant et de ballon-panier, un mini-putt, des chambres comme pour un motel ordinaire et des terrains pour des caravanes et des tentes.

Il y avait aussi deux baraques, l’une pour les filles et l’autre pour les garçons. On expliqua qu’habituellement, elles furent destinées aux étudiants qui furent en pension chez les écoles Gymnos lors des fins de semaines (« L’ennemi, » cria quelqu’un, ce qui lui mérita instantanément une taloche amicale derrière la tête). Pour la fin de semaine à venir, toutefois, elles furent réservées à l’usage exclusif de Saint Dunstan.

Parmi les parents qui ne furent pas déjà membres de Sunny Acres, quelques uns avaient traîné des caravanes ou des tentes tandis que les autres aient occupés les chambres du motel mais tous les 32 membres des équipes de natation et leurs supporteurs restèrent dans les baraques. Après qu’elles aient appliqué des couches généreuses de crème solaire (pendant laquelle Rebecca nota mentalement qui avait ou n’avait pas de démarcations), elles sortirent pour explorer les lieux. La plupart ne se sont pas rendues plus loin que la piscine extérieure avant qu’elles furent frappées par des crises de faim.

Le personnel servit leurs invités de Saint Dunstan à partir d’un buffet généreux étalé près de la piscine. Après que tout le monde s’est bourrée la fraise, on regarda les étoiles se dévoiler puis, fatigué par l’intensité de la journée et l’effort de digérer l’ample boustifaille, on s’est retiré pour partir vers le pays des rêves.

Le samedi matin vint beaucoup trop vite aux gouts des ados mais apporta avec lui plusieurs rencontres heureuses.

Le chum de Marcia s’est présenté. Dès qu’elle ait vu, Marcia cria « Don ! » et courra vers lui pour l’embrasser. Ils se bécotaient tandis que son père mima de regarder sa montre à tous les quelques secondes et de rouler ses yeux au ciel pour la foule. Finalement, après quelques deux minutes, il commença à appeler « Marcia, MARCIA ! Laisse-lui respirer, au moins…, » à la grande hilarité de la foule.

« Je ne crois pas être capable d’agir ainsi, » commenta Linda. Rebecca ne dit mot, ayant remarqué que Paul et elle se tenaient par la main depuis qu’ils se sont levés, tous les deux.

Tout-à-coup, de derrière elle, elle entendit un joyeux « Bonjour, Becky. » Pivotant sur elle-même, elle vit que ce fut un copain de classe avec qui elle n’avait pas beaucoup interagit jusqu’à lors, Kevin Wilson. Ce ne lui ait prit qu’une fraction de seconde de constater qu’il n’avait aucune démarcation et qu’en plus, qu’il était beau gars. Oh, oui, c’est vrai ; elle se souvint aussi qu’il fit partie de l’équipe de ballon-volant des garçons.

« Kevin ? Est-ce toi qui m’as laissé cette note ? »

« Dieux, ai-je oublié de la signer, » exclama-t-il.

Rebecca soupira de soulagement. « Je me demandais qui aurait pu me la laisser. Je savais que cela ne pu être quelqu’un de l’équipe de natation car elle disait que tu me rencontrerais ici ! » Elle se pencha la tête. « Il y a-t-il d’autres étudiants de Saint Dunstan ici dont je ne suis pas au courant ? »

« Pas autant que je sache. Il y en a trois ou quatre habitués des autres écoles textiles, mais c’est à peu près tout. Oh, et quand même pas mal d’étudiants de Gymnos mais eux sont dans une case à part. »

« Mais ça fait quand même trois pour Saint Dunstan ; Marcia, toi et Paul. Notre école me semble surreprésentée parmi les écoles textiles.

Là, la porte d’une caravane à proximité s’est ouverte et Eileen et son chum sortirent, la main dans la main. Le manque de démarcations sur son corps indiqua clairement qu’il fut également un habitué des centres naturistes. « Vraiment surreprésentée, » ajouta-t-elle.

« C’est tout-à-fait compréhensible. Nos parents se sont aménagés dans le même quartier quand nous étions petits puisqu’ils se connaissaient déjà et voulurent rester proches donc nous finissions tous à fréquenter la même école primaire et, par après, la même école intermédiaire. »

Kevin leur présentait quelques étudiants des écoles intermédiaire et secondaire Gymnos, qui leur accueillirent joyeusement. « Ils ne sont pas du tout les monstres que l’on décrit, » commenta Rachel.

« Bien, » expliqua un senior de l’école secondaire Gymnos, « nous voulons vraiment concurrencer et concurrencer sur un pied d’égalité mais jusqu’à la mère de Becky est rentrée dans le portrait, tous furent trop occupé à sauter des coches pour faire quoi que ce soit de valable. Il y en a beaucoup parmi la gang de Gymnos qui ont hâte à enfin pouvoir se rencontrer. C’est plate de toujours gagner par défaut et plutôt emmerdant d’avoir tes adversaires se transformer en bols de Jell-o devant tes yeux. C’est clair que nous avons l’intention de gagner mais nous voulons gagner de façon équitable et non pas sur un point d’ordre. »

Des parties aléatoires de ballon-volant et de ballon-panier furent jouées, on joua au tennis et quand le soleil devint trop chaud, la piscine appela. Un moment donné quand le soleil fut à son plus haut, le jardinier installa un arrosoir rotatif sur la pelouse au grand plaisir des plus jeunes. Les plus jeunes se sont aussi amusés à pourchasser un Paul (simili)terrorisé à travers la piscine avec des nouilles en styromousse. Les soirées furent passées au Clubhouse et au tour de feux de camps.

Pendant le reste de la fin de semaine, les étudiants, le personnel et les parents de Saint Dunstan se sont beaucoup amusés. Plusieurs familles finirent la fin de semaine en s’abonnant à Sunny Acres, parmi elles, les parents de Linda et de Rebecca. Lundi arriva beaucoup trop tôt, et avec lui, le retour à la vie écolière et des vêtements d’école ordinaires.
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Chapitre 7 ; Entrevue avec les médias

Lundi matin, le retour à la vie écolière et des vêtements d’école ordinaires… et les crises écolières ordinaires.

Le matin commença avec les deux équipes de natation à l’eau en même temps, ainsi qu’avec Barbara qui fut encore à prendre des cours de rattrapage. Lors de la fin de semaine précédente, elle fut nommée mascotte officielle des équipes. Après avoir passé la plus grande partie de la fin de semaine à la piscine à Sunny Acres, son habileté fut beaucoup améliorée mais ses capacités ne furent encore que marginales.

Dans le cabinet du Directeur Hayworth, les choses ne tournèrent pas du tout rondement. De l’autre côté de son bureau fut assise Ellen Farnsworth, journaliste et Diane York.

« Je comprends bien que vous croyez avoir toute une histoire, mais vous n’avez rien du tout, » dit-il, lutant de garder sa colère sous contrôle, « que du vent, des rumeurs. »

« C’est pour ça que je suis ici, Monsieur. Je ne crois pas que vous aimeriez que je publie ce que j’ai. » Comme si le conseiller légal la laisserait publier – tout ce qu’elle avait furent des allégations sans fondement faites par des ados en crise hormonale. « Nous voulons que vous commentiez l’histoire. »

« Bien, commençons en vous offrant ceci, » proposa Diane. ‘Ceci’ fut la brochure qui fut distribuée à chaque étudiant le mardi précédent, avec des explications de quoi s’était le mode de vie naturiste, préparée avec l’aide de Marcia et des fouilles poussées sur l’Internet. Diane expliqua la situation par rapport avec la compétition de natation imminente.

« Donc votre but est de transformer vos étudiants en nudistes ? N’est-ce pas un peu…euh, extrême ? »

« Je ne le crois pas, non. Et eux, non plus. La pratique de ce matin est presque terminée ; pourquoi ne pas aller les voir et vous pourriez les demander vous-même ? »

Permettre un accès sans limites à ses étudiants à la presse ne semblait non seulement dangereux au Directeur Hayworth mais carrément suicidaire. Son cœur semblait s’arrêter.

« Ce serait parfait. Allons-y. »

« Excellent. Ainsi, vous saurez que nous ne cachons rien ! » Les deux dames gloussèrent au jeu de mots involontaire de Diane et sortirent du bureau du directeur. Le Directeur Hayworth téléphona rapidement la piscine pour leur avertir puis fouilla ses tiroirs pour des analgésiques.

À la piscine, Eileen les laissait rentrer le plus précautionneusement possible, cachant sa nudité des regards indiscrets du couloir derrière la porte du vestiaire. Ellen fut interloqué de la vue d’une femme pas trop loin de son âge dans un tel état dévêtu. Eileen plaça son doigt sur ces lèvres en signe de demander le silence, les signa de retirer leurs souliers et les guida doucement vers la piscine.

Ellen s’est trouvée complètement déboussolée. Tout lui semblait d’une banalité… que des jeunes qui pratiquèrent leurs brasses, si ce n’était que de la nudité. Tous étaient nus ; enseignants, nageurs, même l’assistance. Elle ne savait où regarder, ni comment réagir.

Diane surveilla les différentes émotions s’exprimer sur le visage d’Ellen. « Les sentiments que vous ressentez actuellement sont les mêmes que nos nageurs auraient ressentis à Gymnos si nous les avions pas fait passer par ce régime. Maintenant ils ont eu l’occasion de l’expérimenter et ils ont découvert que ce n’est rien de terrifiant. Ils peuvent regarder la situation en face, maintenant. »

« Donc, il n’y a rien de… euh… ? »

« Sexuelle ? J’imagine que certains ont des pensées érotiques qui leur passent par la tête de temps en temps, mais ça c’est plutôt lié au fait d’être humain, n’est-ce pas, et non pas avec le fait d’être nu. Ils savent maintenant – non seulement dans leurs têtes mais aussi dans leurs tripes – que tout ce qu’ils pouvaient faire habillé, ils peuvent aussi le faire nu. Ils ne font rien de plus ici que d’autres équipes de natation des autres écoles à travers la ville. La seule différence est qu’ils n’ont rien sur le dos. »

Diane lui regarda en face. « Voila votre histoire. Rien de scandaleux, plutôt quelque chose de merveilleux. Leur niveau d confiance est en train de croître et je crois qu’ils ont d’excellentes chances de gagner, lundi prochain. »

À côté des deux dames, Anne finit de regarder son jeu d’échecs. « Tu m’auras en échec et mat dans 10 coups. Félicitations. » Et, avec ces mots, elle coucha son roi.

Rachel la regarda, étonnée. « Ça, c’est la première partie que j’ai gagné contre toi. »

« Tu vois ? Je t’avais dit que t’étais plus intelligente que tu laissas paraître. Tu t’es beaucoup améliorée. Veux-tu de l’aide avec ton devoir en science maintenant ? »

« De la meilleure nerd en science du comté ? Absolument ! »

Diane regarda les deux filles puis s’est retourné ers Ellen. « Ces deux-là ne se seraient jamais parlé auparavant. L’une d’elles est le genre rat de bibliothèque et l’autre est une rockeuse née. »

Puis Diane fit une offre qu’Ellen put refuser ; « Viens assister à la rencontre lundi prochain. Il te faudra endosser leur habillement mais les gens là-bas ne mordent pas. » Elle sourit. « Je le sais, j’en ai rencontré pas mal la fin de semaine dernière. »

Ellen protesta, « Non, je ne pourrais absolument pas y aller. »

« Penses-y, » lui dit Diane. « Reviens ici demain matin à 7 heures 30, restes un peu, parles aux jeunes, habilles-toi comme eux le sont. Tu vas voir, ça fera toute la différence. »
-O-O-
Cette nuit-là, Linda et Marcia sont arrivées chez Rebecca pour étudier et pour passer la nuit. Étant ado, beaucoup de leur temps d’étude fut passé à discuter de garçons.

« M’man, c’était qui cette dame qui est venue avec toi ce matin ? »

« Une journaliste, chérie, qui faisait un papier sur les Clubs de Natation. »

« Une QUOI ? Préparant une histoire sur NOUS ? » Rebecca blanchit.

« Ne t’inquiètes pas, chérie. Je suis à ajuster son tir. Je suis certaine qu’elle est de notre bord, maintenant. »

« Ce n’est pas ça. Je veux dire, avant ce ne fut que l’école, maintenant, toute la terre le saura. Oublies La Légion Étrangère – j’aurais à me déplacer vers la face cachée de MARS pour fuir le ridicule ! Comment pourrais-je rencontrer un garçon maintenant. La plupart vont croire que ça tourne qu’autour du sexe. »

« Il y a toujours Kevin, » proposa Linda.

« Ouais, c’est un beau gars, » jugea Marcia. « Pas autant que Don, mais beau gars. »

« Et pas autant que Paul, mais beau. »

« Et il sait que t’es nudiste, donc cette partie-là est passé. »

« Merci, Job avait des amis comme vous deux, » soupira Rebecca. « Tout le monde saura que nous sommes nudistes. Tout le monde sur cette planète le saura si jamais cette histoire est publiée. Ils ne comprendront pas nécessairement qu’est-ce le nudisme mais ils sauront que nous sommes nudistes. Je n’aurais pas à me soucier de cette ‘malaise’ de devoir lui dire ; ‘Oh, pendant que j’y suis, je me promène les fesses à l’air toute la journée.’ Non seulement le saura-t-il, il va croire que je m’écarte à tout venant. C’est juste fantastique. Au moins, vous deux, vous AVEZ des chums. Tout garçon potentiel que je rencontre qui n’est pas nudiste lui-même va croire que je suis un genre de pervers. »

« Mais Becky, » protesta Linda, « tu ES un genre de pervers… le genre ‘fille ado’. Oooh, Danger ! Mesdames, renfermez vos fils ! Les filles nudistes de Saint Dunstan sont ici pour les séduire ! »

« Oui et à les inciter à faire leurs devoirs tout nu ! Quelle perversion, » renifla Marcia tandis que les autres gloussèrent.

« Allons, les filles, en parlant de faire vos devoirs toutes nues, dépêchez-vous à les terminer ! Plus vite qu’ils sont finis, plus vite nous pourrions nous faire du popcorn et regarder un film. »

« Oui, Mme York. »
-O-O-
Ellen prit la matinée à poursuivre l’histoire ; lisant la brochure que Diane lui avait donnée, vérifiant avec le bureau des Sports du journal pour l’historique des sports inter-écoles en ville et, à la fin, de rechercher le naturisme.

Elle fut maintenant assise devant son ordinateur dans un coin de son petit logement sans rien qu’une serviette entre ses fesses et la chaise. Elle comprit que pour rendre justice à son histoire, elle se devait de se présenter à la compétition de natation lundi. Qu’ils gagnent ou perdent, tant que l’équipe de natation fit bonne figure, cela confirmera le point de vue de Diane que les hésitations des autres clubs athlétiques furent basées sur des riens –jeu de mots mis à part. Et pour pouvoir assister à l’événement, elle devait s’habituer à être bien dans sa peau.

Tandis qu’elle fut assise là à siroter un cola diète, elle fut à texter avec sa mère. Le sujet de la conversation, pour autant que sa mère tenta de la ramener vers une discussion des amours non-existantes d’Ellen (les mères veulent toutes des petits-enfants), fut de sous quel angle approcher l’histoire. Il allait sans dire que sa mère fut encourageante quoique horrifiée.

>vas-tu être à poil ?
=la seule façon d’entrer dans l’école
=si j’y vais, j’y vais nue
>y aura-t-il une photo de toi nue dans journal ?
=jamais, personne ne prend des photos AFAIK ‡

Finalement, Ellen s’étira pour prendre son téléphone et composa le numéro de Diane York.
-O-O-
À 7 heures pile le mardi matin, Diane York se présenta chez Ellen Farnsworth pour lui conduire jusqu’à l’école. Sur le siège arrière fut sa fille et deux copines. Ellen en profita de l’occasion (tout comme Diane s’entendait qu’elle le ferait) pour interviewer les filles et d leur demander de décrire leurs expériences avec le programme.

À l’école, tandis qu’elles attendirent que les portes des vestiaires furent débarrées, Ellen eut la chance de parler avec les autres membres du club, autant garçons que filles. Fois après fois, elle eut la même réponse ; « Au début, nous étions un peu (Bon, d’accord, TRÈS) méfiants au sujet de tout ceci mais, maintenant, j’aime ça. Je veux continuer à m’entraîner ainsi même après les compétitions ! »

Même le groupe de support fut enthousiaste d’avoir rejoint le club ; « C’est l’occasion de faire une heure d’études et de s’en débarrasser et, après l’entraînement, nous avons une demi-heure de baignade libre ! »

La réponse de Barbara fut quelque peu différente. « Venez voir notre pièce de théâtre pendant la festivité culturelle ! Ce sera l’événement de la saison ! »

« Serait-elle une pièce nue, » demanda Ellen avec une pointe de taquinerie.

« Vous savez, ça ne serait pas une mauvaise idée ! Peut-être que oui ! » Puis elle révisa. « En fait, non, il n’y a aucune chance. Pas nue. J’aimerais le faire avec la scène entourée par l’assistance mais cela prend un théâtre Élisabéthaine pour ça et nous n’avons rien du genre nulle part en ville. » Elle réfléchit un moment et ajouta « Il y a quelques pièces minimalistes qui s’apprêteraient peut-être à être produit nu. C’est quelque chose qui mériterait d’être regardé plus en profondeur. »

Les garçons et les filles du Club de Natation de Saint Dunstan n’étaient pas encore rendus à l’étape de partager les vestiaires donc Ellen a suivi les filles vers le leur et s’est déshabillée là. Elle rejoint le Groupe de Support sur les estrades et continua à leur faire la conversation. En dedans de cinq minutes, elle avait oublié qu’elle était nue et fut prise au dépourvu quand Ed annonça « Bon, tout le monde… une demi-heure de baignade libre ! »

L’histoire n’a pas paru au journal que pour l’édition du vendredi.

__________________
‡ AFAIK – As far as I know (en autant que je sache – NdT)
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Chapitre 8 ; une compétition de nageurs habillés par le soleil

Rebecca et ses amis sortirent des vestiaires ce vendredi matin-là pour constater que beaucoup de leurs copains furent alignés pour les accueillir, à tenir des copies du journal avec l’article sur la Une de la section ‘Famille’. Des accolades et des applaudissements furent à l’honneur parmi les cris de « Allez, allez, SD, Allez » tandis qu’ils se dirigèrent vers leurs salles de classe. L’éditeur avait envoyé suffisamment de copies complémentaires pour que chaque étudiant, enseignant et membre du personnel puisse en avoir.

Leur premier cours fut Éducation Civique avec Mme Maxwell, qui a profité de la parution de l’article pour étudier combien la journaliste ait eu ‘correct’ et ce qu’elle avait mal représenté. Tous furent à penser qu’elle ne s’était pas trompée de beaucoup. Ce fut un article équilibré qui se concentra moins sur les chances de Saint Dunstan lors de la rencontre (ce qu’Ellen admit franchement ne pas être compétant à évaluer) que sur l’impact du naturisme sur les attitudes des étudiants impliqués.

Tandis que l’article fut très bien reçu à Saint Dunstan et aux domiciles des parents d’enfants à Saint Dunstan, c’en est fut toute histoire dans les bureaux de la Commission Scolaire du comté. Après l’énième appel d’un commissaire, le Directeur Hayworth appela le Secrétaire de la Commission, son propre directeur et Diane dans un appel ‘conférence’ et proposa une assemblée générale de la Commission ce même soir – Diane et lui pourraient informer tous les commissaires d’un coup plutôt que d’essayer de le faire un par un.

Parce que Diane insista, ils acceptèrent d’avancer la réunion à l’heure du midi et de la déplacer vers Saint Dunstan plutôt que dans les bureaux de la Commission au centre-ville.

La première période de repas fut à moitié terminée. Linda s’était jointe à l’équipe de natation des filles et se dépêcha pour rattraper son retard dans l’absorption de kilocalories – elle s’était encore fait nommer pour aider à la bibliothèque. Une des filles de la dernière année rentra la cafétéria en coup de vent, s’excusa auprès de la monitrice et se dépêcha aussi vite qu’elle pouvait sans pour autant courir pour rejoindre Rebecca.

« Becky, ta mère est ici, » rapporta-t-elle à la sourdine, encore hors d’haleine. Rebecca se posa même plus la question de comment une fille dont elle ne connaissait pas du tout son nom saurait où la trouver. Quand tu fais partie des baigneurs à poil de Saint Dunstan de notoriété générale, tous savaient exactement qui t’étais. « Et il y a une tonne de gros bonnets. Ils sont avec Hayseed à l’instant. » ‡

« Est-ce à propos de ceci, » demanda Angela, indiquant l’article du journal.

« Non ! Penses-tu, » répondit Rebecca. « Que d’autre pourrait-ce l’être ? Je parie que quelqu’un n’a pas lu plus loin que l’en-tête et est à brasser de la merde. Vous savez comment les textiles représentent toujours mal le naturisme. » À l’entendre parler, on aurait dit que Rebecca fut naturiste toute sa vie au lieu que de depuis deux semaines. « J’espère que M’man réussira à les convaincre qu’il n’y a pas de sous-entendus, sinon, tous nos parents sont dans l’eau chaude. » Elle pensa pour une seconde. « Nous devrons y être, là, devant la porte. Dans quelle classe sont-ils ? »

« Ils se sont appropriés la salle de Mme Maxwell, » répondit la fille.

Natalie regarda à l’entour. « Où est l’équipe des gars ? Ils devraient être là, également. »

« D’habitude, ils mangent dehors, » leur messagère annonça. « J’irais les trouver. »

« Babs, pourrais-tu aller à la salle des profs et voir si les entraîneurs sont là ? Si on peut, j’aimerais qu’ils soient là aussi ! »

Le mot circula à la vitesse de l’éclair. Seize filles, seize garçons. Quatre enseignants et un nombre impressionnant d’amis et supporteurs se sont rapidement rejoint dans le couloir à l’extérieur de la salle de Mme Maxwell. Ce ne fut pas longtemps après mais cela semblait une éternité avant que la porte s’est ouverte.

Diane fut la première sortie. Rebecca lui interrogea silencieusement de sa main avec le pouce ressorti et un regard anxieux sur le visage. Diane lui lança un gros sourire et acquiesça de la tête. La foule s’est visiblement détendue.

Les prochains à sortir furent les commissaires. Le premier, un homme bien-portant dans la cinquantaine, arrêta devant Rebecca et ayant remarqué la similitude d’apparence et l’échange mimé entre mère et fille, devina leur lien familial. « Est-ce votre fille, Mme York, » demanda-t-il avec le sourire.

« Effectivement, M. Gregg, voici ma fille, Rebecca. Rebecca je te présente le président de la Commission Scolaire. »

« Eh, bien, Mademoiselle, vous devez être fière de votre mère. Je sais qu’elle est fière de vous. Je vous souhaite bonne chance pour la rencontre de lundi ! Faites de votre mieux ! »

« Merci beaucoup, M. Gregg. »

« Remerciez plutôt votre mère, Mademoiselle. Si vous faite même la moitié lundi de ce qu’elle a fait ici aujourd’hui, vous allez fracasser des records de vitesse. »

« Merci, Monsieur. Pourrons-nous vous voir là-bas ? » Sa mère la regarda comme si elle voudrait lui donner un coup de pied.

M. Gregg gloussa. « Non… peut-être plus tard dans la saison. Toutefois, je crois que certains de mes collègues pourraient faire acte de présence lundi. »

Respectueusement, Joe et Ginger présentèrent les autres membres de l’équipe et du Groupe de support aux commissaires tandis que le cri de ralliement « Allez, allez, SD, allez ! » commença en arrière de la foule. Par le temps que les introductions furent terminées, le couloir fut bondé de jeunes et de personnel en train de crier.

« Bon, ça va, tout le monde, la crise est évitée ! Je vous verrai au rallye cet après-midi, » annonça le Directeur Hayworth en envoyant les étudiants à leurs classes.

Le rallye fut tenu dans l’auditorium. Tandis que les membres du Club de Natation furent présentés et grimpèrent sur la scène un par un, la foule leurs inondèrent de cris, de siffles et d’applaudissements. Après qu’ils furent tous là, le directeur signa pour du silence.

« Une dernière chose. Nous sommes tous invités à l’École Intermédiaire Gymnos pour aller regarder nos athlètes en action. Ceci est un événement officiel pour l’école donc vous devrez faire signer vos parents. Comme vous le savez, Gymnos est une école naturiste donc, si vous voulez y aller, vous devrez être prêt à vous dévêtir. Si vous ne vous sentez pas à l’aise à être nu dans un groupe mixte, ne pensez même pas à venir chercher un formulaire. Les étudiants qui n’y vont pas devront venir à l’école pour des études supervisées. »

Lors de la journée de la rencontre, les deux équipes embarquèrent dans un autobus tandis que les supporteurs remplirent les deux autres autobus. La plupart des élèvent eurent l’autorisation d’y aller, semblait-il. Tel qu’elle avait promis de le faire, Ellen Farnsworth s’était présentée et embarqua avec les nageurs dans le premier autobus. Juste avant qu’ils partent, le poste de télé local arriva et fit une courte prise de vue y inclut une entrevue avec Natalie et Joe.

À l’école, les étudiants de Saint Dunstan furent accueillis avec un groupe de chanteurs et un barbecue dans le stationnement. Chaque étudiant reçut une petite bouteille de crème solaire et une petite serviette à mains dans les couleurs de Gymnos, des rayures alternées de vert foncé et de vert pâle, sur laquelle ils purent s’assoir. Ellen et les entraîneurs furent offerts des cartes d’identité fixées sur cordons.

L’entraîneur en chef de Gymnos accueillit ses collègues de Saint Dunstan. « Je vous félicite pour la taille du groupe de supporteurs. Si je comprends bien, c’est la présidente de votre Comité de Parents qui est responsable pour un tel niveau de participation. D’habitude, s’ils se présentent du tout, nos compétiteurs n’ont presque personne dans les estrades pour les encourager. »

« C’est vrai, Mme York n’est rien sauf dynamique. J’espère que nous serons à sa hauteur dans l’eau, » répondit Joe.

Des meneuses de claques de l’école secondaire longèrent l’allée vers la piscine. Natalie nota que les filles avaient des rubans dans les cheveux, des pompons et des pompons miniatures fixés à leurs chaussures. Tous, même leurs chaussettes, furent agencés dans le double vert de l’école.

On avait monté un comptoir où une demi-douzaine d’ados de l’école secondaire habiles furent à peindre les visages des étudiants de Saint Dunstan avec le diablotin bleu et or de leur école. Quand l’équipe de natation découvrit cela, ils avancèrent Barbara et exigèrent qu’elle fût faite avant tous les autres.

« Vous vous servez de beaucoup de vos étudiants du secondaire, » demanda Ellen de l’entraîneur.

« Oui, nous voulons que les étudiants de l’école intermédiaire aient du fun, autant que possible. Ceci est probablement le plus grand nombre de jeunes de ce groupe d’âge que nous n’avons jamais eu ici, et nous voulons qu’ils s’amusent et qu’ils apprennent à se connaître un peu. Donc, les étudiants du secondaire s’occupent du menu frottin. » Il nota le portable d’Ellen. « Notre poste médiatique est équipé avec un émetteur WiFi. Si vous pouvez télécharger votre article, sentez-vous libre de vous en servir. »

« Je crois que je vais passer par la boutique de peinture en premier – je voudrais me faire peindre la mascotte des deux écoles sur le visage. En tant que journaliste, je suis sensé être neutre. »

À la piscine, Debbie Dover fut la première en lisse. Elle ne pensa aucunement au fait qu’elle fut nue, devant plusieurs centaines d’adolescents des deux sexes tous aussi nus qui furent à virevolter les couleurs des deux écoles et à faire un bruit de tonnerre ; ni à sa compétitrice qui ne porta que casque de bain et un bronzage profond et égal, ni même à tous les adultes nus autour d’elle. Il n’y avait qu’elle, l’eau et le pistolet du départ…

Le journal du lendemain avait deux articles écrites par Ellen Farnsworth ; l’une fut sa première (et, admit-elle en toute honnêteté, probablement sa dernière) article sportive et l’autre, un article d’intérêt générale sur les événements entourant la compétition.

Pour la rubrique des sports ; « La fière et indomptable Saint Dunstan réussit une fiche mitigée contre la puissante équipe de natation de Gymnos hier. Les filles ont réussis de surmonter le défi et ont eu gain de cause de leurs rivales naturistes tandis que les garçons se sont à peine inclinés devant un effort intense de la part de Gymnos. Les deux équipes se sont acquittées avec honneur, la différence totale entre les deux n’étant qu’une fraction de seconde. Les adversaires se disent anticiper avec plaisir d’autres rencontres dans le futur. »

Pour la rubrique ‘Famille’ ; « L’École Intermédiaire Gymnos, avec l’aide habile de sa partenaire, l’école secondaire, a accueilli les étudiants de l’École Intermédiaire Saint Dunstan pour la première rencontre de la saison en natation, hier. Elle a tout fait, et plus, afin de faire sentir aux visiteurs qu’ils furent les bienvenus. Cette journaliste est également très reconnaissante pour toutes les gentillesses qu’elle fut accordée par son personnel et ses étudiants. »

Deux photos accompagnèrent les articles. La première fut une prise de côté des deux premières filles sur le départ, à peine une seconde avant le départ fut sonné. Elle fut prise de telle façon que l’assistance ne fut qu’un brouillage de rose dans le lointain. La seconde fut une prise de groupe de huit filles extasiées après la course, coupée afin de les montrer à partir des épaules.

Les trois autobus rentrèrent au stationnement de l’école ce soir-là parmi une foule de parents et d’étudiants qui étaient restés derrière, prêts à fêter la victoire des filles et de pleurer la défaite des garçons. Tous furent d’accord, toutefois, que personne n’avait pas vraiment perdue – sauf peut-être les étudiants qui ne s’étaient pas déplacés.

Les entraîneurs sortirent des bouteilles de ginger ale et des verres de champagne en plastique et donnèrent à chacun des 16 garçons et 17 filles un verre. « Ils disaient que personne ne réussirait jamais à concurrencer Gymnos, » cria Joe. « Ben, nous l’avons fait et cela vous fait tous des champions dans mon livre à moi. En avant vers la gloire ! » Sur ça, tous levèrent leurs verres de ‘champagne’.

Diane s’approcha de Rebecca parmi sa groupe d’amies et lu fait une accolade joyeuse. « Chérie, tu as fait quelque chose que ta mère n’a jamais pu faire – garder tes esprits dans cette situation. Je suis tellement fière de toi. » Pus elle indiqua au groupe des gens qui attendait aux abords de la foule. « Je comprends que vous devez aller fêter mais, là-bas, il y a des gens qui veulent nous parler. Pourriez-vous leur accorder un instant ? »

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‡ En anglais, ‘Hayseed’ est un nom quelque peu péjoratif. L’équivalent français serait ‘Habitant’ – NdT
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Chapitre 9 ; Valencia Valley

Le groupe de gens aux abords inclut M. Gregg et quatre femmes. M. Gregg fut généreux des compliments qu’il distribua aux deux équipes.

« Mme York, mes demoiselles, puis-je vous présenter Mme la directrice Fabian de l’École Secondaire Buchanan, l’entraîneuse principale, Mlle Penelope Strathroy, la présidente de leur Comité des Parents, Mme Margaret Phelps et le capitaine de leur équipe de ballon-volant, Mlle Leona Sharpe. »

La Directrice Fabian commença à discuter de leurs soucis dès qu’ils furent finis avec les félicitations. « Nous avons plusieurs équipes qui doivent affronter Gymnos, la première étant l’équipe de ballon-volant des filles. Nous avons besoin de savoir comment votre formation fut la première à vaincre Gymnos depuis que l’Association Inter-écoles du comté fut créée. »

Toutes les filles de l’équipe commencèrent à parler en même temps.

« Pratiquez ! » « Tout nu ! » « Devant une assistance de supporteurs ! » « Tous nus, également… » « Ils ont de beaux gars là-bas ! » « Ouais, nus, également… » « Vous aurez besoin de meneuses de claques. » « C’est vrai. Elles devront être nues, elles aussi… »

Margaret étouffa un gloussement. « Je commence à sentir un thème ci. »

« Ouais, toute nue, ça aussi…, » taquina Rachel.

« Sans blague, » dit Rebecca, « si ce n’était pour notre régime de pratique en tenue de peau, nous n’aurions pas DU TOUT pu faire face à la situation là-bas. »

« D’accord, tout le monde, il y a de la pizza dans la cafétéria, » cria Eileen à l’acclamation générale.
-O-O-
La pizza fut réduite qu’à quelques croutes, les sodas et les bouteilles d’eau furent presque toutes vidés, le soleil fut couché et la plupart des jeunes furent rentrés à la maison, serrant précieusement leurs souvenirs de la journée à Gymnos. À l’école, il ne resta les quatre de l’école Buchanan, Diane et Rebecca, ainsi qu’Eileen, Linda, Debbie et Natalie, qui furent également demandé à participer.

« M. Gregg parlait d’utiliser Saint Dunstan et Buchanan pour un genre de projet expérimental, » expliqua Mme la Directrice Fabian. « Les détail seront annoncés demain. Ils veulent que les deux directeurs, des représentants des deux Comités des Parents, les chefs des départements d’athlétisme et plusieurs étudiants pour une conférence qu’ils vont tenir ici. Je ne pourrais l’affirmer mais je crois qu’ils vont tenter de faire adopter votre programme d’entraînement par la plupart sinon toutes les écoles de la ville financées par l’état. En tout cas, après avoir discuté de la chose avec le personnel de Buchanan et le comité des parents, ils nous ont autorisées de commencer avec l’équipe de ballon-volant. »

Leona fut assise tranquillement, la tête penchée. Elle semblait vouloir se cacher derrière ses longs cheveux bruns. Levant sa tête, elle adressa les deux filles de la 8e année. « Vous étiez sur l’équipe de natation l’année dernière, à concurrencer contre les écoles régulières ? » Les deux filles acquiescèrent.

« Comment étaient-elles en comparaison avec aujourd’hui ? »

« Bien, nous avons gagné, » nota Natalie, ce qui entraîna des brefs rires des autres. Elle les regarda, confuse. « He, nous n’avions pas fait ça à chaque rencontre, l’année dernière, » protesta-t-elle. Elle réfléchit. « Je pense que… bien, la foule fut plus accueillante, pour une chose. » Elle souleva sa bouteille de crème solaire et la petite serviette en le double vert de Gymnos. « Personne ne nous a donné de cadeaux à aucune rencontre l’année dernière et ils n’avaient certainement pas eu de barbecue ni de la penture faciale. »

« Ils ont fait tout ça ? » Penny, la chef d’athlétisme de Buchanan, fut impressionnée. Elle nota également à elle-même que personne n’avait mentionné le manque de vêtements.

« Oui, ils sont gentils. Nous nous sommes beaucoup amusées. Vous aussi, vous allez vous amuser. »
-O-O-
Le lendemain suivant la rencontre, ils firent face à qu’une manifestation ou, dans les mots d’un analyste, « pas tous les fous se trouvent à l’asile… »

Kevin se rendit à l’école pour découvrir une demi-douzaine d’adultes à tourner en rond avec des pancartes. La police fut là à les empêcher d’empiéter sur la propriété de l’école. Un journaliste et un caméraman furent à filmer l’événement et Kevin s’est fait mettre un micro sous le nez. « L’église locale dit que votre mascotte est un véritable démon qui est à vous mener vers la tentation en vous forçant à gambader nu. Que dites-vous de ça ? » Le ministre du culte s’approcha pour entendre sa réponse.

Kevin écouta le journaliste avec les sourcils monté au ciel. « Il croit que notre mascotte existe pour de vrai ? » Il se tourna vers le démagogue et lui adressa la parole comme s’il fut un jeune enfant ou un débile mental. « Ma Maman m’a bien avertit de ne pas consommer des hallucinogènes. Est-ce que ton docteur ne t’a pas demandé de faire pipi dans un petit pot récemment ? »

Cette phrase ferait la première des nouvelles du soir. Se faire ridiculiser arrive souvent à désarmer des personnalités controversées.
-O-O-
Entretemps, à Buchanan, une des filles de l’équipe de ballon-volant fut à vociférer de la infiniment petite possibilité qu’aucun garçon le voit nue. « Et surtout pas LUI, » cria-t-elle, indiquant un jeune homme qui frotta du mauvais sens depuis longtemps. « Il m’est à me déshabiller des yeux depuis des années ! »

« « Ce n’est pas vrai, » répondit-il joyeusement, « je peux me servir de mes yeux pour déplacer des objets ? Regardez-moi ! Je n’ai pas besoin de manipulateurs à distance pour les bras – j’ai des YEUX manipulateurs à distance ! » Et à la gêne de son accusatrice, il commença de mimer à arracher ses vêtements pièce par pièce avec des coups de tête tandis que le reste de la classe roula par terre de rires. « Hé, pourquoi ça ne marche pas ? »

« Oooh ! Je te souhaite pogner un torticolis ! »
-O-O-
Au même moment, à la piscine de Saint Dunstan, les équipes furent de nouveau à leurs sessions d’entraînement. Quoique personne ne l’ait mentionné, les 16 du Groupe de Support continuèrent de se présenter et toujours nus. Dans la partie peu profonde de la dernière allée, encore à se battre avec l’art délicat de ne pas se noyer, Barbara continua avec ses leçons de rattrapage. Elle fut accompagnée, cependant, par deux autres filles et un garçon qui avaient eux aussi été évalué comme manquant le pied marin. Même si, selon l’œil avisé de Barbara, leur niveau de flottaison ne fut pas aussi profond que la sienne, se fut quand même encourageante de savoir que l’on n’était pas seule à avoir besoin d’un veston de sécurité dans le bain.

À la fin de la baignade du matin, Rebecca demanda à propos de leurs prochains concourants, la division Intermédiaire du Collège pour Dames Valencia Valley. « Devrons-nous porter des maillots lors de la rencontre ? »

« Bonne question, » répondit Ginger. « Nous sommes hôtes, elles, elles sont visiteurs… » Sa voix s’estompa à mesure que les implications s’étalèrent devant elle. « Je ne le sais vraiment pas. » Elle regarda Eileen et les hommes et mit la main à la bouche. « Nous découvrirons peut-être comment c’est été pour Gymnos toutes ces années. »

« Ce sera plus difficile pour elles. » devina Eileen. « Non seulement n’auront-elles qu’une seule semaine à se préparer, elles n’ont pas de garçons devant qui elles pourraient pratiquer. Elles vont capoter et se replier sur elles-mêmes, à moins que nous excluions les garçons. »

« Je pourrais facilement les imaginer faire ça MÊME si nous excluions les gars. » Joe réfléchit un moment. « Elles nous n’en ont pas encore parlé à ma connaissance mais cela me semble raisonnable. J’appellerai mon collègue là-bas et vérifier avec elle. Elles auront sans doute lus les articles dans le journal, elles doivent se méfier de quelque chose. »

« Aurais-tu, il ya deux semaines, attendu à diriger une équipe toute nue vers Gymnos ? Et à gagner ? L’AS-tu, il y a deux semaines ? » Les questions d’Eileen furent percutantes.

« Maintenant que tu me le dis, je doute que je l’aurais fait. Ce ne m’aurait aucunement passé par la tête de le demander. »

« Je parie qu’elles pensent encore que nous seront en maillot avec une assistance mixte – tous habillés en vêtements d’extérieur. Cela me surprendrai pas que certains de nos propres étudiants le pensent aussi. Décidons sur une politique avant d’appeler Valencia. Demandons au directeur d’appeler Diane en premier. » Il réfléchit. « Maintenant que nous nous sommes habitué à cet habillement, j’aimerais la garder. Nous devrons encore rencontrer Gymnos dans le futur, après tout. »
-O-O-
Lois Abrams déposa le téléphone, son cœur battant la chamaille. Elle prit le téléphone de nouveau et composa le numéro du secrétariat. « Pourriez-vous convoquer tous les membres de l’équipe de natation et les entraîneurs à une réunion d’urgence ? Et demandez à la directrice si elle pourrait y être aussi. Oui, à l’instant. Je sais qu’il y a cours mais ceci est très important. » Elle reprit le journal et relut les articles sur Saint Dunstan. Maudit soit toi, Joe Weldon, tu nous a passé tout un bouquet d’orties…

La directrice rappela. – Non, elle ne pourrait être présente, c’st quoi l’urgence… ? « Bon, d’accord, Lois, fais le mieux que tu peux. Je t’appuierai, quoique tu décides. » – Dès qu’elle ait raccroché, elle entendit l’annonce sur les haut parleurs avec les mots « Réunion d’urgence tout de suite... Rendez-vous immédiatement. » La voix de la directrice suivit, insistant que TOUT membre des équipes de natation et leurs entraîneurs – équipes junior, senior et collégiale - devaient se rendre à la piscine MAINTENANT !

Lois remarqua alors un nouveau courriel qui venait d’arriver de Saint Dunstan avec un document en annexe. Tel que promis, Joe lui avait envoyé la brochure sur le naturisme qui avait amené leur école dans cette voie, il y avait deux semaines. Lois le retransmit vers le bureau de la directrice avec la recommandation qu’elles commencent à l’appliquer sur le champ afin de préparer les filles pour ce qui allait arriver.

Rapidement, les filles arrivèrent ; les juniors, les seniors, les femmes collégiales et leurs entraîneurs. Deux des filles furent habillées dans le maillot discret une-pièce de l’école – leur classe était sensé être à la piscine en ce moment. Elle regarda par la fenêtre de son bureau et vit le reste de la classe accoté sur le bord de la piscine. Elle prit son sifflet, dona un bon coup et cria « Nager, bande de fenians ! » Elles sursautèrent et se mirent à l’œuvre.

« Nos consœurs cadettes doivent affronter Saint Dunstan la semaine prochaine, » commença-t-elle. La plupart des filles semblaient tout-à-fait inconscientes des implications. « Avez-vous vu cette pièce ? » Elle fit circuler le journal.

« Elles sont allé à Gymnos, » demanda une fille incrédule.

« Et elles ont gagné, » ajouta Lois dans des tons égaux.

L’entraineuse de l’équipe collégiale fut confuse. « Mais cela impliquerait qu’elles ont dû y aller nues. »

« Tu ne reçois ce journal, si je comprends bien ? »

« Non, je suis abonnée à l’un des journaux nationaux. »

« J’ai gardé une copie de la pièce de vendredi. Nous allons la copier et la distribuer à tout le monde, » promit Lois.

« Est-ce que ça veut dire que nous allons rencontrer Gymnos ? » demanda une junior anxieuse.

« Non, Saint Dunstan. » La fille sembla soulagée jusqu’à ce que Lois ajouta, « mais pour toute la différence que ça fait, ça a tout aussi bien pu être Gymnos. Elles ont répété nues, elles ont concurrencé nues et elles ont gagné nues. Avec des garçons dans l’assistance. » La plupart des filles gloussèrent à ça.

« Ça va faire, mes demoiselles. Le point clé est qu’elles ont décidé de maintenir ce choix vestimentaire à leur propre piscine. » Là, on n’entendit que des crissements d’horreur.

« La seule concession qu’ils nous accordent si nous le demandons est que l’assistance – qui, d’après ce que je comprends, sera nue également – soit limitée qu’à des étudiantes. »

Ça pourrait aller, après avoir comprit que…

« Nous allons nous baigner toutes NUES, » cria une jeune demoiselle.

« C’est ça ce que nous devons décider. En premier ; acceptons-nous le défi de Saint Dunstan ? »

« L’alternatif serait de céder, ce qui est tout comme perdre, » indiqua l’entraîneur junior. « Nous serions reléguées à concurrencer dans la série ‘B’, et ça, je ne veux pas. »

Une des filles du secondaire dit « Si elles sont arrivé à le faire, nous le pourrons aussi – si ce n’est que devant d’autres filles. Nous prenons tous nos douches ensemble, non ? »

« Ce n’est pas comme si nous devions décider à l’instant, » proposa l’entraîneur du collégiale. « La rencontre n’est que lundi après-midi. »

L’entraîneur des juniors vit le danger dans cette analyse. « Ça ne marchera pas. Soit nous commençons dès maintenant à nous entraîner à poil ou nous ne serons pas préparées psychologiquement pour lundi. »

« Je vois pourquoi tu nous a tous convoqué. Nous pratiquons ensemble. Elles devront pratiquer nu, ce serait autant plus difficile si nous portions des maillots devant elles. »

« Exactement, Si nous devons concurrencer, nous serons tous dans le même bateau, Oh, et nous, les entraîneurs doivent aussi donner notre avis car…, (glop), nous allons adopter le même costume. »

Pour fermer la discussion, la capitaine de l’équipe junior fit entendre un faux soupir. « Dieu merci que je viens de me procurer une nouvelle tenue d’Ève. » Tandis que tous rirent à ça, elle leva la main. « Je vote que nous concurrençons. »

Après que le choix fut approuvé à l’unanimité, Lois sortit le journal de vendredi de son bureau, imprima la brochure de Saint Dunstan et donna la pile de papiers à son entraîneur junior. « Fais-moi des copies de tout ça et donnes-en une copie à chaque membre des équipes de natation et leurs entraîneurs et donnes-en une à la directrice. »
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Chapitre 10 ; le programme d’essai débute

La curiosité au sujet du projet expérimental de la Commission Scolaire virevolta dans tous les sens à Saint Dunstan et à Buchanan. Par la force des choses, l’une dû l’apprendre ‘officiellement’ avant l’autre et la chance tomba sur Saint Dunstan, tout de suite après le repas. Buchanan l’apprit un peu plus tard quand la dernière période de classe fut remplacée par une assemblée générale.

M. Gregg l’étala pour que tous puissent l’entendre ; jusqu’alors, la commission avait utilisé une police d’inclusion – si les parents acceptèrent que leurs enfants participent à des activités sportives sans vêtements contraignants, ils pourraient signer le formulaire d’autorisation. (M. Gregg semblait ne pas savoir… ou ferma les yeux au fait… que Saint Dunstan avait omit de demander la permission que les étudiants participent en tenue de peau aux cours de natation habituels, le laissant au libre arbitre des élèves eux-mêmes). À partir de la journée-même, la politique deviendrait une police d’exclusion – les parents devraient spécifier s’ils voulaient que leur enfant porte une combinaison pour athlétisme ou un maillot. À Saint Dunstan, toutes les activités athlétiques seraient dorénavant sans vêtements. Le Commission fut à étudier la pose de clôtures qui protègerais le regard des pudibonds de la vue désagréable d’humains en tenue naturelle, sans pour autant défoncer les portefeuilles des payeurs de taxes. Ce dernier pourrait s’avérer problématique car les terrains sportifs de l’école furent très plats et hautement visibles par les maisons qui aboutaient les terrains sur deux côtés.

M. Gregg confirma que tout équipe qui concurrencerait Saint Dunstan dans des rencontres à l’intérieur devrait prévoir être nue et d’être entourée d’une assistance d’adolescents nus. « Pourquoi devons-nous laisser Gymnos à être la seule à s’amuser, » blagua-t-il.

À l’école secondaire Buchanan, qui rentra en lisse plus tard que son école tributaire, leur priorité fut l’équipe de ballon-volant – aucune autre formation sportive des deux écoles ne rencontrerait Gymnos pour encore une semaine. Une difficulté fut que les garçons de l’équipe de ballon-panier devaient répéter pour un match eux aussi. En temps normal, ce n’aurait pas été un problème car les garçons et les filles auraient pu partager le gymnase mais là, les temps ne furent pas normaux La solution qui fut appliqué entre les deux écoles fut que les filles de Buchanan furent transportées vers le gymnase de Saint Dunstan tandis que les garçons de l’équipe de soccer de Saint Dunstan jouèrent dehors pour le reste de la semaine. Ainsi, les filles de Buchanan purent pratiquer dans leurs nouveaux costumes sans d’autres distractions que les filles de Saint Dunstan.

Il fut donc qu’à la fin de la journée, onze mignonnes anxieuses de l’équipe de ballon-volant et une douzaine de championnes de l’équipe de meneuses de claques toutes aussi anxieuses se rendirent à Saint Dunstan pour se déshabiller.

Penny, Leona et leurs équipes furent debout dans le vestiaire des filles à se regarder. Eileen et Ginger rentrèrent, ne portant que souliers de sport, chaussettes, des sifflets sur des cordons et une tablette à pinces. Penny les zieuta un moment et ravala. « Vous savez, jusqu’à cet instant, je ne croyais pas ce que vous me disiez, » leur annonça-t-elle doucement puis, retirant sa blouse, demanda à la ronde, « Eh, bien, qu’attendez-vous ? »

« Une invitation en or, » proposa un comique en arrière.

« T’en a une, maintenant, grouille. Le plus vite qu’on est nu, le plus vite que nous pourrions nous rhabiller. »

Ginger prit la relève. « Bon, les filles, continuez à vous déshabiller mais écoutez-moi en même temps. Quand vous sortirez, vous allez voir que les seuls autres dans le gymnase sont des filles – nous avons déjà chassé les gars. Puisqu’il y a une trop grande différence d’âge et de niveau d’habileté, il serait injuste d’avoir une pratique entre Buchanan et Saint Dunstan donc nous avons pensé de mélanger les deux formations. Allez-y et commencez vos exercices de réchauffement. Je vous souhaite une bonne pratique. » Elle regarda les ados terrifiées. « Et détendez-vois ; nous ne mordons pas. Ce n’est pas encore la pleine lune. »

Elles sortirent sous l’éclairage intense du gymnase pour retrouver une équipe d’ados comparativement beaucoup plus petites, dont trois d’entre elles lançaient des ballons en attendant. Tandis que Rebecca visa le panier, Linda et Marcia crièrent leurs encouragements. Allez, Becky, manque-ça et tu devras demander Kevin à sortir ! »

« Oui, tout nu ! »

Elles remarquèrent l’autre équipe sortir du vestiaire.

« Oh, n’arrêtez pas pour nous, » appela Ginger. « Je veux voir si Becky réussira sa lancé. »

Rebecca pâlit et retourna face au panier. Elle marmonna à Linda, « Il n’y a pas du tout de pression pour réussir, n’est-ce pas ? »

Comme de fait, après avoir roulé sur le pourtour du panier, le ballon tomba vers l’extérieur. Tous mirent à rire pendant qu’elle regarda de ballon, étonnée. « Comment aurais-je pu manquer ÇA ? »

« Alors, est-ce que je convoque Kevin ou vas-tu le voir, toi, » lui demanda Ginger. Sans attendre la réponse, elle se tourna vers les autres et leur demanda le silence.

« Nous pourrions peut-être aller voir un film…, » pensa-t-elle en rougissant pendant que les filles se rapprochèrent.

Après 15 minutes, même les filles les plus pudiques parmi les beautés de Buchanan avaient totalement oublié qu’elles furent nues. Les deux équipes fusionnées utilisèrent le temps à bon essayant. Les meneuses de claques expérimentèrent quelques séquences pour voir ce qui fonctionnerait avec les fesses à l’air et ce qui fut mieux de mettre de côté. Elles discutèrent également avec Eileen de ce que Gymnos ait fait en termes d’habillement et de séquences.

À la fin de l’exercice ; « Bon, ça va… 30 minutes de baignade libre. Passer vers la piscine, prenez une douche rapide et sauter à l’eau. Pas de souliers d’extérieur dans l’enceinte de la piscine ! »

Penny se joint à Eileen et Ginger. « Une baignade après une pratique ? En général, les filles ne veulent pas être prise à laver ET leur maillot ET leur linge d’entraînement. »

« C’est ça l’avantage que le maillot et l’habillement d’exercice soit le même, » indiqua Eileen, « et qu’il peut être lavé d’un simple coup de savon dans une douche. »

« Moi, mon problème est que mon linge d’exercice a besoin d’un coup de fer à repasser, » blagua Penny, en pointant vers les rides dans son visage mature.

« Et moi donc, » lui rassura Ginger.
-O-O-
À Buchanan le lendemain, les membres de l’équipe de ballon-volant et des meneuses à claques furent quelque peu survoltés. Elles avaient accompli quelque chose d’hors normes, quelque chose qui fleura l’interdit mais pour laquelle elles ne seraient pas punies, elles se sont amusées, elles se sont senties détendues par après et elles allaient le refaire encore ce soir-là, après les cours. Penny fut réjouit quand plusieurs lui soufflèrent qu’elles avaient hâte à leur prochaine pratique.

Leona réfléchit au fait de s’habiller lui répugna ce matin. La nuit précédente, elle eut la meilleure nuit de sommeil depuis un bon moment et fut encore émerveillé de comment dormir nu fut confortable. Tout comme les autres filles, et avec l’accord des parents, elle fut nue du moment de son arrivée à la maison jusqu’au moment elle devait quitter pour attraper son autobus scolaire.

Le capitaine de l’équipe de meneuses la rejoint pendant ses réflexions avec des espadrilles. Tout comme Gymnos, elles cherchèrent des souliers de sport et des chaussettes aux couleurs de Buchanan et elle aurait voulu l’opinion de Leona. Leona proposa qu’elle consulte également l’équipe de ballon-panier. Même si elles ne joueraient plus une seule partie en peau, des souliers et des chaussettes coordonnés seraient cool.
-O-O-
La solution de Valencia Valley fut beaucoup plus terre-à-terre. Puisque l’école fut beaucoup plus éloignée qu’une école publique typique, une quantité des filles y vivaient en pension. L’administration a simplement vidé l’étage supérieure de la résidence la plus proche des salles de cours, et y installèrent toutes les filles de toutes les équipes de natation de l’école intermédiaire jusqu’au collège et, du souper jusqu’au lendemain matin, elles y vivaient sans le moindre vêtement. Même ces filles qui habitèrent en ville y déménagèrent, du moins temporairement.

L’assemblée du matin présenta plusieurs annonces surprises. À partir de la journée-même, tout cours de natation serait tenu dans un état de nudité intégrale et suite aux cours d’athlétisme, toutes les filles devraient prendre leurs douches en groupe, sans exceptions. L’explication que ces modification à la politique du Collège furent nécessaires suite aux changements décrétés par l’Association d’Athlétisme Inter-écoles laissèrent toutes les étudiantes bouches-bée et les couloirs furent plus bruyantes que d’habitude quand elles retournèrent en classe. Le premier cours de natation de la journée fut pour le groupe d’école intermédiaire tout de suite après l’assemblée. Lois découvrit qu’elle devait chasser les filles du vestiaire vers la piscine – elle se sentait comme une canne à mener des cannetons errants. Les filles furent soulagées une fois dans l’eau, cependant, où elles purent au moins prétendre de cacher leur nudité de leurs copines. Leur problème était qu’elles n’eurent pas de chance à s’habituer à l’idée avant qu’elle leur tombe dessus comme une tonne de briques, au contraire des autres écoles à travers la ville où l’option de concurrencer contre Gymnos fut balayé du revers de la main.

À Saint Dunstan, ce fut un mercredi tout-à-fait ordinaire. Le démagogue et son troupeau d’oies croissantes décidèrent d’aller ailleurs pour sauver les âmes, aillant sans doute décidé que ‘ces’ enfants de dieu furent au-delà de toute espoir, un groupe de parents se réunirent pour une rencontre d’information au sujet du nouveau code vestimentaire tenu par le Comité de Parents et les garçons aient gagné leur match de soccer. Puisque la majorité des joueurs furent également membres de l’équipe de natation, la victoire fit beaucoup pour calmer la déception de la défaite contre gymnos.
-O-O-
Le seul événement cocasse de la journée fut que quatre des membres de l’équipe de natation – Marcia, Rebecca, Debbie et Natalie – furent excusées de leurs premier cours de l’après-midi pour répondre aux questions des parents. Quand elles eurent finies, Debbie proposa que les parents restent pour essayer une baignade en tenue de peau. « Nous vous prêterons des serviettes. En même temps, en voyant l’état lamentable de nos serviettes, vous comprendrez pourquoi nous en demandons des neuves ! » Tout le monde ricana.

Après la baignade (où moins que 35% des parents ne disaient avoir des rendez-vous qui leur empêchaient de participer), le Comité de Parents tint une réunion ad-hoc et vota d’accorder les sommes nécessaires pour remplacer ces fameuses serviettes ratatinées.
-O-O-
Jeudi matin, avec l’accord de la directrice et la monitrice, et avec un avertissement préalable au personnel de la cafétéria, les membres de l’équipe de natation du Collège pour Dames Valencia Valley portèrent leurs costumes de bain au déjeuner. Tout bruit s’estompa dans la salle quand elles entrèrent en masse. Les autres étudiantes furent divisées entre l’étonnement, l’amusement et la gêne en voyant autant de corps dénudés dans un lieu aussi étranger à de tels spectacles.

Sous peu, les conversations reprirent. « Nous pourrions aussi bien transférer vers Gymnos. »

« Seulement s’ils avaient une école pour filles seulement. »

« Peut-être, ce serait nous, leur école pour filles. Tu sais, de fusionner ensemble dans un seul système scolaire nu. »

« De grâce, n’utilise pas les mots ‘fusionner’ et ‘nu’ dans une seule et même phrase, merci. Moi, je tiens à être vierge lors de mon mariage. »

« Mariage avec qui ? Je ne vois pas beaucoup de gars dans cette salle. »
-O-O-
Après que les filles eurent fini leur pratique de ballon-volant, elles discutèrent avec les entraîneurs de la rencontre du mardi suivant. Comment pourraient-elles organiser une ‘exposition aux garçons’ semblable à celle de Saint Dunstan ?

« J’ai une idée ! »

« Dis-le, Becky. »

« Nous organisons une journée – encore mieux, une nuitée, de samedi à dimanche – à l’une des écoles. »

« Je te rappellerais que nos garçons n’ont pas eu l’occasion d’expérimenter le vie naturiste comme les vôtres. »

« C’est ça, l’idée, Leona. Nous le demanderions à l’équipe de natation des garçons de Saint Dunstan. Nous pourrions aussi inclure l’équipe de ballon-volant et de ballon-panier. Ainsi, nous aurons tous les gars qui sont le plus habitué à fonctionner nu. Nous amènerions des sacs à coucher et nous dormirions dans deux salles de classe. Maintenant qu’ils ont fini d’appliquer la pellicule Mylar, nous pourrions même nous promener dans les couloirs tout nu et personne ne nous verrait ! » Rebecca indiqua le Mylar à effet miroir qui avait été appliqué aux fenêtres. Elle agissait en tant que miroir sans tain ; le monde dehors ne pouvait regarder vers l’intérieur mais les rayons du soleil passèrent. La Commission fut à l’appliquer à toutes les fenêtres de toutes les écoles, en commençant par Saint Dunstan, car elle fonctionnait tout autant comme isolant que barrière.

« Mais Becky, n’étais-tu pas sensé demander à Kevin pour sortir voir un film samedi soir ? »

Rebecca rougit.

« Pas d’inquiétudes, » assura Linda, « il fait partie de l’équipe de ballon-panier. Ça veut dire qu’il serait là. »

Et juste comme ça, la fin de semaine fut organisée.
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