Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

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roger
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Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

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JE VEUX MA MAMAN
Par Roger SCHAEFFER
-CHAP.1-

À l’entrée du village, Sophie se stationna sur le bas-côté pour relire les indications du notaire : « À Chute-Saint-Philippe, passez le village, continuez 5 km sur le chemin du Progrès. Tournez à droite sur le chemin des lacs et continuez 4,6 km jusqu’au chemin du Lac des Cornes. Votre chalet est à cinq minutes du carrefour. Le portail est en bois peint de couleur verte. Sur le portail, il est écrit en grosses lettres blanches : Domaine ça me suffit. »

La jeune fille redémarra. Qu’allait-elle trouver finalement au bout du chemin ? Un chalet suisse, un domaine ou un pavillon de banlieue parisienne comme le suggérait le « ça me suffit ». Son oncle avait de l’humour pour avoir nommé ainsi sa maison de campagne . Le village était joli, typique de cette région des Laurentides. Depuis trois mois, elle parcourait les régions limitrophes de Montréal, mais elle n’avait jamais osé s’aventurer si loin dans le nord du Québec. Pourtant le notaire lui répétait souvent : « La perle de votre héritage, c’est le chalet au Lac des Cornes. Vous verrez. Vous tomberez en amour avec la région. » Sophie grimaçait souvent à cette remarque. Elle aurait aimé « tomber en amour » avec autre chose qu’une région. Depuis son arrivée au Québec, elle s’était faite amie avec la secrétaire du notaire. Ne voulant pas partager son patron avec la riche héritière, celle-ci l’entraînait dans tous les bars de Montréal, mais sans succès.

Au bout des cinq minutes indiquées par le notaire, la jeune fille trouva sur la gauche une longue allée avec à son extrémité le portail vert. Elle respira d’aise, car conduire la BMW héritée de son oncle sur presque trois cents kilomètres n’avait pas été de tout repos. La fatigue de la conduite s’ajoutait au stress de l’inconnu. Qu’allait-elle trouver derrière ce portail ? Une certaine madame Dumais était supposée faire le ménage et préparer les repas de la jeune fille. Avait-elle reçu le message du notaire ? Pressée d’en finir avec tout cela, Sophie poussa sur la pédale d’accélération. Ce fut une erreur.
(à suivre)
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roger
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par roger »

JE VEUX MA MAMAN
Par Roger SCHAEFFER
-CHAP.2-



Un nuage de poussière apparut subitement sur la gauche, en avant de la voiture. Il recouvrit en un instant toute l’allée. Du nuage, tel un monstre surgi des enfers, une grosse camionnette rouge se matérialisa soudainement. Pour l’éviter, la jeune fille tourna brusquement le volant vers la droite, mais son geste fut trop ample. La BMW traversa un rideau de roseaux et l’avant plongea directement dans un petit ruisseau. Le ravin était si étroit et si profond que le véhicule arrêta sa course quasiment à la verticale ; les roues arrière tournaient encore à trente centimètres du sol. Heureusement, Sophie n’avait rien. Sa ceinture de sécurité lui avait évité de passer à travers le pare-brise. Elle eut la présence d’esprit de fermer le contact. Il lui fallait maintenant sortir de cette inconfortable position . Elle se redressa en s’agrippant au volant, défit la ceinture et ouvrit la portière.

Ne voyant pas d’eau, juste un tapis de hautes herbes, la jeune fille s’arque bouta sur le montant de la portière et d’un coup de reins s’extirpa de son siège. Elle n’avait pas prévu que l’herbe cachait un bon trente centimètres de boues fraîches : ses jambes s’enfoncèrent jusqu’aux genoux. Sophie perdit l’équilibre et s’étala de tout son long dans le lit du ruisseau. Quel désastre ! Le beau tailleur qui lui avait coûté deux mille dollars la veille à Montréal venait de passer du gris perle à la couleur terre de Sienne. À quatre pattes, elle réussit à regagner le bord du ruisseau. Lise, la secrétaire du notaire avait bien raison de lui conseiller des tenues plus appropriées à la campagne. En remontant, elle prit conscience, en marchant sur les roseaux brisés, de la perte de ses chaussures à talons hauts. Heureusement, avant de sauter, elle avait eu la présence d’esprit de mettre son sac à main en bandoulière. Il était recouvert de boue, mais au moins elle l’avait sauvé.

Quand elle se retrouva sur le chemin, elle jeta un coup d’œil vers la gauche. La camionnette rouge avait disparu. Cela s’était passé si vite qu’elle était dans l’incapacité de décrire le chauffeur du véhicule. Par contre, elle se rappelait le visage ahuri d’un jeune adolescent aux cheveux blonds frisés et aux yeux bleus sur le côté du passager. Le seul témoin de son passage était l’énorme nuage de poussière : il retombait lentement pour se poser sur le tailleur mouillé de Sophie. « Il n’a même pas daigné s’arrêter. » Pensa-t-elle » j’aurais pu rester là, blessée, sans même qu’il pense à me porter secours. Quel sauvage ! » Mais elle se retint de penser ainsi, car elle se rappela que le terme de sauvage désignait ici au Québec les autochtones . « Finalement c’en était peut-être un ! » Pourtant le notaire ne lui avait pas indiqué la présence des Amérindiens dans cette région. Penser à Maître Matthieu la fit paniquer : il lui avait plutôt parlé d’ours noirs. Affolée, elle partit en courant en direction du portail vert, inséra la clé dans la serrure et là, la surprise fut grande lorsque la porte tourna sur ses gonds.
(à suivre)
p.s. le mot sauvage utilisé au Québec pour désigner les amérindiens n'est en rien péjoratif. Le mot sauvage autrefois (avant 1758) désignait les habitants des forêts ( du latin tardif salvaticus, ‘qui appartient à la nature’ ; du latin classique silva, ‘forêt’).
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roger
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par roger »

JE VEUX MA MAMAN
Par Roger SCHAEFFER
-CHAP.3-

Le fameux chalet québécois ne ressemblait en rien à son homologue suisse. Quant à la dénomination « Ça m’suffit » sur la pancarte, elle confirmait l’humour de son oncle. Sophie avait devant elle un véritable petit manoir victorien dans lequel on aurait pu loger deux ou trois pavillons de la banlieue parisienne. Elle se dirigea vers la double porte, l’ouvrit et l’émerveillement se poursuivit.

Sophie n’en revenait tout simplement pas. Debout dans l’entrebâillement de l’entrée qui donnait sur un immense vestibule, elle n’en croyait pas ses yeux. Cette maison était la sienne. Le notaire de Montréal avait pourtant parlé d’un chalet. Elle relut les indications. Elle était bien à l’adresse indiquée « sur le chemin du Lac des Cornes dans la municipalité de chute Saint-Philippe » et la clé avait joué dans la serrure. Le chalet s’était donc tout simplement métamorphosé en véritable manoir sous l’effet d’une baguette magique. Sophie regarda sa main : « Ce doit être une clé magique. »

En fait, le magicien était son oncle Michel qui avait fait d’elle son héritière. Il avait vécu au Québec pendant plus de quarante ans et la seule condition qu’il avait posée à sa nièce, c’était qu’elle vienne après sa mort vivre au moins une année dans son pays d’adoption. La jeune fille qui se préparait à entrer à l’université n’avait pas hésité une seconde. Elle avait obtenu la carte de résident permanent au Canada puis s’était envolée vers son nouveau pays . Le notaire déroula devant ses yeux l’immense fortune dont elle héritait. La maison de Montréal, le « chalet » dans les Laurentides étaient une goutte d’eau au milieu de l’empire immobilier de son oncle. Sophie allait pouvoir vivre comme une véritable princesse le restant de ses jours.

Ce mot de princesse attira une grimace d’amertume. Sophie à 19 ans était toujours à la recherche du prince charmant. Elle avait perdu son père très jeune et se sentait empruntée devant les garçons. Sa mère, une maîtresse femme, lui avait appris qu’un homme n’était pas indispensable dans une maison. Elle l’avait cru jusqu’à son adolescence. Mais un désir impérieux s’était alors soudainement réveillé en elle. La vue d’un homme la chavirait à un point qu’elle en avait peur. Parfois elle était prise d’une envie irrésistible de « connaître les hommes » puis très vite elle était envahie par l’angoisse. Son problème, elle le connaissait, c’était sa pudeur maladive, sa difficulté à accepter son corps.

Pourquoi se laissait-elle aller à ces pensées négatives, ici dans ce vestibule ? Elle comprit. Deux miroirs de plain-pied reflétaient son image. Sophie était incroyablement petite et menue. La fraîcheur de son visage, la blondeur de ses longs cheveux qui lui descendaient jusque dans le bas du dos faisaient croire à tous ceux qu’elle rencontrait qu’ils avaient affaire à une jeune adolescente. Le notaire à Montréal lui avait avoué qu’il avait, à la première rencontre, hésité un instant, croyant qu’il s’agissait de la fille de sa cliente. À l’école, c’était pire. Sous la douche du gymnase, les autres élèves se moquaient de sa poitrine à peine formée. Comment les hommes accepteraient-ils une telle poupée, aux seins en forme de poire, eux qui selon les rumeurs privilégiaient les grosses poitrines ? Ce qui rassurait la jeune fille, c’était le souvenir de sa grand-mère. Elle n’était pas plus grande que Sophie et pourtant elle avait eu trois maris.
(à suivre)
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Amiel
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par Amiel »

J'imagine déjà Sophie.

Image
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Arkayn
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par Arkayn »

C'est marrant. Je ne la vois pas du tout comme cela. :lol:

D'après la description de Roger, Sophie n'est pas très grande. Or la fille sur la photo est très longiligne. J'ai d'abord cru qu'elle était anorexique, mais j'ai cherché d'autres photos de la fille et il semble que non. Elle a juste beaucoup poussé, ce qui ne lui a pas permis de s'épaissir beaucoup.


Sinon, début de récit toujours aussi intéressant.
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, certains brillent en société... jusqu'à ce qu'ils l'ouvrent !
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roger
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par roger »

Merci Amiel pour la photo. Il y a quelques mois, j'ai essayé de créer une page wordpress pour publier mes histoires naturistes et autres sujets mais je n'ai jamais réussi à publier aucune photo : les photos embarquaient dans le texte ou prenaient tellement de place que l'on voyait juste une oeil du personnage. Je ne suis vraiment pas doué en informatique. D'ailleurs, je n'ai rien compris dans les explications de Cor et d'Arkayn au sujet de la fonction retrait. Alors par pitié, ne recommencez pas à essayer de m'initier : je suis un cas désespéré. :facepalm:
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roger
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par roger »

JE VEUX MA MAMAN
Par Roger SCHAEFFER
-CHAP.4-

retrait Sur cette pensée positive, elle se décida à explorer sa nouvelle maison. « Pourquoi, mon dieu, le notaire lui avait-il parlé d’un chalet ? » À l’étage, elle trouva cinq chambres. Chacune donnait sur une galerie intérieure qui surplombait le vestibule. L’une d’entre elles au centre était immense. Il devait s’agir de la chambre de son oncle. Elle décida, au moins pour quelque temps, de respecter son souvenir et prit la chambre de gauche, à la décoration plus féminine.

retrait Son premier souci était de se débarrasser de ses vêtements recouverts de boue et de poussière. »Le sauvage ! » Pensa-t-elle. « Il aurait pu s’arrêter au moins. » Même sa lingerie en fine dentelle était souillée. Que pouvait-elle bien faire ? Tout d’abord prendre une douche. Heureusement, madame Dumais avait pensé à disposer des serviettes et du savon dans la salle de bain. Ce ne fut qu’en sortant de la douche qu’elle prit conscience de sa nudité. « Mon sac de voyage ! Il était dans le coffre arrière ». Pas le moindre vêtement à sa disposition. Elle se drapa le corps dans une serviette puis descendit au rez-de-chaussée avec le rouge au visage. C’était bien la première fois de sa vie qu’elle agissait ainsi. En Europe, sa mère aurait poussé des hurlements en la voyant circuler dans cette tenue. La vue de la moindre parcelle du corps était réservée à la salle de bain et encore ne fallait-il pas s’y attarder. C’était un péché. Pourtant Sophie continua à arpenter ainsi les différentes pièces de la maison. Personne n’était là pour la juger et c’était son domaine après tout. Elle y trouva même une certaine satisfaction, une façon bien particulière d’imposer à la maison son nouveau statut de propriétaire.

retrait Une porte-fenêtre, au milieu d’une immense baie vitrée, donnait sur une véranda qui courait tout le long de la maison face au lac. « Voici donc le Lac des Cornes. En Europe on penserait plus à une mer intérieure », pensa Sophie, tellement il lui paraissait grand. Mais ce qui l’impressionna encore plus, ce fut de constater l’absence de maisons tout le long du rivage. Pourtant elle savait pertinemment qu’il y en avait. Elle les avait vues sur le chemin. Chacune se cachait au milieu des arbres. Elle baissa les yeux sur son terrain. Devant elle, une pelouse descendait en pente douce vers un quai s’avançant loin sur le lac. Son oncle s’était construit à l’extrémité une gloriette en bois vernis et au vitrage panoramique. Sophie soupira d’aise. Elle se voyait déjà passer des après-midi entiers dans cet endroit savourant un chocolat chaud tout en pratiquant son loisir préféré : le dessin de personnages. À cette pensée, Sophie fit une nouvelle fois la grimace. Dans la solitude où se trouvait la maison, il n’y aurait pas de modèles ni pour ses dessins ni dans sa recherche du prince charmant. Elle devrait se recycler dans le paysage... et le célibat.

retrait La pensée du chocolat chaud avait réveillé son appétit. Elle trouva sur le comptoir de la cuisine au rez-de-chaussée un message de l’aide ménagère de son oncle. Madame Dumais lui avait préparé un plateau de fromages, une salade de fruits frais et une soupe de légumes. Il y avait de quoi nourrir un régiment. La jeune fille réchauffa la soupe au four micro-ondes, la disposa sur le plateau et décida que le meilleur endroit pour déguster ce repas était la gloriette. Le corps enveloppé dans sa serviette, le rouge au visage, Sophie s’aventura jusqu’au bord du lac. Après tout, le monde se mettait bien en maillot de bain à la plage.
(à suivre)
Dernière modification par roger le 05 févr. 2017, 13:52, modifié 2 fois.
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par Cor »

roger a écrit :... Je ne suis vraiment pas doué en informatique. D'ailleurs, je n'ai rien compris dans les explications de Cor et d'Arkayn au sujet de la fonction retrait. Alors par pitié, ne recommencez pas à essayer de m'initier : je suis un cas désespéré. :facepalm:
Ne t'en fait pas, Roger ; moi, non plus. Dès que mon ordi ou celle de ma femme décident de faire une crise, je panique ! La seule raison que je m'y connais quelque peu est que je déteste écrire à la main ; je n'arrive jamais à coucher stylo sur papier sans faire de ratures ou de bavures. Par la force des choses, j'ai dû apprendre le traitement de texte pour éviter de recommencer par cent fois le même paragraphe (et LÀ, je n'exagère mais pas du tout, je le jure !)
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Arkayn
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par Arkayn »

roger a écrit :j'ai essayé de créer une page wordpress pour publier mes histoires naturistes
Si tu as besoin, je peux te donner un coup de main.

C'est d'ailleurs valable pour tous sur le forum. Si vous avez des problèmes d'informatique, je peux vous aider (enfin, la plupart du temps).
roger a écrit :je n'ai rien compris dans les explications de Cor et d'Arkayn
Il y a des cas plus désespérés que toi. :lol:

Pour le retrait écrit un mot ou quelques lettres, comme tu veux puis commence ton texte, sans faire d'espace.
RetraitSur cette pensée positive,

Maintenant, sélectionne le mot Retrait puis clique sur le dernier petit carré de couleur, en bas à droite. Quand tu publieras, tu auras un retrait.
RetraitSur cette pensée positive,
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Re: Histoire de Roger : JE VEUX MA MAMAN

Message par Cor »

Ah, tiens ! C'est pas bête, ça...

Pur ceux qui n'ont pas compris le truc d'Arkayn, j'explique...
  1. Tapez le mot "Retrait", (en fait, n'importe quel mot servirait mais 'retrait' est une bonne aide-mémoire.)
  2. Continuez en tapant le reste de votre paragraphe.
  3. Avec votre souris, surlignez le mot 'retrait'.
  4. Finalement, cliquez sur le carré blanc (le petit carré complètement en bas à droite dans le tableau de couleurs.)
Ce que cela fait est de présenter le mot 'retrait' en blanc, donc invisible sur le fond blanc de cette page.

P.S. En passant, j'ai énuméré ces instructions en utilisant la fonction List= parmi les boutons en haut de la case de composition. Pour obtenir des numéros, on doit taper le chiffre 1 tout de suite après le = puis commencer chaque étape avec le bouton [*]
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