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Pour publier les histoires que vous écrivez ou traduisez.
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Cor
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Message par Cor »

Bonjour tout le monde

Depuis que Bob (Bobettebob) a commencé à afficher ses histoires traduites et, surtout depuis que Roger m'a demandé par message privé si lui aussi pourrait afficher ses propres œuvres, je pense beaucoup aux histoires que j'ai aussi écrite dans le passé et comment les mettre (toutes les histoires, pas juste les miennes) en évidence. C'est moi qui a demandé à Claude (Amiel) de créer cette section.

J'aimerais préciser quelques règlements si vous me le permettrez et aussi indiquer un guide pour futurs auteurs quant au style d'histoires que j'aimerais voir affichées ici...

Premièrement, même s'il faut admettre que l'être humain est un être sexuel et que pour la majorité le sexe occupe une bonne partie de nos pensées, je ne veux pas voir des descriptions 'graphiques' de l'acte sexuel comme tel, ni de scènes de viol dans le sens large. Je n'ai pas de problème toutefois avec des paragraphes qui disent, genre « ... et pour le reste de la soirée, ils explorèrent mutuellement leurs corps. » ou des descriptions similaires. Je n'ai pas de problèmes, non plus, avec des liaisons gais, lesbiennes ou même polyamoureuses, tant que ces liaisons restent générales.


Pour le style d'histoires, la meilleure indice que je pourrais suggérer est une citation du blog de Nude Scribe écrite en 2012. Nude Scribe (de son nom de plume, Will Forest,) est un auteur américain avec plusieurs livres publiés à son actif < https://www.amazon.ca/Co-ed-Naked-Philo ... ill+Forest > et < https://www.amazon.ca/Aglow-Will-Forest ... ill+Forest > ainsi que prof d'université à Oklahoma.
Aimez-vous un bon polar ou roman d’espionnage ? Des livres et des films du genre se vendent comme des petits pains chauds ; il est évident que beaucoup en sont friands. Par contre, si vous êtes un auteur qui n’a pas l’habitude de laisser traîner des cadavres par-ci, par-là ou de genre à laisser traîner des indices, qu’elles soient valables ou fausses, comment maintenez-vous l’anticipation – cette tension qui incite le lecteur à vouloir continuer ?

Il y a évidemment beaucoup d’œuvres littéraires (des romans, des pièces de théâtre ou de scénarios cinématographiques) qui ne sont pas meublées de cadavres. Mais, tout comme des cadavres à la pelletée pourraient être associés au polar, d’autres genres littéraires ont aussi leurs conventions. Que pourrait être un roman de vampire sans la scène de morsure au cou ? Et que dire du poème lyrique ou le roman fantastique sans sa scène de bataille épique, le western sans son duel sur la rue principale, ou encore le roman d’amour sans ses passions débridées ?

Que pourrait-on dire des histoires naturistes ? Même si la trame de l’histoire est un polar naturiste ou encore un roman d’amour paranormal naturiste ( !), pour moi, l’utilisation des scènes de déshabillement comme pivot sur lequel je dois accroître l’anticipation, le ‘suspense’, est presqu’inévitable – ces scènes servent autant comme des visions révélatrices pour les personnages qui apprennent à apprécier le naturisme social. J’ai décidé de consulter trois autres auteurs qui produisent de la fiction naturiste pour voir ce qu’ils pensent de ça, dans le but de vous présenter leurs opinions et d’échantillonner leur œuvre dans une série de billets. Tous les trois ont répondit avec alacrité et des points de vue étoffés – je les remercie pour la richesse de leur contribution ! Je vais vous présenter chaque contributeur dans un billet à part et je tirerai mes conclusions dans un dernier billet.

Le premier que je vais vous présenter est Cor van de Sande, qui a publié maintes histoires, autant seul qu’avec d’autres auteurs, sur le sujet de la nudité sociale sur le site Nudist Clubhouse < nudistclubhouse.com >. Il était jadis modérateur sur un site d’auteurs amateurs naturistes, où, selon lui, l’histoire naturiste typique ne fit aucune prétention vers la motivation psychologique des personnages. Un personnage vêtu remarqua une autre personne nue en train de se bronzer et « au lieu de crier ‘I I I I K !’ et de fuir dans l’autre direction, s’approcha et dit ‘Je vois que vous êtes nu. Ça a l’air amusant. Puis-je me joindre à vous ?’ ‘Certainement !’ ‘Tenez… Regardez ! Nous sommes nus, ensemble… N’est-ce pas amusant !’ Fin de l’épisode. » L’épisode suivant aurait un nouveau personnage mais le même dialogue, et ainsi de suite. En plus de la piètre qualité de la narration, une autre faute fréquente dans ce genre d’histoire, dit Cor, est le besoin constant de « spécifier (habituellement, une fois par paragraphe) que le personnage était nu. »

Cor rejette le genre ‘fiction naturiste’, comme tel, insistant que ce que l’on appelle de nos jours la science fiction ou des romans d’anticipation est le véritable genre qui englobe les écrits sur la nudité sociale, car le domaine de la science fiction est tellement vaste que son seul thème directeur est d’explorer « la question ‘Qu’arriverait-il si… ?’ » Cor mentionne Robert A. Heinlein, Isaac Asimov et Piers Anthony (auquel j’ajouterais également Philip José Farmer) comme quelques exemples dont l’œuvre explore régulièrement la situation de la nudité sociale ou encore incluent la nudité sociale en passant comme étant une situation fréquente en société.

Cor vient juste de terminer une histoire de 98 000 mots appelé < San Francesco > à propos « d’une île Antillaise où le Premier Ministre, une dame au début de la trentaine, déclare la loi martiale et oblige chaque individu de l’île à se dévêtir sous peine d’exil. Une fois que la personne s’est déshabillée – et dans ce cas-ci, la loi martiale doit rester en vigueur pour six mois – il n’y a aucune raison de mentionner que la personne est nue. » Ces mesures extrêmes sont établis dans le but d’isoler « un violeur en série qui terrorise les femmes de l’île. »
...
Le climat chaud et la superficie relativement petite d’une île antillaise rend cette proposition fictionnelle une possibilité très attirante ! Et Cor insiste qu’après ce point dans l’histoire, il évite toute mention maladroite de la nudité généralisée, n’ayant aucune raison de « mentionner le manque d’habillement d’Élie sauf de façon indirecte jusqu’à quelques soixante-dix épisodes plus tard quand la Loi des Mesures d’Urgence est annulée et qu’Élie enfile un paréo au tour de la taille. » Sans aucun doute : cela est un exemple créatif et frappant de l’anticipation du dévêtissement qui propose de façon innovateur un contexte plausible pour la nudité sociale.
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roger
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Re: Annonce générale

Message par roger »

Oui, bien enregistré. J'ai déjà écrit une nouvelle naturiste où la scène finale suggère du sexe mais sans aucun détail cru. Comme c'était une imitation des romans Harlequin, c'était normal qu'il en soit ainsi.
Dans un roman naturiste que j'ai écrit, il y a plus de scènes intimes mais je ne pense pas que ce soit trivial. Je cherche plus à suggérer qu'à décrire.
Ici sur le site, l'histoire que je vais publier sera tout à fait vierge de ce genre de détails puisqu'il s'agit de jeunes garçons, à part une légère réaction au sixième chapitre où ils se présentent à la «plus belle fille de leur école».
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Arkayn
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Re: Annonce générale

Message par Arkayn »

Merci aux admins et particulièrement à Cor pour cette nouvelle section.

Vu que l'occasion en est donnée, je vais pouvoir vous faire profiter d'un texte que j'ai écrit il y a plus de dix ans.
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, certains brillent en société... jusqu'à ce qu'ils l'ouvrent !
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