Histoires de Cor; L'enseignante

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

Titre d’origine ;
The Teacher
Par Cor van de Sande et Joe Zande
D’après une idée originelle par Simon Williams
Paru d'origine dans diverses formes sur différents blogs maintenant disparus
Cette version-ci sur le site ‘nudistclubhouse dot com’ en 2011
Traduit par Cor van de Sande en 2011

Image
CHAPITRE 1

Lisa Cummings, ou comme elle se faisait appeler dans sa classe, Mademoiselle Lisa, sortait à peine de l’université. Elle a pu réaliser son rêve d’enseigner en obtenant un poste dans une école pré-maternelle. C’était beaucoup de travail de s’occuper d’un groupe de vingt enfants de jeune âge mais elle adorait ses enfants et les enfants l’adoraient tout autant. Aujourd’hui fut plus difficile que d’habitude ; la climatisation avait lâché et ne pourrait être réparé que la semaine suivante. Tous les enfants avaient chaud et étaient maussade alors pour alléger la situation, elle les a fait sortir dehors pour des jeux non-structurés afin de leur faire changer les idées. Pendant qu’elle distribua des cartons de jus, elle entendit des rires et des cris venant du coin où était situé le module à grimper. Lisa, en venant investiguer, a constaté qu’un des garçons s’était totalement déshabillé et que d’autres enfants commencèrent à l’imiter.




CHAPITRE 2

Le centre de la petite enfance fut située à l’intersection de deux rues tranquilles dans une vieille partie de la ville, une partie connue sous le sobriquet du ‘Village’. La rue devant le centre était une rue unidirectionnelle à peine deux voies de large avec du stationnement autorisé sur un côté. La rue transversale, plus large, avec de la circulation dans les deux sens et un autobus occasionnel délimitait le village car sur l’autre côté se trouva un boisé appartenant à un club de golf centenaire privé. La plupart des maisons du cartier étaient des résidences unifamiliales mais, un pâté de maisons plus loin, il y avait un bloc appartements de 150 unités sur dix étages. Les résidents du cartier avaient l’habitude d’utiliser le terrain de golf comme parc municipal pendant l’été et comme piste de ski de fond/pente de toboggan pendant l’hiver. À l’autre extrémité de la rue au sens unique, on retrouvait le centre commercial du village, une rue avec des magasins et des boutiques sur les deux côtés, autant de boutiques très ordinaires comme une épicerie et un atelier de carrosserie que des boutiques à vêtements haut-de-gamme.

Le centre de la petite enfance lui-même était une maison à plein pied peinte dans les tons de bleu-gris qu’on voit souvent dans le bout de la ‘Nouvelle Angleterre’ aux États-Unis. La porte principale se retrouva au centre de l’axe de la longueur et mena vers un hall central. Sur un côté, il y avait une grande salle meublé de petites tables, d’armoires et de centres d’activités entreposés le long des murs. À l’autre côté du hall, il y avait deux salles de bains, une cuisinette et deux chambres à coucher remplis de lits superposés. Il y avait aussi une petite chambre ou plutôt un isoloir avec un seul lit simple pour un enfant qui aurait besoin de réfléchir un temps. À l’autre extrémité du hall, sur le côté arrière du bâtiment, il y avait une grande porte vitrée double qui mena vers la cour arrière clôturée Le trois quarts de cette cour fut pavée de dalles de ciment où traînaient des tricycles, des chevaux berçants, des voiturettes et d’autres jouets du genre. Le côté de la cour où se trouva le module à grimper, quant à lui, était ‘pavé d’une épaisseur de 45 cm de sable. Ici et là, on voyait des seaux, des râteaux et des pèles en plastique et d’autres jouets de plage. En tout, c’était une organisation très accueillante.

Lisa y travaillait depuis le printemps qu’elle ait eue son diplôme et c’était maintenant la mi-juillet. Les enfants l’appréciaient grandement et, encore plus important, elle avait la confiance de leurs parents à cause de son attitude calme et directe. Donc, quand elle vit se qui ce passait, elle déposa son cabaret avec les boites de jus de côté et alla joindre les enfants au module à grimper.

S’assoyant sur l’une des marches de la structure, elle appela Marc, le garçon qui s’était déshabillé, de se joindre à elle.

« Marc, que fais-tu ? »

« Il fait chaud, Mademoiselle Lisa… »

« Oui, c’est vrai mais ça ne répond pas à ma question… Qu’est-ce que tu fais ? »

« Bien, je voulais me sentir à l’aise alors je me suis déshabillé. »

« Et c’est quoi qui t’as dit que tu serais plus à l’aise sans tes vêtements ? »

« Je le fais tout le temps à la maison. Avant, quand Maman restait encore à la maison, elle installait la barboteuse dans la cour arrière et me laissait courir partout tout nu. Des fois, elle embarquait dans la barboteuse avec moi et nous nous arrosons. »

« C’est gentille de ta Maman de se mettre en maillot de bain pour venir jouer avec toi dans l’eau. »

« Oh, elle ne ferrait jamais ça! Nous sommes toujours tout nus à la maison. »

« Oh ? Je vois… Bon, d’accord. Tu peux retourner à ton jeu mais, avant, vas ramasser ton linge et vas le déposer sur le côté, là-bas, pour qu’il ne disparaisse pas, compris ? »

« Oui, Mlle Lisa. »

Prenant son cabaret de nouveau, elle distribua les boites de jus aux enfants près du module à grimper et a dit à ceux et à celles qui se sont déshabillés d’aller aussi porter leur linge vers le côté de la bâtisse. Après une heure, c’était l’heure du repas et elle a fait entrer tous les enfants. Ils se sont tous dirigés vers la salle de jeux et ont commencé à placer les tables et les chaises. C’est une routine que Lisa avait installé afin de responsabiliser les enfants ; les plus grands placèrent les tables tandis que les plus petits s’occupèrent à placer les chaises. Pendant ce temps, Lisa s’occupait dans la cuisine. Heureusement, le service de traiteurs qui fournissait les repas pour la résidence du troisième âge à côté avait accepté de préparer et de livrer des repas nourrissants pour les enfants à prix raisonnable alors, pour Lisa, le travail se limitait à déballer les contenants et de préparer les cabarets.

Lisa, pendant qu’elle distribua les cabarets, proposa aux enfants de se rhabiller mais après plusieurs « Oh… Est-ce que je suis obligé ? » a laissé tomber et ait permis qu’ils restent dans leurs peaux. Le repas fini, c’était l’heure du dodo et plusieurs autres enfants ont demandé de se déshabiller pour leur dodo. Puisqu’il faisait plus chaud à l’intérieur, elle ne voulait créer de disputes ni contremander les éventuelles opinions éducatives ouvertes des parents, alors elle les a autorisés de se mettre à leurs aises.

Pendant que les enfants dormaient, elle est sortie et a rangé l’aire de jeux, a ramassé et a trié les vêtements que les enfants avaient laissés dehors. Puis, se préparant un bon café, elle s’est assise et réfléchit sur ce qui c’est passé.

Quand le dodo fut terminé, elle a demandé aux enfants de se rhabiller et d’aller jouer en attendant que leurs parents viennent les chercher. Quand Meredith, la mère de Marc, arriva, Lisa lui ai demandée de rester quelques instants avant de repartir. Elle lui raconta ce qu’il était arrivé, la façon que les autres enfants avaient copié son exemple, de comment Marc avait expliqué que lui et sa mère étaient nus à la maison et, finalement, comment presque tous les enfants avaient dormi nu dans leurs lits ce jour-là.

« Je n’en ai pas voulu faire tout un plat devant les enfants mais j’aimerais comprendre… Pourriez-vous me décrire votre situation familiale ? »

Avatar de l’utilisateur
roger
Ami très impliqué
Messages : 558
Inscription : 02 oct. 2016, 08:31

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par roger »

Je ne sais pas si des lecteurs trouvent ce début d’histoire extraordinaire, mais je me souviens d’un cas semblable cité dans les journaux en France au début des années soixante. Il s’agissait d’un garçon qui devait avoir à peu près dix ans. C’était la première journée d’école après les vacances d’été. Il faisait encore très beau, mais pas exceptionnellement chaud. L’instituteur avait demandé aux élèves de sortir dans la cour de l’école et leur annonça que chaque matin d’école commencerait par une séance de gymnastique suédoise. Ce genre d’exercices, qui avait une ressemblance à des exercices d’étirement selon moi, était très à la mode à l’époque et même je crois intégré dans le programme scolaire. Personnellement, j’y ai eu droit même qu’aux fêtes de la jeunesse, nous étions des centaines d’enfants à pratiquer les mêmes mouvements avec des petits drapeaux dans chaque main. Mais ce matin-là, notre jeune garçon, comprenant que l’on allait faire de la gymnastique suédoise se mit en ligne avec ses camarades et au grand étonnement de ceux-ci et surtout du maître d’école, il se déshabilla entièrement et attendit le début des exercices. Le professeur lui intima l’ordre de se rhabiller sous les regards ironiques des autres enfants. Lorsque le directeur de l’école rencontra les parents, il comprit la situation : l’enfant avait passé son été dans un centre naturiste avec sa grand-mère et c’était la tradition de commencer la journée par une séance de gymnastique suédoise. Pour beaucoup de gens, cet enfant parut naïf, mais en fait il avait été logique.
Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 3

Le lendemain matin suivant, après avoir raclé le parc de sable pour enlever les cadeaux laissés par les chats du voisinage, elle appela Catherine ;

« Salut, Catherine. Je me demandais si tu pourrais faire quelque chose pour moi… »

« … »

« J’aimerais vraiment si tu passerais par le grossiste de jouets au centre d’achats et que tu m’achèterais deux barboteuses de huit pieds. Le magasin n’ouvre qu’à neuf heures trente et, avec mes enfants, je ne peux y aller moi-même. »

« … »

« Non, pas celles-là ; je veux celles aux cloisons rigides… C’est ça, oui. »

« … »

« Non, la climatisation est brisée et je recherche une façon amusante pour que mes enfants puissent se garder au frais. »

« …. »

« Tu le veux ? Fantastique… ! N’oublie pas de ramener la facture et je te rembourserai de la petite caisse. »

« … »

« Merci. À bientôt. »

Catherine et Lisa avaient été amies à l’université et avaient fait la plupart de leurs projets de formation en équipe. Catherine toutefois ai eu un poste dans une école primaire et ne commencerait à enseigner à l’automne. Tout compte fait, Lisa fut soulagée d’avoir obtenu le poste dans le centre de la petite enfance, malgré d’avoir perdu son été, parce que cela lui a permis de renflouer son portefeuille.

Quand elle ait raccroché, les premiers enfants arrivèrent déjà donc elle s’est mise à les accueillir, les aider à serrer leurs toutous afin que rien leurs arrivent et plus généralement, commencer sa journée.

Lisa avait décidé de ne pas revenir sur la nudité des enfants, pensant que si elle ne le mentionnait pas, les enfants n’y penseraient peut-être pas, non plus. Rien à faire… à dix heures trente, déjà la moitié des enfants avaient cédé leurs vêtements et de plus en plus leurs suivirent l’exemple. C’était à ce moment-là que Catherine arriva.

Rentrant l’aire de jeux par la portière de côté, elle dit…

« Salut, Lisa… Oh, mon dieu ! »

« Bonjour, Cat… Merci d’être venue. »

« Lisa… ils sont nus. »

« Ouais, j’ai remarqué. J’ai toutes les misères du monde à garder le contrôle sur leur linge. J’espère qu’avec les barboteuses, j’arriverai à les calmer quelque peu. »

« Est-ce ton initiative ? »

« Non, c’était de leur idée. La mère d’un des enfants est naturiste et toute la situation a fait boule de neige. »

Catherine et Lisa ont luté pour traîner les barboteuses vers l’aire de jeux et, pendant Catherine s’est mise à les remplir avec le boyau d’arrosage, Lisa a fait rentrer les enfants pour établir les règles de conduite.

« Bon, les amis… voici comment nous allons fonctionner. Pendant que Mlle Catherine remplit les piscines, je veux que vous vous déshabilliez et que vous serriez votre linge dans vos casiers. Ceux qui ont laissé leur linge dehors, je veux que vous alliez le chercher et que vous le rangiez aussi. Est-ce compris ? »

« Bon. Alors, vous pourriez aller jouer dans l’eau ou dans la cour. Cela ne me dérangerait pas si vous preniez de l’eau des piscines pour fabriquer des châteaux de sable dans le carré de sable mais je ne veux pas que vous rentriez ici. Si vous avez besoin d’aller à la toilette, je veux que vous me le disiez avant pour que je puisse vous rincer. Je ne veux pas de sable à l’intérieur. C’est bien compris de tout le monde ? »

« Oui, Mlle Lisa. »

« Oui. »

« Oui, Mademoiselle. »

Pour le reste de la matinée, il n’y avait rien à part les rires d’enfants heureux. Quelques uns ont restés à l’eau tout le temps, d’autres alternaient entre les barbotteuses et le carré de sable tandis que d’autres encore se sont servis de l’eau pour construire de châteaux complexes avec des fossés qui se vidèrent à mesure qu’elles furent remplies.

Pendant ce temps, Catherine et Lisa, cafés en main, se sont mises à jour sur leurs vies, se rappelèrent des événements de l’université et discutèrent de leurs idées pour l’avenir. Ce n’était que très rarement que Lisa a dû se lever, soit pour faire le plein dans une des barbotteuses ou encore pour légiférer le partage d’un jouet quelconque.

« Es-tu à l’aise avec tout ceci, Lisa ? Certains parents pourraient ne pas être aussi ouverts d’esprit au sujet que leurs enfants soient tout nu, tu sais. »

« Je n’ai pas vraiment eu le choix. Quand le garçon c’est déshabillé, j’ai essayé de lui en parler mais quand il m’a dit que lui ET sa mère passèrent leurs journées nus, je ne pouvais pas lui dire que sa mère avait tort, non ? De la même façon, je ne pouvais pas vraiment dire aux autres enfants que c’était acceptable pour lui mais pas pour les autres. J’imagine que je dois convoquer une rencontre de parents afin d’en discuter avec eux. Entretemps, je suis mieux de m’informer sur les effets de la nudité publique sur le développement de l’enfant pour ne pas avoir l’air d’une nouille devant eux. »

Catherine est restée pour aider Lisa à préparer les cabarets pour le diner et, pendant que Lisa attendait avec des serviettes, Catherine régla le boyau pur une pluie fine et rinça les enfants qui attendaient en fil indienne devant la porte, puis est repartie. Après que les choses du repas furent serrées et les enfants furent mis à leurs lits, Lisa s’est installée dans son bureau, à rechercher pour des études sur le développement des enfants et la nudité sur Internet.

Quand Meredith, la mère de Marc, est passée, Lisa lui demanda s’il serait possible si elle pourrait faire un tour chez elle ce soir-là afin de discuter plus de son expérience naturiste. Elles se sont mises d’accord pour huit heures quand Marc serait sur le point de se coucher.

Le soir venu, les deux femmes se sont parlées pour plusieurs heures aux sujets du naturisme, de ces avantages, de ses effets sur le développement de l’enfant et des résultats de ses recherches de l’après-midi. Il commença à se faire tard et Lisa était sur le point de partir quand Meredith lui dit ;

« Eh, je viens d’y penser… j’ai quelques albums de moi quand j’étais plus jeune. Aimerais-tu les voir ? »

Ne pas voulant la décevoir après l’avoir occupée tout ce temps, elle accepta et regarda une Meredith excitée courir vers sa chambre à coucher. Elle revenait avec trois épais albums qu’elle déposa devant Lisa. Quand elle ouvrit le premier, Lisa vit que la plupart des photos étaient d’une Meredith très nue, quelques unes d’elle seule, d’autres où elle était entourée d’autres gens tous aussi nus qu’elle. 

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 4

C’était le deuxième soir suite au matin que Lisa ait acheté les barboteuses. Pour l’occasion, elle avait demandé à emprunter quarante chaises pliantes de la commission scolaire et un camion les avait livrées cet après-midi. Même si la rencontre était planifiée pour huit heures, les premiers parents se présentèrent déjà à sept heures quinze. Certains parents sont venus seuls mais, pour la majorité, c’étaient les deux qui se sont présentés. Meredith, étant monoparental et incapable à trouver une gardienne, a choisit d’emmener Marc avec elle.

Rendu à sept heures quarante-cinq, tous les parents furent arrivés donc Lisa appela la rencontre à l’ordre. Elle commença par annoncer qu’elle avait contacté l’entreprise de climatisation cet après-midi là et qu’elle avait apprise que la pièce défectueuse était en rupture de stock et ne sera disponible que dans deux semaines, sinon plus long encore. Puis, elle décrit comment un des enfants s’est déshabillé à cause de la chaleur et comment plusieurs autres enfants aient suivi son exemple. Les autres enfants ne semblaient aucunement offusqués par la nudité générale. Elle expliqua comment elle avait pris l’enfant de côté pour lui parler mais qu’après celui-ci lui expliqua que lui et ses parents étaient toujours nus à la maison, elle n’a pas voulu forcer l’enfant de se rhabiller et ainsi s’imposer sur l’autorité parentale.

Elle déclara qu’avoir discuté de la situation avec les parents de l’enfant et d’avoir accepté l’état actuel des choses et d’avoir même acheté deux barboteuses afin d’aider les enfants à se rafraîchir. Puisqu’elle était parfaitement consciente de ne pas pouvoir outrepasser les désirs des parents, elle voulait leur informer de la situation et discuter de solutions pour faire face au dilemme.

« Ce que je suggère est que les parents qui veulent que leur enfant reste habillé, de fournir un maillot de bain. Autrement, je vais continuer à les laisser jouer nu, du moins, jusqu’à la canicule soit passée. Cependant, qu’une chose soit claire ; quand les enfants seront dehors, ils seront tous dehors, qu’ils soient nus ou qu’ils portent des maillots. Embaucher d’autres surveillants pour ségréguer les enfants nus des enfants en maillot est hors de question. »

À ces nouvelles, il y a beaucoup de remue-ménage tandis que les parents discutèrent de cet état des choses. Finalement, un homme grasset, au tempérament colérique, s’est mis debout et répondit bêtement ;
« La solution est simple ; vous n’avez qu’à vous assurer que tous les enfants soient habillés en tout temps, point à la ligne. »

« M. Crenshaw, s’il vous plaît… Comme je vous l’ai dit plus tôt, pas tout le monde ne partage votre opinion. Certains parents ne pourraient pas avoir de préférence ni pour ni contre la nudité en commun et au moins une paire de parents ont exprimé une préférence net pour que leur enfant joue nu. »

« Ce n’est pas acceptable. Je dois insister que tous les enfants soient habillés ! C’est dégoûtant… ma Jessica sera marquée à vie. Je ne tolérai pas que ma fille soit exposée à un tel spectacle scandaleux ! »

« Comme je l’ai déjà mentionné, quand l’événement s’est présenté, j’en ai discuté avec les parents de l’enfant et ils m’ont expliqué leur point de vue. Je dois admettre que ce qu’ils m’ont dit fut une révélation. Le lendemain, j’ai consulté plusieurs études par des éminents psychologues et de sociologues pédiatres sur les effets d’une exposition à la nudité au développement infantile. Contrairement à ce que vous pourriez croire, être en contact avec de la nudité, autant celle d’autres enfants que celle d’adultes, permet plutôt une meilleure conscience de qui on est et une estime de soi plus équilibrée. J’ai imprimé et photocopié quelques unes des ces études et je pourrais en laisser pour ceux et celles qui voudraient les consulter. »

« Ça ne m’intéresse pas de lire les foutaises d’un groupe de pervers. Ma seule autorité est la bible et c’est tout de ce que j’ai besoin pour enseigner ma fille à être respectueuse et à craindre Dieu. J’insiste que tous les enfants soient correctement habillés en tout temps. Est-ce que je me fais bien comprendre ? »

« Oui, je vous entends mais je n’accepterai aucunement que vous imposiez votre attitude intolérante et répressive sur des jeunes enfants insouciants et enjoués. Vous dites vouloir élever votre enfant à craindre Dieu. Bien, vous avez grandement réussit, Monsieur ; votre fille craint TOUT… elle se tient dans un coin à regarder les autres jouer et ne participe jamais aux activités de groupe. Si vous voulez que votre enfant grandisse pour devenir une femme triste et dépressive qui a peur de son propre ombre, libre à vous. Vous avez le choix de retirer votre fille de l’école mais je ne tolérai pas que vous imposiez votre mode de vie rigide sur les autres enfants. Est-ce que MOI, je ME suis bien fait comprendre, M. Crenshaw ? »

Crenshaw quitta la pièce en coup de vent, suivit docilement par son épouse, en disant « Nous allons voir. Je vous redonne de mes nouvelles. » Quelques secondes plus tard, tout le bâtiment secoua quand Crenshaw ferma violemment la porte de devant.

Lisa prit quelques grands respires pour ce calmer puis s’est excusé auprès des autres parents pour ce spectacle déplorable. La plupart des autres parents ne semblaient pas se soucier si les enfants étaient nus. Les quelques uns qui auraient préféré que leur enfant porte un maillot hésitèrent de s’identifier suite à l’altercation. Toutefois, Lisa se dit être tout-à-fait prête à encourager leurs enfants à garder leurs maillots mais que si l’enfant voudrait être nu, elle n’insisterait pas et qu’elle n’empêcherait pas non plus les enfants de se regarder mutuellement. À la longue, après un autre quinzaine de minutes, les parents commencèrent à quitter. Meredith resta pour parler seule-à-seule avec Lisa.

« Je voulais te remercier de ne pas dévoile l’identité de Marc lors de la réunion. »

« Je n’ai pas vraiment rien fait. Je ne l’ai seulement pas nommé, c’est tout. »

« T’as fait plus que ça… lors de ta présentation, t’as dit, par au moins deux fois, que t’avais parlé avec les parents, pluriel, de l’enfant. Tu sais très bien que je suis seule et je sais que tu le sais. Donc, en brouillant les pistes ainsi, tu t’es assurée de garder Marc à l’extérieur de tout ça. Je voulais juste t’en remercier. »

« Il n’y a vraiment pas de quoi. »

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 5

« Mademoiselle, hier avec la gardienne, nous avons regardé la télé et le monsieur parlait de comment il faisait chaud et il parlait de canicule. C’est quoi, une canicule ? »

« Bien, Jérémy, ça c’est une longue histoire. Tu sais, il y a très longtemps, même avant que ton papa soit né, les gens ne savaient pas autant de choses qu’aujourd’hui. Même, il n’y avait pas beaucoup de gens comme les trois rois-mages de l’histoire de Noël. Tu te rappelles qu’ils passaient leur temps à regarder les étoiles, n’est-ce-pas ? Eh, bien, en regardant les étoiles, ils imaginaient voir toutes sortes d’animaux et de personnes, un peu comme toi tu peux voir des images quand tu relies les points d’un dessin dans ton livre d’activités. »

« Ils voyaient des ours, des oiseaux et des animaux magiques comme des dragons. Un de ces animaux était un chien et l’étoile qui fait l’œil du chien, ils l’avaient appelé Sirius. Sirius est l’étoile la plus brillante du ciel. En fait, Sirius était si brillante, ils croyaient qu’elle réchauffait le ciel tout comme le soleil le jour. Ce temps-ci de l’année, ça devient très chaud et c’est aussi ce temps-ci de l’année que le gros chien, qu’ils avaient appelé Canis Major montait le bout du nez au dessus de l’horizon. Alors ils ont commencé de nommer les journées chaudes ‘Canicules’ d’après le gros chien. Nous savons maintenant que Sirius est très loin et ne réchauffe pas vraiment le ciel mais, entretemps, ça fait une belle histoire, n’est-ce-pas ? »

« Oui, Mademoiselle. »

« Ça te tenterais-tu de m’aider à installer les barboteuses ? »

« Oui, Mademoiselle. »

« Alors, va te déshabiller et mettre ton linge dans ton casier et tu pourrais les remplir quand je les aurai sorties. »
Tandis que Jérémy remplissait les barboteuses avec le boyau, Lisa aidait les autres enfants à se préparer pour sortir. Maryline, Caro, Grégoire, Michel et Alexa avaient tous apportés des maillots et deux des filles aient eues besoin d’aide pour les enfiler. Paule et Thomas avaient eux aussi apportés des maillots mais après s’être déshabillés, ils se sont faufilés avant que Lisa ait pu les leur faire les mettre. Telle qu’elle se s’était attendue, Jessica Crenshaw ne s’est pas présentée ce jour-là.

Ce matin-là, les enfants se sont mis ensemble pour construire une grande ville avec des rues, des ponts et des tunnels plutôt que des châteaux de sable. Rendu midi, tous les enfants avaient laissé tomber les autres activités pour se joindre au projet de construction. Le diner fut des sandwichs à la salade d’œufs et du melon d’eau donc Lisa avait proposé que les enfants aient un piquenique dehors. Ainsi, quand ils avaient fini, le nettoyage s’est fait tout simplement au boyau avant que les enfants se rendent à leurs lits pour le dodo. Nettoyer des enfants nus était un jeu… d’enfant. Cela aurait été encore plus facile si elle n’ait pas eue à rincer le sable pris dans les maillots. Assise à son bureau et buvant son café, elle était à mettre à jour son journal sur le comportement des enfants, elle réfléchissait au matin et eu l’impression que les enfants furent encore plus heureux et plus respectueux depuis que Marc ait commencé tout cette histoire.
-0-0-
Le lendemain matin, tous les enfants ont fini à poil ; des sept qui avaient des maillots, seule Caro ait accepté de l’enfiler et, dès que Lisa avait le dos tourné pour servir les boites de jus, elle s’en était débarrassée. Ils finissaient leur diner quand la sonnette de la porte principale s’est fait sonner. À la porte furent deux policiers et Catherine…
« Mademoiselle Lisa Cummings ? Nous devons vous arrêter pour avoir eu un comportement inapproprié tandis que vous étiez responsable d’enfants mineurs. » Et après qu’ils lui ont fait état de ses droits, ils ajoutèrent « Voulez-vous nous suivre, s’il vous plaît ? »

« Qu’arrivera-t-il de mes enfants ? C’est qui, qui va les surveiller ? »

« C’est cette dame qui va les surveiller pour l’après-midi. C’est une enseignante qualifiée. »

« Je suis désolée, Lisa. La Commission Scolaire m’a téléphoné il y a une demi-heure. Il n’y avait rien que je pouvais faire. »

« Puis-je au moins aller chercher mon sac et dire ‘au revoir’ aux enfants ? »

Tandis qu’un des policiers resta en recul dans le hall, Catherine et la policière suivirent Lisa à la salle de jeu. « Les amis, je dois quitter avec ce policier… pendant que je suis partie, Mademoiselle Catherine restera ici avec vous, d’accord ? »

« Est-ce que vous serez partie pour longtemps, Mademoiselle ? »

« Je ne sais pas encore, Marc, mais entretemps, les amis, je veux que vous écoutiez Mlle Catherine et fassiez ce qu’elle vous dit, c’est compris ? »

Arrêtant à son bureau, elle ramassa son sac et, après un dernier coup d’œil à la ronde, elle suivit la policière.
Au poste de police, après les procédures d’enregistrement, elle fut permise son appel téléphonique. Toutefois, elle a dû demander de récupérer son sac puisqu’elle ne connaissait pas le numéro par cœur. Quand, enfin, elle retrouva le bout de papier qu’elle y avait glissé il y a quelques jours et le policier lui ait laissé seule… « Allô, Meredith ? Je suis désolée de te déranger mais je ne savais pas qui d’autre d’appeler. »

« … »

« Non, non, il va bien. Écoute; on vient de m’arrêter pour avoir laisser les enfants courir à poil. »

« … »

« Non, ils ont emmené une autre enseignante avec eux pour surveiller les enfants. »

« … »

« Je suis au poste de l’Avenue des Peupliers. Connais-tu quelqu’un ? Moi, je me sens complètement dépassée. »

« … »

« Le ferais-tu… ? Ce serait merveilleux ! »

« … »

« Non, je ne crois pas aller nulle part pour le moment et, non, je ne leur ai rien dit…j’ai regardé assez de programmes policières à la télé pour savoir me taire. »

« … »

« D’accord, merci. T’es fantastique. Je te laisse. »


Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 6

« Lisa Cummings ? » demanda un policier tenant une tablette à pince.

« Oui… c’est moi. »

« Signez ici, s’il vous plaît, » dit le policier en lui passant la tablette. « Votre cautionnement est payé. »

« Que voulez-vous dire ? » demanda-t-elle. « Je n’ai rien payé. Qui l’a payé ? »

« La dame là-bas. » Il indiquait une dame d’une quarantaine d’années qui quitta le poste avec empressement.
Lisa tenta de l’appeler mais elle était déjà partie.

« Son nom paraît-il sur le formulaire ? » demanda-t-elle.

« Er… ouais, je pense être capable de déchiffrer l’écriture… Mme Vénéra Que’ que Chose… je n’arrive pas à lire le nom de famille, » dit l’officier. « Tenez… regardez. »

Lisa regarda. Elle non plus n’arriva à décoder le barbeau du nom de famille.
« Vous êtes libre. Voici votre date de comparution. »

En descendant les marches du poste, elle rencontra Meredith qui monta accompagnée d’un grand homme élancé d’un mètre quatre-vingt quinze.

« Oh, Lisa, je ne peux pas croire que quelqu’un te ferait ça, » dit Meredith en lui donnant l’accolade. « Mais… Attends! Je croyais que tu devais payer le cautionnement ? Comment ça se fait que tu sois sortie ? »

« C’est vrai mais quelqu’un l’a payé pour moi. »

« Qui ? »

Lisa expliqua au sujet de la mystérieuse ‘Vénéra’ au nom de famille indéchiffrable.

« Oh, je suis désolée, Lisa… permets-moi de t’introduire mon ami. Ceci est Harold Pettigrew ; c’est un avocat. Aussitôt que tu m’as téléphoné, je l’ai contacté. J’ai quitté le travail de bonne heure pour venir te chercher. Je propose que je vous laisse chez moi afin que vous puissiez parler convenablement. Entretemps, j’irai chercher Marc à l’école et j’irai aussi chercher quelque chose pour le souper. »

« Je ne voudrais aucunement te déranger… »

« N’y pense même pas. »

« Bon… d’accord. J’accepte volontiers. »

Meredith déposa Lisa et Harold Pettigrew devant sa maison et dit qu’elle serait de retour en vingt minutes.

Harold avait une clé. Pour à peu près trois quarts d’heure Lisa et l’avocat parlèrent dans le salon de Meredith. Lisa décrit comment la climatisation ait fait défaut, comment le fils de Meredith ait tout commencé en se déshabillant et comment les autres enfants aient copié son exemple, sa longue conversation avec Meredith, les barboteuses, la réunion avec les parents et la réaction de Crenshaw. Elle finit par dire que le jour elle fut arrêtée, aucun des enfants a voulu rester habillé.

« Parfait, Mademoiselle Cummings ; je crois que nous avons tout discuté. Il ne reste qu’un point… je suis convaincu de la réponse mais je dois quand même poser la question. Il y a-t-il eu à aucun moment la moindre indication d’un comportement inapproprié ? »

« NON ! JAMAIS de la VIE ! »

« Désolé mais je devais le demander. Je crois bien que nous avons de quoi nous défendre. J’en suis convaincu que nous pouvons gagner mais, et ceci est primordial, êtes vous prête à m’engager comme avocat ? »

« Je… je ne le sais pas… je n’ai jamais eu affaire avec un avocat auparavant… mon compte en banque n’est pas fameux. »

« Ne vous inquiétez pas de ça ; pour le moment, mes frais sont couverts. Si, plus tard, cela changera, nous pourrions en parler à ce moment-là. »

« Très bien ; j’accepte. »

« Bon. Il reste à déterminer où vous allez passer la nuit. Si vous n’avez pas d’objection, Meredith a suggéré que vous aimeriez peut-être passer la nuit ici, du moins pour cette nuit… à moins que vous auriez un autre endroit. J’ai trouvé que souvent, une personne qui vient d’être libéré de prison préfère passer du temps avec des amis. »

« Vous avez raison mais je ne sais pas vraiment où aller… il y a Catherine mais, curieusement, j’ai comme un sentiment que ce ne serait une bonne idée… »

« Catherine… ? Vous voulez dire Catherine Harris, votre remplaçante… ? Vous avez raison… ce ne serait pas une bonne idée. Je vais la voir demain pour obtenir sa version de l’histoire mais, en attendant, je recommanderais que vous l’évitiez afin d’éviter toute possibilité de collusion. »

« Ça me rappelle quelque chose… Pendant que j’étais dans ma cellule, je m’en suis souvenu… quand la police m’a arrêtée, je travaillais à mettre à jour mes dossiers-élèves par rapport à leurs activités nues. Je ne sais pas si la police ait confisqué l’ordinateur mais peut-être mon rapport aiderait notre cas. »

« Bien, s’ils l’ont oublié, je pense que nous allons oublier de leur en parler. Avez-vous un ordinateur avec des dossiers d’école chez vous ? »

« Non… Merde ! J’ai mon portable mais je l’ai laissé au bureau… avec tout ce remue-ménage, je l’ai complètement oublié. »

« Je le rechercherai demain. Je vous contacterai demain après-midi ou encore le lendemain au plus tard. Entretemps, ne vous approchez pas de l’école. » Ils se sont échangés leurs numéros de téléphone et puis il lui souhaita une bonne nuit.

Meredith escorta Howard vers la porte puis escorta Lisa vers la cuisine ; il y avait trois places de mises pour le souper. Levant la voix, elle appela… « Marc, as-tu lavé tes mains ? Le souper est servi. »

Du couloir venait l’appel ; « J’arrive, Maman. »

Marc entra, tout nu. « Bonsoir, Mlle Lisa. Maman m’avait dit que vous seriez avec nous pour le souper. »

« Ah, oui… ? Alors, ta Maman est super intelligente car moi, je ne savais pas jusqu’à il y a quinze minutes. »

« Bien, avant de t’asseoir, tu peux toute de suite ressortir chercher ta serviette, monsieur. Allez ; au pas de course. »

« Oui, Maman. »

Marc sortit de nouveau et revenait une minute plus tard, serviette en main. Il l’étendit sur sa chaise et s’assit.

Meredith invita Lisa à s’asseoir et servit le souper. Pendant qu’ils mangèrent, ils parlèrent de l’école, de films et si ‘Shrek’ et ‘Les Invincibles’ étaient mieux que ‘Wall-E’ et si Marc aimait les films Japonais comme ‘Nausicaa’ ou ‘Le Château dans le Ciel’. Puisque Lisa admit ne pas connaître ‘Nausicaa’, Marc, après avoir regardé sa mère pour voir si elle serait d’accord, proposa qu’ils le regardent tous ensemble.

Après que la vaisselle fut rangée, Marc sortit l’album des DVD, choisit le bon disque et l’inséra dans le lecteur. Après s’être assuré que Lisa et sa mère furent prêtes, il ramassa le contrôle à distance avec tout le sérieux du monde et mis l’appareil en marche et les trois regardèrent le chef d’œuvre de Miyazaki ensemble. Quand le film fut terminé, c’était l’heure de coucher pour Marc et Meredith a prit une demi-heure avec lui sur sa routine de préparation pour le lit.

Quand Meredith fut de retour, Lisa lui complimenta sur le comportement de son fils puis changeant de sujet, lui remercia pour avoir trouvé l’avocat.

« Je ne peux te remercier assez. J’apprécie vraiment tout ce que tu as fait. Je te promets ; quand tout ceci sera terminé, je te rembourserai pour le montant global de ces frais. »

« N’y penses même pas ; Harold le fait gratuitement. Il a tout à gagner à obtenir un jugement satisfaisant… après tout, il est le père de Marc. »

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 7

« Oh. »

« Non, non… tu te trompes ! En fait, je n’ai jamais couché avec lui, » continua Meredith.

« Hein ? »

Meredith ria. « Jadis, il avait fait un don de sperme. Je l’ai choisit parmi les candidats disponibles à la clinique de fertilisation. Plus tard, toutefois, après avoir accouché, j’ai réussit à le retrouver. Depuis lors, il a pleinement assumé son rôle de père. »

« Je comprends. »

« Tu dois me croire complètement insensée. »

« Non, je ne fais aucun jugement. »

« C’est un bon diable, » expliqua Meredith.

« C’est bien, ça. Il me semble être un bon avocat. »

« Je suis désolée que tu sois obligée à rester ici ce soir mais ça devrait être que pour la nuit. »

« Pas du tout. C’est moi qui te remercie pour m’accueillir ainsi, » dit Lisa. « En fait, chez moi ce n’est pas grande chose. Je ne saurai où aller, autrement. »

« Tu pourrais rester ici aussi longtemps que tu voudrais, » répliqua Meredith. « Nous avons une troisième chambre à coucher mais elle sert comme salle d’ordinateur et ne contient pas de lit. Ce divan s’ouvre pour devenir un lit, par contre. »

« Merci. »

« Comme pyjamas, je pourrais te prêter un tee-shirt ou quelque chose du genre, » dit Meredith. « Je t’aurais prêtée des shorts mais en te regardant ta tour de hanches, je ne crois pas qu’elles te feraient. »

Lisa accepta avec gratitude et Meredith est revenue avec de la literie et un vieux tee-shirt originaire d’un concert ‘rock’.

« Je suis désolée de ne pouvoir te prêter de chemise de nuit, » expliqua Meredith. « Je dors toujours nue. »

« Ceci sera parfait, » répondit Lisa, allant vers la salle de bain pour se changer tandis que Meredith faisait le lit.

Lisa ferma la porte et ôta sa blouse et son soutien-gorge en dentelle. « Merde, il fallait que ça m’arrive le jour que je portes des jeans moulants, » pensa Lisa, découragée. Elle avait omise de porter de slip.

Elle enfila le t-shirt qui était à peine assez long pour lui couvrir le derrière. Laissant ses vêtements dans la salle de bain, elle ressortit rejoindre Meredith.

« Je viens de regarder le bulletin météo, » dit Meredith. « Il paraîtrait que la canicule sera avec nous pour encore plusieurs jours. Nous n’avons pas de climatisation car je suis convaincue que c’est mauvais pour l’environnement mais l’endroit ici est isolé et nous avons l’habitude de laisser les fenêtres ouvertes ; généralement, nous avons une brize agréable. »

Elles se sont souhaités ‘bonne nuit’ et se sont couchées. Toutefois, Lisa ne s’est pas détendue suffisamment pour s’endormir que passé minuit.

Elle s’est faite réveillé par un cri. « J’ai cassé quelque chose dans la salle de bain ! Il y a un dégât ! » cria Marc en courant le long du couloir du salon vers la chambre de Meredith.

Il était nu. Un instant plus tard, Meredith sorta de sa chambre et se dirigea vers la salle de bain ; elle aussi était nue. Lisa arriva à ouvrir ses yeux. « Merde ! » exclama Meredith. « Ça s’est renversé sur le linge également. »

Meredith ressortit. « Lisa, je suis désolée. Il y a eu un accident. Marc se lavait ses mains après avoir été à la toilette et il a renversé sa mousse pour le bain ; ça a tout trempé ton linge. »

Meredith lui montra son linge tout collant et dégoulinant. Elle était vraiment désolée et Lisa a pu voir par l’attitude décontenancée de Marc que se fut un véritable accident. Avec tout le remue-ménage, ce lui ait pris un moment à réaliser qu’une femme complètement nue se tenait devant elle. Elle ne pouvait que la regarder les yeux grands ouverts. Quoique, de façon théorique, elle était familière avec la forme du corps humain, par le passé, elle avait évité les endroits comme les salles communes des douches de gymnases où elle puisse être en contact intime avec elles. Meredith avait des seins volumineux et de larges auréoles. Et, contrairement à Lisa, Meredith ne se rasait pas le pubis ; elle avait une rosette pubienne fournie.

Lisa se secoua la tête afin de se sortir de son léthargie. « Euh… d’accord. »

« C’est du savon donc nous pourrons simplement le laver, » disait Meredith qui réalisa finalement que Lisa la scruta. « Je devrais peut-être m’enfiler quelque chose, n’est-ce-pas ? »

« Euh… »

« Je reviens tout de suite, »dit Meredith et revenait avec un autre t-shirt de concert sur le dos. « Ton linge sera propre de nouveau d’ici quelques heures. »

Lisa lui répondit que ce n’était pas un problème. « Ce n’est pas comme si je devais être quelque part. »

« Je suis certain que Harold te contactera dès qu’il ait des nouvelles de Catherine. Entretemps, que dirais-tu d’un petit déjeuner ? »

Sur l’approbation de Lisa, Meredith s’est mise à préparer des gaufres aux fraises fraîches.
-0-0-
« Ça me manque de ne pas pouvoir accéder à mes courriels, » dit Lisa, après avoir aidé à ranger la vaisselle du déjeuner.

« Tu peux toujours te servir de mon ordinateur si tu veux, » offrit Meredith.

Meredith la guida vers la salle d’ordi et offrit à Lisa de s’assoir devant l’écran. Lisa composé son nom d’abonnée et son mot de passe ; il y avait les pourriels habituels et un message de sa mère. Elle descendit la liste et fut attirée par un courriel venant d’un venera.sc314@yahxx.com. Elle l’ouvrit. Elle lut ;
  • ‘Je vous ai trouvée impressionnante à la réunion des parents l’autre soir. Votre recherche fut excellente. Toutefois, je crois que vous avez manqué une étude qui s’applique directement à votre situation.’

    ‘~ Vénéra’
Il y avait une annexe. Elle la balaya avec l’anti-virus puis l’ouvrit ; c’était un document en format PDF d’une cinquantaine de pages – une autre étude similaire à celles qu’elle avait citées lors de la réunion. Son titre était ‘La nudité, le Naturisme et le Nudisme et leurs effets sur le succès académique.’

Après l’avoir lu en diagonal rapidement, elle vit que la trame centrale fut que les étudiants ayant vécu en contact avec de la nudité sociale non-sexuelle dans leur jeunesse avaient mieux réussit lors d’évaluations standardisées et avaient acquis des meilleurs notes à l’école que ceux n’ayant pas eus de tels expériences. Un des éléments-clés fut la participation de la famille au complet, parents ainsi que d’autres adultes, lors d’activités nus. Les auteurs de l’étude furent tous de l’université locale, la même d’où venait de sortir Lisa. Elle nota que l’une des auteurs fut ‘Dr. Vénéra Sutton.’

‘Vénéra Sutton’ ?!

« As-tu réussit de vérifier tes courriels ? » demanda Meredith.

« Oui, et je crois savoir que était cette Vénéra Quelque chose. »

Elles lisèrent l’étude ensemble. Elle leur semblait complète et détaillée.

Marc est venu tirer sur le tee-shirt de sa mère. « J’ai chaud, est-ce qu’on peut sortir la barboteuse ? »

« Euh, oui, mon amour, » répondit-elle. « Certainement… c’est vrai qu’il fait chaud. »

« Mlle Lisa, viendriez-vous jouer avec nous ? »

Meredith répondit « Je crois que non, Marc. Mlle Lisa va travailler sur l’ordinateur de Maman. »

« D’accord, » dit-il, déçu.

« En fait, j’aimerais bien ça, Marc, » corrigea Lisa.

Même s’il n’était qu’onze heures, la température ambiante fut déjà pénible. La cour arrière fut protégée par plusieurs grands arbres et fut circonscrite par une clôture de deux mètres. Elle fut organisée telle qu’aucun voisin aie vue sur celle-ci, un côté longeait même un boisé. Meredith sortit la barboteuse de la remise et la remplit. Marc s’y était installé dès qu’elle ait terminée.

« Maman, viens-tu avec moi ? »

« Je ne sais pas, Bébé ; nous avons un invité aujourd’hui. Je ne voudrais pas l’offenser. »

Sa déception lui transfigurait le visage.

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

Désolé du retard -pour vous consoler, je vous affiche deux chapitres aujourd'hui.

(À même temps, cela me permet de m'assurer que cette histoire termine en même temps que les histoires de Manatee Bay qui précèdent l'histoire-fusion :méchant: :biggrin: )

___________________

CHAPITRE 8

« J’irai dans la barboteuse avec toi mais je crois qu’il ne restera par beaucoup de place pour toi ? » lui dit Lisa.

« C’est pas grave… Quand Maman rentre dans la piscine avec moi, d’habitude, nous jouons avec mon bateau ou mon arrosoir ; nous prétendons être des fleurs. »

Lisa était au point d’embarquer dans la barboteuse quand Marc cria ; Mlle Lisa ! Vous allez tout mouiller votre tee-shirt. »

« Oui, je sais, Marc. Je crois que pour une fois, ça pourrait se faire… tu vois, quand j’avais ton âge, on m’a enseignée que je devais porter un maillot quand j’allais nager. Je n’ai pas eu ta chance d’avoir une Maman comme la tienne qui disait qu’on pouvait se baigner nue. Puisque je n’ai pas mon maillot ici, je vais prétendre que ce tee-shirt sera mon maillot aujourd’hui. »

Marc y réfléchit sérieusement et acquiesça de la tête pour indiquer qu’il avait compris. « Ta Maman n’était pas correcte. »

« Non, de ton point de vue, j’imagine que l’on pourrait dire que ma Maman n’était pas tout-à-fait correcte mais il faut comprendre que ma Maman ne savait pas autant sur la bonne façon de jouer dans l’eau. Ces jours-là, le monde ne savait pas autant que ta Maman. Ta Maman te laisse-tu regarder des choses sur l’ordinateur ? »

« Oui mais seulement quand elle est avec moi… je n’arrive pas encore à utiliser le clavier assez bien pour y aller tout seul. »

« D’accord. Dans ce cas, après que nous avons fini de jouer dans la piscine, nous lui demanderons si nous ne pourrions pas regarder quelques photos de ce que les gens portaient jadis pour se baigner. Qu’en penses-tu ? »

« D’accord. »

Pour la demi-heure suivante, Lisa, dans son tee-shirt de tournée ‘Pink Floyd’ emprunté, était assise sur ses genoux dans la barbotteuse avec Marc. Ils prirent chacun leur tour à prétendre être des fleurs qui poussaient haut et fort pendant l’autre l’arrosait avec l’arrosoir et Marc s’est amusé comme un petit fou à faire couler son bateau en tirant dessus avec son pistolet à eau. Quand ils avaient fini de jouer, Lisa fut complètement trempée et la forme de son corps nu était évidente à travers son tee-shirt mouillé.

Quand Lisa jugea qu’il approchait l’heure du lunch, elle sortit de la barboteuse afin de demander des serviettes à Meredith. En marchant vers la porte du la cuisine, elle regarda vers le bas et, constatant le spectacle qu’elle offrait, essaya vainement de tirer sur le tissu trempé mais le coton mouillé se colla instantanément de nouveau contre sa poitrine, son pubis et ses fesses. En plus, l’évaporation de l’eau lui refroidissait le corps et ses mamelons se durcissaient, qui ne faisait qu’intensifier l’effet. À la fin, elle dut abandonner et accepter l’inévitable.

Tandis qu’elle offrit les serviettes à Lisa, Meredith ne pouvait s’empêcher de remarquer l’état de son tee-shirt et de son corps et dit « Tes jeans et ta blouse sont secs mais j’ai des mauvaises nouvelles pour ton soutien-gorge ; il est fichu… il y a dû avoir un produit chimique dans la mousse de bain qui a mal réagit avec le matériel. Je ne comprends pas puisque je fais toujours attention de n’acheter que des produits non dommageables pour l’environnement. Je vais te le rembourser, évidemment, mais ça n’aide pas dans les circonstances actuelles, n’est-ce pas, puisque nous n’avons pas la même taille. »

Lisa se regarda les seins. « Non, j’imagine que non. »

Prenant une des serviettes et l’entourant au tour de son tee-shirt afin qu’il ne dégouline pas à travers la maison, elle s’est rendue à la salle de bain où elle enfila son jean et sa blouse. Elle pensa enfoncer le bas de sa blouse dans ses pantalons mais a changea d’idée quand elle remarqua que cela souligna qu’elle n’avait pas de brassière. Une fois habillée, elle sortit essuyer Marc.

« Maman, Mlle Lisa disait qu’elle me montrerait des photos sur l’ordinateur si t’étais d’accord. Est-ce qu’on peut ? »

« Oui, j’expliquais à Marc pourquoi je me sentais pas à l’aise à me baigner nue et je lui ai promis de lui montrer l’évolution des maillots de bain dans le temps. Cela te dérangerait-il ? »

« Oui, Maman… Mlle Lisa me disait que sa Maman ne lui laissait pas jouer toute nue. Elle disait que j’étais chanceux.”

« Bien, d’accord… le dîner n’est pas encore tout-à-fait prêt. Je vais vous appeler quand il le sera. »

Donc, pour quelques minutes, Lisa se promena sur le web, montrant des photos des maillots de femmes et d’hommes et comment la mode changeait d’une décennie à l’autre. « Par contre, pendant tout ce temps, il y avait des gens comme ta Maman qui croyaient que la meilleure façon de se baigner était sans rien du tout, » pendant qu’elle montra le début du film ‘Polyanna’ de Walt Disney et des photos de cours de natation aux écoles secondaires américaines où les garçons se baignaient nu.

Elle venait d’entrer les mots ‘skinny dipping,’ le terme anglais pour ‘baignade en tenu de peau’ dans le moteur de recherche et ils regardèrent quelques photos quand, soudainement, elle figea. Après quelques secondes, sans laissant paraître à Marc que quelque chose n’allait pas, sournoisement elle marqua la page sur laquelle elle avait tombée et continua. Elle expliqua à Marc que beaucoup de gens aimaient ça, se baigner en tenu de peau, pour la sensation de liberté que cela leur procurait quand Meredith les a appelés pour le dîner.

Pendant tout le repas, Marc discuta avec animation des drôles de costumes que les gens portaient jadis et comment il se trouvait chanceux de ne pas être obligé de porter quoi que ce soit. Lisa et Meredith tentaient de calmer son ardeur en lui expliquant que parfois, c’était bien de porter des vêtements. Comme exemples, Lisa discutait des soudeurs et des cuisiniers tandis que Meredith mentionnait les Inuit du Grand Nord.

Après dîner, tout comme les jours d’école, c’était l’heure du dodo. Dès que Marc fut endormi, Lisa parlait avec empressement à Meredith. Elle expliqua que, même si elle ne fut pas élevée en tant que naturiste, elle faisait tout pour peindre la mode de vie de Meredith avec des couleurs positives mais qu’il y avait des limites à tout. Elle ralluma l’ordinateur et a retrouvé la photo de quelques enfants nus qui jouaient derrière une bâtisse grise.

« Cette photo est de mon école et elle fut prise cette semaine. »



CHAPITRE 9

« Quoi ? Répète ça ! » exclame Meredith, qui était debout derrière Lisa à regarder l’écran.

« Ça, c’est notre centre de la petite enfance, » indiqua Lisa, découragée. « et ça, ca sont mes enfants – et il sont nus. »

« Celui-là c’est Marc… j’en suis convaincue ! »

Elles passèrent à travers chaque photo, une par une. Il y en avait près de deux douzaines. Elles semblèrent toutes été prises du même point, à la même distance. Elles étaient de piètre qualité. En bas de page, il y avait un lien vers une vidéo. Lisa l’a ouvert.

Ce n’était qu’un petit clip d’à peine deux minutes. On pouvait voir les enfants jouer nu dans les barboteuses. Ils semblèrent tous heureux et de s’amuser pleinement. On reconnaît Lisa dans l’arrière-scène. Pas une fois a-t-elle touché les enfants ou agit de façon inappropriée.

« Qu’allons-nous faire ? » demanda Lisa, abasourdie.

« Nous appelons Harold, à l’instant même. »

Meredith sortit son cellulaire de son sac et l’appela. Elle résuma la situation et lui dicta l’adresse du site. Pendant qu’il vérifia les photos, il leur demanda de brancher l’appel sur le haut-parleur.

« Bon, je les regarde à l’instant, » dit-il.

Il cessa de parler mais elles entendirent le cliquetis de sa souris.

« Lisa… quand penses-tu que ces photo étaient prises ? » demanda-t-il.

« Ça doit être la deuxième journée que les enfants se sont mis à se déshabiller, » dit-elle, émue. « J’en vois quelques uns encore habillés et d’autres, nus. D’après le soleil, ça me semble l’être l’après-midi. Ceux de la fin semblent être de ma dernière journée car ça a l’air d’être le matin et tous les enfants sont nus. »

« Je vois. Et d’où penses-tu qu’elles ont été prises ? »

« Euh… je ne sais pas, » répondit Lisa, déprimée. « Elles ont l’air d’être prises dans les hauteurs. »

« Harold, je crois qu’elles ont été prises du bloc appartements en arrière du centre, » dit Meredith. « Tu sais… la résidence pour des gens du troisième âge. »

« C’est vrai. Elle s’appelle ‘La Résidence La Pinède’, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« Ouais. »

« D’accord, je m’en occupe, » les informa-t-il avec autorité. « Malheureusement, Lisa, c’est fort possible que tout ceci fait boule de neige. Si t’es d’accord, j’aimerai demander un mandat de cessation pour forcer le site web de retirer les photos mais fort probablement, elles auront déjà été diffusées. Nous pourrons nous attendre à une couverture médiatique. »

« Merveilleux… » dit Lisa.

« Toutefois, nous avons maintenant confirmation qu’il n’y a pas eu de ‘comportement inapproprié’. »

« Ça, c’est vrai, » admit Meredith.

« Lisa, si u veux garder tes esprits, je te proposerais d’éviter de regarder la télé pour le moment mais c’est ton choix » lui dit Harold. « Aussi, je n’ai pas réussi à parler avec Catherine jusqu’ici puisqu’elle est au centre. Nous nous sommes entendus pour ce soir, donc, je me demandais… »

« Si Lisa pourrait passer encore une nuit avec nous, » interrompt Meredith, « Moi, je suis d’accord mais Lisa pourrait en avoir assez de nous. »

Lisa partit à rire. « J’ai comme l’impression que je serai ici pour un bout. »

Ils rirent tous et surtout les deux femmes car le rire semble se présenter plus aisément quand la situation est stressante. Ils entendirent Marc bouger dans sa chambre.

Il sortit de sa chambre en courant. « Pouvons-nous retourner dans la barboteuse… ? Il fait encore si chaud. »

« C’est vrai qu’il fait chaud, mon amour, » répondit Meredith. « Allons-y pour la barboteuse… Au moins, ici nous n’avons pas à nous inquiéter d’espions. »

C’était vrai… la cour de Meredith fut incroyablement intime, une rareté dans ce coin. Lisa ferma l’ordinateur et sortit.

Marc sortit encourant, nu comme un ver, et sauta dans la barbotteuse les pieds en premier. Il fut suivit par Meredith et Lisa.

« Déesse, qu’il fait chaud ! » ‘exclama Meredith.

« Effectivement, le bulletin-météo en ligne annonça que nous subirions des températures au-delà de 34° pour les semaines à venir. » lui confirma Lisa.

« Wouaach… » répondit Meredith. « Lisa, je suis désolé mais avec des températures comme ça, je vais imiter Marc et me mettre à nu. »

« Pas du tout… je te comprends absolument. »

Sans aucun encouragement supplémentaire, elle passa son vieux tee-shirt par-dessus la tête et rejoignit Marc dans l’eau. Aussitôt, elle et Marc se mirent à rire tandis qu’ils s’arrosaient mutuellement.

« Fiou! rit Meredith. « Lisa… le tee-shirt que tu portais ce matin est encore dans la salle de bain, si tu veux nous joindre. »
Lisa, qui portait encore ses jeans et son haut, l’équivalent d’un habit de neige dans une telle journée chaude et humide, répondit Oh, oui… merci. »

Elle rentra vers la salle de bain pour se changer. Ses vêtements étaient trempes de sueur. « Cette brise est délicieuse sur ma peau… » constata-t-elle.

Lisa décrocha le tee-shirt suspendu du pôle du rideau de douche. Il n’avait pas encore séché. « Ugh… j’ai toujours détesté renfiler un maillot trempé et le mélange coton/polyester de ce tee-shirt est encore plus dégueulasse. »

« Splach! » entendit-elle de dehors. « Cette eau est magnifique, n’est-ce-pas, Marc ? »

Ils s’amusèrent comme des fous. Lisa ne put résister… quelques instants plus tard, elle les rejoignit, aussi nue qu’eux.

Timidement, elle embarqua dans la barboteuse et s’assied à côté de Meredith qui lui sourit mais ne fit aucun commentaire du fait que Lisa soit nue.

« Yay, Mlle Lisa est à l’eau! » Ils rirent tous au commentaire de Marc.

Ils jouèrent longtemps dans l’eau rafraîchissante. Cette fois-ci, c’était Lisa qui fut la fleur qui était arrosé par Marc et Meredith, puis c’était à Lisa de manier l’arrosoir. Finalement, Meredith annonça « Je sors, chéri. Si tu veux, tu peux rester… toi, Lisa, sors-tu ? »

Les deux femmes sortirent. Meredith s’est assise sur un banc de pierres des champs et Lisa sur un autre, à côté. Elles ne disent rien, elles ne firent que regarder Marc jouer.

« Même sans serviette, je suis presque sèche, » remarqua Lisa en regardant sournoisement le corps bien formé de Meredith.

« Tiens, il est déjà l’heure du souper, » nota Meredith. « Je vais rentrer le préparer. Il sera peut-être mieux de sortir Marc de là. »

« Si tu veux, je pourrais rester avec lui, » offrit Lisa.

« Merci. Pourrais-je te demander quelque chose ? »

« Non, pas du tout… Vas-y. »

“Bien… puisqu’il semblerait qu’il va rester aussi chaud pour le temps à venir, ça te dérangerais-tu si Marc et moi restions nus ? Je sais que c’est beaucoup demander, » dit Meredith doucement. « En temps normal, nous serions nus la journée entière mais avec toi ici, je ne voulais pas t’offenser. »

Lisa répondit…

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 10

« Meredith, je suis déjà à bouleverser vos habitudes comme ça, vas-y ; habilles-toi comme tu veux… ou pas du tout. Ne change surtout rien pour moi. Dans la barboteuse, vers la fin, je ne remarquais même plus que tu étais nue, tandis que pour Marc, je trouve ça tout-à-fait normal. Quant à moi, je n’y suis pas encore habituée et, même si cet après-midi, je vous ai rejoint dans la barboteuse, en ce moment, je ne suis pas certaine de m’y habituer jamais. J’espère que cela ne t’offensera pas si tu me prends à te zieuter de temps en temps. »

« Cet après-midi, ma blouse était détrempée par la sueur. Si t’avais eu un autre tee-shirt, je te l’aurais emprunté et j’aurais lavé ma blouse de nouveau. Demain, c’est dimanche… J’aimerais peut-être aller magasiner et m’acheter quelques fringues et une brosse à dents. Je ne dis pas que je n’irais pas vers le ‘côté obscur’, quoique, de ton point de vue, j’imagine que tu ne vois pas la nudité du même œil, mais pour le moment, j’aimerais me cacher derrière quelque chose même si la seule chose entre moi et une gêne paralysante n’est qu’un vieux tee-shirt délavé.
-0-0-
« Oui… ? »

« Madame Catherine Harris ? Nous nous sommes parlé ce matin… Mon nom est Harold Pettigrew. Puis-je monter vous parler ? »

« Oui… certainement… BZZZT ! »
-0-0-
« Entrez, s’il-vous-plaît… Non… laissez… gardez vos souliers. Comment puis-je vous aider ? Vous me disiez quelque chose au sujet de Lisa ? »

« Oui, je vais la représenter lors de son procès. Comme vous le savez, Lisa Cummings fut accusé de comportement inadéquat en présence d’enfants mineurs. Quoiqu’officiellement, ce n’est pas du tout la même chose que la pédophilie, dans l’opinion publique, les deux sont interchangeables. Si on la juge coupable, ce méfait va entacher sa réputation à tout jamais et, en toute probabilité, elle ne pourra plus enseigner nulle part. »

« Je dirais que cela serait totalement insensé si ce n’était pour le fait que j’y étais quand elle fut arrêtée. Pauvre Lisa… c’était son rêve ; elle ne parlait de rien d’autre. »

« Elle n’a pas encore été jugée, Madame Harris, et je ferais tout dans mon pouvoir pour qu’elle sera acquittée. J’aimerais entendre votre version des événements… qu’avez-vous vu, qu’avez-vous entendu et comment vous êtes-vous trouvée mêlée à tout ça ? »

Après qu’ils se sont assis au salon, Catherine raconta l’appel téléphonique lui demandant d’acheter les barboteuses, la façon qu’elle les avait traîné vers le centre de la petite enfance, comment elle ait découvert la moitié des enfants nus, que Lisa lui avait raconté que ce fut à l’instigation d’un des enfants et qu’elle lui avait parlé pour découvrir que sa mère fut ‘naturiste’ et que pour cette raison, elle avait hésité à l’obliger à se rhabiller.

« Je ne connaissais pas ce mot… j’ai dû la rechercher. J’ai découvert plus tard qu’il s’agissait de Marc. »

« Oh ? Mlle Cummings ne vous l’avait pas nommé ? »

« Non, Lisa tient beaucoup à maintenir l’intimité de ses enfants… elle ne l’aurait jamais nommé. Je ne l’ai découvert qu’en lisant ses notes dans l’ordinateur de l’école. Je n’ai pas voulu que quoi que ce soit puisse lui arriver donc je les ai transféré vers mon ordi et je les ai effacé de l’ordi de l’école.

« Légalement, cela est considéré comme cacher des preuves… La police a-t-elle demandé de voir ces notes ? »

« Non. »

« Si elle le fait, j’aimerais que vous les leur donniez. Entretemps, j’apprécierais si vous pourriez m’en faire une copie. Pendant que j’y pense, est-ce que la police a ramassé le portable de Mlle Cummings ? Elle m’avait dit l’avoir laissé au bureau. »

« J’ai ça, également. »

« J’aimerais l’avoir, si vous le voulez bien. »

« N’est-ce pas ça cacher des preuves, également ? »

« Mlle Cummings m’a assuré qu’il n’y avait aucune donnée scolaire sur le portable. Comme tel, je ne vois donc aucune raison pour le laisser dans les mains de la police afin qu’elle puisse le fouiller allègrement. Si, plus tard, je découvre qu’elle se serait trompée, là, ça tomberait sous le sceau de la confidentialité. »

« Parfait. Je vais chercher le portable et y transférer ses notes. »

« Non, ne faites pas ça! Il ne doit avoir aucune trace des ces dossiers sur son portable. Copiez-les plutôt sur un CD, si vous en avez les moyens. Sinon, attachez-les à un courriel à mon attention… voici ma carte… »

Cinq minutes plus tard, Catherine revint avec le portable de Lisa et une enveloppe de CD blanche et les donna à Harold.

« Avant que je vous quitte, puis-je vous demander comment ce s’est-il passé après que la police ait partie avec Mlle Cummings ? »

« Pour être honnête, les enfants sont devenus impossible… quand je les ai vus la première fois le mardi matin en livrant les barboteuses, ils se comportaient bien et ils étaient très polis, aucun problème du tout. Hier, après que Lisa fut arrêtée, j’ai voulu que les enfants se rhabillent, évidemment. Ils ont carrément refusé… ils sont devenus agités, ils refusèrent d’aller faire leur dodo et rendu au moment que leurs parents sont venus les chercher, au moins la moitié étaient en mode ‘crise’. Vous pouvez ne pas me croire si vous voulez mais le seul qui ne m’a fait aucune scène fut Marc Hatcher, le jeune qui avait tout commencé. Lundi, quand l’école commencera de nouveau, je m’attends à une émeute générale.-»

« Je vous remercie beaucoup, Madame Harris ; vous avez été d’une aide immensurable. J’aimerais que vous me tiendriez au courant de ce qui ce passe à l’école. Vous me comprendriez que j’ai demandé à mon client de ne pas vous contacter directement. »

« Alors, pourriez-vous lui dire que je pense à elle et que je lui souhaite la meilleure des chances ? J’aimerais que vous me teniez au courant, également, si vous le pouvez. »

« Certainement, Madame. Je suis sur que Mlle Cummings appréciera votre intérêt. Si j’entends quelque chose, je vous le ferai savoir. Merci encore et au revoir, Madame. »

Avatar de l’utilisateur
Cor
Administrateur Modérateur
Messages : 2185
Inscription : 08 sept. 2014, 17:52

Re: Histoires de Cor; L'enseignante

Message par Cor »

CHAPITRE 11

Chez Meredith, les trois s’assirent à table pour le souper. Meredith et Marc ont demeuré en tenue de peau tandis que Meredith a trouvé une robe mission hawaiienne pour Lisa qui lui allait jusqu’au chevilles. Même s’il faisait tard et les ombres s’étiraient, Lisa se sentait fondre dans sa robe. Le souper fut une salade feuillue, une salade de fruits frais et des asperges. Elle fut surprise de constater que Marc mangeait de tout sans se plaindre ; selon son expérience, des jeunes de son âge tenaient à manger que des hamburgers, des hot dogs et des doigts de poulet.
Quand le repas fut fini, Lisa insista à faire la vaisselle afin d’accorder Meredith un répit de ses devoirs d’hôtesse.

« Merci, c’est gentil, » lui dit Meredith. « Je pense m’installer au salon regarder un peu de télé et de me servir quelque chose de frais à boire. »

« Dieu merci que Meredith soit là, »pensa Lisa. « Je ne saurai où j’en serai si elle ne l’était pas. Ma mère est loin et ma sœur et moi, nous nous parlons plus. Elle m’a vraiment fait sentir bienvenue. Je souhaiterais juste être capable de m’habituer à toute cette nudité. »

Marc se dirigea vers sa chambre et sa collection de jeux éducatives et Meredith alluma sa petite télé.

« À venir… la canicule qui envahit la région semble vouloir rester. André nous donnera les prévisions météo dans un instant, » dit l’annonceur. « Mais, en premier… une enseignante d’un centre de la petite enfance au village est accusée de comportements inadéquats en présence d’enfants mineurs. Tout de suite après ces messages. »

Meredith figea. Lisa, aillant entendu l’intro, se rendit au salon et s’est assise à côté de Meredith. Quelques instants plus tard, l’annonceur revint. « L’enseignante Lisa Cummings du CPE du Village est accusée de comportement inadéquat suite à un incident au Centre où les enfants ont été permis de se promener à poil pour des périodes prolongées, comme indiquent ces photos prises sur scène. »

La télé présentait les photos que Lisa avait découvertes plus tôt, quoique les visages et les parties génitales des enfants fussent floutés.

« La police nous informe qu’elle avait reçu une plainte anonyme et qu’elle ait procédé à l’arrestation de l’individu plus tôt cette semaine. »

« Anonyme, mon cul! » s’exclama Meredith vers la télé.

Linda ne dit rien mais commença à pleurer.

« Oh, Lisa, je suis désolée, » et lui fait une accolade. « Je sais que c’est difficile et que ta situation est de la merde… mais nous savons tous les deux que tu sois innocente. Harold se bât pour toi. Il est tenace et consciencieux… Nous allons gagner! »

Lisa reprit ses esprits et s’essuya ses yeux avec un tissu.

« Aimerais-tu téléphoner Harold et lui annoncer le reportage ? » lui demanda Meredith.

« J’aimerais, oui, » dit-elle, haletant quelque peu, « mais je ne crois pas être en mesure de parler. Pourrais-tu le lui dire ? »

Meredith composa son numéro. « Salut, Harold. Lisa et moi, nous venons de regarder les nouvelles… ils ont les photos. »

« ... »

« Oui… d’accord. Ça a du sens »

« … »

« Je lui le dirai. »

Un instant plus tard, Meredith raccrocha.

« Il dit que les nouvelles ne font rien de mal, » lui répéta Meredith. « Cependant, il va faire la tournée de la résidence lundi matin et essayer de découvrir qui a pu prendre les photos. Celui qui les a pris, toutefois, est un véritable tordu. »

« Il m’a aussi dit avoir parlé avec Catherine et qu’elle a tout-à-fait corroboré tout ce que tu nous avais racontée. Il se sent vraiment optimiste à propos de nos chances. Selon elle, t’as tout fait pour protéger l’intimité des enfants. Il a ton portable et va essayer de te le rapporter demain. »

« C’est bien, ça, » pleurnichait-elle. « Et les enfants… comment vont-ils ? L’a-t-elle dit ? »

« Il dit que selon elle, ils allaient bien mais qu’ils étaient indisciplinés et difficiles à contrôler… Marc semblerait être le seul qui ne lui ait pas fait de misères. »

« Marc est un garçon merveilleux, » dit Lisa.

« C’est normal… il a une enseignante merveilleuse. »

Plutôt de continuer avec la télé, elles décidèrent de regarder un film. Après le film, c’était l’heure de mettre Marc au lit.

« Je crois aller me coucher aussi. Veux-tu que je monte ton lit avant d’y aller ? » lui offrit Meredith.

« Ce ne sera pas nécessaire… » dit Lisa, se sentant encore chaud. « Les draps y sont encore installés. Je crois bien être en mesure d’y arriver ».

Lisa se sentit seule à affronter l’univers. Meredith semblait lui comprendre et lui donna encore une accolade et un bec sur la joue avant de se retirer pour la nuit.

Lisa déplia le lit et s’assoit. Elle fit ventiler la robe mission avec ses mains dans un vain effort de se rafraîchir. Elle s’est mise sous les couvertes et commença à rôtir. Après une heure de tournages sans répit et s’est levée de nouveau.

« C’était gentille de Meredith de me prêter ceci mais, comme chemise de nuit, c’est nul, » et d’un geste impulsif, l’a retiré. Nue, elle se coucha de nouveau et, qu’avec un drap léger pour se couvrir, elle réussit à s’endormir.

« Vroum, vroum… » dit Marc, jouant dans le salon, côté d’elle. « je suis un bulldozer… »

Lentement, Lisa ouvra ses yeux. Elle se trouva sur le dos sur son canapé-lit. Pendant la nuit, elle avait complètement repoussé son drap et fut allongée sur toute sa longueur, nue à la vue des autres.

« Marc… » appela Meredith, lui rejoignant dans le salon, « veux-tu du jus d’orange, chéri ? »

Répondre