Relancer le naturisme au Saguenay-Lac-Saint-Jean

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Gilles
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Relancer le naturisme au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Message par Gilles »

Relancer le naturisme au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Qui a connu cette plage ?
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Fondateur de la Fédération québécoise de naturisme, Michel Vaïs a souvenir de ses visites à la plage de la Pointe-Taillon, il y a 35 ans, alors qu’il a même tenté, à cette époque, de la faire reconnaître comme plage naturiste. L’auteur consacre d’ailleurs un passage à cette zone qui accueillait, il y a une trentaine d’années, des centaines d’amateurs dans son livre Nu, simplement.

« Le cas de la plage de la Pointe-Taillon, près de Saint-Henri-de-Taillon au Lac-Saint-Jean, est particulier, car c’est la seule au Québec à avoir – brièvement – bénéficié d’une forme de reconnaissance. Une pancarte en bois gravé, fabriquée et installée par un service du gouvernement provincial, annonçait qu’il s’agissait d’une plage naturiste : “Section naturiste – Baignade non surveillée”. Elle a été installée en juillet 1982, à l’époque où quelques douzaines d’adeptes fréquentaient la plage, et j’en ai publié plusieurs photos dans Au naturel. Dès 1980, selon les fonctionnaires locaux, le nombre de baigneurs nus atteignait quotidiennement et simultanément entre 300 et 350 personnes. Les panneaux encadrant la section naturiste, par leur caractère officiel, ont fait monter la fréquentation. Les naturistes de la région ont compté jusqu’à 700 personnes nues présentes en même temps une journée d’août 1984 », lit-on dans l’ouvrage.

Des audiences se sont tenues, dans les années 80, au moment du changement de statut de la plage provinciale, qui est devenue un parc provincial. Michel Vaïs s’est rendu à Alma, en juin 1985, pour y déposer un mémoire au nom de la Fédération québécoise de naturisme. L’objectif de cette démarche était, pour la fédération, de faire reconnaître ce secteur comme une plage naturiste.

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En 1983, la plage de la Pointe-Taillon s’est retrouvée en Une du magazine de la Fédération québécoise de naturisme.
COURTOISIE, MICHEL VAÏS
« Personne n’a voulu porter le flambeau au Lac-Saint-Jean. Je connais des naturistes du Lac-Saint-Jean qui ont refusé de se lever ce jour-là. On m’a même accusé d’imposer des pratiques dans la région alors que j’étais de Montréal. Le naturisme est retombé dans l’oubli pendant des années. Il y a maintenant un intérêt à recréer ça. Le centre naturiste le plus proche est à Rimouski. Sinon, les gens doivent aller ailleurs au Québec », se remémore-t-il.


Michel Vaïs indique que « les autorités du ministère des Loisirs évaluaient à 16,1 % la clientèle naturiste en haute saison ». Il est d’avis que la plage naturiste de la Pointe-Taillon aurait pu connaître un succès considérable à l’échelle provinciale. Il cite en exemple la plage d’Oka qui accueille, durant les beaux jours d’été, environ 1000 personnes.





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