Re: Histoires de Cor; La leçon de Miru
Publié : 14 févr. 2018, 16:37
Pour briser le Mur ; Chapitre 5
Partie 1
Le 20 janvier :
Jaime était assise à l’une des extrémités du divan dans le bureau de Getty. « Lors de notre enquête dur le problème SV30, j’ai demandé aux enquêteurs d’essayer d’isoler certains facteurs de stress qui n’étaient pas liés au véhicule. Nous avons demandé aux pilotes comment ils vidaient leur stress accumulé. La majorité disaient ‘dormir’, ‘jouer sur l’ordinateur’ ou encore ‘… pas de temps’. Tout sauf ‘aller au Dôme Récréatif’. J’y suis allée l’autre nuit. Normalement, le Dôme est plus qu’en moitié occupé lors de la période de pause. »
« Je suis convaincue que les troupes vivent une pression subtile pour ne pas fréquenter le Dôme. »
« J’en avais aucune idée, » avoua Getty en se levant. « Allons-y. »
« Où ? »
« Nous allons informer le Général Minot de tout ça. »
« Bon après-midi, mon Général. Puis-je vous aider, » lui demanda un commis à la chemise blanche.
« Oui, j’aimerais rencontrer le Colonel Lenehan, s’il vous plaît. »
« Oui, Monsieur, » dit le commis en en détalant à toute vitesse.
Minot jeta un coup d’œil aux autres commis qui, du coup, étaient fort occupés à leurs besognes.
Le Colonel April Lenahan sortit accueillir Minot. « Bon après-midi, Monsieur, » dit-elle avec entrain.
« J’ai besoin de vous parler, Colonel. »
« Par ici, s’il vous plaît. »
« Après avoir fermé la porte, il regarda Lenahan. « J’aimerais examiner vos dossiers actifs, s’il vous plaît. »
« À quel sujet, » demanda Lenahan.
« Des plaintes à propos d’abus des troupes. »
« Abus des troupes ? »
« Je viens de quitter le bureau du Personnel et j’ai appris que la moitié d’une équipe de la Compagnie M avait démissionné avant que j’arrive en poste. J’ai fouillé un peu et j’ai vu que deux autre compagnies avaient subi d’incidents similaires. Je veux savoir pourquoi ils ont démissionné. »
« Monsieur, ils ne sont jamais venus me voir à ce sujet. »
« Pourquoi ? »
« Je ne sais pas. Je ne suis pas télépathe. »
« Quoique ce n’est que ouï-dire, j’ai entendu dire que c’était parce que les commandants de compagnie n’arrêtaient pas de leur attitrer des corvées après leurs missions. Des corvées qu’on ne peut décrire autrement que des ‘travaux inutiles’ qui ne font que les priver de leur temps de repos et de sommeil autorisés. Les troupes connaissent les règlements autant que n’importe qui. Alors explique-moi pourquoi ils ne sont pas venus ici ? »
« Je ne pourrais vous répondre. »
« Il y en a deux qui conviennent. Soit ils ne sont pas venus parce qu’ils ne savaient pas qu’ils le pourraient, ce que je doute fortement, ou encore ils ne sont pas venus parce qu’ils savaient que vous ne les supportiez pas dans leurs démarches. »
« Monsieur, cela est injuste ! »
« Attendez ici, Colonel, » dit Minot et sortit vers le bureau extérieur et interpella le commis à qui il avait parlé plus tôt. « Viens ici. »
« Oui, Monsieur ? »
« Quel est votre nom, s’il vous plaît ? »
« Technicien de support grade trois Winston, Monsieur. »
« Vous traitez la documentation d’un enquêteur, n’est-ce pas ? »
« Oui, Monsieur. Pour le lieutenant Maples, Monsieur. »
« Je veux voir sur quoi le Lieutenant Maples enquêtait. »
« Oui, Monsieur, » et se dirigeait vers un terminal. « Voulez-vous voir un mois en particulier ? »
« Le mois de décembre de l’année dernière. »
Quelques touches du clavier plus tard et l’écran afficha vingt-deux dossiers. Chacun des dossiers portait la notation ‘La personne déposant la plainte a été transférée’ et le dossier fermé par le Colonel Lenahan. Minot sortit la liste qu’il avait obtenue du Bureau du Personnel et vit que dix-sept des noms correspondaient à la liste qu’il avait reçue. « Merci, » dit-il à Winston, retourna au bureau de Lenahan et ferma la porte.
« Colonel, vous m’avez menti. Je vous congédie pour avoir manqué d’intégrité. Faites vos valises. »
Partie 1
Le 20 janvier :
Jaime était assise à l’une des extrémités du divan dans le bureau de Getty. « Lors de notre enquête dur le problème SV30, j’ai demandé aux enquêteurs d’essayer d’isoler certains facteurs de stress qui n’étaient pas liés au véhicule. Nous avons demandé aux pilotes comment ils vidaient leur stress accumulé. La majorité disaient ‘dormir’, ‘jouer sur l’ordinateur’ ou encore ‘… pas de temps’. Tout sauf ‘aller au Dôme Récréatif’. J’y suis allée l’autre nuit. Normalement, le Dôme est plus qu’en moitié occupé lors de la période de pause. »
« Je suis convaincue que les troupes vivent une pression subtile pour ne pas fréquenter le Dôme. »
« J’en avais aucune idée, » avoua Getty en se levant. « Allons-y. »
« Où ? »
« Nous allons informer le Général Minot de tout ça. »
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Le Général Minot pénétra le bureau de l’Inspecteur Général.« Bon après-midi, mon Général. Puis-je vous aider, » lui demanda un commis à la chemise blanche.
« Oui, j’aimerais rencontrer le Colonel Lenehan, s’il vous plaît. »
« Oui, Monsieur, » dit le commis en en détalant à toute vitesse.
Minot jeta un coup d’œil aux autres commis qui, du coup, étaient fort occupés à leurs besognes.
Le Colonel April Lenahan sortit accueillir Minot. « Bon après-midi, Monsieur, » dit-elle avec entrain.
« J’ai besoin de vous parler, Colonel. »
« Par ici, s’il vous plaît. »
« Après avoir fermé la porte, il regarda Lenahan. « J’aimerais examiner vos dossiers actifs, s’il vous plaît. »
« À quel sujet, » demanda Lenahan.
« Des plaintes à propos d’abus des troupes. »
« Abus des troupes ? »
« Je viens de quitter le bureau du Personnel et j’ai appris que la moitié d’une équipe de la Compagnie M avait démissionné avant que j’arrive en poste. J’ai fouillé un peu et j’ai vu que deux autre compagnies avaient subi d’incidents similaires. Je veux savoir pourquoi ils ont démissionné. »
« Monsieur, ils ne sont jamais venus me voir à ce sujet. »
« Pourquoi ? »
« Je ne sais pas. Je ne suis pas télépathe. »
« Quoique ce n’est que ouï-dire, j’ai entendu dire que c’était parce que les commandants de compagnie n’arrêtaient pas de leur attitrer des corvées après leurs missions. Des corvées qu’on ne peut décrire autrement que des ‘travaux inutiles’ qui ne font que les priver de leur temps de repos et de sommeil autorisés. Les troupes connaissent les règlements autant que n’importe qui. Alors explique-moi pourquoi ils ne sont pas venus ici ? »
« Je ne pourrais vous répondre. »
« Il y en a deux qui conviennent. Soit ils ne sont pas venus parce qu’ils ne savaient pas qu’ils le pourraient, ce que je doute fortement, ou encore ils ne sont pas venus parce qu’ils savaient que vous ne les supportiez pas dans leurs démarches. »
« Monsieur, cela est injuste ! »
« Attendez ici, Colonel, » dit Minot et sortit vers le bureau extérieur et interpella le commis à qui il avait parlé plus tôt. « Viens ici. »
« Oui, Monsieur ? »
« Quel est votre nom, s’il vous plaît ? »
« Technicien de support grade trois Winston, Monsieur. »
« Vous traitez la documentation d’un enquêteur, n’est-ce pas ? »
« Oui, Monsieur. Pour le lieutenant Maples, Monsieur. »
« Je veux voir sur quoi le Lieutenant Maples enquêtait. »
« Oui, Monsieur, » et se dirigeait vers un terminal. « Voulez-vous voir un mois en particulier ? »
« Le mois de décembre de l’année dernière. »
Quelques touches du clavier plus tard et l’écran afficha vingt-deux dossiers. Chacun des dossiers portait la notation ‘La personne déposant la plainte a été transférée’ et le dossier fermé par le Colonel Lenahan. Minot sortit la liste qu’il avait obtenue du Bureau du Personnel et vit que dix-sept des noms correspondaient à la liste qu’il avait reçue. « Merci, » dit-il à Winston, retourna au bureau de Lenahan et ferma la porte.
« Colonel, vous m’avez menti. Je vous congédie pour avoir manqué d’intégrité. Faites vos valises. »
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