La Pommerie, du 4 au 7 août 2017
Publié : 08 août 2017, 10:00
retrait Avant de repartir le 21 pour l’Europe, j’ai tenu à revoir une dernière fois cette année, le camping naturiste et écologique de la Pommerie. J’y allais pour rencontrer plusieurs amis et ce fut donc une belle fin de semaine même si le temps n’était pas pour nous autres : des orages violents, des passages nuageux qui n’en finissaient pas de passer, de la pluie fine et froide, des vents à décorner les bœufs et un petit air frisquet même lors des quelques apparitions du Soleil. Mais rien ne peut refroidir une belle rencontre entre de vrais amis.
retrait Mais prenons les choses par le début. Je suis un parrainé à la Pommerie, ce qui veut dire que sur l’avis d’un saisonnier, je peux me présenter et être accepté sur le terrain. Cette fois-ci, j’y allais sans mon parrain et en plus, à cause de plusieurs voyages en Europe, je n’y étais pas allé depuis deux ans. Je n’étais donc pas trop sûr de pouvoir être admis. Eh bien, une chose étonnante s’est produite : non seulement j’ai pu réserver ma fin de semaine, mais la personne qui était à l’autre bout du fil a reconnu ma voix avant même que je me nomme. Vous ne pouvez pas imaginer, ma chère Carole, comme cela fait du bien à notre estime personnelle d’être ainsi reconnu (c’est vrai que j’ai un accent qui aide). On aimerait cela que certains autres groupes en prennent de la graine.
retrait Comme il s’agissait de la fin de semaine de la construction, j’ai réservé jusqu’au lundi midi pour ne pas avoir les bouchons de circulation du dimanche soir. Il y a quand même des avantages à être à sa pension. On peut arranger son temps.
retrait Il faut maintenant que je vous parle de mon chauffeur. J’allais à la Pommerie seul même si je devais y rencontrer des amis. J’ai donc demandé à mon beau-frère de m’y emmener. Il est un maniaque de voiture et rien ne lui fait plus plaisir que d’additionner des kilomètres au compteur. Par contre, il y avait un problème : il n’est pas naturiste. Il allait donc me déposer à l’accueil et repartir. Pour ceux qui connaissent la Pommerie, vous savez qu’entre l’accueil et le terrain, nous devons traverser un assez long chemin très boisé et donc infesté de maringouins et autres bibittes de ce genre. Personnellement, je suis considéré par ces dernières comme un buffet de choix à déguster. J’étais donc un peu craintif. Je m’étais préparé en m’habillant des pieds à la tête. (Là, j’aimerais faire une blague sur une certaine religion, mais je vous laisse la deviner.) J’avais aussi dans mon sac trois sortes d’antimoustiques (Muskol, Off et citronelle) et je me préparais donc à m’inonder le visage de ces produits hautement toxiques. Mais la dame à l’accueil a accepté sans l’ombre d’une hésitation que mon beauf me conduise jusqu’à mon chalet. À ce moment il n’avait vu qu’une seule femme nue dans sa vie, sa conjointe et même si son mariage a duré dix-huit ans il n’était pas prêt à l’apparition d’une femme dans son habit de nature lorsque nous sortîmes du boisé. Il y eut un long silence et comme la vitesse est limitée à 5 km à l’heure, on eut le droit qu’à un petit coup de frein sans sortie de route. Mais aussi étrange que cela soit, la chose la plus étonnante de cette arrivée ne fut pas la nudité des gens. Non, mon beau-frère fut plutôt estomaqué en croisant sur le chemin qui menait au chalet des voitures qui, selon lui coûtaient une beurrée, puis lorsqu’il vit un campeur-vr d’une trentaine de pieds, stationné sur un terrain, il déclara estomaqué :
retrait — Hey, mais c’est pas des tout-nus qui viennent icitte
retrait Mais prenons les choses par le début. Je suis un parrainé à la Pommerie, ce qui veut dire que sur l’avis d’un saisonnier, je peux me présenter et être accepté sur le terrain. Cette fois-ci, j’y allais sans mon parrain et en plus, à cause de plusieurs voyages en Europe, je n’y étais pas allé depuis deux ans. Je n’étais donc pas trop sûr de pouvoir être admis. Eh bien, une chose étonnante s’est produite : non seulement j’ai pu réserver ma fin de semaine, mais la personne qui était à l’autre bout du fil a reconnu ma voix avant même que je me nomme. Vous ne pouvez pas imaginer, ma chère Carole, comme cela fait du bien à notre estime personnelle d’être ainsi reconnu (c’est vrai que j’ai un accent qui aide). On aimerait cela que certains autres groupes en prennent de la graine.
retrait Comme il s’agissait de la fin de semaine de la construction, j’ai réservé jusqu’au lundi midi pour ne pas avoir les bouchons de circulation du dimanche soir. Il y a quand même des avantages à être à sa pension. On peut arranger son temps.
retrait Il faut maintenant que je vous parle de mon chauffeur. J’allais à la Pommerie seul même si je devais y rencontrer des amis. J’ai donc demandé à mon beau-frère de m’y emmener. Il est un maniaque de voiture et rien ne lui fait plus plaisir que d’additionner des kilomètres au compteur. Par contre, il y avait un problème : il n’est pas naturiste. Il allait donc me déposer à l’accueil et repartir. Pour ceux qui connaissent la Pommerie, vous savez qu’entre l’accueil et le terrain, nous devons traverser un assez long chemin très boisé et donc infesté de maringouins et autres bibittes de ce genre. Personnellement, je suis considéré par ces dernières comme un buffet de choix à déguster. J’étais donc un peu craintif. Je m’étais préparé en m’habillant des pieds à la tête. (Là, j’aimerais faire une blague sur une certaine religion, mais je vous laisse la deviner.) J’avais aussi dans mon sac trois sortes d’antimoustiques (Muskol, Off et citronelle) et je me préparais donc à m’inonder le visage de ces produits hautement toxiques. Mais la dame à l’accueil a accepté sans l’ombre d’une hésitation que mon beauf me conduise jusqu’à mon chalet. À ce moment il n’avait vu qu’une seule femme nue dans sa vie, sa conjointe et même si son mariage a duré dix-huit ans il n’était pas prêt à l’apparition d’une femme dans son habit de nature lorsque nous sortîmes du boisé. Il y eut un long silence et comme la vitesse est limitée à 5 km à l’heure, on eut le droit qu’à un petit coup de frein sans sortie de route. Mais aussi étrange que cela soit, la chose la plus étonnante de cette arrivée ne fut pas la nudité des gens. Non, mon beau-frère fut plutôt estomaqué en croisant sur le chemin qui menait au chalet des voitures qui, selon lui coûtaient une beurrée, puis lorsqu’il vit un campeur-vr d’une trentaine de pieds, stationné sur un terrain, il déclara estomaqué :
retrait — Hey, mais c’est pas des tout-nus qui viennent icitte