Histoire de bobettebob : L'été où tout a changé !
Publié : 21 mars 2017, 14:18
Avant tout : L'histoire originale de fiction s'étend sur vingt chapitres, et a été écrite avec des valeurs de bravoure et courage, mais sous un angle d'exhibitionisme en public, et très peu de scènes de "plaisir charnel". Je me suis rendu compte que je pouvais garder un angle naturiste à l'histoire en ne traduisant fidèlement que les six premiers chapitres et en prenant soin de censurer les portions incompatibles tout en respectant les règles du forum.
L'été où tout a changé !
Copyright mai 2012 par Hooked6 (chez hotmail), traduit par Martin (bobettebob) pour Les-Amis-Naturistes sous permission (mars 2017). Tous droits réservés. Reproduction, redistribution, copier sur un autre site internet pour ou sans profit est interdit sans l'autorisation de l'auteur. La propriété des droits n'est pas transférable. L'histoire originale s'adresse aux adultes (cette version censurée pour naturistes convient aux adolescents). En poursuivant la lecture, le lecteur certifie avoir l'âge approprié d'accéder à ce matériel et qu'il soit permis dans la localité ou pays de résidence du lecteur. L'histoire qui suit est une oeuvre de fiction, les personnages et incidents décrits n'ont aucune ressemblance à une personne ou événements dans le monde réel. Les commentaires sont la bienvenue.
Synopsis : Il y a un grand mystère autour de la ferme de grand-maman Ruth, et Anna se retrouve malgré elle prise dans l'engrenage sans savoir pourquoi. Durant son séjour, elle se mettra dans des situations impossibles et apprendra des choses à propos d'elle en essayant de résoudre le mystère.
Chapitre 1
« Mais maman, tu ne peux pas être sérieuse ! »
« Mais bien sûr que oui. Tu verras, le changement de paysage te fera du bien ».
« Pour l'été complet ? Pourquoi je ne pourrais pas rester ici et passer l'été avec mes amis ? Et pourtant, tu ne pars pas en vacances. Pourquoi tu me punis ? J'ai rien fait de mal ! »
Ma mère soupire d'exaspération. « Anna, cesse de faire ta princesse. Je ne te punis pas. J'ai pensé que tu aurais sauté sur l'occasion de passer quelque temps sur une ferme. De toute façon, ça fait plusieurs années que tu n'as pas vue ta grand-mère. Elle commence à se faire vieille et ne sera pas éternellement avec nous. Plus tard, tu auras regreté de ne pas avoir passé du temps avec elle. »
« Mais maman... toute seule sur une vieille ferme isolée avec une vieille dame. Et elle n'a même pas l'électricité, je ne pourrai même pas utiliser mon téléphone ni mon portable ! Comment je vais faire pour mettre ma page Facebook à jour ? C'est trop injuste! Pourquoi elle ne viendrait pas nous visiter ici ? »
Maman dépose le panier à linge qu'elle a dans ses mains, se rend dans ma chambre, et place sa main sous mon menton. « Ça suffit jeune fille. T'as 16 ans et je me gênerais pas pour te donner la fessée. Demain matin, tu embarques dans l'auto, je te déposes chez grand-maman Ruth et tu vas apprécier le geste. Si j'entend encore une seule complainte de ta part, je te confisque ton téléphone, ton iPad et ton portable jusqu'à tes 18 ans. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Ça ne sert à rien de continuer d'argumenter, ma mère a fait la menace ultime. C'est irréaliste de passer les deux prochaines années sans mes gadgets électroniques ! Ma mère est tellement autoritaire que ses menaces sont rarement des paroles en l'air. Lorsqu'elle atteint sa limite avec moi, je sais très bien quand il faut s'arrêter et vivre avec les conséquences. Mais... L'été complet en campagne! Ugh!!
Le lendemain matin, maman charge ma valise dans la valise de l'auto. Ne pouvant pas compter sur ma coopération, elle s'est occupée de faire ma valise avec des vêtements appropriés pour la ferme, et il est hors de question pour elle de refaire le trajet pour m'apporter quoi que ce soit. De toute façon, j'aurais rempli ma valise d'appareils électroniques qui ne sont d'aucune utilité là-bas. Après tout, maman a été élevée sur une ferme alors que moi, je suis une fille gâtée élevée en ville où tous mes besoins sont comblés.
Après plusieurs heures sur la route, nous sommes enfin arrivées. Quelle porcherie ! La maison en bois n'a de toute évidence jamais eu de couche de peinture fraîche il y a un demi-siècle. J'imagine qu'il y a des petites créatures qui courent partout, et je me demande bien ce qui peut bien retenir la grange de s'effondrer. Et le pire, c'est l'odeur typique des animaux de ferme durant les jours chauds d'été. Et pas d'électricité signifie pas d'air climatisé. Maman a raison, j'ai été élevée dans le luxe. Comment est-ce que grand-maman fait pour vivre seule au milieu de nulle part ?
Pendant que maman et grand-maman Ruth se font les salutations, je regarde tout autour de moi : Que des arbres et de l'herbe. En auto, j'avais remarqué la grande distance entre les maisons. La ville la plus près devrait être à environ 5 miles (8 km) d'ici, lorsqu'on a croisé une station-service, un magasin général, une quincaillerie et un vendeur de tracteurs. Je peux dire adieu à mon passe-temps de faire les boutiques cet été.
Mes pensées sont interrompues par grand-maman qui m'appelle « Ah, la voilà ma petite Katie! Comme tu es adorable ! »
« Grand-maman, mon nom est Anna... pas Katie ! »
« Non-sens! Je reconnaîtrais ma petite-fille de 7 ans n'importe où ! Allez, vient donner un câlin à ta chère grand-maman ! »
« Grand-maman... je ne suis pas Katie et je n'ai certainement pas 7 ans. J'ai 16 ans et je vais à l'école secondaire, bordel ! Mais c'est quoi ton problème ? T'as des problèmes de vision ?... » À ce moment-là, maman me donne son regard autoritaire et j'ai tout de suite compris qu'il fallait que je me taise, me résigne et accepte le câlin. Ouch à la cage thoracique, cette vieille dame a encore beaucoup de force.
Maman et moi sommes restées environ une heure à l'ombre du patio couvert, la mettant au courant des événements depuis notre dernière visite. À toutes les fois que grand-maman Ruth fait référence à moi, elle utilise le nom Katie, et s'adresse à moi comme une fillette de 7 ans.
Lorsque grand-maman entre à l'intérieur, je profite de l'occasion pour exposer mon plaidoyer. « Maman... tu vois bien qu'elle n'a plus toute sa tête et elle est confuse. Tu ne peux pas me laisser ici tout l'été avec une vieille sénile ! Tu devrais la placer dans un foyer, pas la laisser toute seule sur une ferme ! ».
« Elle est parfois confuse, mais je dois l'admettre, toutes les personnes âgées le sont. Tu peux voir qu'elle est parfaitement capable de prendre soin d'elle et de la ferme. Elle ne vit peut-être pas dans une jolie maison, elle n'a pas beaucoup d'argent, mais elle prend toujours soin de l'endroit et elle est bien respectée par les gens du village. Tu n'es aucunement en danger, et si tu persistes à essayer de te sortir de cet arrangement de passer du bon temps avec ma mère, rappelle-toi de ce que j'ai dit ».
Peu de temps après, maman est retournée à la voiture, nous fait les aurevoirs et repart sur le chemin de terre, me laissant seule avec Granny. Elle semble surprise de l'aide apportée durant la préparation du souper - par une fillette de 7 ans. Après trois heures d'obstination, je me suis dit que ça ne sert à rien de lui rappeler constamment mon nom et âge actuel. De toute façon, grand-maman Ruth semble heureuse avec sa mémoire bien ancrée à l'une de mes visites lorsque j'étais jeune. Par contre, sa maison est dans un état pitoyable et a besoin d'un bon coup de balai. Puisque je suis coïncée ici pour les trois prochains mois, je ferai en sorte que ce que séjour se passe dans la propreté et sans poussière. Puisqu'il n'y a pas de télé ou d'autre moyen de divertissement, ça m'aidera à passer le temps entre les corvées de la ferme.
La première nuit était particulièrement chaude, le corps en sueur m'empêchait de dormir. Les fenêtres sont ouvertes mais aucun coup de vent n'est venu à mon secours et l'air est humide. Je me suis couchée en portant mon t-shirt au lieu de ma chemise de nuit habituelle et poussé les draps au sol pour me garder au frais.
Le lendemain, question d'avoir quelque chose à faire, j'ai appris les routines de la ferme, nourrir le bétail, nettoyer la grange, et un peu de nettoyage de la maison par temps libre. L'expérience s'est révélée instructive mais épuisante. À mon pire regret, les vêtements de ferme que ma mère a mis dans la valise sont épais et lourds, des chandails en flanelle et des jeans en denim. J'imagine qu'elle ne voulait pas que je me blesse sur la ferme. En temps normal, oui, mais je vais mourir de chaleur sous ces vêtements ! Pour les prochains jours, je me suis limitée au peu de vêtements légers restants, soit deux t-shirts et une paire de shorts. Après deux journées exhaustives, ces vêtements me servaient aussi durant la nuit, faute d'air climatisé.
Au troisième matin, grand-maman voyait bien ma fatigue. « Katie, chère, je te donne congé des tâches pour aujourd'hui, va te rafraîchir au lac », dit-elle avec le sourire. « On aura une journée très chaude, et c'est pas une bonne idée pour une si jeune fille de travailler si dur ».
Pas question de refuser. Elle m'a indiqué l'emplacement du lac, accessible par le chemin de terre facilement accessible à pied. Je n'étais pas certaine de vouloir nager dans un lac effrayant sans savoir d'avance si elle sera peuplée de petites créatures et de serpents cachés en eau trouble. Mais bon, ça fera du bien d'explorer les lieux, je suis donc partie en passant dans le pâturage puis dans la forêt à la recherche du chemin de terre.
Cette marche m'a semblé très longue mais ce chemin s'est finalement dévoilé. Plus loin, j'entends soudainement des voix - d'adolescents ! Enfin, des jeunes de mon âge ! Je me suis dit que peut-être ils demeurent dans les environs et ont accès à un ordinateur ou encore à des jeux vidéo. Passant du chemin de terre au sentier entre les arbres, les rires sont de plus en plus audibles. Une petite voix intérieure me rappelle la prudence vers des inconnus, j'ai donc décidé de faire attention pour ne pas me faire repérer. Arrivée au large, je me suis cachée dans les buissons pour survoler visuellement l'endroit.
Mon coeur a sauté un battement ! Devant mes yeux, au moins cinq garçons adolescents complètement nus jouent dans l'eau et sur le rivage !!! Fascinée, j'espère bien que ce soit la coutume en campagne de se baigner dans cet état. Chose certaine, ce que mes yeux veulent me montrer, ça m'allume. Curieuse, j'attend qu'un des garçons sorte de l'eau. Éventuellement, un des beaux gosses est allé dans l'eau peu profonde afin de récupérer leur ballon, puis se retourne, remarquant qu'il est tout blanc au niveau de ses jolies fesses. Tel un défilé de mode, chaque garçon est allé récupérer le ballon à tour de rôle, me faisant voir un tel spectacle sans qu'ils s'en rendent compte. Derrière chaque marque de bronzage se cache une histoire. La tentation était forte de me rapprocher ou encore de les rejoindre, mais je n'ai pas osé bouger, craignant ce qui m'arriverait s'ils découvrent qu'ils se font observer par une fille. Je dois avouer que ce spectacle est 100 fois mieux qu'à la télé et je ne veux pas le ruiner par ma présence. La vérité, c'est que je suis une poule mouillée. J'étais prise entre la peur et mes émotions. Je me suis mise à leur place, comment réagirais-je en découvrant que je me suis fait observer dans les buissons ? Cette pensée a fait battre mon coeur encore plus vite.
En plein milieu du spectacle, les garçons sont sortis de l'eau, se sont rhabillés, pris le chemin opposé du lac et ont disparu de mon champ de vision dans la forêt. Par prudence, je suis sortie de ma cachette jusqu'à ce que je n'entende plus leurs voix. L'idée d'aller nager seule au même endroit sans maillot m'a effleuré l'esprit, mais je n'ai pas osé dans l'éventualité du retour des garçons. J'ai rebroussé chemin jusqu'à la maison de grand-maman, la tête pleine de souvenirs frais.
De retour à la maison, un bain était nécessaire pour me rafraîchir. En soirée, il faisait encore chaud, je suis restée en culotte et t-shirt dans le salon en discutant avec grand-maman. Surprenant, elle ne s'est pas du tout objectée à ma tenue vestimentaire ou dit quelque chose d'embarassant, je suppose que dans son esprit, c'est une tenue de soir d'été parfaitement naturelle pour une fillette de 7 ans. Chose certaine, maman ne me laisserait jamais porter une telle tenue à la maison ! Quel sentiment de liberté ! Mon esprit était tellement surpassé par le spectacle de la journée que j'ai eu de la difficulté à m'endormir.
Le lendemain matin, je me suis levée de la même façon que la veille - t-shirt sans brassière et culotte rose - et rejoint grand-maman pour le petit déjeuner, question d'en profiter avant de devoir m'habiller pour les corvées. Soudainement, grand-maman me demande d'aller chercher des oeufs au poulailler pour préparer son omelette. À mi-chemin, je réalise quelque chose que je ne peux pas faire en ville : aller à l'extérieur en sous-vêtements ! Et avec la température matinale, on est si bien dans ce sentiment libérateur et naturel qu'il me fallait prolonger cette course aux oeufs. Les oeufs ont trouvé refuge au bas de mon t-shirt roulé, exposant mon nombril, et ma culotte, à quiconque se trouverait à proximité de ce coin perdu. Je me suis dit qu'après mon aventure d'hier à observer les garçons qui semblent habiter à proximité, il y a une mince possibilité qu'un de ceux-là m'observe en ce moment.
Puis une voix me fait sortir de ma bulle de pensée. « As-tu trouvé des oeufs, Katie ? »
« Oui madame. Il y en a cinq, je les ai tous pris » dis-je en entrant dans la maison. En mettant les oeufs dans un bol, grand-maman me dévisage pour un moment comme si elle se doutait de quelque chose... puis retourne à la préparation de son omelette.
En m'assoyant à la table, je réalise qu'après quelques jours, je commence à m'y plaire et à reprendre le sourire. Dans nos discussions, grand-maman répète ses histoires comme si elle avait oublié de les avoir racontés la veille, mais autrement, j'apprécie nos repas ensemble.
Après le petit déjeûner, pendant que je débarrassais la table, Granny arrive avec un panier à linge sale. « Katie, je prépare une brassée de lavage dans la cuvette à l'extérieur, j'ai déjà pris le t-shirt dans ta chambre, et si tu me donnes celui que t'as sur le dos, je le laverai aussi. Il pue. C'est pas parce qu'on vit sur une ferme qu'on peut se permettre de porter du linge sale ».
« Merci Granny, mais c'est le seul chandail en coton qu'il me reste. Les autres vêtements dans ma valise sont trop lourd à porter sous cette chaleur. Je vais garder ceci pour un petit bout de temps. »
« Non-sens » dit-elle en essayant de remonter le t-shirt au niveau de la tête.
« Granny! J'ai pas encore mis ma brassière ce matin ! »
« Foutaise ! Des fillettes de 7 ans ne portent pas de brassière de toute façon. Arrête de chiâler et donne-moi ton linge sale ». Mon t-shirt s'est retrouvé dans le panier à linge et Granny se dirige à l'extérieur, me laissant seule devant l'évier de cuisine ne portant que ma culotte rose. Stupéfaite, mes mains couvrent ma poitrine durant de nombreuses secondes. Je réalise que malgré la chaleur, je devrais quand même enfiler quelque chose, mais avant tout, il faut finir la vaisselle.
En regardant par la fenêtre pendant que l'évier se remplit d'eau froide, Granny garde la forme en manipulant la pompe du vieux puit pour remplir la cuvette. J'imagine qu'elle devra bientôt faire entrer l'électricité et se procurer une machine à laver électrique au lieu de le faire à la main. Je suppose que la raison principale, comme partout ailleurs, l'argent est le facteur principal. À son âge, je présume qu'elle n'en a pas beaucoup.
Après la vaisselle vient le ménage, oubliant presque mon état vestimentaire. En réalité, j'en suis toujours consciente, mais étant seule à l'intérieur pour le moment, mieux vaut étirer le temps jusqu'à ce que mes vêtements sur la corde à linge soient secs en un rien de temps sous cette chaleur. Par contre, je ne me sentais pas assez brave de m'aventurer à l'extérieur.
Le temps est passé vite, et le niveau de progrès dans le ménage de cette maison est avancé. Je me suis mise à imaginer la réaction de ma mère si elle me voyait faire le ménage de cette façon. Elle me tuerais, c'est certain !
J'étais dans la chambre en train de faire le lit lorsque j'entend « Katie, peux-tu venir ici une minute ? »
« J'arrive tout de suite, grand-maman ».
Traversant le couloir puis tournant au salon, se trouvent deux femmes - l'une environ dans la trentaine, et l'autre quelques années de plus. « GRAND-MAMAN !!! » écriais-je sous l'effet de surprise, essayant de me couvrir. Je ne peux pas croire qu'elle a pu osé me faire ça - me faire venir au salon sans le haut devant des visiteurs étrangers !!
Granny me prend par le bras et me rapproche pour les présentations. « Mesdames, je vous présente ma petite-fille, Katie. Elle habite avec moi pour l'été. N'est-elle pas si jolie ? »
Les deux femmes ont un regard d'étonnement quand à mon habillement. J'étais tellement embarrassée. Je ne peux pas m'enfuir et suis mortifiée de me présenter ainsi. Personne ne m'a vue nue depuis que je suis toute petite - oh, attendez - grand-maman pense toujours que je suis une petite fille. La confusion totale !
La plus jeune femme étend son bras pour me serrer la main. « Enchantée de te rencontrer, Katie. Ta grand-maman nous a parlé de toi ».
Me voilà piégée. Par politesse, je DOIS lui serrer la main. Puisque grand-maman me tient toujours le bras gauche comme les crocs d'un pitbull, je n'aurai d'autre choix que d'utiliser l'autre. « En fait, mon nom est Anna », dis-je afin de corriger une erreur récurrente de grand-maman.
« Mais elle aime se faire appeler Katie, n'est-ce pas, chère ? » elle ajouta.
« Oui madame », à contrecoeur, réalisant que je n'aurai aucun moyen de gagner cet argument. Mais dans quoi je me suis embarquée ?
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Commentaires :
Hé oui, je reconnais ici un peu l'une de mes grand-maman avant son décès. D'une famille nombreuse, elle m'appelait par le nom d'un de mes cousins du presque même âge lorsqu'on venait la visiter une ou deux fois par année. Parfois, il était préférable de la laisser faire dans son bonheur plutôt que de rajouter des couches à sa confusion en essayant de corriger ses erreurs de mémoire. Heureusement, je n'ai aucun souvenir d'avoir été laissé seul chez mes grand-parents.
Anna, fille de la ville d'une mère autoritaire, découvre graduellement les libertés qu'elle peut s'offrir à la campagne, et comme on peut déjà le prédire pour les chapitres à suivre, elle testera graduellement les limites de sa grand-maman en profitant de son état de santé...
L'été où tout a changé !
Copyright mai 2012 par Hooked6 (chez hotmail), traduit par Martin (bobettebob) pour Les-Amis-Naturistes sous permission (mars 2017). Tous droits réservés. Reproduction, redistribution, copier sur un autre site internet pour ou sans profit est interdit sans l'autorisation de l'auteur. La propriété des droits n'est pas transférable. L'histoire originale s'adresse aux adultes (cette version censurée pour naturistes convient aux adolescents). En poursuivant la lecture, le lecteur certifie avoir l'âge approprié d'accéder à ce matériel et qu'il soit permis dans la localité ou pays de résidence du lecteur. L'histoire qui suit est une oeuvre de fiction, les personnages et incidents décrits n'ont aucune ressemblance à une personne ou événements dans le monde réel. Les commentaires sont la bienvenue.
Synopsis : Il y a un grand mystère autour de la ferme de grand-maman Ruth, et Anna se retrouve malgré elle prise dans l'engrenage sans savoir pourquoi. Durant son séjour, elle se mettra dans des situations impossibles et apprendra des choses à propos d'elle en essayant de résoudre le mystère.
Chapitre 1
« Mais maman, tu ne peux pas être sérieuse ! »
« Mais bien sûr que oui. Tu verras, le changement de paysage te fera du bien ».
« Pour l'été complet ? Pourquoi je ne pourrais pas rester ici et passer l'été avec mes amis ? Et pourtant, tu ne pars pas en vacances. Pourquoi tu me punis ? J'ai rien fait de mal ! »
Ma mère soupire d'exaspération. « Anna, cesse de faire ta princesse. Je ne te punis pas. J'ai pensé que tu aurais sauté sur l'occasion de passer quelque temps sur une ferme. De toute façon, ça fait plusieurs années que tu n'as pas vue ta grand-mère. Elle commence à se faire vieille et ne sera pas éternellement avec nous. Plus tard, tu auras regreté de ne pas avoir passé du temps avec elle. »
« Mais maman... toute seule sur une vieille ferme isolée avec une vieille dame. Et elle n'a même pas l'électricité, je ne pourrai même pas utiliser mon téléphone ni mon portable ! Comment je vais faire pour mettre ma page Facebook à jour ? C'est trop injuste! Pourquoi elle ne viendrait pas nous visiter ici ? »
Maman dépose le panier à linge qu'elle a dans ses mains, se rend dans ma chambre, et place sa main sous mon menton. « Ça suffit jeune fille. T'as 16 ans et je me gênerais pas pour te donner la fessée. Demain matin, tu embarques dans l'auto, je te déposes chez grand-maman Ruth et tu vas apprécier le geste. Si j'entend encore une seule complainte de ta part, je te confisque ton téléphone, ton iPad et ton portable jusqu'à tes 18 ans. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Ça ne sert à rien de continuer d'argumenter, ma mère a fait la menace ultime. C'est irréaliste de passer les deux prochaines années sans mes gadgets électroniques ! Ma mère est tellement autoritaire que ses menaces sont rarement des paroles en l'air. Lorsqu'elle atteint sa limite avec moi, je sais très bien quand il faut s'arrêter et vivre avec les conséquences. Mais... L'été complet en campagne! Ugh!!
Le lendemain matin, maman charge ma valise dans la valise de l'auto. Ne pouvant pas compter sur ma coopération, elle s'est occupée de faire ma valise avec des vêtements appropriés pour la ferme, et il est hors de question pour elle de refaire le trajet pour m'apporter quoi que ce soit. De toute façon, j'aurais rempli ma valise d'appareils électroniques qui ne sont d'aucune utilité là-bas. Après tout, maman a été élevée sur une ferme alors que moi, je suis une fille gâtée élevée en ville où tous mes besoins sont comblés.
Après plusieurs heures sur la route, nous sommes enfin arrivées. Quelle porcherie ! La maison en bois n'a de toute évidence jamais eu de couche de peinture fraîche il y a un demi-siècle. J'imagine qu'il y a des petites créatures qui courent partout, et je me demande bien ce qui peut bien retenir la grange de s'effondrer. Et le pire, c'est l'odeur typique des animaux de ferme durant les jours chauds d'été. Et pas d'électricité signifie pas d'air climatisé. Maman a raison, j'ai été élevée dans le luxe. Comment est-ce que grand-maman fait pour vivre seule au milieu de nulle part ?
Pendant que maman et grand-maman Ruth se font les salutations, je regarde tout autour de moi : Que des arbres et de l'herbe. En auto, j'avais remarqué la grande distance entre les maisons. La ville la plus près devrait être à environ 5 miles (8 km) d'ici, lorsqu'on a croisé une station-service, un magasin général, une quincaillerie et un vendeur de tracteurs. Je peux dire adieu à mon passe-temps de faire les boutiques cet été.
Mes pensées sont interrompues par grand-maman qui m'appelle « Ah, la voilà ma petite Katie! Comme tu es adorable ! »
« Grand-maman, mon nom est Anna... pas Katie ! »
« Non-sens! Je reconnaîtrais ma petite-fille de 7 ans n'importe où ! Allez, vient donner un câlin à ta chère grand-maman ! »
« Grand-maman... je ne suis pas Katie et je n'ai certainement pas 7 ans. J'ai 16 ans et je vais à l'école secondaire, bordel ! Mais c'est quoi ton problème ? T'as des problèmes de vision ?... » À ce moment-là, maman me donne son regard autoritaire et j'ai tout de suite compris qu'il fallait que je me taise, me résigne et accepte le câlin. Ouch à la cage thoracique, cette vieille dame a encore beaucoup de force.
Maman et moi sommes restées environ une heure à l'ombre du patio couvert, la mettant au courant des événements depuis notre dernière visite. À toutes les fois que grand-maman Ruth fait référence à moi, elle utilise le nom Katie, et s'adresse à moi comme une fillette de 7 ans.
Lorsque grand-maman entre à l'intérieur, je profite de l'occasion pour exposer mon plaidoyer. « Maman... tu vois bien qu'elle n'a plus toute sa tête et elle est confuse. Tu ne peux pas me laisser ici tout l'été avec une vieille sénile ! Tu devrais la placer dans un foyer, pas la laisser toute seule sur une ferme ! ».
« Elle est parfois confuse, mais je dois l'admettre, toutes les personnes âgées le sont. Tu peux voir qu'elle est parfaitement capable de prendre soin d'elle et de la ferme. Elle ne vit peut-être pas dans une jolie maison, elle n'a pas beaucoup d'argent, mais elle prend toujours soin de l'endroit et elle est bien respectée par les gens du village. Tu n'es aucunement en danger, et si tu persistes à essayer de te sortir de cet arrangement de passer du bon temps avec ma mère, rappelle-toi de ce que j'ai dit ».
Peu de temps après, maman est retournée à la voiture, nous fait les aurevoirs et repart sur le chemin de terre, me laissant seule avec Granny. Elle semble surprise de l'aide apportée durant la préparation du souper - par une fillette de 7 ans. Après trois heures d'obstination, je me suis dit que ça ne sert à rien de lui rappeler constamment mon nom et âge actuel. De toute façon, grand-maman Ruth semble heureuse avec sa mémoire bien ancrée à l'une de mes visites lorsque j'étais jeune. Par contre, sa maison est dans un état pitoyable et a besoin d'un bon coup de balai. Puisque je suis coïncée ici pour les trois prochains mois, je ferai en sorte que ce que séjour se passe dans la propreté et sans poussière. Puisqu'il n'y a pas de télé ou d'autre moyen de divertissement, ça m'aidera à passer le temps entre les corvées de la ferme.
La première nuit était particulièrement chaude, le corps en sueur m'empêchait de dormir. Les fenêtres sont ouvertes mais aucun coup de vent n'est venu à mon secours et l'air est humide. Je me suis couchée en portant mon t-shirt au lieu de ma chemise de nuit habituelle et poussé les draps au sol pour me garder au frais.
Le lendemain, question d'avoir quelque chose à faire, j'ai appris les routines de la ferme, nourrir le bétail, nettoyer la grange, et un peu de nettoyage de la maison par temps libre. L'expérience s'est révélée instructive mais épuisante. À mon pire regret, les vêtements de ferme que ma mère a mis dans la valise sont épais et lourds, des chandails en flanelle et des jeans en denim. J'imagine qu'elle ne voulait pas que je me blesse sur la ferme. En temps normal, oui, mais je vais mourir de chaleur sous ces vêtements ! Pour les prochains jours, je me suis limitée au peu de vêtements légers restants, soit deux t-shirts et une paire de shorts. Après deux journées exhaustives, ces vêtements me servaient aussi durant la nuit, faute d'air climatisé.
Au troisième matin, grand-maman voyait bien ma fatigue. « Katie, chère, je te donne congé des tâches pour aujourd'hui, va te rafraîchir au lac », dit-elle avec le sourire. « On aura une journée très chaude, et c'est pas une bonne idée pour une si jeune fille de travailler si dur ».
Pas question de refuser. Elle m'a indiqué l'emplacement du lac, accessible par le chemin de terre facilement accessible à pied. Je n'étais pas certaine de vouloir nager dans un lac effrayant sans savoir d'avance si elle sera peuplée de petites créatures et de serpents cachés en eau trouble. Mais bon, ça fera du bien d'explorer les lieux, je suis donc partie en passant dans le pâturage puis dans la forêt à la recherche du chemin de terre.
Cette marche m'a semblé très longue mais ce chemin s'est finalement dévoilé. Plus loin, j'entends soudainement des voix - d'adolescents ! Enfin, des jeunes de mon âge ! Je me suis dit que peut-être ils demeurent dans les environs et ont accès à un ordinateur ou encore à des jeux vidéo. Passant du chemin de terre au sentier entre les arbres, les rires sont de plus en plus audibles. Une petite voix intérieure me rappelle la prudence vers des inconnus, j'ai donc décidé de faire attention pour ne pas me faire repérer. Arrivée au large, je me suis cachée dans les buissons pour survoler visuellement l'endroit.
Mon coeur a sauté un battement ! Devant mes yeux, au moins cinq garçons adolescents complètement nus jouent dans l'eau et sur le rivage !!! Fascinée, j'espère bien que ce soit la coutume en campagne de se baigner dans cet état. Chose certaine, ce que mes yeux veulent me montrer, ça m'allume. Curieuse, j'attend qu'un des garçons sorte de l'eau. Éventuellement, un des beaux gosses est allé dans l'eau peu profonde afin de récupérer leur ballon, puis se retourne, remarquant qu'il est tout blanc au niveau de ses jolies fesses. Tel un défilé de mode, chaque garçon est allé récupérer le ballon à tour de rôle, me faisant voir un tel spectacle sans qu'ils s'en rendent compte. Derrière chaque marque de bronzage se cache une histoire. La tentation était forte de me rapprocher ou encore de les rejoindre, mais je n'ai pas osé bouger, craignant ce qui m'arriverait s'ils découvrent qu'ils se font observer par une fille. Je dois avouer que ce spectacle est 100 fois mieux qu'à la télé et je ne veux pas le ruiner par ma présence. La vérité, c'est que je suis une poule mouillée. J'étais prise entre la peur et mes émotions. Je me suis mise à leur place, comment réagirais-je en découvrant que je me suis fait observer dans les buissons ? Cette pensée a fait battre mon coeur encore plus vite.
En plein milieu du spectacle, les garçons sont sortis de l'eau, se sont rhabillés, pris le chemin opposé du lac et ont disparu de mon champ de vision dans la forêt. Par prudence, je suis sortie de ma cachette jusqu'à ce que je n'entende plus leurs voix. L'idée d'aller nager seule au même endroit sans maillot m'a effleuré l'esprit, mais je n'ai pas osé dans l'éventualité du retour des garçons. J'ai rebroussé chemin jusqu'à la maison de grand-maman, la tête pleine de souvenirs frais.
De retour à la maison, un bain était nécessaire pour me rafraîchir. En soirée, il faisait encore chaud, je suis restée en culotte et t-shirt dans le salon en discutant avec grand-maman. Surprenant, elle ne s'est pas du tout objectée à ma tenue vestimentaire ou dit quelque chose d'embarassant, je suppose que dans son esprit, c'est une tenue de soir d'été parfaitement naturelle pour une fillette de 7 ans. Chose certaine, maman ne me laisserait jamais porter une telle tenue à la maison ! Quel sentiment de liberté ! Mon esprit était tellement surpassé par le spectacle de la journée que j'ai eu de la difficulté à m'endormir.
Le lendemain matin, je me suis levée de la même façon que la veille - t-shirt sans brassière et culotte rose - et rejoint grand-maman pour le petit déjeuner, question d'en profiter avant de devoir m'habiller pour les corvées. Soudainement, grand-maman me demande d'aller chercher des oeufs au poulailler pour préparer son omelette. À mi-chemin, je réalise quelque chose que je ne peux pas faire en ville : aller à l'extérieur en sous-vêtements ! Et avec la température matinale, on est si bien dans ce sentiment libérateur et naturel qu'il me fallait prolonger cette course aux oeufs. Les oeufs ont trouvé refuge au bas de mon t-shirt roulé, exposant mon nombril, et ma culotte, à quiconque se trouverait à proximité de ce coin perdu. Je me suis dit qu'après mon aventure d'hier à observer les garçons qui semblent habiter à proximité, il y a une mince possibilité qu'un de ceux-là m'observe en ce moment.
Puis une voix me fait sortir de ma bulle de pensée. « As-tu trouvé des oeufs, Katie ? »
« Oui madame. Il y en a cinq, je les ai tous pris » dis-je en entrant dans la maison. En mettant les oeufs dans un bol, grand-maman me dévisage pour un moment comme si elle se doutait de quelque chose... puis retourne à la préparation de son omelette.
En m'assoyant à la table, je réalise qu'après quelques jours, je commence à m'y plaire et à reprendre le sourire. Dans nos discussions, grand-maman répète ses histoires comme si elle avait oublié de les avoir racontés la veille, mais autrement, j'apprécie nos repas ensemble.
Après le petit déjeûner, pendant que je débarrassais la table, Granny arrive avec un panier à linge sale. « Katie, je prépare une brassée de lavage dans la cuvette à l'extérieur, j'ai déjà pris le t-shirt dans ta chambre, et si tu me donnes celui que t'as sur le dos, je le laverai aussi. Il pue. C'est pas parce qu'on vit sur une ferme qu'on peut se permettre de porter du linge sale ».
« Merci Granny, mais c'est le seul chandail en coton qu'il me reste. Les autres vêtements dans ma valise sont trop lourd à porter sous cette chaleur. Je vais garder ceci pour un petit bout de temps. »
« Non-sens » dit-elle en essayant de remonter le t-shirt au niveau de la tête.
« Granny! J'ai pas encore mis ma brassière ce matin ! »
« Foutaise ! Des fillettes de 7 ans ne portent pas de brassière de toute façon. Arrête de chiâler et donne-moi ton linge sale ». Mon t-shirt s'est retrouvé dans le panier à linge et Granny se dirige à l'extérieur, me laissant seule devant l'évier de cuisine ne portant que ma culotte rose. Stupéfaite, mes mains couvrent ma poitrine durant de nombreuses secondes. Je réalise que malgré la chaleur, je devrais quand même enfiler quelque chose, mais avant tout, il faut finir la vaisselle.
En regardant par la fenêtre pendant que l'évier se remplit d'eau froide, Granny garde la forme en manipulant la pompe du vieux puit pour remplir la cuvette. J'imagine qu'elle devra bientôt faire entrer l'électricité et se procurer une machine à laver électrique au lieu de le faire à la main. Je suppose que la raison principale, comme partout ailleurs, l'argent est le facteur principal. À son âge, je présume qu'elle n'en a pas beaucoup.
Après la vaisselle vient le ménage, oubliant presque mon état vestimentaire. En réalité, j'en suis toujours consciente, mais étant seule à l'intérieur pour le moment, mieux vaut étirer le temps jusqu'à ce que mes vêtements sur la corde à linge soient secs en un rien de temps sous cette chaleur. Par contre, je ne me sentais pas assez brave de m'aventurer à l'extérieur.
Le temps est passé vite, et le niveau de progrès dans le ménage de cette maison est avancé. Je me suis mise à imaginer la réaction de ma mère si elle me voyait faire le ménage de cette façon. Elle me tuerais, c'est certain !
J'étais dans la chambre en train de faire le lit lorsque j'entend « Katie, peux-tu venir ici une minute ? »
« J'arrive tout de suite, grand-maman ».
Traversant le couloir puis tournant au salon, se trouvent deux femmes - l'une environ dans la trentaine, et l'autre quelques années de plus. « GRAND-MAMAN !!! » écriais-je sous l'effet de surprise, essayant de me couvrir. Je ne peux pas croire qu'elle a pu osé me faire ça - me faire venir au salon sans le haut devant des visiteurs étrangers !!
Granny me prend par le bras et me rapproche pour les présentations. « Mesdames, je vous présente ma petite-fille, Katie. Elle habite avec moi pour l'été. N'est-elle pas si jolie ? »
Les deux femmes ont un regard d'étonnement quand à mon habillement. J'étais tellement embarrassée. Je ne peux pas m'enfuir et suis mortifiée de me présenter ainsi. Personne ne m'a vue nue depuis que je suis toute petite - oh, attendez - grand-maman pense toujours que je suis une petite fille. La confusion totale !
La plus jeune femme étend son bras pour me serrer la main. « Enchantée de te rencontrer, Katie. Ta grand-maman nous a parlé de toi ».
Me voilà piégée. Par politesse, je DOIS lui serrer la main. Puisque grand-maman me tient toujours le bras gauche comme les crocs d'un pitbull, je n'aurai d'autre choix que d'utiliser l'autre. « En fait, mon nom est Anna », dis-je afin de corriger une erreur récurrente de grand-maman.
« Mais elle aime se faire appeler Katie, n'est-ce pas, chère ? » elle ajouta.
« Oui madame », à contrecoeur, réalisant que je n'aurai aucun moyen de gagner cet argument. Mais dans quoi je me suis embarquée ?
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Commentaires :
Hé oui, je reconnais ici un peu l'une de mes grand-maman avant son décès. D'une famille nombreuse, elle m'appelait par le nom d'un de mes cousins du presque même âge lorsqu'on venait la visiter une ou deux fois par année. Parfois, il était préférable de la laisser faire dans son bonheur plutôt que de rajouter des couches à sa confusion en essayant de corriger ses erreurs de mémoire. Heureusement, je n'ai aucun souvenir d'avoir été laissé seul chez mes grand-parents.
Anna, fille de la ville d'une mère autoritaire, découvre graduellement les libertés qu'elle peut s'offrir à la campagne, et comme on peut déjà le prédire pour les chapitres à suivre, elle testera graduellement les limites de sa grand-maman en profitant de son état de santé...