Histoires de Cor : La colonie de vacances

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Épisode 30 ; « We shall overcome… »


« Bon… Tout le monde connaît les règlements, » cria Ethel Baker à travers son mégaphone. « Tous les campeurs doivent être complètement habillés en tout temps. La baignade à poil est formellement interdite ainsi que toute nudité sauf à l’intérieur même des douches. »

« Aussi, les douches ne sont plus mixtes ; nous revenons à l’horaire établie au début de la saison avec les filles le matin et les garçons le soir. En plus, il n’y aura plus de fraternisation entre garçons et filles dans les cabanes. »

« Tout campeur pris à ne pas respecter ces règlements sera punit sévèrement. »

La première journée de la ‘Nouvel Ordre’ fut catastrophique pour les campeurs. Le camp sous la direction des deux membres du conseil, Ethel Baker et Jonas Small, prit les airs d’un camp de travail à l’époque de Staline. Maintenant, toutes les activités furent ségrégués, même l’archerie et l’hébertisme.

« Ça pue. » déclara Karen.

« C’est vrai, avec Jennifer, on se sentait en vacances. » dit Heather.

« Je n’ai pas entendu un seul campeur se plaindre, avant, » dit Sam, « même pas ceux qui n’osaient pas se baigner à poil, eux-mêmes. »

« Bien… je pense que nous pourrons oublier ça pour le futur, » dit Linda. « Vous avez tous entendu ce que Baker a dit. »

Lisa allait dire quelque chose mais elle c’est révisée ; elle sortit de la cabane.

« Et puis, merde ! » dit Sam et se déshabilla. « Bon… voilà qui est mieux. »

« Tu n’as pas peur que quelqu’un découvre que tu ne respectes pas les règlements ? » demanda Ginger.

« Que penses-tu qu’ils puissent faire ; me mettre en cage, me sacrer dehors ? J’aimerais encore mieux être expulsée que de rester ici dans ces conditions. »

« T’as raison, » dit Heather et elle se déshabilla également ; elle fut immédiatement suivie par Karen, puis par les autres filles. L’ambiance fut allégée d’un coup.

Ils entendirent un bruit de dehors puis un appel… « Eh, les filles, ça vous tente de nous suivre ? »

Ce fut Luke et les autres gars de la 6. Ils étaient tous aussi nus que les filles.

« Oh, que je suis contente de vous voir, » cria Ginger en sautant dans les bras de Luke.

« Je suis content de voir que vous ne vous êtes pas laissé écraser par les pantins à Hartwell, » dit Tom. « Vous avez eu la même idée que nous. »

« N’êtes-vous pas inquiet de ce qu’ils pourraient faire ? » demanda Linda.

« On s’en fout ! » dit Tom. « Que peuvent-ils faire ? La saison est foutue, de toute façon. »

Luke ajouta « C’est une belle nuit, dehors… allons marcher. »

Ginger alla dire quelque chose mais Karen et Heather crièrent en chœur « Allons-nous baigner ! »

Bientôt, tous le groupe fut dehors dans l’air frais de la nuit étoilée. Ils essayèrent d’être le plus silencieux possible mais une douzaine de campeurs qui se déplacent lors d’une nuit autrement calme, ça fait quand même un peu de bruit et, ici et là, les lumières furent allumés dans des cabanes. Les campeurs dans certaines d’elles comprirent ce qui se tramait et suivirent le groupe. Sous peu, ils furent tous à s’éclabousser et à s’arroser dans l’eau de la plage.

Les rires et les cris furent interrompus par le son strident d’un sifflet.

Sur la plage, tenant le sifflet, fut Ethel Baker. Derrière elle se trouvèrent une demi-douzaine de moniteurs. « Que faites-vous tous ici après le couvre-feu et…tous nus ? » cria-t-elle dans sa voix nasarde.

« Il fait doux, le ciel est clair, la lune est presque pleine… c’est un temps idéal pour un bain de minuit, Madame, » dit Ginger, debout dans de l’eau, jusqu’aux genoux avec de l’eau qui ruisselait le long de sa forme nue.

« Nous en reparlerons au matin ! » cria Baker, puis elle ordonna tous les baigneurs hors de l’eau et elle les dirigea vers leurs cabanes comme un berger mènerait un troupeau de moutons. Elle ordonna les moniteurs de faire la garde pour que, comme le disait Mme Baker, ‘aucun nudiste ne s’échappe’.

Le lendemain, elle convoqua, un à un, chacun des campeurs des cabanes 6 et 7 dans son bureau et, dispersait chacun d’eux dans les douze cabanes de la colonie, espérant ainsi de mâter toute résistance à son règne.

À la fin de la journée, après que tous les ‘nudistes’ furent installés dans leurs nouvelles cabanes et tous les campeurs furent au lit…

« Donc, t’es une de celles qui étaient tout nu sur l’île, n’est-ce pas ? » demanda la fille dans le lit à côté de celle de Linda.

« Ouais… c’est vrai, » répondit Linda, un peu sur la défensive.

« Puis, comment c’était avec tous ces gars tout nus ? »

« Pas pire, » dit Linda, incertaine de la direction qu’allait la conversation. « Après tout, nous l’étions tous. »

Une autre fille embarqua dans la conversation. « Alors, est-ce que les gars ont eu des… tu sais… des érections ? »

« Pour être honnête, je ne me souviens pas. Nous faisions juste ce que nous faisons ici à tous les jours sauf que nous étions nus. En fait, c’était très agréable. »

« Comment ça ? » demanda la première fille.

« Bien, je ne sais pas vraiment comment le dire… c’était comme s’il n’y avait plus rien à cacher, un soulagement, en quelque sorte, » expliqua Linda, plus confiante d’un coup. « Nous avions eu des conversations magnifiques. Même ceux et celles qui furent réservés ici se sont ouverts. C’était comme sortir de l’école lors de la première journée des vacances, on se sentait libres. »

« Wow, » dit la première fille, « Mon nom est Whitney, par ailleurs. »

« Salut. Moi, c’est Linda. »

« Moi, c’est Cali, » dit la deuxième. « Je crois que j’aimerais l’essayer mais ça me fait peur. »

« Vraiment, il n’y a rien là, » dit Linda. « Après un moment, t’oublie même que t’es toute nue. Par contre, t’as toujours cette sensation de pouvoir enfin respirer. Tu te sens vivante… et c’est parfait pour bronzer. »

« Wow… ! » dirent-elles encore.

« Pourquoi pas l’essayer tout de suite. » proposa Linda.

« Comment ça ? » demanda Whitney. « Se déshabiller maintenant… ? »

« ¨Pourquoi pas, » répondit Linda. « Nous sommes toutes seules et dormir nu est tellement plaisant. »

« Tant qu’à ça, pourquoi pas, » dit Cali et elle sauta du lit puis retira sa chemise de nuit. Whitney la suivit.

« Que faites-vous ? » demanda une troisième fille.

« Nous avons décidé de dormir nue, » répondit Cali. « Essayes-le. »

Des scènes similaires se déroulèrent partout dans la colonie.
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Épisode 31 ; Résistance passive


Le lendemain, pas un seul campeur ne sortit le nez de sa cabane avant que la cloche à vache sonna, appelant tout le monde au déjeuner. À ce moment-là, autant du côté des filles que le côté des gars de la ligne invisible tracée par Ethel Baker et Jonas Small pour scinder les sexes, on pouvait entendre des cris de ralliement. Puis, une à une, les portes des cabanes s’ouvrèrent et les campeurs sortirent, les plus téméraires en premier, puis les plus craintifs. Pas un seul campeur, des plus vieux comme Robert et Alice au plus jeune, une fille de huit ans du nom de Beverly Hawkins, ne porta quoi que ce soit.

Les moniteurs qui furent responsables des autres cabanes, surtout ceux et celles qui avaient eu la ‘chance’ d’être responsable des campeurs plus jeunes et moins révoltés, étaient abasourdies et dépassés par la situation. Pete, Lisa et Consuela Ortega, la monitrice de la cabane 10, la cabane d’Alice avant le grand remue-ménage de la veille, regardèrent ce qui ce passait et rirent. Lisa, quand elle crut que personne ne la regarda, donna même discrètement la salutation ‘Black Panther’ à Robert et à Sam.

Comme par entente tacite, les campeurs se sont tous réunis dans le centre du quadrangle entre les cabanes avant de se diriger en bloc vers la salle à manger. Quelques uns des campeurs les plus vieux commencèrent à chanter la chanson de ralliement des Noirs des années ’60, ‘We shall overcome…’ au rythme de leurs pas.

Arrivés à la salle à dîner, Robert et Sam tinrent la porte et les campeurs rentrèrent de façon calme et discipliné et se rendirent à leurs tables habituelles et se sont assis. À la table principale, Baker et Small furent étonnés puis en colère de voir tous ces campeurs nus.

Baker se leva et fit le tour de la table pour faire face au groupe.

« Ceci est une honte ! Qui est responsable pour ce comportement inacceptable ? »

« … »

« Répondez-moi ! QUI est responsable ? »

Personne ne dit mot. Finalement, Sam se leva de sa chaise et, parlant au nom de tout le camp, dit…
« Personne ne l’a organisé, Madame. Ce fut une action spontanée. »

« Et bien, je ne la tolérai pas… Vous allez tous sortir de nouveau et vous habiller ! »

… Personne ne bougea.

« Qu’attendez-vous ? Je vous ai donné un ordre ! »

« Nous attendons le déjeuner, Madame. Nous avons tous clairement entendu la cloche nous convoquer pour le déjeuner donc nous avons fait comme il fut convenu et nous sommes venus pour le déjeuner… Madame. »

« Bien, moi je ne servirai pas une gang de sauvages nus. Si vous voulez manger, vous allez devoir être décemment habillé au préalable. »

Plusieurs des campeurs plus jeunes se levèrent mais, d’un geste abrupte, Sam les signa de se rasseoir à leurs chaises.

« Je suis désolée, Madame, mais je ne peux accepter ce que vous dites. Que je suis nue ou non n’affecte aucunement ma décence naturelle. Je me considère être une personne décente et vous n’avez aucune raison de me traiter autrement. Je suis ici depuis le début de la saison et je n’ai pas encore vu un SEUL comportement indécent d’aucun campeur. Le seul geste indécent que j’ai vu jusqu’ici est celui de quelqu’un qui prive des jeunes de manger de façon arbitraire. J’exige des excuses, Madame. »

Comme seule réponse, Baker quitta tempétueusement la salle, Jonas Small lui suivit de proche.

Après quelques instants, Lisa et Pete se regardèrent et, signant à Sam de s’asseoir, ils se rendirent au comptoir de service. Tandis que Pete et Lisa firent le service, Consuela commença à distribuer les cabarets. Ce ci réveilla les autres moniteurs de leur torpeur et ils commencèrent à distribuer des cabarets, également. Bientôt, à mesure que la tension du moment se dissipa, le bruit dans la salle croissait et les campeurs se félicitèrent mutuellement d’avoir fait face à la direction.

Quand tous les campeurs ont eu leurs cabarets, Lisa se dirigea vers la table principale et indiqua à Pete de lâcher un de ses coups de sifflet à percer les tympans.

« Bon… tout le monde… calmez-vous ! Les jeunes, je dirais que cela fut une bataille plutôt décisive… » Ceci fut accueillit par des acclamations générales.

Elle balaya les bras pour demander le silence. « J’aimerais souligner un point, toutefois. Il nous reste encore quelques onze jours jusqu’à la fin de la saison et je suis certaine que, au moment de vous parler, Ethel Baker est sur le téléphone à demander des instructions. Ceci n’est PAS fini. Au minimum, nous pouvons nous attendre qu’elle nommera quelques têtes de turcs, telles que Sam, et de les faire expulser. En passant, Sam, je tiens à te féliciter pour ta démarche de tantôt. Tes répliques furent sensées et posées… c’était magnifique. Il sera aussi très probable que nous, les moniteurs, soient congédiés pour ne pas avoir respecté la consigne de ne pas vous nourrir tant que vous ne vous êtes pas rhabillés. »

« Tant que la poussière ne sera pas dissipée, je pense que nous aurons la chance de respirer un peu. Je vous demanderais de continuer à démontrer la maturité et la détermination que vous aviez démontrée ce matin en ne pas perdre le contrôle. Par exemple, je vous demanderai à tous de participer au nettoyage de la salle à dîner et puis, participer à une corvée de nettoyage général du camp. Puisque tout ceci sera un travail chaud et salissant, et puisque vous êtes déjà tous nus, je proposerai que l’on le fasse en tenue de peau. Quand ceci sera terminé, je proposerai que nous nous rendions à la plage pour une baignade en commun pour se laver et pour se rafraîchir. »

« Rendu là, ce sera l’heure du dîner. Je vous demanderai, s’il vous plaît, d’apporter une serviette pour s’asseoir. Si nous allons adopter la mode naturiste pour la durée du conflit, je veux que nous adoptions également l’éthique naturiste de traîner une serviette avec nous en tout temps. Qu’en dites-vous ? »

Un cri joyeux fut sa seule réponse, suivi par les sons de chaises qui furent déplacées et des assiettes qui furent ramassées.
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Épisode 32 ; Confrontation


Pendant toute la matinée, les campeurs travaillèrent à rendre la salle à dîner étincelante et puis, ils sortirent dehors pour nettoyer le camp en entier. Ils ramassèrent les banches mortes. Ils raclèrent la plage. Ils nettoyèrent les douches. Ils désherbèrent les plantations de fleurs devant le bureau du directeur, au malaise de Baker et de Small, qui regardèrent par la fenêtre.

« Wow, ils travaillent comme des forcenés, » commenta Consuela à Lisa et à Pete, qui surveillèrent les campeurs à l’œuvre.

« Je ne les ai vus si déterminés auparavant, » dit Lisa.

« Je n’ai jamais vu le camp aussi propre, » répliqua Pete.

« Nous devrons les rejoindre. » dit Lisa.

« Tu veux dire leur venir en aide ? » demanda Pete.

« Oui mais tout nu, comme eux, » répondit Lisa avec conviction.

« T’es certaine ? » demanda Consuela.

« Absolument, » confirma Lisa tout en se déshabillant. « Vous venez ? »

Pete et Consuela se regardèrent et se dévêtirent également. Ils furent acclamés par les campeurs qui donnèrent un nouvel élan à leurs efforts. En dedans de quelques minutes, les autres moniteurs avaient suivi leur exemple et se déshabillèrent également ; même les monitrices les plus gênées travaillèrent les seins à l’air.

À midi trente, les campeurs furent la file pour le lunch. Pete, Lisa et Consuela, toujours nus, s’occupèrent pour gérer le service ce qu’ils firent sous l’œil avisé de Cookie. Quand tous étaient au dessert, Consuela déclara que tous furent attitrés à la vaisselle et au nettoyage. Au lieu des marmonnements habituels, tous participèrent le sourire aux lèvres.

Une heure plus tard, tandis que la majorité des campeurs furent de retour à leurs cabanes à s’occuper tranquillement et que le groupe de l’île des baigneurs à poil, ainsi que quelques autres qui se sont greffés au groupe, se prélassèrent à la plage, une grande voiture à vitres tintées s’approcha et s’arrêta devant le bureau administratif. Une femme en habit d’affaires, puis un homme plus vieux et enfin, Jennifer Partridge, sortirent de l’auto et rentrèrent au bureau.

« Franklin Bahr, que faites-vous ici ? » demanda Ethel Baker.

« Ethel… content de te voir, » dit celui-ci. « Est-ce que Jonas est là ? Nous avons des choses importantes à discuter avec vous. »

« Oui, il est dans la pièce à côté, » répondit Baker.

« Bon… aussi bien finir avec les introductions, j’imagine, » dit Franklin, dont le front fut perlé de sueur. ‘Ceci est Anita Fuentes ; elle est avocate et représente une compagnie du nom des Entreprises Douglas et ses divisions. Voici Ethel Baker et Jonas Small ; ils sont sur le conseil d’administration de la Fondation Hartwell et ont prit la relève quand Robert Hartwell ait congédié Jennifer Partridge, puisqu’il est incapable dorénavant de gérer lui-même la colonie de vacances. Je crois que vous connaissez tous les deux Jennifer, n’est-ce pas ? »

« Merci pour les introductions, M. Bahr, » dit Anita en secouant les mains de Baker et de Small. « Mon client, les Entreprises Douglas ou D et E, est une entreprise multinationale, multimillionnaire qui investit dans plusieurs milieux et qui est propriétaire de diverses entreprises à travers le monde. Pour résumer, elle achète des entreprises et les rendent plus efficaces et rentables.

« Ce matin, D et E à contacté Franklin et ont fait un offre pour acheter la majorité des parts de la Fondation Hartwell et de cette colonie de vacances, » continua Anita tout en passant un dossier à Baker et à Small. « Comme vous le savez, ce camping a été dans la famille des Hartwell et ils en détiennent encore une majorité des parts. »

« Pour en finir, il a accepté de céder la totalité de ses avoirs à D et E. »

« Impossible !’ cria Baker. « J’en crois pas un mot. »

« Croyez-le, » dit Anita, monotone.

« C’est vrai, Ethel. Je lui ai parlé, moi-même. »

« Il fut empressé de le faire, » commenta Jennifer, « après que je lui ai promis de pas le poursuivre pour m’avoir frappé devant cent témoins. »

« Bien, je m’en fous que Robert ait vendu sa part, moi, je n’ai aucune intention de me laisser tasser dans un coin, » dit Baker sèchement. Small acquiesça sans dire un mot.

« Oh, il n’y a pas question de vous tasser dans un coin…’ dit Anita, « il s’agit de que vous disparaissiez carrément ; de la ville, même. »

« QUOI ? »

« À moins que vous voulez que les journaux apprennent de votre implication dans ce réseau d’adoption clandestin, Mme Baker. Et, quant à vous, M. Small, de la pornographie juvénile… franchement… »

Baker et Small furent complètement dégonflés.

« Mesdames, pourrions-nous accélérer, s’il vous plaît… j’ai hâte de quitter, » dit Franklin ; il transpirait de plus en plus.

« Certainement, Franklin, » continua Anita. « Comme partie intégrale de l’entente d’achat est qu’il il y a un nouveau conseil d’administration, composé de moi-même, Jennifer et Hunter Douglas, lui-même. »

« Leur première action fut de vous expulser, » interrompit Franklin.

« Votre avis de terminaison est dans ce deuxième dossier, » dit Anita. « Vous y trouverez également un chèque pour vos salaires et pour vos dépenses excédentaires. D et E a également ajouté une prime de séparation… pour montrer sa bonne foie. »

Baker et Small regardèrent leurs chèques ; ils étaient plus que généreux.

« Cependant, permettez-moi d’ajouter ceci…, » dit Anita, en terminant. « D et E ont des contacts partout et il sera aussi facile pour nous de savoir si vous recommenciez vos activités… moins que judicieuses, disons… qu’importe où vous soyez qu’il l’a été pour nous de découvrir vos antécédents. »

« Bon… je crois que tout a été dit, » dit Jennifer. « Si vous voulez bien m’excuser, moi, j’ai du travail… »
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Épisode 33 ; Assemblée générale


Dès qu’elle fut sortie, Jennifer vit George Paquin, le moniteur de la cabane 4 et lui signa de s’approcher.

« Il y a eu des changements, » lui dit-elle. « J’aimerais que tu ramasses tous les moniteurs pour une réunion dans votre local dans dix minutes. J’ai à vous parler… »

George acquiesça et partit.

Dix minutes plus tard, les moniteurs étaient tous réunis dans leur local, à se demander ce qui arriverait, quand Jennifer rentra. La plupart étaient encore nus. Après leur avoir annoncé que Baker et Small étaient partis et qu’elle était la nouvelle directrice, elle leur demanda un compte-rendu de ce qui s’était passé dans les deux jours qu’elle fut partie. Pete, en tant que moniteur avec la plus d’ancienneté, fut le porte-parole.

Il décrit la réimposition des règlements ségrégationnistes de Hartwell, le bain de minuit spontané des cabanes 6 et 7 et de la façon dont Baker avait tenté de diviser leur solidarité en distribuant les campeurs parmi toutes les cabanes et comment cela a eu l’effet contraire. Il termina par décrire la révolte et de la façon tous les campeurs se sont mis la mais à la pâte pour la corvée de nettoyage.

« Bon… Comme je l’ai dit à George, de gros changements se sont produits, au-delà du simple départ de Baker et de Small. Je ne veux pas en dire plus en ce moment car je veux l’annoncer en assemblée générale cet après-midi à trois heures trente. »

« Je note que la plupart de vous sont nus ; pour certains, je suis convaincu que ce fut un geste de solidarité avec les campeurs qui vous a placé très au-delà de votre zone de confort habituel. Je suis certains que les campeurs ont beaucoup apprécié le geste, tout comme moi, je l’apprécie comme une validation de ce que j’ai tenté de promouvoir et je vous en remercie. Cependant, pour cette assemblée générale, j’aimerais que tous, campeurs et moniteurs soient habillés. Si vos campeurs protestent, dites-leurs que ce ne sera aucunement perçu comme un recul de leurs revendications mais plutôt qu’ils acceptent de faire une trêve pour répondre à un événement extérieur. »
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« Wow, je n’arrive pas à croire comment tout ça s’est bien passé, » commenta Alice. « Tout le camp, au grand complet, tout nu… »

« Je sais, » accorda Ginger. « Les moniteurs, aussi… même les trois monitrices super straight ont laissé tomber leurs brassières. »

« Tout le monde était si cool, » dit Sam.

« Le camps n’a jamais eu l’air aussi bien, » ajouta Robert.

« Par contre, je suis inquiet pour le futur, » dit Alice.

« Comment ça ? » demanda Robert.

« Bien… je m’attends que Baker va se venger pour lui avoir tenu tête comme ça, » dit-elle.

Ceci leur glaça le dos.

Cet à ce moment-là que Lisa les retrouva.

« Vous voila, enfin… je vous cherchais partout. »

« Salut, Lisa…viens nous joindre. » dit Robert.

« Je ne peux pas… et vous non plus, d’ailleurs. J’aimerais que vous retourniez à vos cabanes et que vous vous habilliez… »

« Minute, Sœurette…, » protesta Robert, « nous n’avons pas fait tout ça pour plier bagage au premier instant. Ça me surprend de toi que tu puisses… »

« Robert ! Ferme-là et écoute !, » dit Lisa, les yeux crachant du feu. « Ce n’est pas du tout ça… Jennifer est de retour et elle a convoqué une assemblée générale pour dans dix minutes. C’est elle qui a demandé que vous soyez habillés. Maintenant, tu va suivre mes ordres comme un bon campeur et tu vas t’habiller… Compris ? »

Robert baissa la tête. « D’accord… »

« Allez, tous le monde, dépêcher-vous. Je ne sais pas ce qui ce trame mais j’ai comme une idée que nous serons tous agréablement surpris. »

À trois heures et demie, pile, tous les campeurs remplirent la salle à dîner qu’ils avaient passé la matinée à nettoyer. Tel que demandé, ils furent tous habillés, quoique certains aient indiqué leur mauvaise grâce par l’agencement douteux de leurs vêtements. Quand tous furent assis, Jennifer fit son entrée.

« Merci à vous tous d’accepter de venir, » dit-elle. « Votre manifestation de support pour moi et pour ce camp me gratifie au plus haut point. Je n’oublierai pas ce que chacun de vous à fait pour moi. »

« À fin d’abréger une longue histoire, le camping a été vendu et une nouvelle équipe de gestion est en place. En tant que membre de cette équipe de gestion, j’ai été nommé comme directrice de ce camp depuis ce matin. »

Tous les campeurs et les moniteurs sautèrent sur leurs pieds et lui donnèrent une longue acclamation. Plusieurs pompèrent leurs poings dans les airs. Ce fut longtemps avant qu’elle puisse parler de nouveau Elle essaya à quelques reprises de reprendre le contrôle mais sans succès. Elle finit par lever ses bras dans les airs et faire des gestes pour demander à l’assistance de s’asseoir de nouveau.
Quand elle put enfin parler de nouveau, elle dit « Merci, merci beaucoup… j’en suis toute émue. Merci encore. J’aimerais, par contre, vous présenter un autre membre du comité de gestion… M. Hunter Douglas. »

Heather et Karen lancèrent des cris de guerre dès qu’elles entendirent le nom. Jennifer les regardait de l’estrade et leur lança un sourire à lui fendre le visage. Hunter Douglas n’était arrivé que quelques minutes plus tôt dans son auto et tout le monde s’est retourné pour le regarder tandis qu’il se rendait à l’estrade.

« Bon après-midi, tout le monde, mon nom est Hunter Douglas, » dit-il avec un sourire qui illuminait la salle. « Quelques uns de vous connaissez probablement mes filles Karen et Heather. »

Tout le groupe de l’île des baigneurs à poil, y inclut Alice, les saluèrent et sourirent.

« Ce matin, l’entreprise que je dirige a acheté ce camp et notre première action fut de nommer Jennifer comme sa directrice. »

Il y a eu une autre vague d’acclamations. Quand elle fut calmé de nouveau, Hunter continua « Récemment, mes filles m’ont exprimé à quel point elles apprécièrent Jennifer ; je suis très content de constater que vous partagez ce sentiment. » Quand l’assistance voulut encore s’éclater, Hunter leva les mains pour les arrêter. « S’il vous plaît… juste une minute encore, s’il vous plaît ? »

« En tant que nouveau propriétaire, je dois vous avouer que j’ai de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles. Je vous laisse le choix des quels que je vous annonce en premier… »

Parmi les cris pour les bonnes et d’autres pour les mauvaises, Hunter leva ses mains de nouveau. « Les mauvaises nouvelles en premier, je crois… Je dois vous dire que la raison que je viens juste d’arriver est que j’étais obligé à téléphoner chacun de vos parents pour leur informer de la vente du camp. En même temps, je leur ai parlé de vos activités naturistes des derniers jours… » Il leva sa main, presque pour s’excuser. « Je suis désolé mais, en tant que parent moi-même, j’ai cru que je n’avais pas le droit de me taire sur ce sujet. Donc, votre secret est ouvert au grand jour… Ça, c’est la mauvaise nouvelle. »

Dans le silence qui accueillit cette nouvelle, Hunter continua. « Moi-même, je n’ai découvert les agissements du club de l’île des baigneurs à poil que dimanche dernier, lors de la dernière visite des parents…, » et il salua Robert, Sam, Linda et les autres de la tête. « Ce que j’ai vu m’avait beaucoup impressionné et, donc, lundi, je me suis permis de faire des recherches sur le naturisme et sur ses bienfaits. Pour être honnête, j’ai surtout tenté de trouver des preuves que c’était malsain mais tout ce que j’ai pu trouver dans ce sens fût des opinions biaisées dans le style de celles de M. Hartwell et Mme Baker… »

« Fort des informations que j’avais recueillis, quand j’ai parlé à vos parents, j’ai également pu longuement parler du naturisme, des baignades en tenue de peau et d’autres activités du genre. Nous avons eu de très bonnes discussions. Suite à ces discussions, je peux vous annoncer que la politique de nudité aléatoire instauré par Jennifer il y a deux semaines… est encore in force. »

Après quelques instants de silence étonné, la salle explosa en folie. Accompagné par des cris et des clameurs à n’en plus finir, Karen et Heather, puis Sam, Alice et Robert, puis d’autres encore s’arrachèrent leurs vêtements et les lancèrent vers la table principale. En dedans de cinq minutes, Jennifer, Hunter et les moniteurs furent inondé sous une pile de shorts, de chandails et de sous-vêtements tandis que tout le monde dans la salle continua de rire et de crier.

Cela a pris plusieurs coups du sifflet breveté de Pete pour instaurer l’ordre de nouveau.

On pouvait enfin entendre la voix de Jennifer de nouveau… « Votre attention, s’il vous plaît… Silence, s’il vous plaît… merci. »

« Avant de vous convoquer à cette assemblée générale cet après-midi, j’ai eu une rencontre en profondeur avec vos moniteurs donc je suis au courant de votre manif de ce matin ainsi que les règles d’étiquette que Lisa vous a imposé par rapport aux serviettes. Je les considère tout-à-fait raisonnables et je veux qu’ils soient suivis pour le reste de la saison. »

Il y avait un murmure général d’approbation dans la salle.

« Je veux ajouter une dernière chose avant de vous laisser à vos occupations… Il ne reste qu’un peu moins que deux semaines dans cette saison courante. La façon dont vous allez vous comporter durant ces deux semaines va avoir un impact direct sur ce qui sera décidé pour l’année prochaine ; est-ce que nous allons continuer tel que nous le sommes actuellement, c’est-à-dire, mixte et à vêtements facultatifs, allons-nous revenir à un camp mixte mais textile, comme nous l’étions au début de la saison ou… allons-nous revenir à des camps séparés pour les gars et les filles, comme cela l’a déjà été par le passé. Ça dépendra de vous… Pensez-y bien. »

« Je vous laisse à en discuter entre vous dans vos cabanes avec vos moniteurs. N’oubliez pas de démêler vos vêtements avant de partir ; ce serait dommage de tout salir ce que vous aviez travaillé si fort à nettoyer ce matin. Merci. »
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Épisode 34 ; Anniversaire/Négociations


Ce fut la deuxième semaine de septembre ; les feuilles n’avaient pas encore virées mais il y avait ce ‘je ne sais quoi’, cette sensation dans l’air qui disais ‘Bon, bien… c’est ça – l’été est finie’. La météo avait promis une véritable canicule pour la fin de semaine, par contre. La treizième anniversaire de naissance de Tom approcha à grands pas et Bobbie lui avait demandé, puisqu’à treize ans, il serait officiellement un ‘ado’ s’il désirait quelque chose de spécial pour fêter ça.

Tom y réfléchit sérieusement. « Ouais… je sais que c’est impossible puisque nous n’avons pas de piscine mais, plus que rien d’autre, j’aurais aimé un party de piscine avec tous mes amis de la colonie de vacances. »

Quoique Tom avait ‘plus ou moins’ mis Bobbie au courant de ce qui s’était passé au camp, y inclut la sortie sur l’île des baigneurs à poil, il n’avait pas été trop explicite sur les détails, alors le lendemain matin, Bobbie appela Helen Adams, la mère de Linda, pour voir si elle pourrait remplir quelques trous. Ce qu’elle entendit lui renversa.

« Tu veux dire qu’ils ont passé la plupart de la saison tout nus ? La façon que je l’avais compris quand M. Douglas m’a appelé était que c’était une baignade à poil de temps en temps. Toi, comment tu te sens par rapport à ce que Linda ait passé l’été toute nue ? »

« Pour être honnête, ça ne me dérange pas… tu sais que, jadis, j’étais danseuse professionnelle, n’est-ce pas ? Je n’en parle pas trop souvent mais la troupe à laquelle j’appartenais a fait plusieurs spectacles où tous les danseurs, garçons et filles dansèrent torse-nu et même parfois, nu tout court. C’était tout très osé à l’époque. En fait, c’est comme ça que j’ai rencontré Steve ; j’étais danseuse principale dans une pièce où les deux danseurs furent tout-à-fait nus pour la danse finale – pas de deux d’un érotisme et sensualité absolument délicieux. Steve fut dans l’assistance avec la fille avec qui il sortait à l’époque. La danse lui avait tellement impressionné, qu’il m’attendait à la sortie le lendemain soir avec une douzaine de roses. Nous sommes ensemble depuis lors. Nous avons toujours été plutôt ouverts à la maison ; quoique nous ne fassions pas exprès d’être nu, nous ne reformons pas la porte de la salle de bain ou la chambre à coucher, non plus. »

« Je vois… Pour revenir à ma question d’origine ; Tom avait demandé pour un party de piscine avec ses amis du camp. Il m’avait mentionné quelques noms mais, pour être honnête, je ne les ai pas retenus. Les connais-tu, toi ? »

« Je connais surtout les noms des filles… tiens, voici ce que je vais faire… j’en parlerai avec Linda cet après-midi et j’obtiendrai tous les détails et je te rappelle ce soir. »

« Merveilleux ! »
-0-0-
Jennifer était à se prélasser au chalet de son oncle, surtout pour récupérer de son été d’enfer. Elle avait terminé sa maîtrise en gestion hôtelière le printemps précédent et avait planifié à se mettre sérieusement à la recherche d’emploi à l’automne après son été au camp mais quand Hunter Douglas l’avait embauché comme directrice à temps plein, le recherche d’emploi ne fut plus à l’horizon. Depuis cette première rencontre avant que Hartwell l’avait congédié, Hunter et elle avaient si bien synchronisé que cela lui semblait qu’ils se connaissaient depuis des années. Il lui avait laissé le champ libre de gérer le camp tel qu’elle voulait.

L’une des façons que Hunter tenait à respecter sa promesse à Karen et Heather était de limiter ses déplacements ; il était parti depuis le premier septembre mais il serait de retour dans la première semaine d’octobre et il devait partir encore un mois en avril mais, autrement, il avait décidé de rester en ville pour rester proche de ses filles.

Avant qu’il parte, elle avait passé la semaine à la villa comme l’invitée de Hunter et elle s’était entendue à merveille avec les filles ; elle fut certaine que les filles l’aimaient autant. Pendant les soirées, ils s’assirent devant le foyer à siroter un cognac tandis qu’ils discutèrent du camp d’été et se racontèrent des parties de leurs vies. Un soir, elle s’est rendue compte qu’elle l’aimait beaucoup. Hunter fut un bel homme avec un cœur d’or malgré ses méthodes impitoyables au travail mais il y avait cette grande disparité d’âges à tenir en compte. De l’autre côté de la médaille, elle n’a jamais eu quelqu’un de stable dans sa vie ; les quelques fois qu’elle ait sortie de façon sérieuse, quelque chose fit foirer la liaison… soit ses études, soit sa mode de vie qui ne s’accorda pas avec la mode de vie de son amant. Quelques jours après sa semaine chez lui, Hunter lui proposa qu’elle annule le bail pour son appartement et qu’elle emménage dans la manse. De la façon dont il ait fait la proposition, elle fut certaine qu’il avait plus en tête qu’une simple entente d’affaires. L’autre raison qu’elle était au chalet fut de décider si elle accepterait son offre.

Choisissant de combiner travail et loisirs, elle demanda Lisa et Pete de bien vouloir la rejoindre pour la fin de semaine afin de pouvoir discuter de la saison prochaine et, sur un coup de tête, avait demandé Lisa d’inviter Robert, Sam et Alice à venir également. Pendant la semaine, afin de confirmer que tout soit légitime, Jennifer avait appelé Mme Petersen et M. et Mme Fairbanks pour leur expliquer pourquoi elle aimerait qu’ils viennent puisque, techniquement, ils furent tous encore mineurs.

Le collège n’avait pas encore commencé (elle allait commencer la semaine suivante) mais l’école secondaire fut en marche depuis deux semaines déjà donc il fut entendu qu’ils se rencontreraient tous au quai municipal du Lac Diamant le vendredi soir à six heures et que Jennifer les accueillerait avec le canot automobile et le transporterait jusqu’au chalet.
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Épisode 35 ; On en apprend des choses/Ententes


Ce soir-là, Helen Adams appela Bobbie Kennedy.

« Salut. Quand Linda est rentrée de l’école, j’ai eu un long entretient avec elle avant que Steve rentra à la maison et j’ai appris des choses que même moi, je ne savais pas. »

« Oh… ? »

« Est-ce que Tom t’a parlé de la sortie vers l’île ? »

« Vaguement… je sais que quelque chose d’important y est arrivé là-bas de la façon qu’il en parle mais tu connais les ados, ils aiment avoir leur secrets. »

« Bien, Linda m’en a raconté un peu plus… il paraîtrait que toute la sortie vers l’île fut l’idée de Linda. J’ai aussi découvert qu’elle avait planifié que tous, y inclus les moniteurs qui ont supervisé la sortie, seraient nus tour le temps de la sortie et que la sortie fut mixte d’un bout à l’autre, avec les garçons et les filles qui partageaient les tentes. Linda m’a assurée que rien d’inacceptable s’est produit et je la crois mais il paraîtrait que quatre des filles et quatre des garçons se sont plus ou moins commis à des liaisons permanentes. »

« Je peux deviner que Tom et Linda furent une des couples mais qui sont les autres ? »

« En premier, il y a les jumelles Douglas ; Linda m’a informé que le but premier de la sortie fut de faire sortir les jumelles de leurs coquilles. »

« Douglas… ? »

« Oui, Douglas. Leur père est le nouveau propriétaire du camp. Karen Douglas s’est liée avec un garçon du nom de Thomas Gray et Heather s’est liée avec le meilleur ami de Thomas, Henry Frazer. Quant à la sœur ainée de Thomas, elle s’est liée avec un garçon du nom de Luke Ames. Les quatre autres campeurs furent un garçon et une fille plus âgés du nom de Robert et Samantha Fairbanks et le frère et la sœur cadets de Luke, Jake et Susan. J’ai tous leurs numéros de téléphone, si cela te chanterais de parler à leurs parents. »

« Merci, je pense… tu m’as donné beaucoup à réfléchir… »

« J’ai une dernière information que je suis certaine va compléter ta journée… quand j’ai dit à Linda que Tom voulait un party de piscine, elle me dit que si ça serait le moindrement possible, les invités de Tom devraient être nus. »

« … »

« Allô ? Es-tu encore là… ? »

« … Ouais… je suis là… Es-tu en train de me dire que Linda croit que Tom souhaiterait que tout le monde soit tout nu ? »

« Exactement. »

« Je devines que, puisque tu es à me dire tout ça, toi, tu n’aurais pas d’objection que Linda y soit ? »

« Non… comme je t’ai dit ce matin, nous avons élevé Linda à ne pas avoir de honte de son corps et nous avons aussi été très ouvert à propos de la sexualité ; elle nous a même surpris pendant que nous étions… occupés alors elle est sait que les bébés ne se trouvent pas sous les choux. Elle m’a assuré que même si elle et Tom avaient dormis ensemble dans la même tente, ils n’ont pas ‘dormis’ ensemble et qu’elle n’était pas du tout pressé de l’essayer. Elle m’a dit que les quatre, Tom, Ginger, Luke et elle ont eu une discussion franche et ouverte sur le sujet et qu’ils avaient tous décidés d’attendre au moins jusqu’à seize ans »

« Oh. »

« Toute une tuile, n’est-ce pas ? »

« … Ouais. Bien, je suis mieux de commencer les autres parents. Je ne suis pas encore certaine de vouloir continuer avec ça mais, au moins, je devrais sonder comment les autres parents se sentent par rapport à ça. »
-0-0-
« M. Hunter Douglas, s’il vous plaît… ? »

« Je suis désolé mais M. Douglas est à l’extérieur de la ville. Puis-je vous aider en quelque sorte ? »

« Mon nom est Bobbie Kennedy. Mon fils, Tom, va avoir une fête d’anniversaire et il souhaiterait inviter les filles de M. Douglas, Karen et Heather. Il y a-t-il quelqu’un à qui je pourrais parler de ça ? »

« Puis-je avoir votre numéro de téléphone, Mme Kennedy… ? Je transmettrai le message à M. Douglas et lui demanderai de vous contacter directement. Est-ce que six heures ce soir vous conviendrait ? »

« Oui ce serait bien, merci… »
-0-0-
La première chose que Jennifer fit après avoir fixé le bateau au quai et d’escorter ses invités vers le chalet avec leur bagage fut de se débarrasser de ses vêtements alors les autres suivirent son exemple et se déshabillèrent également. Après avoir indiqué où chacun puisse laisser son bardas (Lisa partagerait la chambre de Jennifer, Pete et Robert la deuxième chambre et Sam et Alice, la troisième). Elle dit ;

« J’ai une sauce à spaghetti à mijoter sur la cuisinière mais elle n’est pas tout-à-fait prête encore donc je vous proposerai d’aller vous baigner au quai et je vous appellerai dès que c’est prêt. Si vous voulez plonger, l’eau à l’extrémité du quai a six mètres de profondeur donc il n’y a aucun danger. Aussi, il n’y a pas de voisins, donc vous n’avez pas à vous soucier de maillots ; moi, je me baigne toujours nue.
***

« C’est beau, tout le monde… le souper est servi, » appela Jennifer aux baigneurs sur le quai. « Venez pendant que c’est chaud… »

« Ils ramassèrent immédiatement leurs serviettes et la suivirent en fil indienne le long de la piste vers le chalet. Jennifer avait mis la table dans la véranda. Il y avait un grand bol en bois massif de salade César, un immense bol en céramique avec des pennes à la sauce prima verra, un pain italien tranché au grand complet, une carafe d’eau glacée et une autre de vin blanc.

Étendant sa propre serviette sur sa chaise, elle dit « Assoyez-vous et servez-vous ; il y en a d’autre si vous en manquez. Si vous préfériez des sodas, tout ce que j’ai c’est du citron-limette, malheureusement. »

Pendant qu’ils se passèrent les bols, Jennifer continua « Pete, Lisa… je vous ai invité ici cette fin de semaine parce que je veux votre point de vue à propos du déroulement de la saison prochaine. Et la raison que je vous ai également invités, Robert, Alice et Sam, est que je vous veux comme membres du personnel l’année prochaine ! Au lieu de vous inscrire en tant que campeurs, je veux que vous vous inscriviez en tant que moniteurs en formation. Sam, je sais qu’officiellement, tu n’auras pas encore l’âge permise mais je suis disposé à ignorer ce petit détail »
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Épisode 36 ; Invitations/Propositions


« Astrid Ames »

« Mme Ames, je m’appelle Bobbie Kennedy. Mon fils, Tom, va fêter son anniversaire et il souhaiterait inviter ses amis du camp, y inclus Luke. »

« Bien, c’est très généreux de sa part. Je suis certain que cela fera un immense plaisir à Luke. »

« Mme Ames, je ne viens que de le découvrir aujourd’hui mais il paraîtrait qu’au camp, Tom, Luke et les autres ont passé la plupart de leur temps nus et que Tom souhaiterait que ses invités seraient de nouveau nus à sa fête. »

« … Je vois. »

« Je peux très bien comprendre si vous n’accepteriez pas que votre fils soit présent à la fête mais je croyais que vous devriez le savoir. »

« Mme Kennedy, faites-vous quelque chose aujourd’hui ? Je veux dire, pourriez-vous passer par ici pour que nous pourrions en parler de personne à personne ? »

« Il n’y a pas de problème, quand cela vous conviendrait. »

« Excellent, pourquoi ne pas passer à l’instant ; je suis certaine que nous pourrions parler de ça beaucoup plus aisément par-dessus une tasse de café. »

« Très bien, C’est quoi l’adresse ? »

« … »

« D’accord, j’y serai dans une demi-heure. »

Quand Astrid Ames ouvrit la porte, Bobbie vit qu’elle fut une femme très blonde au début de la trentaine avec un sourire malin. Elle porta une robe de chambre style kimono et elle fut nu-pieds.

« Bonjour… vous devez être Bobbie, je m’appelle Astrid. Entrez, entrez… faites comme chez vous. »

Astrid parla avec un accent vaguement anglais d’Angleterre. « J’ai servi le café et des gâteaux sur le patio… venez, c’est par ici. »

Elles marchèrent à travers une maison airée et impeccable et sortirent par une double porte de bois vitrée qui mena vers un patio et un jardin aménagé avec goût, avec des arbres ombragés et des platebandes qui invitaient la flânerie. Une piscine creusée fut installée sur un côté mais la cour fut telle que la piscine sembla faire partie du paysage plutôt que de le dominer.

« Vous avez une très belle maison, » dit Bobbie.

« Merci, mais je la donnerai en un instant. »

« Oh… comment ça ? »

« Mon mari fut pilote de ligne… Que peu de temps après la naissance de Susan, un de ces groupuscules fanatiques Islamistes on descendu son avion parce qu’il y avait un haut placé arabe à bord. Avec la pension de Bill et l’ajustement des assurances, j’ai acheté cette maison mais je préférerai de beaucoup ravoir Bill. »

« Je vous comprend… le mien est parti avec sa secrétaire. Il fut plus que généreux avec la pension alimentaire mais ce n’est pas la même chose. De toute façon, ce n’est pas pour ça que je suis venue. Nous parlions de la fête de mon fils… »

« Vous disiez ne découvrir certains éléments de la saison de camping que récemment. Pourquoi ne pas commencer du début ? »

Sans savoir pourquoi, Bobbie trouva ça particulièrement aisé à se confier à Astrid et, au dessus de cafés et gâteaux, elle décrit la gêne de Tom au début de l’été, sa réaction suite à l’annonce que les camps des garçons et des filles seraient fusionnés, comment elle ait découverte que lors de la sortie, tous furent nus, comment les garçons et les filles avaient dormis dans la même tente et finalement comment, semblerait-il, Tom, Linda, Luke et Ginger aient discuté de faire l’amour et avaient décidé d’attendre. »

« Je vois… J’en savais une partie, évidemment ; depuis la fin du camp. Ginger est souvent venue ici. C’est une très bonne fille. Elle m’avait dit, en toute confidence, de cette dernière nuit où Luke et elle avaient dormi une à côté de l’autre. Elle m’avait demandé de ne pas en informer ses parents… pas par rapport à la nudité ; ses parents furent d’accord avec cet aspect de la chose mais elle était inquiète que ses parents ne comprenne pas l’amitié entre Luke et elle. Comme vous l’aviez mentionné, je suis convaincue que rien d’inappropriée n’a eu lieu entre Ginger et mon fils. De toute façon, même si quelque chose aurait eu lieu, aurions-nous pu faire quelque chose pour le prévenir ? »

« Non… j’imagine que non. J’essaie de me convaincre que nous étions plus responsables quand nous étions des ados mais je me souviens que, tout le long de l’école secondaire, une ou deux filles, certaines de ma classe, furent obligées de quitter parce qu’elles avaient ‘une brioche au four’ comme disait le dicton. »

« Ah ? C’est ça qu’ils le disent ici ? En Angleterre, nous étions plus crues ; nous disions que la fille s’est fait fourré et, d’une manière ou d’une autre, ce fut toujours la faute de la fille. »

« Je te comprends… »

Juste là, un garçon et une fille rentrèrent par le portique, suivit de près un couple de jeunes ados.

« Salut, M’man. »

« Que faites-vous à la maison ; il est encore tôt ? »

« Il y avait une panne de courant majeure ; et l’école secondaire et l’école primaire furent touchés. Ils nous ont libérés de bonne heure. Pouvons-nous nous baigner ? »

« Certainement, allez-y. Oh, Luke, Ginger… venez dire bonjour à Mme Kennedy. N’est-ce pas Tom dans votre classe ? »

« Oui, Bonjour, Mme Kennedy. »

« Bon après-midi, Madame. »

« Bonjour, les jeunes. Je suis venue pour vérifier avec ta mère, Luke… Tom va fêter son anniversaire et espérait vous inviter, tous les deux. »

« Oh, merveilleux… il nous fera grand plaisir d’y aller. »

Pendant que Bobbie parlait avec Luke et Ginger, Jake et Susan sortirent de la maison en courant et sautèrent à la piscine. Ils coururent si vite qu’elle n’était pas certaine d’avoir bien vu mais quand Ginger s’est rendue vers une chaise longue et de façon toute naturelle c’est complètement déshabillée avant de plonger du tremplin, Bobbie fut abasourdie. Astrid lui regarda intensément.

Non pas trente secondes plus tard, Luke, complètement nu, lui aussi, sortit de la maison et plongea du bord de la piscine. Bobbie se força d’arrêter se zieuter et s’est retourné vers Astrid.
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Épisode 37 ; Recrutement/souhaits


« Répète-ça…, » cracha Robert, tout en tentant d’essuyer son verre d’eau renversé.

« J’ai dit…j’aimerais t’avoir comme membre du personnel l’année prochaine. Je crois que nous allons perdre au moins deux, sinon plus, de nos moniteurs pendant l’hiver. Quoiqu’ils ne l’ont pas encore annoncé… il y a aux moins deux moniteurs qui ne se sentent pas à-l’aise dans leurs corps. Et il y en a aussi quelques uns qui furent élevés dans des milieux orthodoxes. Ils semblaient être complètement subjugués par toute cette nudité aléatoire, surtout que les campeurs, eux, semblaient préférer un environnement tout-à-fait sans vêtements aucuns.

Lisa partit à rire. « Ouais… je me souviens de ces deux-là ; ils étaient attitrés à la plage comme maîtres-nageurs le matin de la manif. C’était drôle de les voir aller. »

« C’était peut-être drôle mais n’empêche que le résultat final est qu’il me manque du personnel. Robert et Alice vont avoir seize ans l’été prochain tandis que Sam n’aura que quinze. Quoique je n’ai aucun doute que vous trois ferons d’excellents moniteurs, du point de vue légale, je ne peux me permettre que quelqu’un de moins de dix-huit ans ait l’entière responsabilité d’enfants mineurs. »

« C’est quoi, exactement ce que tu recherches ? » demanda Pete.
-0-0-
« Comme je le disais avant que les enfants arrivent, la nudité n’est pas un problème. » Elle se leva, défit le ceinturon de sa kimono et la laissa glisser sur ses épaules. Elle fut entièrement nue, en dessous. « Lors de la semaine de relâche, j’avais emmené les enfants à un centre naturiste en Floride et nous sommes nus depuis lors. Il y avait un moment où nous avions plus… bien, non pas Susan et Jake ; ils ont adopté la mode de vie comme si ils l’ont toujours été… Luke et moi l’avions trouvé plus difficile de s’y adapter mais maintenant, nous y sommes tout-à-fait à-l’aise. »

« Nous avons même eu les parents et le frère de Ginger en visite ; eux-mêmes sont restés habillés mais, comme je l’ai dit, ils aient accepté que les enfants, tous les enfants, et moi soient nus. »

Bobbie secoua la tête pour la dégager. « Je suis mieux d’y aller ; Tom, et surtout Cheri, se demandera où je suis. » Elle arrêta tout d’un coup. « Astrid, je n’ai aucun droit de m’imposer mais j’ai eu une pensée… Tom avait demandé un party de piscine, sachant pleinement que nous n’en avons pas. Pourrions-nous tenir la fête ici ? »

« Certainement… ça me fera grand plaisir. Qu’en y a-t-il des autres enfants ? »

« Bien… J’ai parlé avec la mère de Linda et je ne crois pas qu’ils refusent et Thomas est le frère de Ginger. Ce qui laisse les jumelles Douglas et Henry Frazer. Hunter Douglas est à l’extérieur mais il est sensé m’appeler ce soir, toutefois, je n’ai même pas commencé avec les Frazer. »

« Pourquoi ne pas me laisser les parents d’Henry ? »

« Le voudrais-tu… Fantastique ! Je dois partir… au revoir. »
-0-0-
« Allô ? »

« Mme Kennedy… ? Hunter Douglas à l’appareil – vous avez essayé de m’appeler ce matin ? »

« Oh… bonjour. Oui, mon fils Tom aura un anniversaire cette fin de semaine et il ait exprimé le désir que ses amis du camp seraient avec lui pour la fêter. »

« Tom… lui, il serait le garçon aux cheveux bruns qui se tient avec Linda… c’est bien â ? »

« Ça me surprend que vous le connaissez. Vous l’avez rencontré, quoi… une fois, seulement ? »

« Madame, ne prenez pas ceci de travers mais Linda a laissé une empreinte indélébile sur mes filles. À cause de ça, j’ai pris note de tout le monde proche d’elle. Je crois que Tom est le garçon le plus chanceux au monde d’avoir Linda comme amie particulière. Toutefois, ceci est hors d’ordre. Je n’ai aucune objection à que mes filles assistent à la fête de Tom. »

« Il y a un hic, par contre. Après que j’ai commencé à m’organiser pour la fête, j’ai découvert, tout-à-fait par hasard que Tom et ses amis préférèrent être nus lors de la fête. Je ne savais pas quoi en faire mais après avoir parlé aux parents de la plupart de ses amis, j’ai découvert qu’au moins ils tolérèrent le choix des jeunes s’ils ne l’approuvèrent entièrement. Finalement, j’ai choisir d’accepter l’inévitable et de suivre la majorité. »

« Madame, je vous comprend tout-à-fait ; la dernière journée des parents avant la fin de la saison, je suis descendu au camp pour une visite surprise. Vous pouvez imaginer ma réaction quand j’ai vu mes filles, à poil, se prélasser au soleil avec un groupe de jeunes garçons et filles de huit ans à presque seize ans. Cela ait pris tous mes talents de négociateur de ne pas agir en parent outragé, vous pouvez me croire. »

« J’ai passé tout l’après-midi avec eux et plus tard, j’ai eu une longue conversation avec la femme qui est maintenant directrice du camp. Tous les jeunes sur cette plage, sans exception, sont les enfants les plus éveillés et le plus polis que je n’ai jamais rencontré. Jennifer, la directrice du camp, me dit que ce genre de respect est typique parmi les naturistes. Si le simple fait d’être nu est suffisant pour induire de tels comportements aux gens, je souhaiterais que le monde en entier soit nu. »

« Vous pouvez me croire sur parole ; si je n’étais pas en Saïgon en ce moment, je vous aurais demandé de pouvoir participer à la fête moi-même et si les jeunes préféreront être nu, qu’ils le fassent avec mes bons souhaits. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai eu une journée et une nuit éreintante et je dois aller me coucher. Il me fera grand plaisir de vous rencontrer, ainsi que les autres parents du groupe de l’île des baigneurs à poil, à mon retour. »

« Pardon… ? »

« Ah… vous ne le saviez pas… ? C’est ça que Linda appelle ses amis ; le nom ait resté. Il semblerait qu’à la fin de la saison, le camp en entier les appelait ainsi. Je dois vraiment vous laisser aller… bonne nuit, Madame. »
-0-0-
L’anniversaire de Tom tomba le mercredi. Puisqu’il fut journée d’école, Bobbie s’est limité à faire un déjeuner spécial de gaufres avec des bleuets, des fraises et beaucoup de crème fouettée et de réveiller Cheri et Tom une demi-heure plus tôt. De Bobbie, Tom reçut une console Xbox avec une cartouche de jeu dans le genre de ‘Capture du Drapeau’ et de Cheri, il reçut une carte d’anniversaire fait maison et une boite de chocolats. Sans le dire tout-à-fait, Bobbie a laissé échapper que le dimanche suivant, il y aurait peut-être une fête d’anniversaire.
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Épisode 38 ; Rétribution/Fête


« Dans un monde idéal, je voudrais des étudiants universitaires avec une spécialisation en éducation, en psycho ou en socio avec de l’expérience en camping. Maintenant, grâce à vous, ils devront aussi être tout-à-fait à l’aise dans un environnement naturiste. »

« T’as quelque chose en tête, Pete. Crache le morceau, » dit Lisa.

« Tu te rappelles de ce gang de fainéants avec qui nous avions partagé l’appartement lors de la semaine de relâche… ? Ils sont de retour en ville maintenant que le collège recommence. Je parlais avec deux des filles la semaine dernière, Fred et Brenda, et elles me racontèrent qu’elles cherchaient quelque chose plus proche de la maison. Jennifer… ça dérange-tu si elles sont lesbiennes ? »

« De façon officielle, je ne suis pas sensée le savoir. De façon non-officielle, tant que ça ne dérange pas leur travail, je m’en fous de ce qu’elles font dans leurs heures libres. Sont-elles cool ? »

Ce fut Lisa qui répondit. « Ouais… elles sont cool… elles ne se font pas piller sur les pieds mais elles ne se pompent pas non plus. Ça me rappelle… Tu te souviens d’Elizabeth, la fille qui avait flashé la Doyenne des Études Féminines… ? Elle serait bonne, aussi. »

« Connaissez-vous des gars ? »

« Je te laisserai savoir, Jennifer. J’en connais quelques uns qui feraient l’affaire… Laisse-moi leur parler. Quand aimerais-tu les rencontrer ? »

« Hmmm… disons, aux alentours de novembre ; j’aimerais que les contrats soient signés pour le début de février, au plus tard. »

Robert intervint. « Voudrais-tu que nous aussi, nous faisions quelque chose pendant l’hiver ? »

« Alice, je ne te connais pas encore très bien et quant à toi, Sam, je sais dont quoi t’es capable mais je n’ai pas encore pu avoir une idée claire de tes talents particuliers. Que diriez-vous de me rejoindre au bureau de la colonie de vacances en ville pour un peu de travail de bureau ; du classement, de préparer une brochure pour la saison estivale… des choses du genre. Je vous payerai le salaire minimum ; ce n’est pas beaucoup mais c’est mieux que de servir des hot dogs. »

Jennifer hésita… « Robert… j’ai fouillé l’ordi de Hartwell l’autre jour ; c’est le bordel là-dedans ! Puisque tu connais son système mieux que moi ; ta job sera de faire le ménage. » Elle lui lança un sourire machiavélique. »

« Ouache ! »

« ‘Qui fait le malin, tombe dans le ravin’, mon gars. »

« Merde ! »
-0-0-
Tom n'était pas du tout méfiant quand Bobbie ait demandé à Cheri et lui d’embarquer dans la voiture pour aller au mail faire quelques emplettes. C'était la règle depuis que Tom ait eu l’âge de regarder la télé que les samedis et dimanches n'étaient pas des journées télé mur-à-mur donc, même s’il était occupé avec son nouveau Xbox, il se leva sans rouspéter. Bobbie est même été assez loin pour acheter quelques affaires pour ‘le party du lendemain.’

Son ‘shopping’ terminé, elle dit aux enfants…

« Il me reste un arrêt à faire puis, si cela vous tente, nous pourrions passer un peu de temps au parc. »

Se stationnant devant la maison d’Astrid, elle dit aux enfants « Venez… j’en ai pour une demi-heure à peu près. Je demanderai si vous pourriez jouer dans la cour arrière en attendant. »

Quand Astrid répondit à la porte, Bobbie dit « Bonjour, Astrid. Voici mon fils, Tom, et ma fille, Cheri. Je me demandais s’ils pourraient jouer dans la cour arrière pendant que nous concluons nos affaires. »

« Certainement. Par ici, les jeunes… »

Dès que Tom franchit la porte du patio, il fut embusqué par Linda, Ginger, Karen et Heather. Tous les quatre étaient nues. Les filles forcèrent Tom par terre et, tandis que Luke, Thomas et Henry, nus également, les encourageaient, les filles prirent chacun un des membres de Tom et le balancèrent à la piscine, vêtements et tout. Puis les sept sautèrent à l’eau après lui et, ensemble, le déshabillèrent, lançant ses vêtements trempés, pièce par pièce. Tout ce temps, Tom ria si fort qu’il avait de la misère à maintenir son respire. Cheri resta là, bouche bée, à regarder.

Susan sortit de la cuisine et la rejoint, suivi par Jake. « Tu sais… si tu veux te déshabiller et venir te baigner aussi, tu peux, tu sais…-» Cheri regarda Bobbie, qui avait tout suivi de la porte du patio…

« Est-ce que je peux, M’mam ? »

« Oui, ma chérie… vas-y… nous sommes parmi des amis. »

Astrid, qui fut en train d’ôter son kimono, l’ait entendue.

« Bien merci, Bobbie… c’est très gentille de dire ça. Viens dans le salon ; il y a des gens que j’aimerais te présenter. »

Dans le salon, deux couples se parlèrent doucement. Le couple sur le divan qui lui fit face était nu. Il y avait quelque chose de familier autour de l’autre couple qui regarda dans l’autre sens. À mesure qu’Astrid lui fit faire le tour de la table à café pour la présenter, Bobbie remarqua que l’autre couple était également nu avant de comprendre qu’il s’agissait d’Helen et Steve Ames, les parents de Linda.

« Bobbie… tu connais Helen et Steve, n’est-ce pas ? »

« Apparemment non… Bonjour, Steve, Helen. Je suis surprise de vous voir ici et, surtout de la façon que vous n’êtes… pas… habillés. »

Helen sourit, un peu gênée. « Je t’avais dit la semaine dernière que jadis, je dansais nue… j’avais oublié à quel point ça me faisait sentir libre et puissante, cependant. Quand Astrid a téléphoné et nous a invités ici pour finaliser les détails du party, nous avons passé le soir à tout comploter pendant que Linda, Luke et les jeunes étaient dans la piscine. Astrid nous a convaincue de l’essayer… »

Astrid continua les introductions. « … Et voici Marjorie Hutchins et Jeffrey Gray ; les parents de Ginger et de Thomas. Marjorie, Jeff… voici Bobbie Kennedy, la mère de Tom. »

« Content de vous rencontrer. »

« Bobbie… aimerais-tu café, de la limonade… ou peut-être quelque chose de plus fort… ? »

Bobbie sourit, embarrassée. « En fait, ce que j’aimerais est de me débarrasser de mes vêtements… ? »

« T’es sure… ? Tu n’es pas obligée, tu sais… Nous savons tous comment c’est difficile la première fois. »

« Non… ‘Quand on est à Rome…’ Je suis mieux de m’en débarrasser pendant que j’ai encore le courage de le faire. Puis, par après, je crois que j’aimerais bien un double Gin et Ginger Ale… »

« Viens avec moi… je te montrerai où tu pourrais laisser tes affaires. J’irai te chercher une serviette, entretemps. »

Fin


Merci d'avoir tenu jusqu'au bout -- je l'apprécie vraiment.
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roger
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Re: Histoires de Cor : La colonie de vacances

Message par roger »

Cor a écrit :Épisode 38 ; Rétribution/Fête

Merci d'avoir tenu jusqu'au bout -- je l'apprécie vraiment.[/color]
Ce n'était pas difficile de tenir jusqu'au bout. C'était toute une histoire avec beaucoup d'actions, de péripéties, de retournements. J'ai beaucoup aimé. J'ai hâte à la prochaine de tes histoires.
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