Histoires de Cor : La colonie de vacances

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Épisode 9 ; Pris en flagrant délit !


« D’accord. »

« Juste comme ça ?, Pas de ‘Laisse-moi y penser’ ni rien ? »

« Bien… si ça te fait plaisir, » taquina-t-elle, « je pourrais ajouter ‘ça me fera grand plaisir’ mais oui, je suis sérieuse. »

« Fantastique ! Merveilleux ! Parfait ! » Et Tom repartit pour la salle à dîner en courant tandis que Linda, le sourire aux lèvres, suivit à un rythme plus soutenue.

Cet après-midi-là, Tom plana. Lors de partie de balle-molle, quand ce fut son tour au bâton, il ferma ses yeux et donna un gros coup et fut le premier surpris quand il ait connecté. Ce furent les cris de ces coéquipiers qui le réveillèrent et ce n’était qu’à ce moment-là qui réalisa ce qu’il a fait ; un triple avec deux points produits. Il aurait peut-être pu accomplir un coup de circuit aussi s’il avait parti aussitôt qu’il avait frappé mais qu’importe. Quand la partie fut terminée, son équipe avait accumule trois points d’avance. Ce fut un excellent après-midi.

Le souper et la douche passèrent sans que Tom fût conscient de leur passage. Tandis qu’il fut couché dans son lit, les yeux grands ouverts, attendant que les minutes incroyablement longues passent comme de la mélasse en plein hiver ; il tripotait la couverte qu’il emporterait avec lui. Enfin, ce fut l’heure. Sortant du lit, il passa la couverte par-dessus les épaules comme s’il allait au bloc sanitaire et qu’il avait froid. Dehors, il resta dans les endroits plus sombres, dépassant les cabanes, évitant le terrain de sport jusqu’à atteindre le lac près de l’endroit où il avait demandé Linda de le rencontrer. Regardant sa montre, il vit qu’il était d’avance alors il s’installa pour attendre.

« Allo, Tom. »

Tom sursauta et se tourna. Linda se trouva derrière lui et était déjà déshabillée.

« Calvaire, Linda, tu m’as fait une peur bleue. »

« Je suis désolée. Aimerais-tu parler avant ou est-ce qu’on y va ? »

« Bien, je préférerais parler mais puisque tu es déjà nue, je ne crois pas que ce serait juste si moi, je reste habillé. Où as-tu laissé tes vêtements ? »

« Par là-bas ; il y a une petite clairière derrière ces arbustes où personne ne nous verrait. »

« D’accord, allons-y. Pourrais-tu tenir ma couverte pendant que je me déshabille ? » Après lui avoir sonné sa couverte, il ôta son tee-shirt et, arrivé à l’endroit où Linda avait laissé ses vêtements, il baissa ses shorts et enleva ses sandales. Puis, prenant un grand respire, prit son sous-vêtement et le poussa jusqu’aux chevilles. Étirant un bras vers Linda, il se tint à son épaule pendant qu’il dégagea ses pieds et l’envoya sur la pile.

« Voilà, » dit Linda, « je savais que tu en étais capable. »

« Pourrions-nous nous assoir, là, un à côté de l’autre, pour un bout ? »

Comprenant que Tom avait besoin de renforcer son courage, elle accepta et ils s’assirent, l’un contre l’autre, le bras de Tom entourant ses reins tandis que Lisa avait son bras appuyé sur l’épaule de Tom. Tom lui raconta le livre qu’il avait lu et comment il avait fantasmé que les deux étaient à se réchauffer dans le même sac de couchage. « C’était un tellement bon fantasme que cela m’a donné le courage de te demander d’aller te baigner à poil avec moi. »

« Tu sais que je t’aime beaucoup et que je ne ferai jamais rien pour te blesser, n’est-ce pas ? »

« Oui, je le sais ; c’est pour ça que j’ai décidé de participer à l’excursion. J’ai pensé que n’importe quoi tu ferais pour aider quelqu’un devrait être quelque chose de bon. »

« Es-tu prêt pour aller dans l’eau ? Tu vas voir… c’est quelque chose de complètement différent, ce baigner sans maillot. »

La main dans la main, ils se levèrent et marchèrent vers l’eau. Après s’être accroupis pour se mouiller complètement, ils plongèrent sous l’eau et réjouissaient de la sensation de l’eau qui glissait le long de leurs corps. Se mettant debout dans l’eau qui leur montait jusqu’à la taille, ils allaient s’exclamer comment merveilleux c’était quand la lune est sortie de derrière des nuages.
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« Que faites-vous ici après le couvre-feu ? »

Les deux jeunes pivotèrent sur place ; ce fut Jennifer, la monitrice-en-chef, debout les pieds dans l’eau, toute nue.

« Venez, rapprochez-vous de la rive… je ne vous mordrai pas. »

Voyant que les deux jeunes avaient peur et avaient l’air gênés et coupables, Jennifer décidé que la première chose serait de les calmer. « Tenez, allez chercher vos vêtements et venez avec moi dans ma cabane ; nous allons en parler par-dessus des tasses de chocolat chaud. Non, inutile de vous habiller ; ce serait quasi impossible tandis que vous êtes encore mouillés. As-tu une serviette, Linda ? Non ? Donnes-moi une seconde et tu pourrais te servir de la mienne pour te couvrir. »

Se dirigeant rapidement vers sa serviette et robe de chambre, elle offrit la serviette à Linda tandis qu’elle enfila sa robe de chambre et que Tom se couvrit avec la couverte. « Bon, allons-y tout doux ; nous ne voulons pas ameuter tout le camp. »

Avec Jennifer en tête, ils marchèrent rapidement mais en silence vers sa cabane. Aussitôt rentré, elle ouvrit les lumières et fit le tour pour baisser les stores, puis retira sa robe de chambre et l’accrocha près de la porte. « Installez-vous ; je vais mettre de l’eau à bouillir. Allez, assoyez-vous. Tu peux laisser tomber la couverte ; t’a l’air d’avoir une tente sur la tête. Linda, voudrais-tu m’introduire à ton ami ? »

« Jennifer, voici Tom ; c’est mon meilleur ami. »

« Bon, Tom, moi, je m’appelle Jennifer. Tu devrais être extrêmement fier que Linda t’appelle son meilleur ami ; je l’ai toujours connu comme une fille plein de bons sens qui ne parle pas à la légère. Pourquoi ne pas laisser tomber la couverte et t’asseoir et Linda, si toi aussi tu préfères être nue, vas-y et nous pourrions faire connaissance.
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Épisode 10 ; « Je veux vous voir, maintenant ! »


Tom, prisant dans ses réserves de courage, laissa tomber la couverte et s’assied sur le divan, face à Jennifer. Linda défit la serviette et s’assied à côté de lui avec une main sur son genou.

« Bon, il est inutile de demander se que vous faisiez puisque, c’est évidence même que je faisais la même chose. Ce que je ne comprends pas est pourquoi vous voudriez prendre le risque, avec les restrictions imposés par M. Hartwell au sujet de la baignade nue et, surtout, la baignade nue mixte, de vous faire prendre à vous baigner en tenue de peau quand vous pouvez le faire à la maison sans être expulsés. »

Tom répondit, entêté, « Ce fut ma première fois ; je ne savais pas si j’arriverai le faire. J’ai demandé Linda de m’accompagner pour que je puisse m’y habituer pour quand que… »

« Pour quand que… ? Pour quand que, quoi ? »

« … »

« Donnes-moi quelques instants pour finir de préparer les chocolats chauds, Linda, et tu pourrais m’expliquer ce qui trame. »

Donc, après avoir distribué des tasses de chocolat chaud archi-pleines à la ronde, elle s’assied confortablement dans son fauteuil, faces aux jeunes et, tenant sa propre tasse à deux mains, indiqua à Linda de commencer. Linda lui raconta tout ; la fois où elle s’est déshabillée devant Tom pour lui montrer que la nudité ne fut pas honteuse, qu’elle fut déçue que la colonie des filles ait brûlé, comment elle avait adoré attendre nue pour prendre sa douche et comment elle s’est sentie en colère et frustrée quand Hartwell avait imposé ses règlements puritains. Puis elle raconta comment elle croyait que Karen et Heather, malgré leur richesse, furent deux filles esseulées et comment elle avait monté le complot de rapprocher tout le monde avec de la nudité collective.

« Tu dis que Lisa et Pete sont impliqué dans ton complot ? »

« Ne tomber pas sur eux ; de ce que Robert nous a dit, les gars font des excursions à poil vers l’île depuis toujours. Lisa n’en voulait rien savoir mais Robert lui a fait du chantage pour qu’elle y participe. Elle m’avait averti de ne pas en parler à personne car Hartwell les congédierait et nous expulserait. Je ne veux pas qu’ils aient du trouble à cause de moi ; si tu dois punir quelqu’un, vas-y et expulse moi. Je comprendrai mais ne les congédie pas, s’il te plaît. »
« Oh, non ! Je ne te permettrai pas de prendre tout le blâme sur ton dos ; s’ils vont t’expulser, ils seront mieux de m’expulser, moi aussi, car c’était mon idée stupide d’aller nous baigner à poil. »

« Calme-toi, Tom ! Primo, se baigner en tenue de peau n’est jamais une idée stupide, selon moi. Linda a raison ; il n’y a rien de honteux à être nu et être nu avec quelqu’un est la façon la plus gentille qu’il y a d’exprimer sa confiance dans la ou les personnes avec toi. Personne ne sera ni expulsée ni congédiée si j’ai mon mot à dire. Bon, si vous avez terminé vos chocolats, rhabillez-vous et retournez, doucement, vers vos cabanes. Je veux parler avec Pete et Lisa. »

Linda et Tom n’avaient pas besoin de plus d’encouragement ; ils se levèrent, se rhabillèrent rapidement et partirent. Jennifer se dirigea vers sa chambre et enfila des shorts et un pull. Elle se rendit rapidement vers le bureau, où les moniteurs se sont réunis pour se détendre après la journée de travail. Pointant Pete et Lisa du doigt, elle dit « J’ai à vous parler, tout de suite, chez moi ! Allez, au pas de course ! »

Dès que les trois furent rentrés, Jennifer se retourna et dit « Fermez la porte et assoyez-vous. »

Quand ils avaient fait ça, elle tourna vers Lisa et demanda « Donc, c’est quoi que Robert a sur toi ? »

« Hein ? »

« Je veux savoir ce que Robert a sur toi pour te faire accepter qu’un groupe d’ados et pré-ados aillent faire une excursion À POIL de trois jours ensemble ? »

Lisa fut assise là, abasourdie, puis donna un petit signe de tête à Pete. Le deux ôtèrent leur tee-shirt et Lisa passa ses mains dans le dos pour dégrafer sa brassière. S’assoyant côte à côte, Lisa passa son bras gauche autour du cou de Pete et écrasa son sein conte celui de Pete. Tout-à-coup, Jennifer vit l’illusion des deux dragons qui s’enlaçaient et se bécotaient. « Robert m’a dit avoir des photos de moi à faire le nu-vite au collège. Sur ces photos, le tatouage serait bien évident… je ne les ai pas vues mais il savait à propos du dragon. »

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« C’est beau, ça. »

« Quoi ? Qu’il ait des photos ? »

« Non, j’adore les tatouages ; le gars qui a fait ça est un artiste. »

« Comment l’as-tu découvert ? »

« J’avais Linda et Tom ici tantôt ; je les avais pris à se baigner en tenue de peau. »

« Vas-tu les expulser ? »

« Non, et pour le prouver, je vais vous montrer ce que j’avais sur le dos quand je les ai pris, » et elle ôta ses shorts et son haut puis s’est assise de nouveau.

« Je ne comprends pas, » dit Lisa.

« C’est simple ; je suis naturiste depuis toujours. Je ne punirai certainement pas personne pour avoir fait ce que je considère être l’activité la plus saine, le plus naturelle au monde. Malheureusement, pas tout le monde ne voit ça du même œil, l’exemple parfait étant Robert Hartwell. »

« Pete, » continua-t-elle, « vous êtes à quel point dans vos préparatifs ? »

« Bien, demain, je pensa mettre Robert et Luke sur l’entretien ; je veux qu’ils mettent de côté deux tentes, une douzaine de matelas et deux douzaines de couvertes, ainsi qu’une bobine de corde de six millimètres, quelques casseroles et une douzaine de sets de vaisselle. J’avais demandé Lisa de s’inscrire pour la salle à dîner dans cinq jours pour que ses filles aillent voler suffisamment de bouffe pour les trois jours. »

Jennifer demanda alors…
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Épisode 11 ; « Qui serait impliqué dans ce complot ? »


« Avez-vous pensé à une façon de transporter tout ça à l’île sans que personne, y inclus M, Hartwell, vous surprenne ? En plus, Cookie est beaucoup trop proche de sa cuisine pour ne pas remarquer la bouffe qui aurait disparu. Votre organisation n’est pas pire mais n’a pas été portée assez loin. À partir de maintenant, vous allez faire comme moi, je vous dis. Lisa, demain matin, toi et moi, nous allons faire des commissions. Pendant que t’es partie, tu vas nommer Samantha comme responsable. Elle devra se rapporter à Pete en cas de pépins. J’aurais aimé choisir Linda mais les jumelles sont plus vieilles qu’elle alors il y aura pu avoir des conflits. Que des activités ménagères standards et demain matin, je veux que vos deux cabanes participent à une baignade mixte ; ils doivent s’apprivoiser mutuellement. Tu pourrais peut-être organiser une session pratique de sauvetage en canot. »

« Lisa, demain matin, je veux que tu expliques à Lisa pourquoi t’a choisis Sam comme responsable ; je ne veux surtout pas qu’elle se sente blessée. Pete, demain t’es responsable pour les deux cabanes. Dans tes temps perdus, je veux que tu me prépares un historique complet de la politique des excursions à poil, y inclut qui y a pensé au début, combien de temps que ça dure et qui l’organise quand vous en faites une. Tu pourrais demander à Cookie ; expliques-y que tu voulais en partir une ‘comme dans le temps’ mais que les règlements de Hartwell te rendent anxieux. Je ne le veux pas plus tard que dans quarante-huit heures de maintenant. Oh, et envoies-moi Robert demain avant le souper ; je ne tolérai aucunement qu’un campeur fait du chantage à un de mes moniteurs. »

« Jennifer, pendant que tu y es, demande-lui comment il s’est organisé pour avoir tous les nudistes dans les deux mêmes cabanes. »

« Répètes-ça ? »

« Dans la cabane de Pete, en plus de Robert, il y a Luke et Jake, les deux naturistes, il y a Tom qui a été de baigner à poil ce soir et, quoique Thomas et Henry ne sont pas naturistes comme tels, ils aiment jouer tout nu dans le bois près de chez eux. Dans ma cabane, il y a Linda, ma sœur Sam qui enverrait son derrière dans la face de Hartwell pour deux piastres, Susan, la sœur de Luke et Ginger, la sœur de Thomas. De ce que j’entends, Ginger ne s’est pas encore promenée nue mais serait ouvert à l’idée. Les seuls sur qui j’ai des doutes sont les jumelles. »

« Et tu dis que Robert aurait organisé tout ça ? »

« C’est que Linda semble croire et, connaissant Robert, ça ne me surprendrai aucunement. »
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Épisode 13 ; Préparatifs


Quelques jours plus tard, pendant que la cabane 7 fut à la salle à diner à faire la vaisselle pour toute la colonie, Jennifer est venue à la rencontre de Lisa.

« Demain, pendant que ton groupe et celui de Pete seront en randonnée vers le Mont Brady, je veux que tu viennes avec moi pour transporter l’équipement vers l’île. Je l’aurais demandé à Pete mais lui, il connaît l’île déjà ; nous pas. Cela nous donnera l’occasion d’explorer l’île pour nous-mêmes. J’en ai discuté avec Pete hier soir ; il m’a indiqué les deux points d’accostage et l’emplacement des deux sites sur la carte topographique. N’oublie pas de mentionner à ton groupe plus tard que tu dois rentrer en ville demain ; nous nous rencontrerons chez moi à dix heures trente, d’accord ? »
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Quand Lisa arriva chez Jennifer le lendemain un peu après dix heures, elle trouva celui-ci déjà en plein travail à charger une camionnette avec des couvertes, des denrées et des équipements divers.

« Mon doux, Jennifer… as-tu vidé l’entrepôt de chez ‘La Cordée’ ? »

Jennifer rit. « Presque… la plupart de ceci appartient à la colonie des filles. Nous le gardons dans un entrepôt pendant l’hiver. Puisque personne ne l’utilisait cet été, je pensais que ce serait parfait pour l’apporter vers l’île. Pete me disait qu’il y a deux grandes armoires en métal au site de douze campeurs pour entreposer les denrées à l’épreuve des animaux. Ces choses-ci, par contre, sont à moi… »

Elle indiquait une petite glacière 12 volts. À côté de celle-ci était une batterie 12 volts et un panneau solaire.

« J’ai acheté des hamburgers et des hot dogs végétariennes au soja et du lait ‘longue durée’ l’autre jour. Ils n’ont pas besoin tant que ça à être réfrigérés pour le court laps de temps nécessaire mais je me sentirai plus à l’aise s’ils sont gardé au frais. »

Quand tout fut embarqué, elles fermèrent la camionnette et partirent vers le quai municipal à mi-chemin entre les colonies des filles et des garçons. Là, elles transvidèrent tout le matériel vers un canot automobile de bonne taille.

« Mon oncle à un chalet à l’autre côté du lac… quand j’ai du temps libre, ce qui n’arrive pas souvent, il me permet de l’utiliser. »

Pendant que Lisa détacha la haussière d’amarrage, Jennifer démarrait le moteur et, doucement, elles se dirigèrent vers l’île. Arrivées à l’anse proche du site des 12 campeurs, elles virent, qu’à cause du tirant d’eau relativement profond du bateau, elles ne pourraient accoster. Les deux femmes se regardèrent, se haussaient les épaules et se dévêtirent. Lisa, avec l’extrémité de la haussière d’amarrage en main, sauta à l’eau et attacha le bateau à un arbre à proximité. Puis, tandis que Jennifer lui passa le matériel, elle le traîna jusqu’à la rive. Quand tout fut descendu, Jennifer lui passa leurs tennis et sauta à l’eau également.

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À terre, elles secouèrent les pieds pour chasser l’eau et les quelques salissures qu’il pourrait s’y trouver, enfilèrent leurs souliers de nouveau et décidèrent d’explorer l’île avant de monter le matériel vers le site. Elles suivirent la piste qui contourna l’île et se rendirent vers le site de 6 campeurs et discutèrent de la façon Lisa allait procéder avec son groupe suite à ‘l’accident’.

Après cela, elles se rendirent vers le site des 12 campeurs, l’examinèrent attentivement et retrouvèrent les armoires en métal. Elles étaient du genre souvent vu en industrie ; quelques 180 centimètres en hauteur, quelques 120 centimètres en largeur et 60 centimètres en profondeur. Chaque fut barrée avec un cadenas à combinaison mais le numéro de celui-ci était inscrit sur l’armoire en encre indélébile (l’île fut habitée par plusieurs ratons-laveurs.) Satisfaites, elles retournèrent vers le bateau et transportèrent l’équipement vers le site.

Elles placèrent les couvertes, la batterie de cuisine ; vaisselle, casseroles, ustensiles et deux vieux poêles à essence dans l’une des armoires et les denrées dans l’autre, En dernier, Jennifer plaça le lait et la ‘viande’ dans sa glacière et installa celle-ci sur une étagère à côté des armoires, installa la batterie et le panneau solaire au dessus de l’armoire et brancha tout le filage. Le doux son du ventilateur de la glacière indiqua que tout fonctionnait.
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Ce fut deux heures de l’après-midi pile quand elles avaient terminé et elles retournèrent vers le bateau. Elles enlevèrent leurs souliers encore une fois, détachèrent le bateau et montèrent à bord. Démarrant le moteur, elles retournèrent vers le quai municipal, se rappelant juste à temps de se rhabiller. Après avoir sécurisé le bateau, elles se sont payées un diner sur le tard au resto du quai avant de retourner en ville avec la camionnette.

Ce soir-là, au bureau des moniteurs, Lisa fit le point de ses derniers agissements à Pete et dit que, selon elle, tout fut prêt pour la sortie. Pete, à son tour, avisa Lisa que Hartwell avait annoncé au souper qu’il serait parti pour quatre jours à partir de l’après-midi suivant pour un congrès de directeurs de colonies de vacances de plusieurs états. Ils furent d’accord que cela serait un temps idéal pour leur sortie. Ils discutèrent de quelques détails de dernière minute puis ils se rendirent vers leurs cabanes respectives ; ce fut une longue journée pour tous les deux.
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Épisode 14 ; Excursions


Le lendemain matin, au déjeuner, Linda annonça au groupe que l’équipement pour la sortie était déjà rendu à l’île et que le départ fut cédulé pour le lendemain. Elle recommanda aux gars de discuter des préparatifs avec Pete pendant que les filles étaient aux douches.

Au dîner, Hartwell annonça à toute la colonie qu’il partirait pour son congrès dans quelques instants et qu’il laissa la responsabilité du camp dans les mains habiles de Jennifer. L’horaire de l’après-midi indiqua que la cabane 7 serait au terrain d’archerie tandis que la cabane 6 était sensé avoir une baignade mais, plutôt, Pete gardait les gars à la cabane pour empaqueter leurs effets personnels pour la sortie et pour leur donner les instructions de dernière minute.

Robert et Luke étaient des ‘survivants’ expérimentés, ayant déjà été sur des sorties avec Pete par le passé mais, pour Tom, même s’il ne fut pas sa première expérience, c’était la première année avec Pete et, pour Thomas, Henry et Jake, ce fut leur première année en colonie de vacances donc ils avaient besoin d’un suivi rapproché.

« Bon…, » dit-il, « tout dont nous aurons besoin est déjà sur l’île ; les couvertes, la nourriture, les casseroles e tout. Mais nous partons en excursion demain matin… si nous n'emballons rien, cela soulèvera des doutes. Je sais que nous avons l’intention d’être nu toute la durée de la sortie mais empaqueter du linge supplémentaire quand même, juste pour épater la galerie. Et n’oubliez pas vos brosses-à-dents et tout ça. Nous allons empaqueter nos sacs de couchage demain matin, juste avant de partir. Pendant que vous faites ça, je vais ‘demander’ l’autorisation de Jennifer pour la sortie ; ceci nous permettra d’obtenir des denrées de Cookie. L’idée est de passer sous le radar. Robert, pourrais-tu prendre Tom et sortir deux tentes à six personnes de l’entrepôt ? Si Cookie fait un commentaire sur la taille des tentes, dis-lui que je veux l’espace supplémentaire pour entreposer l’équipement à l’intérieur. Oh, oui… prends-toi aussi un ensemble de casseroles. Luke, j’aimerais que tu aides les plus jeunes à emballer leur matériel. »
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Le lendemain matin, tandis que les gars se dirigèrent vers les canots avec leurs sacs à dos, le télégraphe de la jungle fit des heures supplémentaires et, bientôt, tout une tôlée de campeurs curieux entourait la plage d’embarquement. Robert et Luke dirigèrent les plus jeunes dans la bonne façon de ranger et, surtout, de bien fixer le bagage. « Après tout, nous ne voulons pas tout perdre si jamais nous basculions. »

Pour quelque raison, ce commentaire fit rire les gars, ainsi que Linda, Susan et Ginger, qui se trouvèrent parmi l’assistance. Bientôt, tout fut prêt ; Tom, Thomas et Henry s’installèrent aux proues de leurs canots respectifs, tandis que Jake, le plus petit en plus d’être le plus jeune, s’installa au centre du canot qui n’avait pas autant de bagages que les autres. Luke s’installa dans la poupe de son canot et, quand il fut prêt, Robert poussa le canot vers le large. En fin, lançant leurs souliers dans leurs canots, Robert et Pete les poussaient au large et embarquèrent sur l’air d’aller. Après avoir rapidement fixés leurs souliers pour ne pas les perdre, ils prirent leurs pagaies et, au signal de Pete, ils commencèrent tous à pagayer vers le large avec un rythme soutenu.

Pete, un fana des canots, était pointilleux sur la technique ; ça lui irritait au plus haut point de voir des canotiers changer la pagaie de main à tous les cinq à six coups afin de redresser le canot. Selon lui, la seule raison de changer de côté fut pour soulager un épaule et de laisser l’autre prendre la relève.

L’idéal serait que la personne à la proue et la personne à la poupe soient de force et d’habileté égale. Toutefois, ici, ce n’était pas le cas car aucun de parmi Tom, Thomas ou Henry avaient la force ou la compétence de trois en arrière. Comme résultat, Pete, Robert et Luke furent tous obligés de redresser l’air d’aller du canot à chaque coup de pagaie avec des coups en J, appelé ainsi car la lame de la pagaie forme la lettre ‘J’ dans l’eau.

Ils pagayèrent continuellement pour deux heures et, quand le soleil fut presque directement au dessus de leurs têtes, ils contournèrent la pointe de l’île des baigneurs à poil et se dirigèrent vers l’anse sablonneuse qui servait de plage de débarquement pour le plus grand des deux sites. Jake, Thomas et Henry voulaient se déshabiller sur le champ et commencer leur ‘aventure’ mais Pete les arrêta.

« Vous devrez transporter vos vêtements en plus des équipements. Si vous êtes tellement pressés, prenez vos sacs et aidez-nous à transporter un premier chargement. Vous pourriez laisser votre linge là-bas avant de revenir pour un autre chargement. »

Au site, Pete distribua les tâches ; puisqu’il était l’heure de manger, après que tout le monde s’était déshabillé que pour leurs tennis, ils se sont fait des sandwichs au beurre d’arachide puis, pendant que Robert et Luke retournèrent à la plage pour sortir les canots de l’eau et de les mettre sur des supports et de transporter les derniers équipements vers le site, Pete, Luke et Henry montèrent les tentes, y inclut sa propre tente de trois personnes. Thomas et Jake rangèrent les denrées qu’ils avaient apportées avec celles que Jennifer et Lisa avaient apportées deux jours plus tôt.

Quand tout fut rangé convenablement, il était déjà quatre heures de l’après-midi et Pete s’attendait que les filles soient là sous peu. Gardant Thomas derrière pour l’aider à ramasser du bois de foyer et partir un feu, il envoya Robert et les autres en comité d’accueil pour recevoir les filles trempées et découragées.
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Épisode 15 ; Départs


Ce même matin, toutes furent sur le qui-vive ; la rumeur courut que Hartwell allait partir pour quatre jours vers un congrès. Il était parti la veille dans l’après-midi, laissant Jennifer en charge. Afin de couvrir leurs derrières, Lisa et Pete avaient, tous les deux, déposé des demandes ‘officielles’ pour des sorties ; Pete avait expliqué que son groupe voulait explorer les ruines de la colonie des filles tandis que le groupe de Lisa aurait voulu examiner la loge d’une famille de castors dans l’Anse Hawker. Le groupe de Pete, ayant supposément plus loin à faire, avait paqueté la veille et avait parti ce matin-là tout de suite après le déjeuner.

La cabane 7 passerait la matinée à empaqueter des denrées pour la nuitée, leur literie et deux tentes hémisphériques à quatre personnes et partiraient après le dîner. Puisqu’elles furent sept, Lisa prendrait Susan dans son canot avec Ginger à la proue, Samantha prendrait Heather à la proue ainsi que les vêtements de rechange et les denrées et Linda, les tentes et la literie, avec Karen à la proue. Karen aurait voulu être à la poupe mais Lisa s’interposa, disant que Lisa était meilleure canotière, ce qui fut vrai. Pour faire la paix, cependant, Lisa proposa que Linda et elle lui offrent des cours en particulier à elle et à sa sœur, rendues sur place.

Au dîner, puisque la table habituelle du groupe était à moitié vide, Lisa suggéra que les jumelles, qui mangèrent habituellement à une autre table, les rejoignent car elle avait quelque chose à proposer.

« J’ai entendu dire que les gars, les plus vieux du moins, allaient souvent vers l’une des îles au centre du lac. Ils l’appellent ‘l’Île des baigneurs à poil’ et ils y passent leur temps à jouer de jeux et à laisser ‘tout à l’air’. Au lieu de l’anse aux castors, que diriez-vous que nous irions faire un tour sur l’île pendant que les gars sont à l’autre bout du lac ? »

Toutes les filles du complot furent immédiatement enthousiastes et disaient que ce fut une idée géniale et les jumelles, curieuses également de visiter une île où les gars se promenaient le cul à l’air, acceptèrent aussi de modifier leur itinéraire. Après le dîner, tous se préparaient pour le grand départ. Elles s’assuraient que tout l’équipement fut fixé solidement puis, pendant que Lisa, Samantha et Linda retenaient les canots, les autres filles embarquèrent et, après avoir donné un élan aux canots, elles embarquèrent à leur tour.

Elles avaient pagayé régulièrement pour un peu plus que deux heures et s’approchèrent de l’île. Linda jeta un coup d’œil à Lisa qui ferma le fil et donna un petit coup de tête. Elle s’approcha alors doucement du canot de Samantha et quand elles furent côte-à-côte, elle donna un gros coup de rame et cogna durement le canot de Sam. Sam cria « Eh, fais attention ! » pour la frime et les deux filles prirent le bastingage du canot de l’autre et poussèrent vers le bas de toutes leurs forces. Les deux canots furent immédiatement inondés. Linda s’assura en plus que son canot soit complètement chaviré en sautant par-dessus bord avec ses jambes encore accrochées sous le siège.

Quand Linda ait remonté à la surface, elle avait un grand sourire collé sur la figure tandis que les jumelles étaient à sacrer en ce qui semblait être de l’italien. Linda devina qu’elles ont dus apprendre cela du jardinier. Pendant que Lisa resta à l’écart et supervisa les quatre filles regardèrent autour et récupérèrent leurs pagaies puis renversèrent les canots. Pendant que Susan aidé à partir du milieu du canot de Lisa, les filles soulevèrent les canots, un à un, et les glissèrent à travers le canot de Lisa.

Sortis de l’eau, Susan les renversa de nouveau pour les mettre droit et les glissa à l’eau de nouveau.

Maintenant fut la partie difficile ; rembarquer dans les canots. Tandis que Samantha et Heather tenaient leur canot solidement contre celui de Lisa, Susan passa vers le deuxième et fixa la lame d’une pagaie le long de la poutre de travers tandis que Ginger fixa le manche de celle-ci à la poutre de son propre canot. Susan prit alors une deuxième pagaie, la fixa par-dessus le premier et, une fois que Linda en Karen ait rapproché le troisième canot, Susan passa vers le troisième canot et attacha le manche de le deuxième pagaie à la poutre du troisième canot. Avec les trois canots maintenant fixés ensemble et rigidifiés par les pagaies, Susan se dirigea de nouveau vers le canot de Lisa et de Ginger. Quand tout fut calme de nouveau, les quatre filles grimpèrent une à une dans le dernier canot et rampèrent jusqu’à celui du milieu jusqu’à Linda, la dernière à monter, fut abord. Quand Linda fut en place, Karen revint vers son propre canot et elle et Heather détachèrent les pagaies pour séparer les canots de nouveau.

Fières de ce qu’elles avaient accompli et de la façon ait agit en équipe, le groupe pagaya vers l’île. Arrivant au large d’une pointe sablonneuse qui, de toute évidence, avait déjà accueilli des canots, elles accostèrent, déchargèrent ceux-ci et suivirent la piste vers le site aménagé.

« Allez, les filles, prenons les choses une à une. Premièrement, ôtez-moi tous ces vêtements trempés ; non seulement sentiriez-vous plus chauds sans eux, ils sécheront plus vite sans vous à l’intérieur. Susan, pourrais-tu trouver de la corde afin de pouvoir installer une corde à linge ? Sam, aussitôt que vous soyez déshabillées, pourrais-tu t’occuper de monter les tentes avec Heather ? Ginger, s’il te plaît, j’aimerais que tu passes à travers la literie pour voir s’il y a encore quelque chose de raisonnablement sec. Linda, même chose pour toi, dès que toi et Karen sont déshabillées, occupez-vous de faire un feu. Susan et moi allons nous occuper de la corde à linge. »

« Lisa, j’ai des mauvaises nouvelles…, » dit Linda. « Les allumettes sont inutilisables ; l’eau a rentré dans le sac (elle avait prit soin d’en ajouter un peu dans chaque sac à sandwich avant de les empaqueter.) Ginger suivit par « Encore de mauvaises nouvelles ; toute la literie est trempée. Il y a plus d’eau dans les sacs de couchage qu’il y a dans le lac. »

C’est à ce moment-là que Robert, ne portant qu’une paire de tennis, et en tête d’un groupe de quatre garçons de la cabane 6, tous aussi nus que lui, arriva à la clairière.
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Épisode 16 ; « Que faites vous ici ? »


« Que faites-vous ici ? » demanda Robert.

« Que NOUS faisons ici… ! » cria Heather, tentant sans succès de caché sa nudité. « Oublies ça… que faites-VOUS ici ? Vous étiez sensé aller voir les ruines. »

« C’est simple… nous ne pouvions pas dire que nous venions ici, n’est-ce pas ? »

À ce moment-là, Sam, qui ne fit aucun geste pour couvrir sa propre nudité, vint les rejoindre. « Salut Frérot… J’aime ta tenue. Est-ce nouveau ? Je ne me souviens pas de l’avoir vu auparavant. »

« Je ne la porte que pour des occasions spéciales, comme quand je viens ici sur cette île. Vous autres, avez-vous des problèmes ? »

Entretemps, les autres filles se sont rapprochées également ; Linda s’approcha de Tom et lui donna un bec chaste sur la joue, Susan, qui s’est déshabillée dès son arrivé au site même si elle n’avait pas tombé à l’eau, est venue pour dire bonjour à Luke et Jake et Ginger qui, à part de Lisa, fut la seule encore habillée, demanda à Henry où était Thomas.

« Il est resté derrière avec Pete, » répondit-il. « Nous avons un bon feu an marche. Avez-vous froid ? Venez donc avec nous ? »

Karen et Heather se regardèrent, tout-à-fait perdues. Personne ne semblait se soucier que presque tout le monde soit tout nu et personne, à part d’elles-mêmes, ne fit que se soit pour se cacher les parties intimes… c’était vraiment bizarre.

Lisa les rejoint dans la discussion. « Très bien… Je crois que ce soit une excellente idée. Si vous voudriez bien nous donner un coup de main pour suspendre nos sacs de couchage pendant que nous, nous occupons de notre linge, nous prendrons la bouffe et nous irons avec vous. »
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Henry n’avait aucunement exagéré ; c’était un bon feu. – pas trop petit mais pas si gros qu’il força tout le monde à s’éloigner vers le boisé. Pete, qui était nu également, tout comme Thomas, avait mit une bouilloire sur le feu et distribua de tasses de chocolat chaud à la ronde tandis que Thomas distribua des couvertes.

« Bon… la meilleure façon de vous réchauffer est de se coller vraiment proche et de vous couvrir vos deux dos avec une couverte, laissant le devant ouvert au feu. Je vous suggère de prendre la deuxième couverte comme coussin ; ça ne me tentera pas demain matin d’être obligé de retirer des échardes de vos culs. »

Pendant que Pete donna ses conseils, Lisa s’approcha de Ginger. « Eh bien, Ginger, je sais que tu n’as pas l’habitude de te mettre à poil mais que dirais-tu de tenter l’expérience afin de ne pas se sentir exclue ? »

Ginger hésita et acquiesça de la tête. Ensemble, elles se dévêtissent et, après avoir plié leur linge et l’avoir laissé dans l’abri-cuisine, rejoignirent le groupe. Pete donna un clin d’œil d’approbation à Lisa.

Les gars et les filles se regardèrent avec hésitation, incertains de pouvoir s’asseoir ‘peau contre peau’. Lisa partit le bal en s’assoyant à côté de Tom, tandis que Susan, tout comme elle le faisait habituellement chez elle, s’assied à côté de Jake. Lisa fut la suivante en s’assoyant à la droite de Pete. Thomas demanda alors à Karen de partager son siège et Henry sourit, gêné, à Heather qui retourna son sourire. Ginger prit un grand respire et s’assied collée à Luke. Finalement, Robert et Samantha, comprenant qu’ils étaient les seuls encore debout, se haussaient les épaules et se sont assis un à côté de l’autre, également.

Lisa regarda autour d’elle ; le groupe fut assis au tour du feu ; tout le monde était nu mais il y avait encore un nuage de malaise qui flottait parmi le groupe – même Luke, dont la famille s’était converti au naturisme et qui avait déjà fait du camping à poil sur cette île, semblait mal-à-l’aise d’être en contact avec Ginger. Ça ne ferra pas ; elle devait intervenir. Elle se mit debout.

« Vous savez… une des choses que j’ai toujours aimé des feux de camps était la partie de se raconter des histoires. La tradition veut que ce soit des histoires qui vous font peur à mourir mais je n’ai jamais aimé ce genre d’histoire, tout comme je n’ai jamais aimé les films d’horreur. Plutôt, laissez-moi vous raconter une histoire vraie. La plupart de vous avez sans doute remarqué que Pete a un dragon tatoué sur le sein. Ce que vous ne savez pas est que moi, j’en ai un semblable tatoué sur le sein, également…, » et elle s’approcha au feu pour que tous puissent bien le voir dans la lueur des flammes.

« Ces dragons sont magiques, » continua-t-elle. « Il y a très longtemps en Chine quand il y avait encore des dieux et de la magie et des choses comme ça, ce fut le travail des dragons de porter la bonne chance aux gens désignés par les dieux. Pour les dragons, ce fut une vie solitaire parce qu’ils étaient toujours sur la route, allant ici et là, à toujours suivre les ordres des dieux en portant la chance aux différents endroits. »

« Une fois, un dragon fille, celle-ci…, » et elle pointa vers son sein, « dont le nom fut Shao Linn, se sentait tellement seule qu’elle se coucha en pleurant à chaque nuit. Puis, un jour, tandis qu’elle voyageait à travers l’univers, elle croisa le chemin d’un dragon garçon, de nom de Ying Yang, celui-là, là-bas…, » tout en pointant Pete, et son dragon, du doigt. « Quand elle rencontra Ying Yang, elle pensa avoir réponse à toutes ses prières. Elle fut si joyeuse qu’elle s’est mise à danser… Ils dansèrent, ils pivotèrent, ils virevoltèrent ; ils furent tellement préoccupé par la joie qu’ils sentirent, qu’ils ont perdu la notion du temps, qu’ils avaient des tâches à accomplir. Quand ils se sont réveillés, il fut trop tard… les deux gens que les dieux jugeaient mériter de la chance ne l’ont pas reçu à temps et ont manqué l’occasion. Les dieux furent très en colère et leurs ont lancé un mauvais sort ; dorénavant, ils seraient à tous jamais séparés, à ne plus jamais danser ensemble. »
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Épisode 17 ; Jeux de guerre


« Shao Linn et Ying Yang furent très tristes mais ils savaient avoir mérité leur punition donc ils ne dirent rien, » expliqua Lisa. « Une petite princesse, la déesse de l’amour et de la miséricorde, par contre, trouva que la punition fut trop sévère et, tandis qu’elle ne pouvait retirer le mauvais sort, elle pouvait la modifier quelque peu ; de temps en temps, elle permettrait aux dragons de se rencontrer et d’aller danser à nouveau. »

Elle signa à Pete, qui se leva et se mit à côté d’elle. Elle souleva son bras pour le déposer au tour du cou de Pete et enfonça son sein contre celui de Pete. Et là, dans la lueur du feu, la magie s’est produite… les dragons dansèrent.

Pete attendit quelque peu pour que tous puissent voir l’illusion puis devint sérieux.

« Bon… il commence à faire tard. Robert, j’apprécierais que tu prennes une des grandes tentes sous ta charge. Tu pourrais-tu t’installer avec Sam, Thomas, Henry, Jake et Susan ? Et Lisa, si toi, tu pourrais prendre Linda, Tom, Ginger, Karen et Heather, Luke et moi resterons à surveiller le feu encore un peu avant de nous coucher, nous aussi. »
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Le lendemain matin, Lisa fut la première se réveiller. Après avoir sorti de la tente et s’être retiré derrière des arbustes, elle retourna vers l’abri de cuisine pour mettre l’eau à bouillir. Tandis qu’elle fut ainsi occupée, Robert et Samantha sortirent de l’autre tente. Robert avait une érection mais dès qu’il fut revenu de derrière les arbustes, elle avait disparue. Ils la joignirent dans l’abri-cuisine pour mettre le déjeuner en marche. Ce fut la première fois qu’ils furent tous nus ensemble en famille et pour Robert et Lisa, malgré la nudité collective de la veille, il y avait un moment de malaise qu’ils se sont admis à l’autre avec un sourire gêné ; Sam a toujours été un esprit libre et avait, depuis qu’elle avait deux ans, testé les limites de ce qui était convenable en courant nue partout et en accostant les gens dans la rue le cul à l’air.

Enfin, tout progressa rondement… l’eau pour le chocolat chaud bouillait, Lisa avait chargé la cafetière à piston, Sam avait distribué les assiettes et Robert, après avoir débarré l’armoire de denrées, avait préparé de la pâte pour des crêpes.

Entretemps, Pete et Luke s’étaient réveillés également. Luke prit la relève de Lisa dans la cuisine et elle et Pete ont recueilli savon et serviettes et, à mesure que les autres jeunes sortirent de leurs tentes, organisèrent une baignade commune à la plage près des canots. Lisa et Pete ont fait exprès de se mettre côte-à-côte et de se laver mutuellement le dos afin d’aider les jeunes à outrepasser toute gêne résiduelle. Quand ils aient retourné au site, le déjeuner fut servi avec Robert et Sam qui faisaient les crêpes et Luke qui faisait le service. Après que la meute affamée avait été nourrie et les cuistots avaient mangé également, Pete surveilla le lavage de vaisselle tandis que Robert, Sam et Luke descendirent se laver à leur tour.
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Quand tout fut rangé, ce fut le temps pour les activités du jour. Comme il avait été suggéré deux semaines plus tôt, quand Linda proposa la sortie, presque tout le monde choisit une partie de ‘Capture du Drapeau’. (Les jumelles n’avaient aucune idée de la façon de jouer à cela mais, ce sentant de plus en plus faisant partie du groupe, optèrent pour la majorité.) Pete proposa que les équipes soient divisées par couples ; Linda, Tom, Henry et Heather sur une équipe et Luke, Ginger, Thomas et Karen formeraient l’autre équipe. Jake et Susan furent scindés, chacun joignant les équipes opposées. Lisa et Sam agiraient en arbitres tandis que Robert et lui iraient au site des filles, tout démonter et le traîner jusqu’au site des gars.

Quand la partie fut arrêté pour le dîner (des hamburgers fait avec les boulettes de soja de Jennifer plutôt que de la viande), l’équipe des rouges et l’équipe des blancs furent à l’égalité avec un drapeau capturé chaque. Pendant tout le repas, Linda, Tom, Luke et Ginger mangèrent à part et discutèrent sérieusement entre eux. Robert et Sam parlèrent avec Pete pour savoir ce qu’ils devaient faire pour devenir eux-mêmes moniteurs et Jake et Susan, étant plusieurs années plus jeunes que les autres, se sont tenus occupé à parler des choses dont ils parlèrent habituellement.

Quant à Karen et Heather, elles parlèrent avec excitation de comment elles avaient aimé le jeu de ‘Capture du Drapeau’, de comment elles se sentirent à être nues avec Thomas, Henry et les autres et de comment elles n’avaient jamais eu autant de plaisir dans leurs vies. Elles demandèrent d’innombrables questions sur le camping, sur comment les choses allèrent dans ‘le monde extérieur’ et décrivirent comment elles se sont toujours senties à part des autres, même en colonie de vacances ces deux dernières années.

Après que tout le monde ait fini de manger et que tout fut rangé de nouveau, ils retournèrent à leur partie. Cette fois-ci, puisque Pete et Robert avaient fini de transférer tout l’équipement des filles et avaient suspendu de nouveau les sacs et le linge des filles à proximité, Pete remplaça Sam comme arbitre et Sam et Robert se sont joints aux équipes opposées comme entraîneurs. À la fin, quand la partie fut arrêtée aux alentours de cinq heures trente, l’équipe des rouges fut déclaré gagnant avec trois captures contre deux pour l’équipe des blancs mais, pour la plus grande partie de la journée, se fut impossible de noter une avantage flagrant pour l’une ou l’autre des équipes. Puisque plusieurs s’étaient barbouillis en roulant par terre pendant la joute, tous se rendirent à la plage pour une baignade en commun pour se laver avant le souper.

Pour le souper, Pete offert deux choix ; soit de la soupe et des sandwichs ou des hot dogs et des guimauves autour du feu…

« Des hot dogs ! » crièrent-ils en cœur.
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Épisode 18 ; Alliances


« Êtes-vous certains… ? Si nous le faisons, cela voudra dire soupes et sandwichs et pour le diner, et pour le souper demain… »

« Hot dogs ! » crièrent-ils de nouveau.

« Très bien… procédons systématiquement… Robert, prends Jake et Susan avec toi et vas nous cueillir des fourches à griller pour chacun, d’accord ? Assures-toi qu’ils sont tous faits de bois dur vert, pas de branches mortes, pas de pin ou d’épinette, compris ? »

Robert acquiesça et, après avoir pris son couteau de campeur (le seul inconvénient à être nu est le manque de poches), il monta la piste avec son équipe.

« Sam, vas donc à la quête de bois de foyer convenable avec Linda, Tom, Luke et Ginger, si tu veux bien. On aura besoin de bon bois sec… pas trop gros et pas de bois pourri. Il devrait y avoir deux haches dans l’armoire. Donnes la chance à tout le monde d’essayer les haches et si tu vois qu’ils se prennent de la mauvaise façon, montres-leurs la bonne façon. Et fais attention, d’accord ? »

Sam se mit au garde-à-vous et salua mais rata son coup car, étant nu-pieds, elle ne put taper des talons. Tout le monde ria tandis qu’elle sautilla sur un pied à frotter ses talons.

« Parfait… ça ne laisse que toi, Lisa… Tu pourrais mettre la table avec les jumelles et Thomas et Henry et sortir le ketchup, la relish et la moutarde… »

« Ah, oui… ? Et toi, Monseigneur, que vas-tu faire en attendant ? »

« Moi… ? » tandis qu’il s’étira sur tout son long sur une des tables de pique-nique et ferma les yeux, ‘Moi, je supervise. »

« Fantastique ! » dit-elle assez fortement pour que tous l’entende. « Je te souhaite un lot d’échardes dans le cul. »
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Que de peu de temps après, les diverses équipes avaient accomplis leur mandats et furent de retour. Robert avait cueilli suffisant de branches fourchues et chêne et en érable pour tout le groupe plus quelques unes de rechange et procéda de les écorcher. Sam amena toute une récolte de bois de tailles diverses. Pete montra aux plus jeunes comment empiler le bois pour qu’il soit en proximité et démontra la bonne manière de bâtir un feu avec de l’écorce de bouleau, de petites branchages, puis de plus en plus large pour en finir avec des morceaux de taille.

« Vous voyez, le truc est de le bâtir de telle façon à ne nécessiter qu’une seule allumette. Si vous ratez votre coup, vous allez passer une demi-heure à une heure à le faire prendre comme du monde. Entretemps, les gens avec vous sont à prendre de plus en plus froid. C’est mieux de prendre une dizaine de minutes en plus au début que de perdre du temps, et peut-être même des vies, en se dépêchant. »

Pour démontrer ce qu’il voulait dire, il prit une allumette, la frotta et la tint contre le bord d’un morceau d’écorce de bouleau et, bientôt, ils avaient un bon petit feu qui crépitait joyeusement.

« Quand vous avez vraiment besoin d’un feu, plutôt que simplement vouloir en avoir un pour l’ambiance, c’est important aussi de trouver des branches de bois dur ; de l’érable, du chêne, de l’hêtre et du bouleau font de bon feux. Du bois de pommier est excellent mais on en retrouve généralement pas dans les boisés. Des bois mous comme du pin, de l’épinette ou du cèdre brûlent bien mais ils brûlent aussi rapidement ; en brûlant, ils donnent beaucoup de chaleur donc le monde doit s’écarter puis quand le bois est consommé, le feu descend à rien, laissant votre monde au froid. »
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« Pour la même raison, il faut éviter de faire le feu trop grand… un grand feu nécessite beaucoup de bois pour l’entretenir donc vous êtes continuellement à la recherche d’autre bois. L’idéal, quand vous êtes seul dans le boisé qu’avec un sac de couchage, est de vous bâtir un petit feu afin que vous puissiez dormir juste à côté et de gardez deux, trois morceaux de bois avec vous dans le sac de couchage. Comme ça, quand vous vous réveilliez pendant la nuit à cause du froid, vous n’avez qu’à sortir un morceau de bois de votre sac et de le déposer sur le feu et vous êtes bon. »

Ce soir-là, il n’y avait pas d’hésitation ; après avoir passé la journée tout nu et même parfois avoir luté pour le drapeau sans aucunement se soucier de ce qu’ils ne portaient pas, tous les couples avaient outrepassé tout sentiment de malaise d’être en contact peau-à-peau et ils s’assoyaient ensembles sous leurs couvertes à griller leurs saucisses et leurs guimauves. Puisque presqu’aucune assiette fut utilisée, l’équipe de la vaisselle ait eu la tâche facile.

Quand tout le monde fut installé de nouveau, prêt pour le spectacle de la soirée, Lisa se leva de nouveau…

« Hier, je vous ai raconté l’histoire de mon dragon. J’allais demander à Pete de vous raconter une histoire de feu de camp plus selon la tradition, ce soir mais, plutôt, je vous proposerais d’autre chose. Cet après-midi, j’ai entendu une histoire fascinante et je crois que tous ici aimeraient l’entendre également. Je ne connaissais pas Karen et Heather avant cet été et j’ai comme l’impression que celles de vous qui les ont déjà rencontrées à la colonie des filles les années précédentes ne les connaissent pas beaucoup mieux. Je demanderai à Karen et à Heather de raconter à vous tous ce qu’elles m’ont racontés à midi. Seriez-vous prêts à vous mettre debout et de nous le raconter, les filles ? »

Karen et Heather se regardèrent de par dessus le feu et acquiescèrent. Lâchant leurs couverts, elles quittèrent Thomas et Henry pour se mettre debout, nues et fières, à côté de Lisa.

Ce fut Karen qui commença mais il faisait déjà assez noir pour qu’il fut difficile de les distinguer, tellement qu’elles se ressemblèrent. À mesure qu’elles racontèrent leur histoire, elles s’échangèrent régulièrement le rôle de narratrice, rendant encore plus difficile la tâche de les différencier.
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Épisode 19 ; Amourettes


« Nos parents ont toujours eu beaucoup d’argent ; Grand-père avait une chaîne d’hôtels à travers le monde ainsi que beaucoup de liens d’affaires dans des pays qui semblaient toujours être en guerre. Quand il et mort, Père prit la relève. Il rencontra Maman en Europe quelque part et ils ont toujours vécu là-bas. Quand nous étions nées, pas que nous nous en souvenons, nous faisions constamment la navette entre la Riviera française, Biarritz et d’autres endroits du genre. Maman est morte dans un accident de ski quand nous étions très jeunes. »

« Père est un homme d’affaires réussit. Il est très gentil avec nous ; quand il est au pays, il nous amène toujours à des endroits comme Disneyworld, SeaWorld et d’autres endroits du genre mais ça ce n’est que deux semaines à tous les trois mois. Il croit être obligé de compenser pour le fait de ne pas avoir de mère ; si possible, il travaille encore plus fort qu’avant pour s’assurer que nous ne manquons de rien. Mais nous le voyons à peine. Nous étions élevés par des domestiques et des professeurs particuliers embauchés par Père. À part des jeunes en colonie de vacances, nous n’avons connu qu’un seul garçon de notre âge, le fils de notre ancien chauffeur mais lui, il a quitté quand sa femme a eu le cancer. »

Cette nuit-là, dans la tente après le couvre-feu mais avant que Lisa se retire, elle aussi, pour la nuit, Linda, Karen et Heather parlèrent longuement ensemble à voix basse.

Le lendemain matin, quand Lisa sortit de la tente, Ginger fut déjà debout, assise pensivement à l’une des tables de pique-nique.

« Bonjour, Ginger. Qui a-t-il ? Comment ça se fait que tu sois déjà debout ? »

« Je ne pouvais pas dormir… »

« Est-ce que c’était l’histoire de Karen et de Heather, hier soir ? »

« Non… leur histoire fut intéressante et tout ; les gens disent toujours que s’ils avaient plus d’argent, ils seraient heureux mais ici nous avons deux personnes avec plus d’argent qu’elles puissent dépenser et elles ne sont pas plus heureuse… même, je dirais qu’elles sont une situation pire que nous. Je trouve ça triste, en quelque sorte. Mais ce n’est pas ça qui me démange. »

« Oh ? Je suis à mettre de l’eau à chauffer pour du café… puis-je te faire une tasse de chocolat chaud ? »

« Tu sais quoi… je crois que j’essaierais une tasse de café, également… j’aimerais te parler et ce n’est pas un sujet approprié pour du chocolat chaud. »

« Ah… ? Bien… Donnes-moi une minute, donc, et je serai là pour toi. »

Après avoir rempli la cafetière d’eau bouillante et d’avoir enfoncé le piston, elle versa le café dans deux tasses, y ajouta du lait et de sucre aux deux et passa une tasse à Ginger. Habituellement, elle prit la sienne qu’avec un peu de sucre pour couper l’amertume mais elle pensa que Ginger préférerait un peu de chaleur plutôt que de recevoir un coup de pied à l’estomac.

« Descendons vers la plage ; nous ne serons pas dérangées là-bas et je suis certaine que la vue du soleil se levant au dessus du lac sera merveilleux. »

À côté de la plage, il y avait un rocher massif en granite orange en plein soleil. Elles s’assirent sur la pierre réchauffé par le soleil et burent leurs cafés. Lisa n’était aucunement pressée.

« Lisa… quel âge avais-tu quand t’as commencé à coucher avec Pete ? »

« Pete et moi n’avons jamais dormis ensemble ; nous n’avons même pas sortis ensemble, Ginger… nous ne sommes que de bons amis. »

« Mais j’ai crue… à cause des tatouages… »

« Oh… Ça ! Laisse-moi t’expliquer comment c’est arrivé… Pete et moi, nous nous connaissons du collège. L’année dernière, lors de la semaine de relâche, nous sommes descendus en groupe à Wildwood… Nous avions fêté et nous avions beaucoup trop bu et nous sommes atterris dans un salon de tatouage où nous avions fait faire ceux-ci. »

« Le lendemain matin, » admit Lisa, gênée, « nous nous sommes réveillés tout nu dans le même lit avec ces tatouages, un mal de tête épouvantable et aucun souvenir de comment nous nous sommes retrouvés là. Je n’étais plus vierge (ça, ce fut le résultat d’une autre connerie que j’avais fait à l’école secondaire) mais puisque ni Pete, ni moi se souvenait de quoi que ce soit, nous sommes mis d’accord que rien ne s’était passé. Les tatouages font que nous partageons un lien spécial entre nous, cependant. Pourquoi veux-tu savoir ça ? »

« Bien… quand Linda et Robert commencèrent à parler de se baigner à poil lors de la réunion et, plus tard, quand elle raconta comment elle s’était déshabillée devant Tom pour faire un point, j’étais intriguée. Je n’avais aucune idée que des gens pouvaient vouloir être nu ensemble. Je savais comment les bébés furent faits et tout ça et j’avais lu sur comment nous, les filles, étions faites et ce qui commença à arriver avec le début de la puberté mais c’est tout. Je n’avais pas vraiment fait le lien entre tout ça. »

« Je veux dire… j’ai déjà vu Thomas tout nu mais j’étais vraiment surprise quand j’ai vu Robert ; je ne pouvais m’empêcher de regarder… Ça avait tout prit ce que j’avais pour me déshabiller avec toi ce premier soir près du feu. »

« Et comment te sens-tu maintenant à être nue ? »

« Tu sais… c’est drôle mais je crois préférer être nue qu’habillée… Je sais que ceci est un endroit spécial et un moment privilégié et que, bientôt, nous devrons retourner vers le camp mais je suis contente d’avoir eu la chance de vivre ceci. »

« Alors… c’est quoi qui te dérange au point de ne pas pouvoir dormir ? »

Ginger sourit, gênée. « Luke… il est vraiment gentil… il est beau garçon et il a été vraiment compréhensif quand moi, je me sens mal-à-l’aise… et quand c’est lui qui se sent mal-à-l’aise, il est vraiment cute. »

« Nous en avons parlé pendant le dîner, nous quatre, et pendant la partie, Linda et moi avions disparu pour que nous puissions parler ‘entre filles’ mais elle est du même âge que moi, plus ou moins, alors je voulais l’opinion de quelqu’un plus vieille ; c’est pour ça que j’ai voulu parler avec toi. Quel âge crois-tu serait le bon temps pour une fille de commencer à faire l’amour ? »
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