Histoires de Cor : La colonie de vacances

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Cor
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Histoires de Cor : La colonie de vacances

Message par Cor »

Bonjour, chers lecteurs...

Cela fait quelque temps que je n'ai plus affiché d'histoires sous cette rubrique et, pour être franc, cela fait plusieurs années que je n'ai pas créé d'histoires de mon cru. Il y a des fois que cela me manque d'écrire mais malheureusement l'inspiration n'y est pas. Cependant, mes amis Roger et Bob continue d'afficher donc ce manque d'inspiration est continuellement flagellé par une compulsion de participer en tant qu'admin/modérateur.
:confus:

Ce matin, :thumbsup: en furetant les archives, j'ai retrouvé une vielle histoire qui n'a pas encore été publié ici, alors je vous la présente. J'espère que vous allez l'aimer.

Oh, en passant, j'ai trouvé les images qui illustrent cette histoire, comme pour toutes mes histoires, sur l'internet. Mon but est de les rendre attirantes visuellement. Il n'y a aucune intention financière derrière leur publication ici.

La colonie de vacances
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Cor
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Re: Histoires de Cor : La colonie de vacances

Message par Cor »

Épisode 1 ; Le camp à passé au feu…
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Depuis cinq ans maintenant, Jennifer fut monitrice-en-chef pour la colonie de vacances pour filles sur le lac Diamant. Ce fut au mois de mars qu’elle ait reçu le coup de fil.

« Allo ? »

« Jennifer, c’est Henriette… As-tu entendu les nouvelles… ? La colonie de vacances a passé au feu ! »

« Quoi ? Ce n’est pas vrai ! »

« Si ! Je suis à marcher dans les cendres en ce moment-même, » répondit Henriette.

« Tu veux dire qu’il n’y reste plus rien ? » demanda Jennifer.

« C’est ça. Dès que je rentre, je vais commencer à appeler les parents. »

« Attends avant de faire ça. Laisse-moi appeler quelqu’un en premier. Je te laisse. » Jennifer raccrocha pour soulever le combiné aussitôt et de composer un numéro.

« Robert Hartwell à l’appareil… »

« Ici Jennifer Partridge, monitrice-en-chef de la colonie des filles. Avez-vous entendu ce qui vient d’arriver ? »

« Oui, on vient tout juste de m’en informer. C’est tout une mauvaise nouvelle. »

« J’ai eu une idée, » dit Jennifer. « Serait-il possible d’emprunter une partie de la colonie de vacance des garçons pour cette été ? »

« Je ne sais pas… Nous y sommes pour les huit semaines. Il nous reste de la place, cependant… nous pourrions peut-être partager les lieux. »

« C’est une idée. J’en discute avec les autres monitrices et je vous reviens. »
-0-0-
Tom rentra de l’école. Sa mère, Bobbie, était au téléphone.

« C’est quand cette réunion de la colonie de vacances ? »

« … »

« D’accord… j’essayerai de m’y rendre. Merci »

Elle déposa le téléphone. Tom, ayant entendu le dernier bout de la conversation, dit « Je ne suis pas sur de vouloir aller en colonie de vacances cette année. »

« Et pourquoi pas ? »

« Bien… je ne pourrais jouer avec Linda, pour une… »

« Bien… si tu ne veux pas y aller, je ne t’obligerai pas. »

Juste là, on cogna à la porte. Tom ouvrit et ce fut Linda.

« As-tu entendu les nouvelles, Tom ? »

« Non… quelles nouvelles ? »

« La colonie de vacances des filles a prit feu. Ils sont à discuter d'installer les filles avec celle des gars. »

« Wow ! » exclama Tom. « Peut-être nous pourrions nous retrouver dans la même cabane ! »

La mère de Tom devint tout-à-coup très méfiante. Linda avait presque 13 ans et Tom n’était guère plus jeune. L’idée qu’une fille pubère partagerait la cabane de son garçon ne l’enchantait pas du tout.

« Je doute que ça arriverait, Tom, » dit-elle rapidement.

« Pourquoi pas ? Nous ne nous disputons pas… »

Tom fut petit pour son âge et ses hormones n’avaient pas encore enclenchées, donc la méfiance de sa mère lui passa par-dessus la tête. Bobbi soupira et lui fit un câlin.

« Je suis mieux d’en profiter pendant que ça dure, » ce dit-elle à soi-même.

Au moment qu’il retirait son épaule pour lui indiquer que son câlin lui gênait, sa sœur cadet, Cheri, s’est faufilé derrière lui et, d’un coup sec, lui descendit ses pantalons, le laissant dans son slip devant sa mère et Linda. Rouge de honte, il tenta de remonter ses culottes tout en voulant courir après sa sœur. Échouant misérablement aux deux, il trébucha mais réussit à se reprendre. Bobbie, savant ce qui viendrait, se couvrit les oreilles.

« M’MAA… ! FAIS QUELQUE CHOSE ! »

« Elle n’a que six ans, Tom. Que veux-tu ? »

« Un peu de respect, pour commencer ! »

Bobbie sourit aux paroles de Tom et de sa gêne. Tom, voyant ce sourire, fut peiné mais cette peine c’est rapidement transformé en colère avec la pensée qu’elle riait de lui et il partit vers sa chambre en boudant.
-0-0-
Chez les Ames, Luke rentra des sa pratique de soccer après l’école et se dirigea vers la salle de télé. Sa sœur Susan et son frère, Jake y étaient assis sur le divan, les deux nus, à regarder la télévision. Jake lui dit « Maman aimerait te parler au sujet de la colonie de vacances. »

« Où est-elle ? »

« Derrière, dans la cour. »

Luke sortit la rencontrer. Sa mère fut nue, également. Luke ne s’était pas encore habitué de la voir ainsi ; elle ne s’était convertie au naturisme que depuis quelques semaines.

« Jake me dit que tu voulais me voir ? »

« Je viens de recevoir un appel du bureau de la colonie de vacances… La colonie des filles a passé au feu et ils sont à décider s’ils ne fusionneraient pas les deux colonies ensemble. »

« Sont-ils arrivé à une décision finale ? »

« Il va y avoir une rencontre d’informations mardi prochain. »

« Oh…, » maugréa-t-il en ado typique. Il se tournait pour repartir quand sa mère lui rappela.

Revenant vers elle de nouveau, il regarda par terre, vaguement mal-à-l’aise à regarder sa mère nue.

« Il faut chaud aujourd’hui, Luke. Mets-toi donc à l’aise… »

« Je suis trop vieux pour ça, M’man… »

« Essayes seulement. Tu verras… »

« Je vais monter à ma chambre faire mes devoirs. »

« Ça valait la peine d’essayer… Le souper va être à six heures. »

Sa chambre fut comme une fournaise. Il ouvrit la fenêtre grande puis réfléchit. « C’est vrai qu’il fait chaud et que je suis tout en sueur… » Être nu lui paraissait beaucoup plus attrayant, finalement. D’un air décidé, il se dévêtit et se mit à ses devoirs. Quand ce fut l’heure du souper, il descendit tel quel ; tous furent encore nus et Luke comprit d’un coup qu’il fit tout-à-fait à l’aise de voir sa famille ainsi, dans le fond.

De retour dans sa chambre après le souper, Luke s’est mis à fantasmer… « S’ils fusionnent les deux colonies de vacances, peut-être j’apercevrais Linda sortant de la douche… » L’image lui plaisait énormément et l’idée d’aller à la colonie de vacances lui paraissait beaucoup plus appétissant.
-0-0-
Lisa fut au téléphone avec une autre monitrice. Après une minute, elle raccrocha et alla vers sa chambre. Elle s’assit sur le lit à réfléchir. « Ce sera ma première année en tant que monitrice ; je ne suis pas certaine d’être à même de maîtriser une gang de garçons. »

À ce même moment, son frère cadet, Robert, et sa sœur, Samantha, rentrèrent dans sa chambre.

Robert lui demanda « Qu’est-ce qu’ils t’ont dit par rapport à la colonie ? »
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roger
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Re: Histoires de Cor : La colonie de vacances

Message par roger »

Je me souviens avoir lu cette histoire sur un autre forum ou peut-être me l'avais-tu envoyée par courriel. Je vais prendre plaisir à la relire. J'aime bien tes illustrations aussi.
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Re: Histoires de Cor : La colonie de vacances

Message par Cor »

Épisode 2 ; Réunion d’informations

Chez les Kennedy, Tom fut dans sa chambre à bouder quand on cogna à sa porte.

« C’est qui ? »

« C’est moi, Linda. Puis-je rentrer ? »

« J’imagine… »

« Ça vas-tu, Tom ? »

« Non ! Elle m’a fait honte. »

« Comment ça… ? »

« À me déculotter comme ça. »

« Et puis… ? »

« Que veux-tu dire ? »

« T’avais encore tes bobettes. Ce n’était pas comme si t’avais rien en dessous. »

« Je suis désolée, grand frère. » Tom leva les yeux et vit que Cheri avait suivit Linda dans sa chambre.

« Toi, sors d’ici ! » Il pointa sa sœur de doigt. Elle adopta un air peiné et sortit en courant.

« Ça, ce n’était pas correct, » lui dit Linda.

« Elle l’a mérité. »

« T’agis en bébé ! Elle voulait juste te faire un tour ! Arrête d’agir comme si le ciel t’a tombé sur la tête. »

« Quoi que t’en sait ? »

Prenant le bord de son tee-shirt, elle le souleva pour lui présenter son soutient gorge. Tom rougit. Redressant son haut, elle mit la main au front et campait le rôle d’une demoiselle en détresse. « Oh, mon Dieu ! T’a vu ma brassière… Quelle honte ! Pourrais-je un jour me présenter en public de nouveau ? »

« Pourquoi fais-tu ça ? »

« Pour te montrer que t’agis comme un imbécile, Tom. Penses-tu vraiment que parce que t’es en train de devenir ado, t’as l’air monstrueux tout d’un coup ? »

« Bien… je ne le sais pas ! Mais une chose est certaine ; je ne veux pas en parler et je ne veux plus voir tes sous-vêtements. Maintenant, laisse-moi tranquille. »

« Je suis désolée de te forcer la main ainsi, Tom, mais je veux que tu réalises qu’il ne faut pas avoir honte de son corps. »

Tom ne dit rien pour un moment puis… « Et pourquoi pas ? »

« Ce n’est que de la peau, après tout. »

« Je ne sais pas, Linda. Comment te serais-tu senti si Cheri avait aussi descendu mes bobettes ? »

« Ce ne m’aurais aucunement dérangée. Toi ? »

« … »

« Eh pis… réponds-moi ! »

« Je ne sais pas. J’aurais été gêné. »

« Pourquoi ? »

«… Être nu. »

« Et si tout le monde serait nu, comme dans la jungle… ? »

« Je me bricolerai mes propres vêtements. »

« De quoi, Tarzan ? »

« De feuilles. »

« Que ferais-tu s’il vente ? »

« De la colle. »

« Franchement, t’es ridicule. »

« Bon, d’accord… J’imagine que si tout le monde fut nu, que je me promènerai tout nu, également. »

« D’accord, » dit-elle, tout en retirant ses sandales, puis ses chaussettes et ses shorts. Elle suivit ça en enlevant son haut. Tom l’arrêta.

« Qu’est-ce que t’es en train de faire… ? »

« D’oh ! »

« Pourquoi ? »

« Pour te forcer à te déshabiller aussi. »

« Mais… pourquoi ? »

« Pour prouver mon point, » dit-elle, en retirant son soutient gorge.

« Quel point… ? »

« Qu’il n’y a rien de dramatique à être nu, ni rien non plus à que ta mère te voit en slip. »dit-elle, tout-à-fait à l’aise tandis qu’elle retira son slip.

Pendant qu’elle agissait de la sorte, elle ne pouvait que se demander où elle voulait en venir. Elle sourit en pensant que la plupart des garçons auraient donné un an d’argent de poche pour la voir ainsi tandis que Tom tremblait d’anxiété. C’est pour ça qu’elle l’aimait… il n’était pas toujours à essayer de se rincer l’œil comme les autres.

Elle lui fait une salutation. Tom sourit… quelque peu.
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Lisa raconta ce qu’on lui avait dit au téléphone.

« La colonie de vacance des filles vient de passé au feu… »

« Ça veux-tu dire que je ne pourrais aller en colonie cette été ? » demanda Sam.

« Je ne le sais pas encore. Ils sont à discuter de fusionner la colonie des filles avec celle des gars. »

« Tu veux dire que tu pourrais devenir ma monitrice ? » demanda Robert.

« Ça se pourrait, en effet… »

« Ça va être amusant, cette année, » dit-il et sourit.
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Le mardi soir vint, enfin. Tom et sa mère rentrèrent dans auditorium. Bobbie, voyant Linda assise avec ses parents, les rejoint et s’est assise à côté d’eux.

« Et puis, que pensez-vous de cette idée de fusion ? »

Steve, le père de Linda répondit « Je n’ai pas arrêté ma décision … je suis venu pour entendre ce qu’ils proposeront. »

Tandis que les derniers parents rentrèrent, Robert Hartwell, le directeur, se leva de la table sur l’estrade et adressa le groupe.

« S’il vous plaît ? À ce moment-ci, je présume que la plupart de vous sont au courant que le site utilisé pour la colonie de vacances des filles est passé au feu et st, pour ainsi dire, inutilisable. Depuis quelques semaines déjà, nous sommes à discuter de la fusion de la colonie des filles avec celle des garçons. »

Nous croyons que nous pourrons y arriver d’une façon à répondre aux exigences de tout le monde. Nous avons amplement d’espace alors les filles et les garçons n’auront pas à partager des cabanes. Il reste les douches qui causent quelques soucis mais je ne vois pas ça comme un problème insurmontable. »

Aussitôt que le directeur mentionna les douches, Linda commença à réfléchir. Une de ses activités préférées en colonie fut de s’asseoir sur le grand rocher près des douches, vêtue que d’une serviette, à attendre qu’une douche se libère. Certain, elle ne se sentit pas complètement à l’aise mais elle y était avec deux ou trois autres filles tout aussi inconfortables et ça, ça faisait partie de l’attrait de la chose, en quelque sorte. Elle se demanda comment elle pourrait continuer à faire ça avec les garçons au tour.

Robert se leva et adressa la table. « Pourrons-nous continuer avec nos baignades en tenue de peau, le soir ? »

De la table, Jennifer répondit « Je ne le croirai pas. »

Linda se surprend elle-même à se lever et demander « Pourquoi pas ? »

« Plusieurs ici pensent que ce ne serait pas approprié que le les garçons et les filles se baignent nus ensemble mais nous allons réfléchir sur la question. »

Pendant la pause, Linda rejoint Robert et Samantha et discutèrent de la situation. Quelques instants plus tard, Luke et Tom le rejoignirent également, puis, après quelques minutes de plus, Ginger et son frère, Thomas.
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Re: Histoires de Cor : La colonie de vacances

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Épisode 3 ; Journée d’ouverture

Quelques jours plus tard, la décision finale fut déposée et les parents furent avisés par téléphone ; la fusion fut fait accomplit. Des nouveaux règlements furent annoncés afin, comme le disait le directeur dans son langage affecté, ‘d’éviter toute interaction inapproprié liée à la sexualité ou l’âge des intervenants.’ En langage clair, cela voulait dire ; ségrégation stricte des cabanes, des heures de douches distinctes pour garçons et filles – avec une intervalle d’une demi-heure entre les deux, aucune baignade en tenue de peau, les enfant devaient être habillés convenablement en tout temps et pas de flânage avec que des serviettes autour de la taille, aucune promenade non supervisée. Le directeur tenait, comme il l’admit lui-même, à éviter tout scandale et liaison en cachette.

Avaient les fantasmes de Linda de se promener en serviette, les rêves de Robert de se baigner à poil et les autres petits plaisirs de la vie en colonie de vacances passés aux oubliettes ? Pas si Linda pouvait y faire quelque chose ; non seulement fut-elle privilégiée d’avoir un corps bien formé et en santé, c’était une fille espiègle ; elle fut décidé de profiter de son été à sa manière. Quant à Robert, il savait que le directeur devrait quitter la colonie pour des réunions en ville. Pour Robert, en tant qu’ado en pleine croissance, imaginer des fantasmes où il se baignerait à poil avec des filles, courrait nu dans la forêt, danserait nu devant un feu de camp, ainsi que toute une série d’activité qui impliqueraient être nu avec des filles, fut une occupation à temps plein.
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La journée d’ouverture de la colonie de vacances arriva quand même assez vite. Les parents déposèrent les campeurs au point de ralliement à l’école où se trouvait le vieil autobus scolaire jaune. L’autobus fut la même qui servait régulièrement à transporter des écoliers habitant trop loin pour marcher et pour John, le chauffeur, ce fut la routine. Aujourd’hui, par contre, la journée et la destination furent spéciales. Aujourd’hui, plutôt que des sacs d’école, on rangea sac, après sac, après sac dans le sas caverneux sous le plancher et les étudiants, plutôt que d’être endormis et amorphes, furent excités et fébriles. Le directeur ne fut pas là ; il s’était rendu sur place pour mettre en état les petites choses qui auraient pu se briser pendant l’hiver – et pour installer ces choses qui aideraient à maintenir la ségrégation entre garçons et filles ; des panneaux d’avertissements, des bandes de démarcation, et ainsi de suite.

Dans le bus, la ségrégation fut impossible. Quand John, sous les ordres de Hartwell, tenta d’installer les filles en arrière et les garçons devant, il y a eu des protestations vocales et bruyantes. « Nous ne sommes pas en Alabama aux années cinquante, » cria Robert, qui se voyait déjà dans le rôle d’un défenseur de la veuve et l’orphelin. Les enfants s’installèrent à leur goût et pour quelques couples établis, ce fut tellement proche, qu’un autre enfant aurait pu s’asseoir à côté.

John démarra le moteur, les parents saluèrent leurs enfants qui sortirent leurs têtes par les fenêtres et, d’un coup brusque, l’autobus embraya. Après deux heures de route animé par les cris et les chants d’enfants heureux, ils arrivèrent à destination à un immense lac ceinturé de collines verdâtres. D’autres enfants, ceux-ci transportés par des parents qui s’étaient porté volontaire pour transporter l’équipement lourd et les provisions dans leurs camionnettes et leurs vans.

Rendu midi, tout fut en place et la cuisine avait préparé de grandes assiettes de pâtes pour la meute affamée. Immédiatement après le repas, u groupe de campeurs plus âgés partirent avec leur moniteur en canot vers l’une des îlots au large, une île qui servait en tant que domaine hermétique pour le ‘club de baigneurs à poil’.

Les passagers de l’autobus, après avoir transféré leurs bardas et avoir participé aux tâches générales du démarrage de la colonie, retournèrent vers leurs cabanes après dîner. Les filles furent installées dans les cabanes du sud du quadrangle, portant les numéros 7 à 12, tandis que les garçons avaient les cabanes du côté nord, numérotées de 1 à 6.

Cela avait prit tout son petit change mais, suite à des manipulations autant discrètes qu’acharnées, dans le mois après la fin des inscriptions et l’ouverture de la colonie, Robert avait réussit à placer Tom, Thomas, Luke, Jake et lui-même, tous dans la cabane 6, Le sixième garçon dans la cabane étant Henry, l’ami de Thomas. Linda, Ginger, Samantha et Susan furent toutes inscrites pour la cabane 7, en face de la 6.
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Quand les filles rentrèrent dans leur cabane, elles virent qu’elle fut équipée de trois ensembles de lits superposés et un lit simple. Elles étaient à se demander qui seraient des deux dernières filles dans la cabane quand la porte ouvrit et les jumelles, Karen et Heather, rentrèrent. Elles furent deux enfants de riches et n’avaient pas honte de s’en vanter. Parmi les filles, plusieurs les connaissaient et les détestaient cordialement ; elles se demandèrent même qu’est-ce qu’elles faisaient ici, parmi le peuple.

Karen et Heather se dirigèrent vers les deux lits restants, arrachèrent les couvertes et refirent leurs lits avec des draps en satin qu’elles sortirent de leurs bagages. Linda s’est approché d’elles et demanda « Pourquoi êtes-vous ici ? Je trouve cela pas mal insultant ; de changer les draps comme ça ! »
Heather regarda sa sœur. « Est-ce qu’on lui répond ? »

Karen lui répliqua ; « Si on ne le fait pas, la pauvre va continuer à nous empester. »

« Juste parce que je ne suis pas riche, ça ne fait pas de moi une pauvre ! » dit Linda, choquée.

« Tu l’est par rapport à nous, » dit Karen.

« Et, pour te répondre, nous sommes ici en colonie de vacances, tout comme vous tous, » continua Heather.

« D’après que j’entends, vous êtes assez riche pour vous acheter une colonie de vacances juste pour vous deux. »
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Épisode 4 ; Le complot commence…

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Image tirée du film « L’attrape parents » de Disney
Heather hésita puis dit « En fait, c’est notre père qui nous oblige de venir ici. Il pensait que de socialiser avec d’autres jeunes nous ferait du bien. Ça fait deux ans, maintenant, mais moi, je n’ai pas constaté de bienfaits, plutôt le contraire. »

« Je vois… Et c’est comment à la maison ? »

« Nous vivons dans une grande maison à quelque cinquante kilomètres au sud d’ici sur le bord de la rivière. La propriété est entourée d’un grand mur en pierre des champs avec un grand portique. Nous avons à peu près vingt chambres, un maître d’hôtel, quatre femmes de ménage, un cuisinier et un chauffeur. Pour le jardin, nous avons un jardinier en chef, deux aides jardiniers et quelqu’un pour la piscine. »

« Wow ! Et pour l’école… ? »

« Nous avons jamais été à l’école ; nous avons toujours eu des professeurs particuliers. »

« Sans blague ! »

Pendant que les jumelles décrièrent leur vie familiale, elles en parlaient avec fierté ; elles furent convaincues de la supériorité de leur mode de vie mais Linda les plaignait car leur vie lui semblait triste et morne. Elle décida de les adopter et de leur enseigner ce qu’était avoir des amies.

Se rappelant la discussion avec Robert, Sam, Tom et les autres lors de la réunion d’infos le mois dernier, elle décida de leur parler de son projet dès qu’elle pouvait et leur demander leur participation. Levant les yeux, elle vit le babillard et l’horaire de la semaine qui y était affiché. S’approchant de celle-ci, elle vit que la première activité mixte de la journée serait le souper du soir dans la salle à manger principale.

À ce moment-là, Lisa rentra dans la cabane. « Bonne après-midi, les filles… Mon nom est Lisa et c’est moi, votre monitrice. Cet après-midi, nous allons nous installer dans la cabane. Chacun de vous a un lit, coffre de rangement ainsi qu’un casier pour votre habillement de mauvais temps. Je veux que vous rangiez vos imperméables et vos bottes dans le casier et le reste de votre linge dans le coffre. Quand vous aurez terminé de ranger vos choses, vous allez glisser votre valise ou le sac dans lequel étaient vos vêtements sous le lit du bas. Comme vous l’avez sans doute constaté, il n’y a pas beaucoup d’espace dans cette cabane donc il sera primordial que nous faisons tous notre part pour garder tout ça propre et ordonné. Je tiens que chacun de vous garde son linge bien plié dans son coffre. Il y a un sac à linge sale dans chacun de vos casiers ; mettez-y votre linge sale. Ne le jetez surtout pas sous le lit ou parterre. Personne ne va le ramasser pour vous ; tout ce qui traîne risque de se trouver aux poubelles. Est-ce bien compris ? »

« Vous pouvez tous voir le babillard ; pour le moment, seuls les règlements de la colonie de vacances et l’horaire générale y sont affichés. Demain matin, j’aurais également affiché la cédule de ménage pour la cabane 7. Je tiens à vous annoncer que, un jour dans les 2 semaines à venir, la cabane 7 aura la responsabilité de nettoyer la salle à manger. Ceci veux dire que cette journée-là, vous aller sortir du lit une demi-heure plus tôt pour installer toutes les tables dans la salle à manger pour le déjeuner, ainsi que pour le dîner et le souper. Vous serez responsable également de tout laver la vaisselle et de balayer le plancher. »

« Une dernière chose avant de vous laisser retourner à votre rangement. Comme vous le savez, à cause de la situation inusitée, la colonie est mixte cette année. Je parle surtout aux campeurs plus expérimentés qui fréquentait la colonie des filles les années précédentes. Certains de vous avaient l’habitude de dormir dans des vêtements de nuit minimes, des sous-vêtements ou encore moins. Il est d’une importance capitale que vous vous limitiez au bloc sanitaire B quand vous allez à la toilette et que vous soyez tout habillé quand vous sortez de la cabane, même au milieu de la nuit. Puisqu’il n’y a qu’une seule salle de douches, il a été convenu que les filles prendraient leurs douches le matin entre 9 heures et 10 heures, après le déjeuner, et que les gars prendraient leurs douches entre 8 et 9 le soir, après le souper. Quand vous avez terminé de ranger vos affaires, vous pouvez sortir et vous promener sur les lieux. Je vous recommande fortement de bien vous familiariser avec l’emplacement des différents bâtiments. Le souper sera à 6 heures et sera annoncé par une cloche à vaches. Il y a-t-il des questions… ? Parfait. Mettons-nous au travail. »

Quand Linda ait fini de tout ranger, c’était cinq heures et quart. Elle sortit se promener autour du quadrangle et prit note des différentes bâtisses ; les blocs sanitaires, la salle des douches, le bureau administratif avec son infirmerie et finit par se rendre au quai, juste à temps pour voir Robert débarquer d’un canot. Elle s’est approché de lui et lui souffla à l’oreille qu’elle aimerait que la gang se réunisse au souper car elle avait quelque chose à discuter avec elle. Robert accepta de le mentionner aux autres gars. Linda, de son côté, en parlerait aux filles ; heureusement, toutes celles-ci furent dans la même cabane.

Au son de la cloche à vaches, tous les enfants commencèrent à se diriger vers la salle à manger de tous les coins de la colonie. Dans la salle, il y avait dix tables circulaires avec huit chaises chaque. Linda vit que Robert, Tom, Luke et Thomas s’étaient réservé une table et guida Ginger, Samantha et Susan vers celle-ci. Pendant le repas, Linda expliqua ce qu’elle avait perçu de la vie stérile et solitaire de Karen et Heather et dit que, pour éviter que les choses s’enveniment entre elles et les autres filles de la cabane, qu’elle voulait faire quelque chose. Elle demanda alors à la gang de l’aider et de proposer des suggestions.
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Épisode 5 ; Chantage !
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Robert fut le premier à répondre. « Bien… j’ai une idée, » dit-il, gêné. « Nous pourrons toujours les naufrager sur l’île des baigneurs à poil. »

« C’est quoi ça ? » demanda Linda.

« Oh ! C’est vrai. Ceci est votre première année ici. L’île des baigneurs à poil est l’une des petites îles au cantre du lac. La colonie des garçons l’utilise depuis des années comme site d’excursion pour des campeurs expérimentés. Il y a deux sites aménagés sur l’île, un pour six enfants, l’autre pour douze. Nous l’appelons l’île des baigneurs à poil car les gars avaient l’habitude de se déshabiller aussitôt rendu là-bas et de passer tous les trois jours à poil ; tu sais… comme un genre de rituel de retour vers la nature. Nous pourrions amener les filles là-bas et de basculer les canots en arrivant pour les forcer d’enlever leur linge trempé afin de le sécher. »

« C’est une excellente idée ! C’est quoi qui t’a fait penser à ça ? »

« Eh ! Je suis un gars… penser à des façons à faire déshabiller des filles est un métier à temps plein ! En plus, je viens d’y revenir… Pete, mon moniteur et moi y sommes allé pour voir si le site avait subi des dommages. »

« Et le reste de vous-autres… avez-vous des suggestions, » demanda-t-elle à la ronde.

« … »

« D’accord, si nous optons pour la proposition de Robert, nous devrons être juste envers tout le monde ; les autres devraient être nus aussi. Avez-vous des réticences à vous mettre à poil ? »

« Pas nous,’ dit Luke, « Susan, Jake et moi sommes toujours nus à la maison. »

Ginger hésita… « Je ne l’ai jamais fait mais ça ne peut pas être si pire que ça, n’est-ce pas. Toi, Tommy ? »

Thomas baissa sa tête de honte. « Tu promets de rien dire à Maman ? »

« Quoi ? » demanda Ginger.

« Avant que la colonie fut ouverte pour la saison, Henry et moi jouions à Robinson Crusoé dans le bois près du ruisseau ; la plupart du temps, nous nous promenions dans le bois, tout nu, et nous explorions les recoins. »

Linda tourna vers Tom. « Et toi, Tom ? Tu n’as rien dit et je me souviens que tu n’étais pas chaud à l’idée d’être nu. »

« Je… je ne sais pas. Nous n’allons pas faire ça demain, n’est-ce pas ? Puis-je avoir quelques jours pour y penser ? »

« Certainement. Nous devons tout préparer, de toute façon ; ramasser la bouffe, emballer les sacs de couchage et tout le reste. »

« Oh, merde ! » interrompit Samantha. « Parlant de s’organiser, que fait-on de Lisa ? Genre, elle est ma sœur aînée et tout mais elle est aussi monitrice ; elle pourrait tout faire sauter. »

« Laisse-moi m’occuper de Lisa, » répondit Robert, avec le sourire. « Je suis sur de pouvoir obtenir son entière coopération, même si je dois lui faire du chantage. »

Sam regarda son frère, incrédule. « Comment ça ? »

« J’ai des photos d’elle à faire le nu-vite sur le campus du collège. »

Elle partit à rire. « Oh, merveilleux ! Tu devras me la montrer. Je peux encore l’entendre cet après-midi à déposer les règlements. » Et, se mettant debout pour l’imiter, elle citait ; « Certains de vous avaient l’habitude de dormir dans des vêtements de nuit minimes, des sous-vêtements ou encore moins. Il est d’une importance capitale que vous vous limitiez au bloc sanitaire B quand vous allez à la toilette et que vous soyez tout habillé quand vous sortez de la cabane, même au milieu de la nuit. »

Ce même soir, après le souper, Robert cogna au bureau d’administration où Lisa était à construire la cédule d’entretien qu’elle avait promise.

« Sœurette, pourrais-je te déranger pour quelques instants ? »

« Ouais. Vas-y. »

« Pas ici… dehors. »

« Bon, d’accord. »

Une fois dehors, ils se rendirent jusqu’au terrain de volleyball où Robert fut certain que personne ne pourrait entendre leur discussion.

Impatiente, Lisa demanda ; « Bon, qu’est-ce qui est tellement secret que tu ne veux pas que personne le sache ? »

« Tu connais Linda, la fille dans ta cabane ? »

« Elle est un peu jeune pour toi, non ? »

« Tu te goures complètement sur mon compte. Nous nous sommes rencontrés lors de la réunion le mois dernier. Elle est venue me voir au souper au sujet d’un problème et je lui ai promis de t’en parler. »

« Pourquoi elle n’est pas venue me voir directement ? »

« Elle ne te connait pas et pour une drôle de raison, elle semble avoir confiance en moi ; j’ignore pourquoi. »

« Je ne saurais te le dire ; attends qu’elle apprenne à mieux te connaître. Bon, d’accord… te me parles. C’est quoi son problème ? »

« Bien, elle s’inquiète au sujet de ces deux jumelles riches que t’as dans ta cabane ; il paraîtrait qu’elles sont à agir comme des vraies chiennes mais Linda s’est mise dans la tête qu’elles se sentent seules et qu’elles agissent ainsi pour se protéger. Bon, pour en finir, elle a décidé de leur faire sortir de leur bulle et de les faire agir en êtres humains. »

« Oh ? Et comment pensait-elle procéder ? »

« Elle pensait les naufrager sur l’une des îles du lac, nues, avec une gang de garçons et filles. »

« QUOI ? Explique-moi donc comment ça se fait que toi, t’es derrière tout ça ? »

« Bien… je dois t’avouer que l’idée vient de moi mais elle ce l’est approprié. »

« Et comment est-ce party de tous nus supposé de se dérouler ? »

« En fait, c’est tout simple. Tu organises une excursion de trois jours en canot sur l’une des îles. Au moment d’arriver à l’île vos canots basculent ‘par accident’ et tout votre linge et votre équipement est trempé. Vous vous rendez sur l’île et puisque vous êtes entre filles, vous vous déshabillez et vous accrocher tout votre linge pour le sécher. Pendant que vous vous croupiriez autour du feu pour vous réchauffer, vous vous faites découvrir par un groupe de garçons faisant une randonue sur l’île inhabitée. »

« Es-tu malade ? Il n’y a aucune raison au ciel ni en enfer qui ferait que je participerais dans ton complot insensé ! »

« Au contraire, Sœurette. N’importe qui qui fait le nuvite sur le campus du collège avec une gang de gars et de filles ne devrait pas se soucier d’un peu de nudité entre amis, non ? »

« ???!! »

« J’ai des photos, y inclus une bonne vue en rapproché. Pendant que j’y pense… quand est-ce que t’étais te faire ce tatouage de dragon autour du mamelon ; il est magnifique ? »
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Épisode 6 ; « Notre chat est sorti du sac. »


« Robert, t’es la pire, la plus pure, la plus malveillante ordure que je n’ai jamais, au grand JAMAIS, rencontré dans ma vie ! »

« Bien, merci beaucoup, Lisa. Je ne croyais pas être autant dans ton estime. Par ça, si je comprends bien, tu dis que t’acceptes de participer ? »

Lisa hocha de la tête. « J’imagine. Comment as-tu eu ces photos ? »

« As-tu remarqué quelqu’un avec un cellulaire le jour que vous et les autres filles du troisième et les gars de la deuxième étage de ta résidence on commencé de vous défier le lendemain que vous vous êtes installés ? Pendant que vous faisiez la tournée des couloirs et du campus, il était à tout photographier en temps réel. Quand sa carte-mémoire fut pleine. Il a téléchargé le tout vers son portable, puis envoya toutes les photos par courriel vers son ordi à la maison. Son frère est un de mes copains et un hacker de première classe. Un jour, après qu’il avait outrepassé son mot de passe, il m’a téléphoné pour venir admirer les photos. Quand je t’ai vu avec ton dragon, je n’ai pas laissé paraître que je te connaissais. Plutôt, je lui ai demandé des copies de tout le lot pour mon album souvenir. Mais je suis sérieux au sujet de ce tatouage… c’est quand tu l’as fait faire ? »

« Tu te souviens quand je suis allé à la mer lors de la semaine de relâche, l’année dernière ? Bien, Pete Harris et moi, nous étions à ambler sur La Promenade quand nous avions vus un salon de tatouage… »

« Quoi ? Pete Harris… ? Mon ‘Pete Harris’, le moniteur de ma cabane ? »

« Bien oui, nono ! Maintenant, cesse de m’interrompre ou j’arrête de te raconter l’histoire. Et pense même pas commencer des rumeurs sur notre compte ; nous étions à partager un appartement ; lui, moi et à peu près une demi-douzaine d’autres gars et de filles ; je ne suis pas encore certaine combien que nous étions en tout. En tout cas, nous avions pas mal bu et nous étions saouls comme des bottes. En blague, nous sommes rentrés et nous avions demandé des tatouages ‘Elle et Lui’. Le mien est sur mon sein gauche et le sien, l’image miroir du mien, est sur son sein droit. L’idée fut que quand on se collait, nos deux seins se toucheraient et les dragons auraient l’air de se bécoter. »

« Quand nous nous sommes réveillés le lendemain, nous nous sommes retrouvés au lit ensemble, nu, avec des maux de blocs à n’en plus finir et aucune idée de ce que nous avions pu faire après le salon de tatouage. Nous nous sommes entendus de jurer dorénavant que rien ne s’était passé entre nous mais nous avons encore nos tatouages et quand nous nous rencontrons, soit au collège, soit lors de réunions entre moniteurs, nous avons pris l’habitude de se faire l’accolade côte à côte afin de permettre nos dragons de se bécoter en dessous de notre linge. Personne n’a jamais vu mon tatouage, sauf l’automne dernier lors de les activités d’ouverture du collège, parce que la brassière de mon bikini le couvre complètement et personne ne sait pourquoi nous nous donnons une accolade ainsi ; c’est un secret entre nous. »

« Bravo, c’est une histoire fantastique, Sœurette. Quelqu’un devrait le mettre sur papier pour que tu puisses la vendre à l’une de ces revues pour ados ; tu ferais fortune. Toutefois, nous avons encore à régler le sort de ces jumelles. Comment allons-nous procéder ? »

« En premier, j’aurais besoin de plus de détails sur ces sorties de trois jours, comme ; avons-nous besoin de l’approbation de Hartwell, c’est quoi la procédure pour les victuailles et les tutti quanti. J’étais à préparer la cédule pour ma cabane quand t’es venu me parler. Pourrais-tu demander à Pete de passer au bureau pour que je lui en parle ? »

Lisa fut de retour au bureau quand Pete arriva. « Salut, Lézard, t’avais demandé à me voir ? »

« Salut, toi-même, Peau de Serpent. Ouais… j’ai quelque chose de privé à discuter avec toi. Voudrais-tu prendre une marche avec moi ? »

Dehors, elle continua. « Tu sais que Robert est mon frère, non ? Eh bien, il voulait me demander quelque chose ou, plutôt, il voulait que je fasse quelque chose et il s’est arrangé que je ne puisse le refuser. Il paraîtrait qu’il veut que ta cabane et la mienne partent ensemble en excursion et il veut que tout le monde soit tout nu. J’ai essayé de lui dire non mais il m’a dit qu’il avait des photos de moi et de mon dragon. J’ai fait ma nonchalante mais il sait maintenant comment je l’ai eu et que toi, tu en as un aussi. »

« Tant pis. Même si tu ne l’avais pas dit, il l’aurait su demain de toute façon ; nous avons notre première baignade à la plage demain et il l’aurais vu. Ton frère est loin d’un idiot et tout scénario qu’il aurait pu imaginer aurait été pire que la vérité. Je présume que tu veux la faire, cette excursion ? »

« … Ouais, peut-être. Avant de dire oui, toutefois, je veux parler à l’instigatrice de cette folie. Mais, plus important, tu ne semble pas avoir de problème que nos deux cabanes, c'est-à-dire qu’une gang de jeunes garçons et filles, se trouvent tout nu ensemble. »

« Pas du tout. J’ai déjà participé à plusieurs de ces excursions à poil, autant campeur que comme moniteur, et j’ai trouvé de me promener en tenue de peau tellement libérateur que j’ai toujours détesté revenir vers la ‘civilisation’ quand l’excursion fut finie. Nous l’avions fait aussi, tu te souviens, et nous avions su nous comporter comme du monde même si nous étions tous les deux paquetés, non ? »

« Ouais… du moins, c’est ça que je m’efforce de croire. Bon… revenons… ce que j’ai besoin de toi est la politique de la colonie des garçons au sujet des excursions ; qui demande-t-on pour l’autoriser, comment recueillons-nous la nourriture, que faisons-nous pour les tentes, sacs de couchage et ainsi de suite. »
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Épisode 7 ; Organisons


« Pourquoi ne me pas laisser cette partie ? En fait, j’étais déjà en train de planifier une telle excursion pour ma cabane. J’étais à l’île que nous utilisons pour ça cet après-midi avec Robert. Ça ne serait plus compliqué de recueillir suffisamment pour deux cabanes. Entretemps, si tu n’as pas encore déposé une date pour le ménage de la salle à dîner, je te suggère de choisir un jour la semaine prochaine ; j’aurais besoin de ce temps-là pour m’organiser. Avec les politiques ségrégationnistes de Hartwell, nous devrons surveiller que l’excursion n’ébruite pas. Vas donc parler à cette fille dans ta cabane et tentes de découvrir ce qui est derrière tout ça et en même temps de lui dire de se fermer la trappe. »

Entretemps, il était quelques minutes après huit heures et Pete devait retourner à sa cabane pour superviser les douches. Lisa n’avait pas tout-à-fait terminé sa cédule mais elle fut satisfaite que les trois premiers jours furent couverts. Retournant à sa cabane, elle afficha son ébauche sur le babillard et demanda Linda de sortir parc qu’elle voulait lui parler en tête-à-tête.

« Linda, je crois que tu sais de quoi je veux te parler, n’est-ce pas ? »

« Ouais, j’imagine. Ne sois pas en colère après moi, d’accord ? J’avais juste la peine pour les jumelles ; elles me semblaient tellement sous l’emprise de leurs valeurs de riches, que j’étais certaine qu’elles devaient se sentir seules en maudit. »

« Et tu pensais que si t’arriverais à ce qu’elles soient toutes nues, qu’elles verraient qu’elles étaient comme les autres et peut-être qu’elles pourraient se faire des amis ? »

« Oui, c’est exactement ça ! » dit-elle, toute excitée puis elle s’est mise à déprimer de nouveau. « Mais j’imagine que ça ne marchera pas, hein ? Nous ne pourrons pas le faire, n’est-ce pas ? »

« Hé ! Je me souviens de toi, maintenant ; t’es la fille qui avais soutenu Robert quand il avait posé la question sur la baignade en tenue de peau, n’est-ce pas ? Pour revenir à ta question ; pas du tout ! Je pense que c’est une excellente idée. Le seul problème sera de s’assurer que Hartwell ne le découvre pas car s’il le découvre, l’excursion ne partira certainement pas, moi, je serai congédié et, en toute probabilité, toi, tu seras expulsé. Qui d’autre est au courant ? »

« Bien, dans notre cabane, tout le monde sauf les jumelles. C’est mon idée donc c’est évident que tu n’auras pas de trouble avec moi, la famille se Susan est naturiste et tu connais probablement Samantha mieux que quiconque. La seule qui hésitait fut Ginger et elle nous disait ne pas penser qu’il y aurait problème. Dans la cabane de Robert, j’ai parlé avec Robert, Luke, Tom et Thomas. Luke est le frère de Susan et je crois que son autre frère, Jake, est aussi dans cette cabane-là. Thomas est le frère de Ginger mais il nous disait tous au souper que lui et son copain, Henry, jouaient tout nu dans le bois derrière chez eux. Le seul dont je ne suis pas certaine est mon chum, Tom, non pas qu’il dirait quoi que ce soit ; c’est juste qu’il est très gêné de se faire voir nu. »

« Je suis contente que personne d’autre ne le sait mais je trouve ça étrange que tous les enfants qui veulent se mettre à poil se trouve dans les mêmes cabanes. »

« Je ne crois pas que c’est une coïncidence ; je crois que c’est Robert qui a arrangé ça. Après la réunion, nous étions tous ensemble à discuter des joies de se baigner tout nu. Quant la réunion tirait à sa fin. Robert était à penser à cent milles à l’heure. »

« Le petit Crisse ! Il me surprendra toujours… »

« Bon ! Pour le moment, Linda, tiens ça mort. J’en ai parlé à Pete, le moniteur de Robert, qui est un vieil ami à moi et il est en train de tout organiser. Dis à tes amis de ne pas en parler du tout sinon ça va petter dans nos figures. Si tu dois en parles, assures-toi que c’est avec moi ou avec Robert, personne d’autre, compris ? »

Le lendemain matin, voyant Tom à l’autre côté du quadrangle en allant vers le bloc sanitaire, Linda a été le voir et lui demanda de relier le message qu’elle voulait que le groupe déjeune ensemble. Le voyant hésiter, elle lui demanda ce qu’y avait.

« Bien, je ne suis pas certain de vouloir participer. »

« Je peux comprendre ça et je respecterai ta décision mais, pendant que tu décides, serais-tu d’accord que la planification continue ? Je veux dire… essaierais-tu de nous empêcher ? »

« Oh, non ! Je ne vous rapporterais jamais, mais si je décide de ne pas vous suivre, ça ne gênerait-il pas vos démarches ; je veux dire, c’est sensé être une excursion de groupe. Comment vas-tu gérer que je ne suis pas avec nous ? »

« Laisse-moi réfléchir là-dessus et je te reviendrai, Entretemps, j’aimerais bien si tu nous aiderais. Feras-tu ça pour moi ? »

Plus confiant, Tom répondit « D’accord. » Lui saluant de la main, il retourna vers sa cabane.
-0-0-
Assis à la même table que la veille, Linda informa le groupe de ce que Lisa lui avait dit à propos de Hartwell et qu’elle et Pete semblaient avoir l’organisation bien en main. Samantha demanda ce que le groupe allait faire pendant les trois jours. « Après tout ; nous ne pourrions passer les trois jours autour du feu à se regarder les organes. » Il y avait une discussion généralisée sur des jeux de guerre, des rando-nues, des baignades et des batailles navales, tout à poil, évidemment. Quelqu’un proposa même un feu de camp naturiste mais Robert était contre car cela arriva que le soir venu, il faisait très frisquet.

Linda protesta. « Mais si nous permettons que tout le mode soit habillé, cela tuera ce que nous essayons d’accomplir ; que Karen et Heather acceptent d’être nu en public et ainsi apprendre qu’elles sont comme nous tous. »
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Épisode 8 ; « Viendrais-tu pour un bain de minuit ? »

« T’as raison. Nous pourrons peut-être s’organiser pour partager des couvertes autour du feu. En fait, ça serait même la meilleure chose à faire le premier soir quand les filles vont être trempées ; vous savez, des techniques de survie de base – se coller ensemble sous la couverte, à se partager la chaleur du corps. »

« Ça, c’est une bonne idée. Est-ce que quelqu’un se connaît en techniques de survie ? »

Personne ne répondit jusqu’à Samantha dit « Moi, non plus mais j’ai vu un bouquin sur une étagère du bureau des moniteurs. Je demanderai de l’emprunter. »

« Excellente idée, » dit Linda, « mais ne dis pas pourquoi tu le veux. »

« Ne t’inquiètes pas, je demanderai Lisa. Elle m’a dit qu’elle serait là pour finaliser sa cédule d’entretien. »

« Sam, ça m’intrigue, » dit Tom. « Ça te dérangeras-tu si j’emprunte le livre à mon tour après que t’auras fini avec ? »

« Non, pas du tout, même, je te le passerai en premier. Nous avons nos douches après le déjeuner et Lisa m’a inscrit pour le ménage, ce matin, donc je n’aurais pu le lire tout de suite, de toute façon. »

Samantha revint sous peu avec un livre à la main ; ce fut un vieux bouquin écorné à couverture souple dans les tons de rose avec une illustration d’un homme vaguement militaire errant en nature. Son titre était ‘La survie sous tous les climats’. Feuilletant le livre rapidement, il vit qu’il fut publié par l’armée de l’air canadienne en ’65 en tant que livre d’appoint pour un cours de survie pour pilotes qui se seraient trouvés en panne dans la brousse canadienne.
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« Hé, Sam, ça n’a pas l’air pas mal du tout ; le livre a bon pouvoir avoir cinquante ans d’âge mais l’info me semble assez simple et encore à date. Je le lirai une première fois aujourd’hui et je te le redonnerai. Quand toi aussi, tu l’auras lu, nous pourrons en discuter afin de voir ce que nous en avons retenu. »

Aussitôt qu’il ait terminé de déjeuner, Tom s’est trouvé un coin tranquille dans le soleil où il pourrait lire sans être dérangé. Les chapitres étaient organisés par thèmes selon leur priorité, donc le premier chapitre était consacré aux premiers soins, puis sur comment bâtir un feu, comment bâtir un abri en été et en hiver, comment de signaler sa présence, comment faire la chasse et la pêche et l’art de faire des nœuds. Puisque c’était l’été, Tom décida de se concentrer sur les techniques de survie estivales mais, par contre, il ne pouvait s’empêcher de lire sur comment construire un igloo car il s’était toujours posé la question sur comment les esquimaux réussissent à rester au chaud dans une maison de neige. Selon les illustrations, la température à l’intérieur pouvaient grimper jusqu’à cinquante degrés mais ça, ça lui semblait insensé. Puis il réalisa qu’il s’agissait de degrés Fahrenheit, ce qu’il savait étant identique à dix degrés Celsius. Même ça, ce fut assez tempéré, l’équivalent dune journée printanière.

En lisant le livre, Tom comprit que le facteur le plus important pour la survie était de rester au chaud car, si on avait froid, la seul chose dont on pensait s’était de se réchauffer du nouveau, à l’exclusion de tout autre considération. Le livre disait aussi dans la section ‘premiers soins’ que la meilleure façon de réchauffer une main ou un pied gelé fut d’appuyer le membre contre la peau sous ses vêtements. Puis il se souvint avoir lu un roman à la bibliothèque, deux ans plus tôt, où le personnage principale, un garde forestier dans une région éloignée, ayant sauvé une femme d’une voiture accidentée en plein hiver, avait monté sa tente sans la neige et l’avait déshabillée et, après s’être déshabillé, lui aussi, s’était glissé avec elle dans son sac à couchage afin de la réchauffer.

Au moment de lire le roman, il pensait ça niaiseux ; ce déshabiller pour se réchauffer mais là, il en était moins sur. Robert avait peut-être raison à propos de se coller sous une couverte. Pendant qu’il réfléchissait là-dessus, il réalisa que s’il devait être nu, qu’il préférait que ce soit avec Linda plutôt que n’importe qui d’autre.

Tout-à-coup, tandis qu’il s’imaginait nu dans un sac de couchage avec Linda, avec une température de moins quarante dehors de la tente, à tenter de rester au chaud, la cloche à vache sonna, appelant tous les campeurs pour le dîner.

Se secouant de son fantasme, Tom accourut vers la salle à dîner où il rejoint Samantha. « Voici, Sam ; je l’ai terminé. Robert avait raison à propos de s’asseoir au tour du feu le premier soir ; le plus important est de s’assurer que tout le monde soit au chaud et le contact peau-à-peau semblerait être la meilleure façon. Je dois te quitter ; je dois retrouver Linda. »

« Je crois qu’elle est à la plage ; elle devrait être ici sous peu. »

« Merci. »

Pendant que Tom se rendit à la plage, il croisa Robert, qui se dirigea en direction de la salle à diner. « Hé, Tom, t’as manqué la baignade ce matin. »

« Oh ! J’ai tout-à-fait oublié. Sam m’avait prêté un livre sur les techniques de survie. J’ai commencé à le lire et j’ai tout perdu la notion du temps. As-tu vu Linda ? »

« Ouais, elle est là-bas, en train de parler avec Lisa. »

« Oh. Merci. »

Il s’approcha d’elles mais arrêta et resta à l’écart aussi longtemps qu’elles n’avaient pas finies de discuter. Quand Lisa se tourna pour s’éloigner, il rejoint Linda. « Salut. J’ai terminé le livre que Sam a emprunté. »
« Et… ? »

« Bien… Robert a raison… la meilleure façon de se réchauffer est de ce coller nu contre quelqu’un avec une couverte devant le feu. Linda, j’ai besoin de ton aide. »

« Comment ? »

Tom hésita. « Serais-tu prêt à me rencontrer, là-bas près des arbustes auprès de la plage, une heure après le couvre-feu ? »

« Pourquoi ? »

« J’ai décidé de vous accompagner sur l’excursion vers l’île mais j’ai peur. Viendrais-tu prendre un bain de minuit, avec moi ce soir, juste nous deux ? »
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