Histoires de Cor; La leçon de Miru

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Une nu-velle tradition ; Chapitre 6

Partie 1

Le 20 novembre :

« Assoyez-vous, Agresseur. Je suis certain que vous devinez pourquoi vous êtes ici. »

« C’est au sujet de mon naturisme, Monsieur, » dit Nathan.

« Exact. Vous nous avez créé de sérieux problèmes, » dit Michaels.

« Comment ça, Monsieur ? J’ai respecté les règlements. »

« Expliquez-vous. »

« La première fois je me suis déshabillé… bien, c’était une blague qui s’est transformé en pari qui a échappé notre contrôle. J’étais convaincu que la Police de la Base allait me mettre aux fers et tout qui s’en suivrait. Ils ne l’ont pas fait. Mes visites subséquentes au Cinq Nord étaient vêtues. J’ai étudié les règlements de la Base et ils n’interdisent pas la nudité dans le Dôme tant qu’il n’inclut pas des gestes ou un comportement lascif. C’est pour ça qu’on permet le Mille Mètres Nus. J’y suis retourné il y a quelques jours, n’ai pas vu de contre-indications et je me suis déshabillé. Je me suis assis sur mes pantalons pour éviter le contant de ma peau avec la chaise et tout, » expliqua Nathan.

« Vous et quelques autres ont offusqué les Islamistes, les Catholiques Varitiens et les Fondamentalistes de la Deuxième Réformation avec votre nudité. Ils se sentent, et avec raison, exclus du Cinq Nord, » dit Michaels.

« Oh, Non ! » Nathan se baissa la tête de honte. « Je n’avais pas réfléchi à ça. Ils ont raison, vous savez. Je veux dire qu’ils ont autant le droit de socialiser au Cinq Nord dans un environnement qui leur est aussi confortable qu’il l’est devenu pour moi. Je n’y avais pas pensé. J’en suis désolé. Que puis-je faire pour redresser la situation ? »

« Que pensez-vous que nous pourrions faire ? »

« Nous, Monsieur ? »

« Oui, nous. Je ne suis pas naturiste mais je suis assez futé pour voir que les troupes recherchent une façon de ventiler le trop-plein. C’est pour cette raison nous autorisons le Mille Mètres Nus. ‘Maintenant, je proposerais un compromis. Nous sommes tous ici pour protéger et pour restaurer Kronskye. Moi, je ne vois pas la nécessité de me promener nu en tout temps mais ça, c’est moi. Moi, je préfère ventiler en écoutant de la musique classique. Nous devons trouver une solution assez simple pour être implémenté, qui est juste envers tout le monde concerné et qui maintient la discipline. Si tu n’y arrive pas, ta prochaine sortie au naturel te mettra dans l’eau chaude. »
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Après la réunion, Nathan s’est dirigé vers la chambre d’Alyssa et lui décrit ce que le Capitaine Michaels lui dit. Alyssa lui offrit un grand sourire.

« Chérie, il t’a donné la solution au problème. T’es seulement trop proche pour le voir. Propose un compromis. Propose qu’après le Mille Mètres Nus, chaque deuxième soir soit à vêtements facultatifs. Affiches une notice ou un horaire à l’entrée du Cinq Nord afin que tous qui pourraient être offusqués soient avertis. Personne n’arrêtera le Mille Mètres Nus mais ils pourraient arrêter ceci si ta solution ne soit pas satisfaisante. »

« Nous pourrions peut-être s’organiser que l’Arboretum soit à vêtements facultatifs pour ceux qui tiennent à être nu les soirées où le Cinq Nord est à vêtements obligatoires. Merde, il n’y a presque personne qui y va de toute façon. »

« On n’y permet pas la bière, » dit Alyssa.

« Quiconque qui ne peut passer une soirée sans bière a besoin d’être vu par les psys. Les naturistes sont plus conscients de leur environnement que les non-naturistes donc je ne vois pas que l’Arboretum soit mis en lambeaux ou un centre de rencontre pour des amants en manque. »

« Et la logistique ? »

« Logistique, » demanda Nathan.

« Il est interdit de fumer dans l’Arboretum. Il y a-t-il un endroit à proximité où les gens peuvent fumer ? Lors des nuits nues au Cinq Nord, comment les gens qui veulent se dénuder s’organiseront-il ? Nous devons leur fournir un endroit où laisser leurs vêtements. Le vestiaire n’a que cinquante casiers. »

« Pourquoi ne pas demander ceux et celles qui veulent y aller au naturel d’y aller en robe de chambre ? »

Alyssa sourit à Nathan. « Tu n’as aucune idée à quel point t’as changé, n’est-ce pas ? »

« Comment ça ? »

« Quand je t’avais rencontré, tu étais ce gentil gars nu qui garde sa chose toute lisse comme du monde civilisé, » Alyssa sourit de nouveau. « Puis quand je t’ai vu avec tes vêtements, t’étais M. Le gêné. Il me fallait quasiment te sortir les mots de la bouche à la pelle. Maintenant, nous voilà ! T’es habillé, relax et, pourtant, tu chantes comme un canari. Tout ceci t’a changé pour le mieux. »

« C’est toi qui m’a changé pour le mieux, » dit Nathan en se levant pour entourer Alyssa de son bras.

« Je n’ai fait qu’aider. C’est toi qui as fait les premiers pas. Maintenant, penses-tu pouvoir amener ceci à terme ? »
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Une nu-velle tradition ; Chapitre 6

Partie 2

Le 22 novembre :

Nathan présenta son idée au Capitaine Michaels et au Major Ralston. « Ce que je propose est simple. En premier, ce serait de demander que l’on désigne le Cinq Nord ‘à vêtements facultatifs’ et ‘à vêtements obligatoires’ lors des soirées alternatives. Ainsi, tous pourraient y aller sans le risque d’être offensés. »

« Afin que les groupes aient un endroit alternatif pour se rencontrer, je propose que l’Arboretum soit rendu disponible après 20 heures. Les nuits où la nudité est permise au Cinq Nord, tous ceux qui pourraient se sentir inconfortable avec la nudité peuvent aller à l’Arboretum. Lors des soirées ‘habillées’, suite au Mille mètres Nus, ce serait le tour des naturistes de visiter l’Arboretum. Il y a suffisamment de toilettes à l’Arboretum et une aire désignée pour les fumeurs. »

« Et que fait-on des dégâts potentiels à l’Arboretum ? »

« Des dégâts ? Je n’envisage pas ça comme un risque, autre que par accident. Nous sommes des adultes, pas une meute de jeunes. Si vous trouvez des dommages, faites-le réparer par le fautif. »

« La logistique. Beaucoup de vêtements, il y grande possibilité pour du vol, surtout au Cinq Nord. »

« Facilement contré. La plupart de nous ont des cartes débit. J’ai la mienne sur une lanière autour du cou, » dit Nathan en sortant sa lanière de l’intérieur de sa chemise. Il ouvrit l’enveloppe semi-opaque pour présenter sa carte débit, sa carte d’identité militaire et vingt crédits en monnaie. « Dites aux naturistes de se procurer des lanières et ainsi éviter le vol. S’ils s’inquiètent de leurs vêtements, qu’ils portent les robes de chambre qu’ils ont reçues. Ainsi, ils ne risquent aucunement offenser en se rendant vers ou en revenant du Cinq Nord. À l’intérieur, ils pourront s’asseoir dessus comme le font les naturistes avec une serviette. Chaque robe de chambre porte le nom du propriétaire donc il y a peu de risque pour du vol. Comme tous les achats sont vérifiés à la sortie pour éviter que l’alcool soit sorti en contrebande, vous identifierez sans faute quelqu’un avec une robe de chambre volée. »

« Le Major Ralston regarda Nathan. « Vous comprenez que si la KSD fut une organisation militaire plutôt que paramilitaire, la situation aurait déjà été résolue. »

« Oui, Madame. Mais un militaire ne serait pas prêt à traiter avec la situation ici. Leur pensée est trop structurée. Nous venons des trois services et nous avons fusionnés les meilleurs afin de créer un service paramilitaire distinct et temporaire apte à régler le problème. Si nous sommes capables de nettoyer la pire contamination de toute l’histoire, redresser la planète, superviser la destruction des pires poisons connus de l’homme tout en sécurisant chaque mètre carré de la planète, résoudre ce problème n »est qu’un jeu d’enfant. »

« Ça l’est. Est-ce ça l’étendue de votre idée ? »

« Je n’arrive pas à penser de quoi j’y pourrais ajouter. Pour ma part, je suis disposé à faire le tour des églises des gens que j’ai offensé et de m’excuser. Ce n’était pas mon but d’offenser qui que ce soit et je m’efforce à redresser la situation. »

« En tant que responsable des Loisirs pour la Base, je ne vois aucun problème avec cet ensemble de recommandations et j’ai l’intention de proposer que nous les mettons en force aussitôt possible. »
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Le 1er décembre, 2560 :

« Bon soir, Comme la plupart de vous le savent, nous avons eu lieu d’introduire une nouvelle technique pour se défouler au Cinq Nord, » dit le Colonel Anderson. « Un grand nombre de gens ont discuté de tous les aspects impliqués à l’utilisation de la nudité sociale en tant que défouloir. Vous trouverez tous les détails de cette nouvelle politique sur le Net de la Base sous la rubrique ‘Conduite au Cinq Nord’. »

« À partir d’aujourd’hui-même, j’autorise le Dôme Cinq Nord et l’Arboretum de permettre un environnement à vêtements facultatifs limité. Merci et bonne nuit. »
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Nathan étudia la nouvelle politique avec les yeux écartés. Ils avaient implanté chacun des suggestions qu’il avait proposées ! Il décrocha le commo et appela Alyssa. « As-tu entendu ? »

« Effectivement. T’as réussi, » dit Alyssa, excitée.

« Je n’arrive pas à y croire. »

« Moi, non plus. As-tu des idées ? »

« Bien, j’ai entendu dire qu’il y a cet magnifique endroit où il y a des arbres que nous pourrons visiter cette nuit. Ça te tentes-tu de t’étendre sur de la terre véritable et regarder le ciel luire ? »

« N’oublie pas ta robe de chambre et tes gougounes, mon Nathan Nu. »


Fin


Demain, nous continuerons avec une deuxième histoire avec Nathan et Alyssa. Dans celle-ci, nous verrons comment le sens de sérénité et de liberté centrale à leur naturisme devient la clé pour mâter les préjudices des politiciens.
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Pour briser le Mur ; Prologue

Partie 1

Le 16 décembre, 2562, Base Un, Proctectorat de Kronskye :

« Allons, tout le monde, déniaisez-vous ! Nous avons un horaire à respecter, » dit à haute voix Agresseur-chef Susan Thorne. Un refrain de grognements guerriers enthousiastes se fit entendre de la part de son équipe de dix.

Terrance Mason ouvrit son casier et s’est préparé pour la mission. Il s’est dénudé, plia ses vêtements soigneusement dans le casier et étudia son encapsulation prochain.

Jill Hendricks ouvrit son casier. « Allez, Terry. Nous devons partir. On ne veut pas faire attendre l’équipe. »

« Ouais, t’as raison, » dit Terry en enfilant le ‘système de retenu de matières fécales’ jetable, plus communément appelée ‘la couche’. Après avoir vérifié l’étanchéité des bandes aux cuisses, il sortit la ‘combine intérieure’ grise qui le protégerait du rude matériel du scaphandre flexible amélioré. Terrance enfila la combine fait sur mesure et s’est mis debout, détestant la façon que le matériel lui coupa la sensation de l’air sur son corps. Il se dépêcha pour refermer la combine et enfila par la suite le scaphandre flexible haute-technologie. Il força sa tête par le col étanche qui protègerait sa tête d’une fuite quelconque ailleurs sur son corps.

Un armurier s’approcha de Terrance. « As-tu besoin de moi pour ajuster le col ? »

« S’il te plaît. Ça pince du côté arrière gauche de mon cou, » dit Terrance en fléchissant ses doigts dans les gants.

L’armurier grimpa sur le banc et passa ses doigts entre le cou de Terrance et le col en caoutchouc rigide pour le rendre plus confortable. « C’est mieux ? »

« Oui, merci. »

« Bouge pas ! Je scelle la fermeture éclair. »

« D’acc. »

L’armurier appliqua un scellant à la silicone à action rapide à la fermeture éclair au derrière du scaphandre.

Quand le scellant eut viré au bleu, l’armurier l’inspecta pour voir s’il n’avait pas omis un repli quelconque avant de sceller le pan protecteur. « Casque. »

Terrance fixa son casque contre l’anneau de retenu et la connecta.

L’armurier la barra en place. « Gonfles. »

« Je gonfle, » dit Terrance et activa les systèmes de contrôle du scaphandre. Les icônes familiers s’éclairaient sur la visière du casque. « Pression de scaphandre un virgule vingt-cinq bars. Moniteur biométrique fonctionnel. Tourniquet automatique paré. Charge de la pile quatre-vingt-dix-neuf pourcent. Recycleur principal cent pourcent, recycleur secondaire cent pourcent. Tous les systèmes sont au vert. »

« C’est bien. Je te souhaite un voyage sécuritaire, » lui dit l’armurier.

« Merci. »

« T’es prêt ? Sortons, nous devons nous brancher, » dit Jill.

« D’acc. »
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La distance entre la salle de préparation et la baie des véhicules n’était que court. Deux minutes plus tard, Terrance traversa la passerelle pour embarquer sur le véhicule d’éclairage gris de 12 tonnes appelé Loose Goose.

Les véhicules d’éclairage étaient presque 4 mètres de long, 2 ¾ mètres de large, 1 ½ mètres de haut et transportaient 2 personnes. Ce véhicule agile fournit la puissance offensive nécessaire dont les équipes d’Agresseurs dépendaient pour leur survie car le Transporteur spécial de Personnel M9, à 20 mètres de long, servait de base mobile pour l’équipe de 8 personnes et n’était exposé au combat en dernier recours.

Terrance regarda l’écriteau rouge sombre ‘Danger ! Boulons explosifs !’ peint sur le pourtour de la trappe de la tourelle. Il ravala sa salive et jeta un dernier regard à la baie des véhicules avant de pénétrer la tourelle.

Ça passa juste. Debout sur le fauteuil du commandant, il glissa ses pieds dans le "Trou du pilote". À sa gauche, à peine quelques centimètres de sa hanche gauche, se trouva le Panneau d’Instruments du Pilote. Avec toutes ses fonctions avancées, le PIP agit en tant de support pour les contrôles de son casque. Il se laissa glisser dans le compartiment du pilote, ajusta son fauteuil vers une position semi-inclinée et baissa l’appui-tête. Il entendit les bruits métalliques familiers quand Jill fixait les carabines BR75 dans leurs points d’attache de la tourelle.

Terrance regarda vers le haut. À peine 20 cm au-dessus d son casque se trouvait la trappe de secours. Le Panneau de Contrôle des Systèmes qui permettait le conducteur de faire un diagnostic électronique des systèmes et de les ajuster au besoin se trouva à la portée de sa main gauche. Il alluma la lumière de son casque et brancha les câbles du casque au PIP et le PCS. Il sortit le guidon de sa position de rangement et l’abaissa pour qu’il puisse diriger le véhicule.

L’intérieur du véhicule s’assombrit quand Jill ferma la trappe de la tourelle. Un instant plus tard, les mécanos eurent scellé la trappe et se reculèrent. « Terry, es-tu là avec moi ? »

« Je suis là, » répondit Terrance. « Le guidon est en position et barré. La transmission est au neutre. Les systèmes primaire et secondaire du casque sont branchés au véhicule. »

« La trappe est scellée, Les commutateurs de délestage d’urgence sont désactivés. Les disjoncteurs du circuit de délestage d’urgence sont ouverts. Contrôle de la tourelle au manuel. Activer l’alimentation du véhicule, » dit Jill d’un ton professionnel.

« Alimentation du véhicule, » répondit Terrance et activa les commutateurs. Une douce lumière verte éclaira l’intérieur du véhicule. « L’alimentation est branchée, les piles sont à cent pourcent. Les mécanos sont-ils à l’abri ? »

Les mécanos sont à l’abri. J’active le système de délestage, » et ferma le disjoncteur. Bon, poursuis les vérifications préparatifs au départ, donnes-moi le mot quand tu es prêt. »

« D’acc., » dit Terrance et cligna des yeux pour dérouler le menu affiché dans sa visière. « Les systèmes primaires et secondaires sont branchés et synchronisés. Les systèmes du véhicule sont à cent pourcent. Pression interne à un bar et croissant. Le guide est en place et a retiré les coinceurs. En attente. »

« D’acc., » dit Jill.

« Loose Goose, Lazy Fox, procéder au sas, » dit la voix baryton du technicien du sas.

Terrance vit le guide lui pointer du doigt. Il fit clignoter ses phares au guide et le suivit au rythme de 3 km/h.
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Pour briser le Mur ; Prologue

Partie 2

« Loose Goose, vérifier état de l’armement. »

« Moteur canon/tourelle réglé à manuel. Système de sécurité enclenché. Lecteur de distance au LASER éteint. Sélecteur d’arsenal est au neutre. Système de régulateur en attente. Aucune alimentation vers l’écran des rails, » dit Jill, épuisée de la routine.

« Chargement, » dit le technicien.

Deux minutes plus tard, l’arsenal fut plein. « Goose, dirigez-vous au sas quatre. Ne complétez pas la procédure d’armement que rendu dehors. »

« Bien reçu, Contrôle. Pilote, en route, » commanda Jill.

« En route, » dit Terrance doucement. « En route, » répéta-t-il plus fort.

Le petit SV30 se déplaça doucement vers le sas. Trois minutes plus tard, Loose Goose arrêta à dix centimètres des portes d’acier qui étaient tout qui retint l’atmosphère fatale de Kronskye à l’extérieur de la baie des véhicules.

Jill regarda par-dessus son épaule pour voir Lazy Fox arrêter derrière Loose Goose.

« Guides, sortez du sas, » dit le contrôleur. Les guides des véhicules se rendirent rapidement vers la porte intérieure du sas.

« Sécurisation du sas. »

Terrance hurla.

« Qui a-t-il, » demanda Jill.

« Laisse-moi sortir ! Laisse-moi sortir ! Je ne peux les murs s’efermondieulaissemoisortirmerde ! »

« C’est bon, Terry, je te sortirai de là, » dit Jill. « Contrôle, urgence médicale dans le Goose ! Je dois évacuer le véhicule maintenant, maintenant, maintenant ! Cessez le cycle ! »

Terrance se débattait à l’intérieur du minuscule compartiment du conducteur. Au moment que les câbles s’arrachaient des systèmes du véhicule, ces systèmes basculèrent automatiquement vers la position ‘mise en attente’.

« Quelle est la nature de l’urgence, » demanda le Chef des Sas.

« Urgence médicale, » cria Jill quand elle vit Terrance tenter de creuser à travers la trappe en acier. « Terry, ça va aller, » dit-elle doucement. « Respire. »

Terrance c’est retourné sur le ventre. Il cogna de la tête son appui-tête rabaissé qui lui bloqua le chemin.

Quand l’appui-tête ne voulait pas se déplacer, il continua à cogner dessus avec sa tête.

Jill vit que les tiges de support étaient à se tordre sous les coups, chose incroyable car ces tiges étaient faites d’inox un centimètre de diamètre. Elle comprit alors que rien de moins que sa mort empêcherait Terry de sortir de là. « Tassez-vous ! Je fais sauter les trappes ! »

« Ne fais pas ça, » cria le Chef des Sas.

Jill fit basculer le couvercle de sécurité. « Délestage des trappes, maintenant ! »

« Planquez-vous ! »

Les trappes sautèrent avec une explosion bruyante. La trappe de la tourelle vola dix mètres dans les airs avant d’atterrir sur Lazy Fox. Les canons électriques doubles de 9 mm ont fait dévier la trappe du conducteur, qui rebondit hors d’état de nuire. Une lumière claire et soulageante inonda le véhicule. Jill frappa le commutateur principal d’alimentation et sortit de la tourelle.

Thorne guida six Agresseurs hors du Lazy Fox.

« Terry, sors par la trappe du conducteur, » cria Jill et s’est tournée vers Thorne. « Il a frappé le mur. »

Terrance cogna l’appui-tête de nouveau et réussit à passer en dessous.

« Il sort par la tourelle, » dit Jill.

Thorne offrit son pistolet à Jill. « Ne lui permets pas d’activer la tourelle. »

« D’acc., » dit-elle en prenant le pistolet.

« Entourer le véhicule, » ordonna Thorne à ses équipiers.

Terrance rampa sous l’appui-tête tordu jusqu’à la base du fauteuil de Jill, ses cris incohérents devenant plus forts.

Jill surveilla Terrance qui grimpait le fauteuil en panique. « C’est ça ; tu vais y arriver. Viens vers la lumière, » dit-elle pour l’encourager. Elle s’est reculée quand elle constata que Terrance n’allait pas réalimenter la tourelle, après tout. Elle s’est tirée à gauche et s’est accroupie tandis que Terrance sortit sa tête hors de la tourelle et examina la porte du sas maintenant fermée, ses bras allant dans tous les sens. Tandis que Terrance était distrait, Jill lui bascula hors du véhicule où deux coéquipiers se sont sautés sur lui.

Les autres se sont fondus désespérément sur lui pour le maîtriser. Jill sauta du véhicule à son tour et s’est positionnée entre Terrance et la rangée de véhicules garés, son pistolet déginé.

« Où est son couteau ? »

« Merde ! Qu’il est fort ! »

« Enlève-lui son casque ! »

« Piques-le ! »

« Néo ! »

« J’ai son couteau ! »

« J’ai sa jambe ! »

« Donnes-lui du Néo ; ça presse ! »

« Encore une autre shot ; juste une n’est pas assez ! »

« Je lui en a déjà donné une. »

« Donnes-y le temps, ma dose est plus faible que la sienne. »

Terrance se débattait du poids de quatre hommes et trois femmes. Un instant plus tard, il devint totalement las tandis que le Néomorph prit effet.

« Les toubibs sont là, » dit le chef du sas tandis que la porte arrière du sas ouvrit. Deux toubibs en chemises blanches pénétrèrent avec un brancard.

« Enlève-lui son casque et transposons-lui dans le panier » ordonna le toubib senior. Thorne se pressa pour anger le casque de côté.

« Combien de Néomorph a-t-il eu en tout ? »

« Je lui ai donné la mienne ; Williamson, Paula A, » dit-elle clairement afin que les toubibs sachent combien de Néo Terrance avait dans le sang.

« Bon, ça y est, sur trois, basculons-le dans le panier. Un, deux, trois ! »

Les toubibs fixèrent des larges sangles de Velcro. « Sécurisé, » annonça le toubib senior.
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« Hé ! Regardes-ça ! Le mec a réussi à lacérer ses gants, » remarqua Paula tandis que les toubibs soulevèrent le brancard.

Jill surveilla les toubibs transférer Terrance vers l’ambulance. Thorne lui approcha.

« Ça va ?!

« Ouais, tiens, » dit-elle doucement et lui tendant son pistolet.

« Que, diable, s’est-il passé ? »

« Une minute, il était correct, le minute suivante, il cria comme un condamné. J’avais cru que les contrôles de son scaphandre avaient court-circuité mais, ce n’était pas ça qui a court-circuité. »


Fin du prologue
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Pour briser le Mur ; Chapitre 1

Partie 1

Le 4 janvier, Base numéro Un ;

Le nouveau chef du Service de sécurité de Kronskye, le Général Reuben Minot, étudiait le dernier constat des effectifs et blessés. Avec "La saison touristique", cette période où les différents groupuscules terroristes et criminelles tentèrent de se gréer du matériel ‘de pointe’, le nombre de blessés par combat diminuait également.

Les niveaux de blessés suite au stress restèrent au beau point fixe, avec une moyenne de quarante-neuf Agresseurs par mois inapte au service et ceci de façon permanente. Le Haut Commandement avait muté onze de ceux-ci à la Base Numéro Une. Dès quarante-neuf inscrits inaptes pour décembre, trente-cinq faisaient partie des équipes des véhicules SV30.

Minot jeta un dernier coup d’œil au constat puis appuya l’interrupteur de l’interphone. « Clara, avise le Dr. Birch que j’aimerais lui parler. Dis-lui d’apporter les bilans des sorties de décembre avec lui.
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Le Dr. Birch pénétra le bureau du Général Minot quinze minutes plus tard avec cette démarche dandinante typique des grossièrement obèses. « Assoyez-vous, Docteur. J’ai besoin de sonder vos méninges. »

« Oui, Monsieur, » répondit Birch.

J’irai droit au but. Nous évaluons le personnel pour la claustrophobie cumulative avant qu’ils viennent en poste. Hier, nous avons perdu encore un agresseur à cause de la claustrophobie cumulative. Ma première question ; comment Mason a-t-il réussit à échapper aux évaluations psychologiques d’après-sortie ? »

« Je m’y attaque à l’instant. Il y aurait dû avoir un élément signaleur pour nous indiquer qu’il avait de problèmes. »

« Peut-être, » accorda Mignot. « Il y a-t-il un facteur commun qui lierait ces incidents ? »

« Pas que je le sache. La plupart étaient des équipiers de SV30. La moitié étaient des pilotes, l’autre moitié, des commandants. »

« Sommes-nous en train d’étudier la question ? »

« Nous n’avons ni le temps, ni le personnel pour s’occuper de ça ici. »

« À la Base, vous voulez dire ? »

« Sur la planète. Je suis en lien avec tous les chefs des Services Psychologiques dans toutes les bases. »

« Et eux, sont-ils à rechercher les causes de ces crises de nerfs dus à la claustrophobie ou à étudier des mesures préventives ? »

« Pas que je sache, non. »

« Sommes-nous à enseigner des trucs pour réduire le niveau de stress ? »

« Je ne le sais pas. »

« Vous me niaisez ou quoi, » demanda Minot.

« Monsieur ? »

« Vous commencez par m’assurer que vous êtes en contact avec les psys des autres bases puis vous m’annoncez gros comme le bras que vous n’êtes pas au courant d’aucune recherche nouvelle dans le domaine. La Base Numéro Douze est en train de produire des résultats impressionnants pour réduire leurs taux d’inaptitude psychique et de discipline. »

« Ça doit-être du nouveau. C’est quoi ? »

« Ça date d’il y a un mois, environs, » dit Minot. « Vous auriez dû avoir entendu parler de ça même si ce n’était que par le moulin à rumeurs. »

« Ah, vous parlez de Jaime Kandt, » demanda Birch, le sourcil surélevé. « Ses méthodes sont douteuses dans les meilleurs circonstances. »

« D’après qui ? Il y a-t-il quelque chose dont je devrais être au courant, » demanda Minot.

« Non, Monsieur, » Birch se dépêcha de répondre.

« Avez-vous apporté les bilans que je vous ai demandé ? »

« Non, Monsieur. »

« « Pourquoi pas ? »

« Parce que je… euh… »

« Docteur Birch, votre manqué de clarté sur ce sujet me laisse croire que vous n’avez pas la moindre idée de ce qui se passe véritablement. Puisque votre contrat avec les Services de Sécurité de Kronskye est un contrat ‘à volonté’ et que je suis le représentatif contractuel senior, je vous congédie. Ramassez votre barda et rompez ! »

Birch bouillait. « Vous aurez de mes nouvelles. »
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Pour briser le Mur ; Chapitre 1

Partie 2

Le 8 janvier, Base Numéro Un :

« Mon Général, le Dr. Kandt est arrivée, » annonça la secrétaire à l’interphone.

« Faites-lui rentrer, s’il vous plaît, » répondit Minot.

La porte s’ouvrit pour laisser paraître la docteure Jaime Kandt, une grande blonde à forte ossature.

« Bonjour, Docteur, » dit Minot en lui secouant la main.

« Mon général, » répondit Jaime.

« Et vous connaissez sans doute le ministre adjoint Getty ? »

« Nous nous sommes parlés sur les ondes, » dit Jaime avec un sourire qui laissa paraître ses petites dents blanches quelque peu irrégulières. Elle remarqua que Getty retenait un semblant de hâle bronzé. « Heureuse de vous rencontrer. »

« Assoyez-vous, s’il vous plaît. Puis-je vous offrir quelque chose, » demanda le Général Minot.

« Non, merci, » répondit Jaime en prenant son siège.

« Notre politique est de sonder pour de l’instabilité psychique avant d’accepter que quiconque vienne ici. Malgré cela, nous avons des problèmes avec des équipiers de SV30. Pourquoi sautent-ils leur coche ici. Cela coûte une fortune à l’Alliance pour les transporter ici, les former et puis l’inévitable licenciement pour inaptitude et pension à vie. Nous devons savoir pourquoi, » annonça Getty.

« Avez-vous déjà visité l’intérieur d’un SV30 ? »

« Non, » dit Getty. « Ça fait un mois que je suis ici. Je viens de terminer le Cours de Survie pour Civils. »

« Moi, j’étais dans les SV20s quand j’étais ici, il y a quatre ans, » dit Minot. « Presque la même chose. »

Jaime regarda Getty. « Les équipiers appellent le poste de pilotage ‘le cercueil’ ou encore ‘le trou’. La description est trompeuse car il y plus d’espace dans un cercueil. La seule vue directe qu’il a de l’extérieur est par l’entremise d’une lentille en acier transparent de huit centimètres de haut par quinze de large. S’il arrive de voir qui que ce soit à l’extérieur, il y a de fortes chances que ce dernier fera de son possible de le tuer. »

« Tant que ça, » demanda Getty.

« À l’extérieur, les SV30 ouvrent le chemin avec le M9 qui suit. Il est mieux de ne perdre deux personnes que de huit, » expliqua Jaime.

« Procédure standard, » dit Minot, surpris que Jaime sache quoi que ce soit des techniques opérationnelles. « Comment traiteriez-vous le problème ? »

« J’organiserais une étude formelle pour isoler les causes de ces incidents. Une partie de ça sera de revisiter les bilans psychologiques de ceux qui ont atteint le Mur afin d’en tirer des causes possibles. Je proposerais également une évaluation à travers la planète des techniques pour éliminer le stress, » dit Jaime.

« Pourquoi, » demanda Getty.

« Des stress extérieurs pourraient tout possiblement contribuer à déclencher la crise. »

« Faites-le, » dit Getty. « Transmettez votre requête pour l’évaluation à l’instant. »

« Messieurs, je ne peux que le proposer ; ça revient sous les responsabilités du Dr. Birch. »

Getty sourit. « Le Dr. Birch est parti. C’est vous le Chef de la Psycho. Gréez-vous du personnel dont vous avez besoin et réglez ce problème une fois pour tout. »
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Suite à la réunion, Jaime et Getty se rendirent au dôme médical. « Monsieur le Ministre, » commença Jaime.

« Appelles-moi Arnold, » répondit Getty aussitôt.

« D’accord, Arnold. Pourquoi m’avez-vous choisie ? »

Le Général Minot et moi avions lu au sujet de l’Agresseur qui a opté pour la nudité intégrale dans le Dôme Récréatif comme technique de décharge de stress. Vous vous êtes placée hors du cadre des pratiques conventionnelles et vous avez tourné cet incident pour en faire une technique de relâchement que plusieurs peuvent pratiquer. La Base Numéro Douze a eu une nette amélioration dans les statistiques des inaptes psychiques et des interventions disciplinaires. En plus, vous êtes arrivée à rendre cette nouvelle technique acceptable à des pratiquants de plusieurs religions. De l’initiative, du gros bon sens et une capacité pour penser latéralement est quelque chose qui nous manque cruellement ici, » dit Getty.

« Si nous voulons tirer cette chose au clair, nous aurons besoin de plus que des psys. Je devrais faire venir plusieurs personnes de la Base Numéro Douze pour aider.

Des docteurs ? »

« Non pas des docteurs. Des Agresseurs. »

« Pas de problème. Je les affecterai à votre équipe. »

« Je ne les veux pas comme équipiers. La seule façon que je les inciterai à me joindre s’ils ont quelque chose de valable à accomplir en plus de m’aider. Ce sont des jeunes qui veulent atteindre le degré de Militaire Professionnel. »

Getty acquiesça. « Ils sont à toi. Quoi d’autre ? »

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Pour briser le Mur ; Chapitre 2

Le 10 janvier, Base Numéro Douze :

Jaime leva ses yeux pour accueillir l’Agresseur Nathan Holmes. Il porta chemise bleue à manche longue, des pantalons camos à rayures tigrées et des bottes noires reluisantes. « Assoyez-vous. Tu peux fumer si ça te tente. »

« Merci, Doc, »dit Nathan en sortant une nicotette. Il racla son ongle sur l’extrémité puis la tapa contre le bureau. Un instant plus tard, l’amorce prit feu.

Jaime lui avança un récupérateur de cendres. « Bon, tu dois te demander pourquoi je t’ai fait convoquer ici. »

« Effectivement. »

« J’ai été nommée Chef de la Psycho pour tout le SSK. On me mute vers la Base Numéro Un. »

« Félicitations, » lui dit Nathan.

« Merci. J’aimerais que tu continues à m’aider en me fournissant des données au sujet de tes impressions sur les véhicules éclaireurs de type SV en patrouille. »

« Pas de problème. Donne-moi ton adresse et je t’enverrai un courriel. »

« Ce que je vais te dire ne sort pas de cette pièce, pigé ? »

« Pigé, » répondit Nathan en se demandant pourquoi Jaime se servait du jargon de la KSD.

« Les galonnés se font des soucis au sujet su taux de l’inaptitude psychologique parmi les équipiers des SV30. Le Général Minot a ordonné une enquête. Il y en a eu toute une crise la semaine dernière. »

« Comment grosse ? »

« Il était dans le sas quand il a frappé le mur. Il s’est sorti par la tourelle. Ça a pu faire des dégâts. »

« À qui le dis-tu, » dit Nathan. « S’il aurait mis la tourelle en marche, il aurait pu défoncer le dôme et tué des centaines de personnes. »

« C’est ça. Le Général Minot et le Ministre Adjoint Getty veulent que ce problème soit résolu avant que quelqu’un réussisse à le faire. Je crois que ton implication sera extrêmement bénéfique. Ça te tenterait-tu de demander un transfert vers la Base Numéro Un ? »

« Je ne vois pas comment je pourrais te venir en aide, » dit Nathan.

« Pourquoi ? »

« Je suis un Agresseur, non pas un psy. Je suis ici pour acquérir de l’expérience au combat afin d’obtenir mon brevet de Professionnel. De toute façon, je ne pourrais identifier une psychose d’une névrose. »

« Tu ne peux peut-être pas distinguer une psychose d’une névrose mais le personnel de recherche n’ont aucune idée de la différence entre un obus anti-personnel et un obus anti-char. Toi, oui. Avec la venue de l’hiver ici, il y a beaucoup moins d’attaques par les pirates. Le reste de ton contrat ici sera plutôt ennuyant. Par contre, au Secteur Quatre, on est toujours sur le qui-vive car c’est là où est situé Kiev Trente-deux, » expliqua Jaime.

« Je ne savais pas que le dépôt des armes chimiques y était. »

« Oh, oui, si tu viens à la Base Numéro Un, tu accumuleras tout l’expérience en combat que tu pourrais souhaiter. »

« Je ne voudrais pas être séparé d’Alyssa. »

« C’est assez curieux mais Alyssa m’a partagée la plupart des mêmes inquiétudes quand je lui ai parlée après qu’elle soit rentrée de sa sortie. Si je m’occupe de vous garder ensemble, serais-tu ouvert à un nouveau défi ? »

Nathan afficha un grand sourire. « C’est quand qu’on déménage ? »


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Pour briser le Mur ; Chapitre 3

Le 14 janvier, 2563, Base Numéro Un

Jaime examina les quarante psychologues et psychiatres civils qui occupaient la moitié des postes du Service de Support Psychologique. « Combien parmi vous vous souvenez-vous de la première évaluation psychologique que vous avez faite ? »

Son auditoire leva la main.

« Ma première évaluation psychologique était un Agresseur-Sauveteur. Il avait rampé à peu près deux cents mètres à travers un égout sur le point de foirer pour récupérer un Agresseur. Quand il a fini par l’atteindre, il a vu qu’une tonne de débris lui retenait à tout jamais après avoir compromis son casque et scaphandre. »

« La mort était inévitable. Elle a demandé Le Don, » dit Jaime, faisant référence à la seringue pneumatique de cyanure que tout Sauveteur porta sur lui pour soulager les mourants d’une mort atroce. »

« Il avait noté mon hâle et, sachant que j’étais nouvelle, a demandé un autre enquêteur pour faire le retour d’expérience. Un moment donné, il a changé d’avis et m’a avoué comment il se sentait. Il était triste parce qu’il n’avait pas réussi à la sortir de là mais il était content de pouvoir soulager ses derniers moments. Je lui ai demandé ce qu’il prévoyait faire cette soirée-là. Il me dit que son équipe irait aux funérailles de la femme puis au Dôme Récréatif pour une bière. »

« Je lui ai demandé pourquoi une bière tout en notant les observations qui justifieraient mon évaluation d’inaptitude. Dans mon idée, il afficha toutes les caractéristiques d’une sociopathie classique. Tandis que j’inscrivais mes notes, il me dit quelque chose dont je me souviens à ce jour. »

« Il me dit ‘Oublie ce qui est normal d’où tu viens. Ceci est chez nous. Oublie ce que tu crois être la réalité. Ceci est la réalité qui nous entoure. »

« Ses mots m’ont piqué au vif, » dit Jaime. « Il n’essayait pas de me baver, il essayait vraiment de me faire comprendre. Puis il me dit ‘Je n’ai aucun doute que tu sois un bon psy mais tu nous regarde de haut. Demande l’autorisation de nous suivre en patrouille pour quelques semaines. Ils seront d’accord pour que tu puisses comprendre ce que nous faisons.’ »

« ‘Lors de ta première mission, tu commenceras à être plus conscient de ce qui t’entoure. Tes nerfs sont hyper-sensibles. Tu deviens conscient de ton environnement comme jamais tu l’as été auparavant.’ »

« Dehors, » continua Jaime en indiquant le mur comme s’il y avait une fenêtre, « il y a des pilleurs, des pirates, des brumes toxiques, des orages de sable, des bâtisses en perdition, des nuages explosifs, des sondes défectueuses, de la pluie acide et des jours où la moindre perforation de ton scaphandre te tuera dans l’instant. Ça éveille votre attention. Quand vous rentrez de mission, cette attention accentuée reste avec vous mais vous ne voulez surtout pas l’amortir car vous en aurez encore besoin votre prochaine sortie. »

« Après une semaine de cela, vous saisirez enfin l’Ultime Secret. Une fois que vous aurez compris ça, vous comprendrez pourquoi les Agresseurs sont plus hautins, fêtent plus agressivement, portent le deuil plus profondément et aiment plus intensément ici que la plupart des gens arrivent à faire pendant toute une vie, » expliqua Jaime à un personnel silencieux.

« L’avez-vous demandé que c’était cet ‘Ultime Secret’, » demanda un docteur.

« Effectivement, » dit Jaime tout en regardant ces psys qui n’y voyaient trois fois rien.

« La Mort est juste derrière vous. Ce fait est universel. Tout le monde le sait et la plupart font tout pour l’oublier. Puisque les Agresseurs agissent plus en conformité avec leurs impressions de ce qui les entourent que vous pouvez imaginer, ils sont aussi plus conscients de la proximité de la Mort. Une fois au-delà de la laideur, la vie ici est d’une sérénité que vous ne comprendrez jamais en vous isolant dans votre cabinet, » clarifia Jaime.

« J’ai suivi les conseils de mon interlocuteur et je suis devenue le neuvième civil et le premier médecin à obtenir le Bouclier d’un Agresseur. Si vous ne me croyez pas, j’ai mon couteau à louvoiement, » dit-elle tandis que le personnel partit à rire. « Chacun de vous participeras au Cours de Survie pour Civils puis sortir en mission avec un équipe d’Agresseurs pour au moins une semaine afin d’apprendre ce qu’ils font et comment ils réussissent à tromper la Mort de façon journalière sans se décoiffer. »
-0-0-
Alyssa Townsend entra dans sa nouvelle résidence. Son long visage étroit était éclairé d’un sourire lorsqu’elle l’examina. « Déesse, c’est comme le Ritz, » cria-t-elle et laissa échapper ses valises sur le plancher en terrazzo blanc.

« Une chambre juste pour nous ! »

« Yes ! » souffla Nathan à son tour en rentrant la chambre. Il ferma la porte derrière lui et regarda partout. « Non pas que nous passerons beaucoup de temps ici. »

« Nous passerons quand même assez de temps ici pour que ça valle la peine, » répondit Alyssa avec le sourire.

Nathan laissa tomber ses sacs et s’est placé derrière Alyssa. Il lui bécotait le cou et l’a collé. « Pus d’inquiétudes pour que quelqu’un ouvre la porte inopportunément. »

« Est-ce que la porte est barrée ? »
-0-0-
Après avoir fait l’amour, le couple était étendu sur l’un des deux lits. « Si nous allons joindre nos deux lits, nous aurons besoin de nouveaux draps, une couette et un matelas de remplissage, » dit Alyssa en s’accotant sur un coude pour regarder Nathan.

« Quelle heure est-il ? »

« Dix-neuf heures vingt, » répondit Alyssa.

« Que ça, » sourit Nathan. « Allons-y ! »

Ils ont enfilé leurs uniformes de repos et se sont rendu à pied par les tunnels jusqu’au Dôme Récréatif. Ils ont vite remarqué que même le personnel au repos portaient des uniformes impeccables, tout le contraire des normes en effet à la Base Douze.

« Déesse, » souffla Alyssa.

« Cette Base-ci est la plus grande de toute la planète ; ça doit pulluler de gros bonnets, » DIT Nathan en montant la rampe vers le Dôme. Ça se comprend qu’ils doivent serrer la vis plus qu’à la Base Douze. »

Près de la porte, cinq membres de la Police de la Base en chemises argent vérifiaient l’identité de tout le monde qui rentrait ou sortait afin de contrôler que personne ne sortait de l’alcool en fraude. L’utilisation de l’empreinte de la paume de main permettait également de contrôler le personnel qui manquerait à l’appel lors d’une fêlure du Dôme ou toute autre éventualité.

Alyssa et Nathan se mirent en ligne.

« Vous ne pouvez pas rentrer avec cette chemise-là sur le dos, » dit l’un des policiers au technicien en chemise verte devant Alyssa.

« Je suis juste ici pour une pizza ; nous avions manqué le souper. »

« Désolé mais des nouveaux règlements stipulent aucune chemise à manches longues au dôme après vingt heures. Il va absolument falloir que vous vous changiez avant que je vous laisse rentrer. »

« Mais c’est plus qu’un kilomètre et demi jusqu’à ma chambre ! »

« Je ne peux vous laissez rentrer avec cette chemise-là sur le dos. Désolé. »

Le technicien souffla de colère et s’est retourné. Dès qu’il se trouva hors-ligne, il se mit à courir.
-0-0-
Après avoir acheté draps, couette et doublure de matelas afin de transformer leurs deux lits simples en un gros lit ‘king’, ils se sont arrêtés pour un repas léger. Nathan regarda sa montre. « Vingt heures trente et l’endroit est vide. La plupart de ceux qui sont ici sont des civils. C’est vraiment surprenant. »

« Ils sont peut-être à faire plus de sorties, » proposa Alyssa.

« C’est fort probable mais avec quatre fois plus de personnel, il devrait avoir plus de personnel ici. Je m’attendais que ça sauterait, » réfléchissait Nathan.

« Une bataille, » crièrent des voix multiples.

« Merveilleux, » commenta Alyssa en voyant deux hommes se prendre aux coups.

« Une bataille, » répétèrent encore des voix tandis que d’autres se sont joint à la mêlée. Une bonne douzaine de policiers se sont apparus de toutes les directions ont vite fait pour subjuguer les combattants.

« C’est endroit n’est pas un Dôme Récréatif, c’est un zoo ! »

Fin du chapitre
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Pour briser le Mur ; Chapitre 4

Partie 1

Le 17 janvier, Base Numéro Un :

Alyssa et Nathan étaient tous deux à étudier les écrans de leurs ordinateurs quand on sonna à la porte.

« C’est qui, » demanda Nathan.

« Jaime. »

Nathan ouvrit la porte et regarda de derrière celle-ci. « Salut, Toubib. Donnes-nous une seconde ; nous ne sommes pas habillés. »

Jaime partit à rire. « « Tu sais que cela ne me fait aucun pli. »

« Bon, dans ce cas, rentre, » ricana Nathan et lui ouvrit la porte en grand.

Jaime pénétra la pièce et examina le logement spartiate. Leurs lits simples avaient été fusionnés et recouverts d’une couette en bleu foncé. Il y avait un casier à chaque côté de la pièce. Un petit frigo séparait les deux pupitres d’ordinateur.

Alyssa se leva de devant son ordi. « Bonjour, Docteur. Que vaut l’honneur de votre visite ? »

« Je suis venue voir comment mon couple naturiste préféré s’ajuste à la Base Numéro Un. »

« Est-ce que je peux te servir quelque chose ? J’ai du soda, du thé et de l’eau, » dit Nathan.

« Je dirais de l’eau et une serviette, » demanda Jaime. « Ça fait un bout que je me suis mise à l’aise parmi des naturistes. »

« Même à la Base Douze, » demanda Nathan en se dirigeant vers son casier. Il sortit une serviette bleue et brune et la présenta à Jaime. « Assieds-toi, » dit-il en indiquant sa chaise d’ordi. Envoie ton linge par-dessus le frigo. »

« Merci, » dit Jaime. Elle étendit la serviette sur la chaise et se déshabilla. « Finalement, je ne suis pas resté là assez longtemps pour le faire. »

Alyssa lui passa une bouteille d’eau. « Et comment ça se passe-t-il dans le cagibi des toubibs ? »

« Pas pire. J’ai formé une équipe dédiée pour étudier la question SV30, » répondit Jaime en ouvrant la bouteille. « Et vous, que font-ils vous faire ? »

« Nous sommes du personnel de soutien de véhicules au Centre de formation qu’ils appellent le Monastère. Nous avions dus nous qualifier de nouveau comme équipiers afin de pouvoir sortir quand ils ont besoin de véhicules supplémentaires, » expliqua Alyssa. Notre superviseur nous dit que d’ici la fin du mois prochain nous serons qualifiés comme formateurs. Ça, ça sera tout un boost pour un couple de caporaux. »

« C’est bien, ça, » dit Jaime et regarda la pièce de nouveau. « Quelles sont vos premières impressions de la Base ? »

Nathan s’est assis sur le bord du lit. « L’endroit est totalement corrompu par le virus du trou-du-cul. »

« L’endroit a effectivement des problèmes, » confirma Alyssa.

« Quels problèmes ? »

« Ils ont des politiques sans bon sens. Lors de notre premier soir ici, nous sommes allés au Dôme Récréatif pour s’acheter quelques affaires et pour manger. La Police a interdit l’entrée à un technicien parce qu’il portait une chemise à manche longue. »

« J’ai appris par après qu’il travaillait la nuit à la Gestion du Sas au Monastère. Ils avaient manqué le repas à cause d’un surnombre de véhicules à traiter et il voulait acheter des pizzas pour l’équipe. Il a dû retourner chez lui, se changer et revenir au Dôme tout en courant le risque d’être mis au rapport pour se trouver dans un uniforme non-conforme, » dit Nathan.

« Je vois, » dit Jaime. « Il y a-t-il d’autre chose ? »

Alyssa gratta sa poitrine. « Le Dôme Récréatif est comme une ville fantôme en le comparant avec celui de la Base Douze. Je dirai pas plus que le tiers des convives que l’on retrouve au Douze. Ce sont surtout des civils qui y étaient. Ça ne tente pas aux gens de subir une inquisition avant de pouvoir se détendre. »

« Beaucoup de gens croient que la Police sont à restreindre la consommation d’alcool, » ajouta Nathan.

« Tiens, tiens, » dit Jaime. « Moi, je n’ai eu aucun problème à accéder au Dôme. »

« Ça, c’est parce que vous êtes un civil et hors d’atteinte de la discipline militaire. En plus, votre position dans la hiérarchie fait qu’on vous laisse en paix à moins qu’on vous coince à vouloir cacher un cadavre, » jugeait Alyssa.

Jaime rit de bon cœur. Après une gorgée d’eau, elle demanda « Pourquoi n’ont ces problèmes n’ont-ils pas été visité par la hiérarchie militaire ? »

« Je n’en ai aucune idée. L’Inspecteur Général doit surement avoir reçu de plaintes. Le Général Minot n’a pris la relève du Général Noyes qu’il y a trois semaines. Noyes était un commandant de brigade chez la Garde Personnelle Présidentielle ; il est venu ici, obtenu une confirmation d’expérience au Haut Commandement et BAM ! Un retour immédiat à Zurich en tant que commandant de la GPP. Il n’est jamais sorti dehors, n’a jamais obtenu sa qualification et a tout géré jusqu’au menu-frottin au énième degré, » dit Alyssa.

« Le Commandant de la Base est le Colonel Fletcher. C’est lui l’origine de problèmes. »

« Comment ça ? »

« Fletcher est également originaire de la GPP. Il est de ceux qui croient que d’être militaire est de se promener dans un bel uniforme tout luisant à Zurich, » commenta Alyssa. « Un cas avancé du syndrome TDLC… »

« TDLC ? Je ne comprends pas. »

« Tête dans le cul, » expliqua Nathan.

« Ah, bon ? Continues, » dit Jaime.

« Normalement, lors d’un changement de commandement, la nouvelle garde laissera les politiques éprouvées en place et ne changer que celles qui boitent. Quand Fletcher est venu en place il y a quelques mois, il a tout commencé à chambarder. Ne vous trompez pas ; je suis pleinement au fait de la discipline mais ceci en est pas. Ce n’est que du harcèlement des troupes afin de bien paraître, » dit Alyssa.

« Les troupes sont incertains par rapport à Minot puisqu’il sort également de la GPP. Ils ne savent pas à quoi s’attendre donc ils se promènent comme des chiots battus. »

« Avez-vous appris quelque chose sur les techniques pour combattre le stress en vigueur ici ? Est-ce qu’on en enseigne quelques-unes ? »

« Si elles existent, j’en n’ai aucunement entendu parler. La plupart des gens restent dans leurs chambres ; si on ne nous voit pas, on ne se fait remarqué, » dit Alyssa.

« Pourquoi ? »

« Il y a moins de chance de se faire prendre dans une corvée du genre ‘Hé, toi !’, » expliqua Nathan et se tordant le cou.

« Ils ont même convoqué des Agresseurs pour des corvées en rentrant d’une mission à l’extérieur et dans leurs journées-repos. »

« Quoi ! » cria Jaime.
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Pour briser le Mur ; Chapitre 4

Partie 2

Alyssa se leva et s’étira. « Ouais, Notre patron nous a dit que la meilleur chose serait de rester sous le radar quand nous sommes pas de service. Nous croyions qu’il nous niaisait mais plusieurs de nos collègues nous ont dit la même chose et que c’était pire encore pour les Agresseurs. »

« Vraiment ? »

« Ouais. Une équipe est rentrée de mission et directement après leurs évaluations psychologiques, quelqu’un les a mis sur une corvée de polissage de plancher – toute suite après avoir passé seize heures à pourchasser des pilleurs. Et c’est arrivé plus qu’une fois ; ça arrive fréquemment. Le lendemain, l’équipe a demandé un transfert. Quand cela fut refusé, ils ont démissionné en bloc – le service ici est volontaire. »

« N’est-ce pas une réaction extrême ? »

« Pas du tout ! Si tu travailles un bâtiment à moitié endormi, tu finis par manquer quelque chose qui va te tuer. Une politique d’entraver le sommeil indique au personnel que le commandant se fout de tout sauf bien paraître. Ce n’était pas une crise de colère, c’est une question de survie, » précisa Alyssa.

« Tu ne les verras pas non plus au bureau de recrutement d’ici peu pour encore une bonne tasse de connerie avec un petit four à la merde, » ajouta Nathan.

« Ces gens réfléchissent-ils du tout, » demanda Jaime.

« J’en ai aucune idée, » dit Alyssa.

« Le Général Minot sait-il qu’est-ce qu’il passe ? »

« Ce n’est pas de ses fonctions d’administrer les Bases. Lui, sa job est de s’assurer que tout Kronskye est protégé. »

« C’est la job de l’Inspecteur Général de traiter les plaintes du personnel, de questions et des choses du genre. »

« Que vont les galonnés faire de tout ça, » demanda Nathan.

« Je ne sais pas. As-tu des idées ? »

« Commences par le Dôme Récréatif. Ce règlement au sujet des manches longues est niaiseux. Je le modifierais par ‘Interdiction de consommer de l’alcool en manches longues,’ comme nous l’avions fait à la Base Douze. Si tu sors du Dôme avec des manches longues et l’alcotest est positif, tu mérites d’être crucifié pour avoir consommé en service. Mais d’empêcher quelqu’un de se procurer quelque chose dont il a besoin parce qu’il porte le mauvais uniforme est autre chose. On n’est pas la Garde Présidentielle ici. »
-0-0-
Jaime s’est rendue au Dôme Récréatif pour constater pour elle-même. Son empreinte de paume lui laissa rentrer sans problème. Elle s’est dirigée vers la mezzanine pour faire un décompte rapide des convives présents.

Elle étudia la foule pour vingt minutes et nota que la plupart des gens y étaient pour manger aux différents restos ou faisaient des emplettes.

Elle remarqua un groupe d’Agresseurs en chemise rouge assis dans un groupe1.

Elle reconnut le processus de la ‘Récolte’ où les ‘cerises’ étaient accueillis et recruté par les différents équipes. Les cerises semblaient apprécier. Elle regarda comment les chefs d’équipe dans leurs chemises orange leur parlaient avec boissons non-alcooliques en main. C’était là, l’opposé direct de la façon traditionnelle de recruter du personnel par la Marine anglaise lors des guerres Napoléoniens.

Elle se redressa et repoussa une mèche blonde de son visage. La Déesse de la Perfection lui obligea de lutter contre l’injustice partout où elle se trouvait.

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1 Ceux qui portent des chemises rouges sont du personnel nouvellement inscrit qui ne sont pas encore qualifié pour aller dehors du Dôme.
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