Apprendre à se connaître... Chapitre 3
Partie 1
Jon Walker entra le bureau du Centre des Chutes en portant son uniforme de combat cammo tigré, des bottes de combat, un chapeau souple et pistolet modifié M905 dans un étui à action rapide à droite ainsi que son couteau tactique à sa hanche gauche.
Amy Howard fit 181 centimètres de ses cheveux blondes aux teintes roses jusqu’à ses orteils soigneusement peints. Elle regarda de son terminal, ses cheveux couvrant à peine ses mamelons roses coniques qui furent la seule évidence d’une excroissance mammifère quelconque.
Ses yeux verts durcirent à la vue de l’accoutrement de Jon. « Jon, nous ne sautons pas sur Grosse Deutschland, » dit-elle sur un ton de reproche.
« Je le sais, » dit-il et entendit le glouglou de la cafetière. « Je t’avais dit que je patrouillerais le périmètre pour la plupart de la journée. La dernière chose dont on a besoin est qu’un solus à tête dure se prend auprès d’un client lors de l’ouverture. »
Amy soupira en assentiment car Jon était l’expert local reconnu sur ce félin violent décrit comme ‘une scie ronde psychotique sur quatre pattes’ tandis que ‘les têtes dures’ étaient une minorité de cette espèce qui put résister aux signaux émis par les piquets de répulsion. On devait les tuer sur le champ pour la sécurité de clients qui désiraient camper ou se promener. La loi insista que la majorité au Centre des Chutes ne puissent être que ‘repoussés’ afin le solus puisse continuer à contrôler les castors voraces de cette planète boisé. Seules les piquets près des ‘concentrations humaines majeurs’ pouvaient être réglées à émettre des signaux mortels. Si tous les piquets seraient ajustées pour tuer, cela finirait par éliminer tous les solus de la planète et laisserait le champ libre aux dévastations par les castors.
Lisa Howard entra au bureau, ses cheveux blonds foncés volant au vent derrière elle. « Bonjour, belle femme des bains, » dit Jon avec grande bonne humeur.
« … Matin, bel homme des bains, » dit Lisa en lui approchant et lui donnant un bec rapide sur la joue. « Le sais-tu que tu es quelque peu trop formellement habillé pour l’occasion ? »
« Le suis-je ? » Jon fit semblant d’être choqué en étudiant le corps volupté de Lisa puis le corps mince et musclé d’Amy. « Tiens, je pense noter un certain thème, » dit-il avec le sourire.
« Où est Beth ? »
« Elle est arrivée avec sa famille. Ils sont au dispensaire médical, » répondu Jon en se servant une tasse de café.
« Ah, bon, » commenta Lisa et s’est rendu derrière le comptoir pour faire la bise à Amy. « Chérie, es-tu prête ? »
« Aussi prête que nous le serons jamais. J’espère juste que ces nouveaux cabanons seront rentables. »
« Si les chiffres de l’année dernière soient un indicatif, ils seront tous payés rendu la fin de l’année prochaine, » dit Lisa au moment que le poste de communication se fit entendre.
« Attention ! Des saute-moutons ! Des saute-moutons dans un Meteor rouge, se déplaçant à vive allure, » vint l’appel de l’équipe de sécurité de la barrière principale.
« Barrière principale, restez où vous êtes. Équipes de sécurité intérieures, des saute-moutons en partance de la barrière principale. Barrière principale, que font-ils, » demanda la voix de Lauren Pate.
« J’ai l’impression qu’ils se dirigent vers le bureau. J’ai compté au moins quatre ! »
« Compris. Équipes Trois et Sept, dirigez-vous vers le bureau ! »
Amy prit le micro. « Lauren, Jon est ici avec moi. À tout le personnel, restez éloigné du bureau pour le moment. Lauren, garde tes équipes dehors tant que je n’ai pas dit autre. »
« Penses-tu que le Révérend Hazlehurst est venu pour nous offrir un sermon sur les feux de l’enfer, » ricana Jon en entendant un sifflement de voiture différent de la sienne. Il déposa sa tasse de café et prit position là où il put s’assurer que la porte mérita sa description comme ‘entonnoir mortel’.
« Va vers l’arrière, Lisa, Tout de suite, » dit Amy tandis qu’elle se rangea derrière la partie du comptoir qui avait été spécialement aménagé en cas d’une tentative de vol armé. Elle s’appropria de son pistolet et fit face à la porte.
Les saute-moutons inconnus apprendraient ce qui arrive quand on croisa le chemin de l’un des meilleures équipes de contre-terroristes des Forces Spéciaux qui respiraient encore.
« Effectivement, » répondit Wreego, jetant un coup d’œil à la chute distante de cent mètres. « C’est magnifique ! Presque comme les chutes Heriil chez nous ! »
« Oui, » dit Ancorth en sortant du véhicule.
Elle devrait par contre les éduquer rapidement à propos des nuances du contrôle de la circulation à l’extérieur des cités. Elle se redressa. « Bienvenu au Centre des Chutes, » dit-elle en jetant un coup d’œil inquiet à Jon dont la main droite avait apparemment resté dégagée à son côté. Elle nota le petit tremblement de sa main qui indiqua qu’il avait été à une dixième de montrer comment il avait acquis son nom de code des Forces, ‘Vipère heurtant’.
« Sommes-nous à temps, Patron. » demanda Vriestaat avec respect.
« Oui. En fait, vous êtes tôt – nous ne sommes pas encore ouverts. »
« Je m’en excuse, » dit Vriestaat en se croisant les bras en supplication vers Amy. « Devons-nous revenir quand vous serez ouverts ? »
« Il n’y a pas de quoi. Cela ne prendra que quelques minutes, M. l’Ambassadeur. Vous êtes le bienvenu, » dit Amy. « Je m’appelle Amy Howard, » dit-elle en se redressant et elle contourna le comptoir pour lui prendre la main.
Vriestaat avait cru qu’Amy porta un vêtement moulant de couleur chair et maintient son visage immobile quand il constata la plaque de duvet entre ses jambes. « S’il vous plait, appeler-moi Vriestaat, » dit-il en prenant délicatement sa main. « Permettez-moi de vous présenter à mon épouse, Ancorth et voici nos amis Wreego et Suntuuth, » dit Vriestaat. Amy prit leurs mains et sourit.
« Est-ce ceci un solarium à vêtements facultatifs, » demanda Ancorth quand elle remarqua Jon auprès de la cafetière.
« Oh, non. Ceci est un centre naturiste où, pour des raisons légales ou pour en assurer la sécurité, seuls ceux qui y travaillent sont vêtus, » expliqua Amy avec un geste vers Jon. « Voici mon ami et copropriétaire Jon Walker. Il est responsable pour le contrôle de la faune sauvage et aide avec la sécurité. »
Les meretiens lui secouent la main.
Les yeux fixes et expérimentés de Suntuuth nota les armes et évalua le nombre de macarons de mérite sur l’uniforme de Jon.
« Accueil, Sécurité, » dit Lauren sur le communicateur.
« Je vais le prendre, » dit Jon, allant vers le poste et avisant Lauren délicatement que tout allait bien.
« Vous avez bien choisi une journée magnifique pour apprécier la Nature à son meilleur, » dit Amy. Quand Lisa fit paraître sa tête par le coin, Amy l’appela.
Lisa entra le bureau et Amy fit un autre tour d’introductions.
« Et pensez-vous rester pour la journée entière ? »
« Oui, » dit Vriestaat notant les postures détendues des meretiens. « Qu’est-il exigé pour la journée ? »
« Bien, dans le fond, tout ce que nous demandons est que vous acceptiez de respecter nos règles de base pour la sécurité, de l’argent et des serviettes. »
Suntuuth avança et sortit une carte-débit de ses poches. Amy fut surprise de la présence de la carte. « C’est en crédits de l’Alliance, » expliqua Suntuuth.
« Puis-je vous demander comment vous avez réussis à accumuler des crédits de l’Alliance si tôt après votre arrivée, » demanda Amy.
« Le résultat final de vos transactions commerciales a fait que vos crédits se sont rendus jusqu’à notre système. Après que nous récupéré quelque chose que vous aviez appelé ‘Voyager’, nous avons décidé de rentrer en contact avec vous et nous avions pensés que ce serait mieux d’apporter de l’argent, » expliqua Suntuuth avec plaisir. « La Banque Nationale de Freedom a accepté notre dépôt. »
Amy sourit en activant la transaction bancaire. « Ça sera deux cents crédits pour les quatre, sauf pour les frais de nourriture et de boisson. »
Suntuuth avança et fit glisser la carte.
« Excusez-moi, ce sont quoi, ces ‘serviettes’ ? Nous n’en avons pas. »
Lisa s’est glissé derrière le comptoir, sortit une serviette de plage bleue au logo du centre de l’étagère et la déplia. « Ceci est une serviette. Nous nous assoyons dessus pour le confort et pour des raisons d’hygiène. Après être sorti de l’eau lors d’une baignade, nous les utilisons pour nous sécher, » expliqua-t-elle en sortant trois autres serviettes identiques et les déposant sur le comptoir.
« C’est combien pour les serviettes, » demanda Suntuuth.
« Pour vous, gratuit ; à condition que vous nous permettiez de nous faire photographier avec vous, » dit Amy avec le sourire. C’est une occasion historique. »
Vriestaat s’est tendu quelque peu. « Nu ? »
« Lisa et moi seront nu mais vous pourriez rester vêtu si vous le préfériez. »
« Alors, dans ce cas, allons-y pour la photo, » dit Vriestaat de bonne humeur car la frugalité est une vertu.