Histoires de Cor; L'école secondaire Montesorri

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CHAPITRE 6 ;


Quelqu’un cogna à la porte. Lisa est allée répondre.

« Oh, bonjour, Annabelle… Rentres, Harold est à se préparer… Je jure… Je crois que depuis qu’il est plus souvent ici au centre, il a oublié comment s’habiller. »

Annabelle rit. « Je sais ce que tu veux dire. Ce fut tellement ‘collet monté’ chez Harriman et Nichols ; je n’avais pas réalisé à quel point que s’est libérateur de pouvoir se promener que dans sa peau. J’ai détesté m’habiller ce matin. »

« Parlant de s’habiller, » commenta Lisa, « j’adore ton costume. »

Annabelle portait un casque de bombardier en cuir, complet avec lunettes, un foulard de trois mètres de long, un veston de bombardier doublé, un tee-shirt aux motifs de ‘Jenny Everywhere’, des jeans foncés moulants et des vieux tennis. ‡

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« Ouais… bien… puisque je devais m’habiller de toute façon, aussi bien le faire avec de la classe. »

« Excuse-moi… » Lisa tourna et cria par-dessus son épaule. « Allez, Harold… Tu vas être en retard. Annabelle est arrivée. »

Harold sortit de la chambre à coucher pour rejoindre les dames ; il portait des jeans et un veston safari. Lui et Annabelle étaient à emmener les neuf jeunes de l’école secondaire (deux autres se sont joints au groupe depuis le début de novembre) vers la Capitale pour une visite du parlement dans le contexte du cours d’éthique.

« Que vas-tu faire pendant que nous serons partis, » demanda-t-il.

« J’irai travailler sur ma thèse ; j’aimerais pouvoir la présenter au début de la semaine prochaine. Je pourrais alors respirer un peu ; ce sera une chose de moins à me soucier. »

« Si tu voudrais, Lisa, je pourrais la dactylographier pour toi ; les affaires sont tranquilles avec Noël qui approche. »

« Me ferrais-tu ça… ? Ce serait merveilleux. »

« Il n’y a pas de quoi ; cela me permettrai du fait même d’apprendre un peu plus sur ton école. Je trouve ça fascinant. »

« Bon… nous voilà partis… Nous devrons être de retour vers les six, sept heures ce soir, » dit Harold.

« Parfait. Bonne route. »
-O-O-
Dès qu’ils furent hors de vue, elle tira un pashmina par-dessus ses épaules nues et se rendit vers l’école secondaire vide. Elle entra dans son bureau, lança son pashmina vers un fauteuil, chargea sa machine à espresso avec des graines de café et de l’eau fraiche et la partit ; elle pensa beaucoup s’en servir ce jour-là.

Sa première tasse d’espresso sucrée comme elle l’aime, elle commença par mettre de l’ordre dans tous ses documents de référence sur sa table de réunion ; les exigences de l’État pour la certification des enseignants sur une pile, les documents à propos des écoles de Sunny Acres du Comité de supervision des écoles à chartes sur une autre pile, les syllabus de l’État et de la Société Montessori sur encore une autre.

Puis, elle prit sa tasse d’espresso et recula de quelques pas. Elle laissa son cerveau se vider et ne fit que regarder vaguement les piles de documents sur la table. Après dix, quinze minutes, elle commença à voir des liens se construire entre les piles, comme des lignes lumineuses dorées. Avalant le reste de son café, maintenant froid, elle se dirigea vers son bureau, ouvrit son portable et commença à taper rapidement et en continu.

Trois heures plus tard, elle arrêta, s’étira puis regarda le compteur des mots… pas pire, elle avait tapé quelques huit mille mots. Elle se leva et démarra la machine à espresso pour une autre tasse. Elle fut très satisfaite de ce qu’elle avait produit jusqu’ici ; ce fut une bonne introduction vers la partie principale de sa thèse.

Maintenant… comment allait-elle attaquer la partie suivante ; prouver que l’environnement naturiste, combiné à la Méthode Montessori, furent la façon idéale de nourrir le potentiel d’un ado tout en protégeant son image de soi fragile. Elle pensa à Roy, son plus récent élève.

Voici un garçon qui vivait dans un milieu familial heureux, avec des parents qui ne voulurent que le mieux pour lui. Il avait fréquenté une prématernelle Montessori dans le nord de l’État puis ont poursuivi en l’inscrivant dans une école primaire Montessori. À cause de l’emploi du père, ils furent obligé à déménager vers une ville qui ‘avait aucune école Montessori du tout, sans parler d’une école secondaire Montessori. Après un mois dans le régime publique, le jeune s’était enfuit de la maison et a fait, par lui-même, les quelques quatre cents kilomètres pour se rendre à Sunny Acres et a demandé d’être admit.

Cela avait pris trois semaines de négociations intenses avec les parents de Roy, avec April Hastings, le Bureau de la Jeunesse de l’État et avec elle-même pour mener cette affaire à une conclusion satisfaisante. Roy était actuellement en pension avec Morag, ce qui fut fascinant en lui-même puisque la famille de Roy était anglicane.

Elle s’est retournée vers son portable. Utilisant l’histoire de Roy comme trame de fond, elle avança que les jeunes, s’ils avaient la chance et l’encouragement de choisir librement, choisiraient invariablement l’environnement qui maximiserait leurs potentiels d’apprentissage. Elle compara les méthodes d’enseignement conventionnelles où l’étudiant devait filtrer toute la grenaille de l’apprentissage monotone pour retrouver les quelques pépites qui pourraient y trouver à la Méthode ouverte de Montessori où le jeune fut encouragé à creuser à même le filon-maître. Elle argumenta aussi que sa façon de se fier sur des personnes-ressources de la communauté remplaça amplement le manque de support didactique tellement nécessaire aux systèmes scolaires conventionnels.

Quand elle avait terminé cette deuxième volée dactylographique, il était une heure passé et elle avait faim. Elle décida de se rendre au Bare Pit pour une soupe et un sandwich. À la table voisine, plusieurs résidents de longue date furent encore à traîner au-dessus de leurs cafés. Ariel Liebheer était à décrire le Bar Mitsvah de son petit-fils à Herb Gold et Rosa Kellerman et Lisa les écoutaient sans y prêter une attention particulière. D'un coup, quelque chose que Rosa dit attira son attention mais, après l’avoir mentionné, la conversation dévia vers d’autre chose et la curiosité de Lisa fut inassouvie.

Terminant rapidement son repas, elle se dépêcha vers son école et, avec son portable, partit à voguer le ‘Net pour la bribe d’information qui lui intriguait. Finalement, voilà ce qu’elle cherchait. Pendant ses années à l’université, elle participa fréquemment à des discussions informelles au tour d’une table à la cafétéria. Or dans l’une de ces discussions, on était à parler de la Loi juive et de la raison d’être du bar mitsvah et du bat mitsvah.

Selon la page de Wikipédia qu’elle consulta, de par le rituel du bar mitsvah et du bat mitsvah, des garçons de treize ans et des filles de douze ans furent déclaré adultes et avaient dorénavant les droits et les obligations suivants ;
La responsabilité morale de leurs gestes
Le droit de pouvoir lire du Torah à la synagogue et de participer à un Minyan
Le droit de pouvoir posséder des biens en son propre nom
Le droit de se marier selon la Loi juive
Et l’obligation de respecter les 613 Lois du Torah et les règlements du Talmud.

Un de ses amis à l’université lui avait dit que l’une des principales responsabilités de toute personne d’origine juive fut d’étudier la loi et qu’avec l’avènement de la puberté, il fut quasiment impossible de se concentrer avec toutes ces belles filles aux alentours. Il ajouta d’un air cynique que la raison qu’on avait introduit le bar mitsvah fut de permettre un garçon de faire l’amour avec une fille sans rancune afin qu’il puisse vider ça de son système et de retourner à ses études.

Au moment d’entendre ce commentaire, elle l’avait classé dans son cerveau avec tous les autres ‘faits’ inutiles à retenir. Maintenant, par contre, en tant que directrice d’une école secondaire naturiste, ce fait inutile lui revint à l’esprit comme une douche froide. L’étude de Vénéra avait déjà confirmé dans son esprit que la curiosité intellectuelle que démontraient ces gens qui continuèrent leur formation au-delà du stricte nécessaire fut étroitement lié à leur choix d’explorer un environnement naturiste. La conclusion inévitable fut que les vêtements nuisent au bon fonctionnement de l’esprit créateur car ils agissent comme des distractions. Voici, alors, un fait, vieux de cinq mille ans, qui vint confirmer, comme par hasard, la vérité de cette conclusion.

Avec cette percée en tête, elle attaqua son portable de plus belle. Elle fut encore à taper quand Harold est venu à sa recherche à sept heures trente.

____________________
‡ Le personnage de Jenny Everywhere est disponible pour l’utilisation de tous et de chacun qu’avec une seule condition. Ce paragraphe doit être inclut dans toute publication impliquant Jenny Everywhere afin que d’autres puissent l’utiliser à bon essayant. Tous droits renversés.
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CHAPITRE 7 ;


Le courrier du matin incluse une grande enveloppe brune. Comme s’était son habitude, Jessica ouvrit tout le courrier et le tria, s’assurant que tout courrier non pas directement destiné à Janet Brooks soit acheminé vers la bonne personne. L’enveloppe brune contenait un épais document relié dans une couverture noire avec une lettre d’introduction affixée à celle-ci avec un trombone. Elle lit la lettre rapidement pour confirmer qu’elle était bel et bien destinée pour Janet et l’inclut dans la pile qu’elle déposa sur le coin son bureau. « Quelqu’un du nom de Massey de l’Université Brookdale vous a envoyé un rapport, le reste du courrier est anodin, » annonça-t-elle.

« Ah… ? » Elle ne connaissait personne du nom de Massey… Attendez une minute… Elle sauta sur la pile de courrier et y extrait le document à couverture noire. La lettre n’était qu’une courte note qui disait plus ou moins « … Je pensais que vous seriez intéressée à lire la deuxième partie de la thèse de Lisa. »

« Oui, Docteur, » pensait-elle, « J’en suis très, TRÈS intéressée… »

Avant de se mettre à le lire, toutefois, elle décida de sortir le premier rapport de Lisa et de le relire d’une couverture à l’autre, pour avoir un goût de qui elle était comme personne. L’ayant rencontrée, l’autobiographie lui semblait plus riche, plus fournie encore, comme si elle pouvait voir Lisa devant elle à raconter de vive voix ce qu’elle ait vécue. Ce n’était qu’après l’avoir terminé que Janet prit le deuxième rapport et mit à le lire.

C'était vers onze heures trente quand Janet m’appela.

« Salut, Paul. J’aurais à te demander une faveur mais, avant tout, comment va Debra… il a-t-il des séquelles ? »

« Sur le plan physique, non… mais elle me semble plus craintive depuis ce temps. Je la vois encore hésiter à chaque fois qu’elle sorte dehors. »

« Si tu veux, je pourrais fixer un rendez-vous avec le psychologue de la commission scolaire pour elle. Et toi… ? »

« Je ne crois pas que cela ne serait nécessaire mais si je change d’idée, je te contacterai. Quant à moi, je vais bien… quoique, j’ai eu l’avantage d’avoir une assez bonne idée de ce qui tramait quand j’ai vu la peinture bleue. C’est quoi la faveur ? »

« Paul, aurais-tu une cabane de disponible pour les vacances de Noël jusqu’à… disons, le quinze janvier… peut-être un peu plus longtemps ? »

« Peut-être… laisse-moi regarder. Pour toi… ? »

« Non, pas pour moi, personnellement… quoique je pourrais passer plus souvent l’été prochain… J’ai l’impression que tu commences à m’avoir à l’usure. Non… en fait, je veux inviter quelqu’un et elle est amateur de peau. »

« Ouais… j’ai de la place. Parlons-nous d’une seule personne ? »

« Je ne sais pas… t’es mieux de faire ça pour deux mais je confirmerai. Pourrais-tu me la garder ? »

« D’accord, mais si je dois refuser un client, je serai obligé de te la charger. »

« Je te le confirmerai dès que possible. Merci, t’es un amour. »

« Tu ne pensa pas ça de moi l’année dernière quand je t’avais dans l’étau au sujet de l’uniforme de l’École primaire ‘Cuda Beach. »

Janet ricana. « Comme je disais, je crois que tu dois être en train de me gagner à l’usure… à moins que je suis à m’adoucir avec l’âge. »

« Toi ?! Jamais ! »

Cette fois-ci, Janet rit de bon cœur. « Merci encore, Paul. Je te rappelle dès que je peux au sujet de la réservation. Au revoir. »
-O-O-
« Mme Lisa Cummings, s’il vous plaît ? »

« C’est moi. »

« Mme Cummings ? Janet Brooks de la Commission scolaire de Manatee Bay… nous nous sommes rencontrées le mois dernier à Sunny Acres ; nous étions à visiter votre école secondaire. »

« Oui, je me souviens. Que puis-je faire pour vous ? »

« J’aimerais commencer par vous féliciter pour l’obtention de votre Maîtrise. Le Dr Massé était assez gentil de m’en aviser. »

« Merci, vous êtes bien aimable. »

« Mme Cummings, ce que j’ai à vous demander pourrait sembler bizarre mais je suis tout-à-fait sérieuse. Seriez-vous disposé à venir ici présenter votre thèse de Maîtrise aux membres de la Commission scolaire et à d’autres personnes intéressées ? »

« Vous n’êtes pas s… Non, vous venez de me dire que vous l’étiez, n’est-ce pas… ? Pour quand pensez-vous faire ça ? »

« Bien… j’aurais plus ou moins espéré que ce soit au début de janvier. Je vous paierais vos dépenses ; votre vol aller-retour pour ici, évidemment. Et, pour votre séjour, en prévision que vous accepteriez, je vous ai réservé une cabane au centre naturiste avoisinant à partir du vingt-trois décembre. »

« J’ai besoin d’en discuter avec mon mari… pouvez-vous attendre cinq minutes ou préfériez-vous que je vous rappelle ? »

« J’attendrai… »

« Très bien. Je serai de retour sous peu. »

« … »

« Bon, me revoilà… »

« Ce n’était pas très long… »

« Mon mari est avocat et, par la plus drôles des coïncidences, il est à côté ; il enseigne le cours d’éthique à mes élèves. »

« C’est pratique, ça… Puis-je vous demander votre réponse ? »

« Harold m’a rappelé que nous avions déjà un rendez-vous pour la journée de Noël mais nous pourrions nous rendre pour le lendemain dans la soirée. »

« Excellent. Pourriez-vous me répétez le nom de votre mari, s’il vous plaît ? »

« Harold Pettigrew. »

« Et quelle serait la date la plus longue que vous pourriez rester ici ? »

« Bien, Harold doit se présenter au tribunal le dix-sept… il aurait besoin de cinq jours pour se préparer pour ça donc le plus tard que nous pourrions rester serait le douze au matin. »

« Très bien. Je demanderai à ma secrétaire de vous envoyer une lettre de confirmation avec le numéro du vol et vos billets. J’ai hâte de vous revoir. »

« Merci pour l’invitation. »

« Pas du tout. Je VOUS remercie de bien vouloir accepter de venir ici nous parler. »
-O-O-
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Lisa se sentit anxieuse ; ces comédiens qui vomissaient à l’arrière-scène avant le spectacle n’avaient aucune raison de lui envier quoi que ce soit. Elle était, sans contredit, l’ultime championne du trac à tous jamais, garantie sur facture.
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Elle était dans une petite salle d’habillage attenante à la scène du Théâtre Roxie, la salle de cinéma de Manatee Bay. C’était un vieil édifice ; construite au début du siècle dernier pour des pièces de théâtre mais plus personne ne s’y est produite depuis belle lurette.

Il y avait eu, il y a quelques années, une tentative de partir un groupe de théâtre amateur mais les frais d’entretien a coupé court cette initiative. Ces temps-ci, il fut utilisé surtout comme salle de cinéma de répertoire, montrant des vieux classiques en noir-et-blanc et en couleur et, parfois, des films récents, habituellement un mois après avoir joué partout ailleurs. On parlait de le fermer carrément car, avec la nouvelle technologie numérique, il aurait besoin d’un important mis-à-jour que personne ne pouvait se payer.

Quatre semaines plus tôt, après que Lisa avait raccroché sur Janet, elle avait appelé Vénéra et, ensemble, elles avaient monté une présentation PowerPoint de sa thèse. Lisa n’avait jamais, auparavant, utilisé ce logiciel et était incertaine de la façon de procéder. Vénéra était encore en congé de maladie à cause de sa clavicule cassée et était en train de grimper les murs. Pouvoir aider Lisa dans son projet lui était d’un immense secours. Puis il y avait Noël… Meredith Hatcher avait invité Lisa et Harold de passer la nuit de Noël chez elle ; elle-même n’était pas vraiment du genre ’Noël’ – elle suivait plutôt les préceptes Druides comme le solstice d’hiver mais pour Marc (il n’avait que cinq ans, après tout) elle maintenait les traditions.

C’était très agréable de passer du temps avec Meredith de nouveau et Harold avait emmené son fils à admirer le festin de lumières en ville (les quatre se voyaient encore régulièrement quand Meredith déposa Marc à la maternelle et les deux avaient passé la fin de semaine de l’Action de Grâce avec Lisa et Harold à Sunny Acres mais ce n’était pas suffisant.)

Lisa et Harold arrivèrent à Manatee Bay le lendemain de Noël tel qu’entendu. Janet avait conduit jusqu’à l’aéroport pour venir les accueillir et de les ramener au Centre ‘Cuda Beach. Elle m’a demandé de m’occuper personnellement de leur donner le tour du propriétaire et de leur montrer leur cabane. J’imagine que Janet n’est pas superstitieuse.

J’ai eu l’occasion de les fréquenter à quelques reprises à la Maison d’Or pendant les vacances et ils m’ont parlé de leur vécu. Ils ont aimé leur séjour au centre ; il était plus large que le club Paradisio à Saint Martin, où ils avaient fêté leur ‘lune de miel’ et il n’avait pas cette impression de ‘clôturé’ qu’avait Saint Martin. Ils trouvèrent également que c’était agréable de pouvoir se baigner dans la mer en tenue de peau. Lisa me dit l’avoir déjà fait à la plage Haulover à Miami Beach, l’année précédente à L’Action de Grâce, mais que pour Harold, sauf une après-midi au Club Orient et une excursion en apnée, c’était nouveau. Harold, surtout, apprécia ne pas être regardé comme spécimen de laboratoire. J’admets que c’est un avantage non négligeable que la ligne de propriété continue jusqu’à dans l’eau.

Puis fut le temps pour payer la note ; le six janvier, Lisa donna sa première présentation de sa thèse aux bureaux de la commission scolaire à l’Hôtel de Ville de Manatee Bay. Janet avait invité Gregory Clarke et les autres membres de l’Office des normes éducatives à assister à cette présentation. La présentation comme telle avait bien été mais ni la commission scolaire, ni l’ONÉ n’était impressionné outre mesure.

Ce soir serait la deuxième fois qu’elle présenterait sa thèse. Plutôt que de la faire à plusieurs reprises devant différents groupes, Janet avait pensé de tout balayer la ville d’un coup ; elle avait invité les parents de tous les enfants d’âge scolaire, y inclut ceux avec des rase-moquettes au théâtre pour la présentation et, copiant un truc que j’avais déjà utilisé par le passé, avait embauché l’équipe des meneuses de claques pour fournir un service de gardiennage à l’École secondaire Manatee Bay, un bloc plus loin.

En plus, avec un coup de… théâtre, quand elle avait fait les invitations, elle proposa que la présentation serait à vêtements facultatifs, c’est-à-dire que ceux et celles qui le voudraient seraient libres de venir assister en tenue de peau. Ceci avait créé tout un buzz de bouche-à-oreille en lui-même (et manqua de donner une crise cardiaque au Rév. Harrison.) La plupart de la population pensa que Janet avait dû perdre la carte mais un vingt pourcent d’elle, surtout des résidents de Willow Lane et des parents d’enfants de ‘Cuda Beach, ont décidé de prendre son invitation à la lettre et sont venus qu’avec une serviette pour s’asseoir.

Enfin, c’était l’heure ; pour l’occasion, Janet avait loué les services d’une entreprise spécialiste en Audio-visuel de la capitale pour téléviser les activités et de projeter les images sur l’écran derrière. Elle s’est approchée… nue… vers le micro placé sur le côté de l’estrade.
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« Bonsoir, messieurs et mesdames. Je vous remercie de vous être présentés ce soir. Je suis contente de noter que plusieurs de vous avez accepté mon invitation de venir en tenue de peau. Je suis certaine que vous vous demandez tous si je ne suis pas devenue folle mais, rendu à la fin de la soirée, vous allez comprendre que ma folie a un but. »

« Comme la plupart de vous le savent, en octobre il y a un an, nous avons eu un feu et l’École primaire Willow Lane avait été complètement détruite. Manatee Bay n’est qu’une petite ville et nous sommes situés en plus dans une zone souvent appelé ‘le ceinturon biosphérique’ de la Capitale. À cause de ces contraintes, nous n’avions pas eu d’autres choix que de monter l’école qui remplacerait Willow Lane sur le terrain de notre communauté naturiste, le Centre Naturiste Barracuda Beach. Puisque cette nouvelle école devait être installé à côté des courts de ballon-volant, des piscines et l’Accueil, le propriétaire a insisté, avec raison, que l’uniforme de l’école devait être la nudité intégrale, autant pour le personnel que pour les enfants. »

« Cette exigence a demandé des grands ajustements pour plusieurs parents dont les enfants fréquentaient Willow Lane à l’époque. Ma fille fréquente encore l’École Primaire Barracuda Beach et je peux vous assurer à partir de mon expérience personnelle que cet ajustement n’a pas été facile. Toutefois, pendant l’année scolaire, une chose surprenante s’est produite ; nous sommes rendus à l’évidence que les enfants de ‘Cuda Beach prenaient de l’avance sur l’ensemble des quatre autres écoles primaires. Nous à la commission pensions que ce n’était qu’un simple hic statistique et nous avions ignoré ces résultats. Toutefois, les parents de ces étudiants n’ont pas fait autant. »

« Le printemps dernier, la première cohorte d’étudiants ont gradué de cette école… appelons la ‘naturiste’… et les parents de ces étudiants insistèrent qu’ils puissent continuer leur formation ainsi. Finalement, après maintes revendications, la commission scolaire a cédé et nous avons décrété que l’une des écoles intermédiaires serait dorénavant à vêtements facultatifs. Ceci n’était qu’un arrangement temporaire et ne satisfait pour ainsi dire, personne. Cela introduit aussi une nouvelle ronde d’ajustements car nous devions accepter que des enfants et des ados courent les rues dans une nudité la plus complète. Certains de nos citoyens n’ont pas réussi à faire cet ajustement ; je cite comme exemple les incidents déplorables qu’aient subis Debra et Paul Jackman récemment. Pendant que j’y suis, je tiens à assurer les parents que le shériff Fernandez continue à activement investiguer ce dossier afin de prévenir sa répétition. »

« Il y a quelques mois, pendant que je cherchais une solution durable pour l’École des Palmettes, je suis tombé sur un article décrivant une école secondaire naturiste dans la région de Grands Lacs. Je les ai contacté et quelques semaines plus tard, Roger Hollingsworth de l’Association des Parents, Gregory Clarke de l’Office des normes éducatives de l’État et moi-même y sommes rendus pour investiguer. »

« Sunny Acres est un centre naturiste, de la même taille et avec la même approche philosophique que notre propre Centre ‘Cuda Beach. À même la propriété du centre, ils ont une prématernelle, une école primaire et une école secondaire. Votre première réaction sera sans doute que ce centre doit être immense pour justifier tous ces écoles mais vous auriez tort. Comme pour notre École primaire ‘Cuda Beach, le trois quarts des élèves viennent de l’extérieur du centre. Toutefois, à Sunny Acres, il n’y a pas de transport scolaire donc les parents doivent eux-mêmes transporter leurs enfants. En plus, en concordance avec les règlements du centre, les parents doivent se déshabiller à l’Accueil avant de déposer ou de chercher leurs enfants Ces parents ne sont pas des naturistes ; ils sont des gens comme vous et moi qui veulent le meilleur pour leurs enfants et, si cela implique se dévêtir, c’est un sacrifice que nous sommes prêts à assumer. »

« J’ai rencontré notre invité pour la première fois à Sunny Acres. Son titre est Directrice de l’école secondaire mais, dans les faits, elle est responsable des trois écoles car c’est elle-même qui les a toutes instaurées. Vous allez constater que c’est une jeune dame très sympathique et lucide et je suis gratifiée qu’elle accepte mon invitation de vous parler de ses expériences. »

« Avant de demander notre invité de sortir, cependant, il y a une dernière chose que j’aimerais ajouter ; mon ami Paul Jackman, » et ici Janet pointa sa main dans ma direction. Rose, avec Charles Henri dans ses bras, Debra, Tori et moi étaient tous assis dans la troisième rangée, « a, depuis des années fait la distinction entre être déshabillé et être nu. Selon lui, être déshabillé est un choix délibéré de porter une tenue de peau tandis qu’être nu est l’état d’être sans défenses. Je tenais à vous dire que ce soir, à me trouver debout devant vous ainsi, je me sens très nue… Messieurs, Mesdames, je vous présente Lisa Cummings, la directrice de l’École secondaire naturiste de Sunny Acres… »

Lisa sortit du côté de l’estrade, nue, chaque pore de son être émettant la gêne qu’elle sentait.

Mesdames et messieurs ; bonsoir. Je m’appelle Lisa Cummings et je suis ici ce soir pour vous parler de nudité et de performance scolaire… »
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CHAPITRE 8 ;


C’était dans les deux heures de l’après-midi et les choses étaient assez tranquilles. Quand il a entré, il devait arrêter quelques instants pour que ses yeux s’adaptent à l’éclairage plus sombre du magasin. Après un temps, il commença à roder, à regarder les étalages de casques, de visières et de gants. La fille derrière le comptoir garda un œil discret sur lui, toujours à l’affût des voleurs à étalage. Ça n’arriva pas souvent, mais tu ne pouvais jamais être certain… Quoique ce n’était pas toujours vrai, ça-; après un temps, tu le pouvais. Ils avaient presque toujours un air nerveux, anxieux, autour d’eux, surtout les plus jeunes. Ce gars-ci n’était pas du tout du genre.

Après avoir tué un certain temps à étudier les pistolets de précision, il se dirigea vers le comptoir. La fille leva la tête, comme si elle le remarqua pour la première fois et lui sourit ; c’était la première fois qu’il la vit ici. Elle avait l’air d’avoir son âge, vingt-quatre, vingt-cinq, grande, mince et très en forme. Elle porta des jeans moulés et un haut sans manche qui ne laissait guère à l’imagination. Sa peau était très bronzée, comme si elle passa le plus grand de son temps au soleil et quand elle sourit, la lumière lui éclata sur le visage avec des dents très blanches et des yeux pétillants.

« Puis-je vous aider avec quelque chose, » demanda-t-elle.

« Oui, j’aimerais trois pots de 2000 rondes de balles de peinture Rap4, en bleue, et trois cartouches de CO2 de douze onces, s’il vous plaît. »

« Très bien. Allez-vous payer en espèces ou par crédit ? »

« Crédit, s’il vous plaît… J’ai un compte. »

« Oui, Monsieur… puis-je avoir votre nom et votre numéro de téléphone, s’il vous plaît ? »

« Michael Harrison, 555-2317. »

Elle entra ces données à l’ordinateur. « 1575 Harbour, Manatee Bay… C’est toute une coïncidence, ça… j’ai encore de la famille qui habite Manatee Bay. »

« Ah, oui… Pourtant, je ne me souviens pas de vous avoir remarquée. C’est quoi votre nom ? »

Elle lui passé le relevé de compte. « Pourriez-vous signer ceci, s’il vous plaît… ? Merci. Je crois que la raison que vous m’avez jamais remarqué est que j’ai grandi à Willow Lane. »

« Willow Lane… ? Mais ça, c’est au… »

« … Au Centre Barracuda Beach, oui… Ton père ne nous aimait pas beaucoup. Michael Harrison… Mon nom est Alicia Fernandez ; je suis député à Manatee Bay et vous êtes aux arrêts pour avoir utilisé une arme de façon illégale afin de causer des blessures corporelles. »
-O-O-
Je sortais de la Maison d’Or et je jetai un coup d’œil vers l’allée et le stationnement. J’arrêtai… et je regardai, bouche bée… De vieilles autos furent choses courantes ici, Moi, je conduis une camionnette des années ’30, moi-même, mais quand même… celle-ci fut une véritable beauté ; une Oldsmobile 88 turquoise d’origine, 4-portes, de 1956 avec des pneus à flanc blanc d’époque. On n’en voit plus du genre.

La voiture s’est rendue majestueusement à la fin de l’allée et rentra au stationnement. Curieux, je me suis rapproché. Je suis arrivé à la voiture au moment que la porte du conducteur s’ouvrit. Je n’arrivais pas à déterminer qu’est-ce qui m’a plus surpris, la voiture ou son conducteur, car qui sortait que mon vieil ami, le Maire Morse… euh… White.
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J’attendis qu’il se redresse lentement et je lui ai offert la main. « Bonjour, Bill… Surpris de te voir ici… »

« Bonjour, Paul. Je suis venu recueillir ma petite-fille. Ses parents sont à l’extérieur de la ville alors elle passe la semaine avec Alice et moi. »

Je regardai ma montre. « École ne sera terminée que dans une heure. »

« Je le sais… J’espérais te parler. Veux-tu que je me déshabille ? » D’habitude, Bill avait l’air qu’il savait quelque chose de drôle sur ton compte. Cette fois-ci, il avait l’air qu’il savait quelque chose qu’il aurait préféré ne pas savoir.

« Te sentirais-tu à l’aise à le faire ? »

« Pas vraiment, non… »

« Allons au bureau, alors… je pourrais l’ignorer là-bas. »

Je lui ai guidé vers le bureau et la pièce de derrière le comptoir de service. Rose était à faire la comptabilité.

« Chérie… Bill White est ici. Il aimerait me parler… »

« Je vous laisse, donc. Charley se réveillera bientôt de toute façon. »

« Ce n’est pas nécessaire, Rose. Restes, s’il te plaît… Ceci te concerne, également, d’une certaine manière, » dit Bill, qui me suivit.

Je lui offris ma chaise. « Qui a-t-il, Bill ? T’as l’air inquiet… »

« Paul, comme tu le sais sans doute, les élections municipales surviendront cette année. »

« Dis-moi pas que tu te fais des soucis au sujet de perdre l’élection, voyons… »

« Non, ce n’est pas ça. » Il prit un respire profond. « Ce seront mes dernières… après celles-ci, je vais prendre ma retraite… Et je veux que ce soit toi qui prends la relève. »

« QUOI ?! »

« C’est mon cœur… il est épuisé. Le terme médical est ‘arythmie’. Le docteur croit, que si je fais attention, j’aurais peut-être encore cinq ans. J’aimerais savoir que quand je parte, la place soit en bonnes mains. Je veux que tu te présentes en tant que conseiller municipal. Après que tu sois élu, je te nommerai comme adjoint du maire et, au cours des quatre années à venir, je te reléguerai les reines de la ville. »

« Mais que ferais-je d’ici ? »

« Il ne devra pas avoir de conflit… la fonction du maire n’est pas une job à temps-plein, pas ici, en tous cas. Debra à quel âge… quinze ans ? Dans cinq ans, elle sera grande. Penses-y… parles-en avec ta famille. J’ai besoin de toi, Paul… La ville a besoin de toi. Je vais vous laisser ; l’école finira bientôt et je veux être à la porte pour accueillir Jennifer quand elle sortira. »

Bill se leva lentement et se dirigea vers la porte. Rose et moi, nous restions là, assis…
-O-O-
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Re: Histoires de Cor; L'école secondaire Montesorri

Message par Cor »

Lisa était à son bureau à terminer son rapport pour le Comité de supervision. Depuis Noël la population étudiante de l’école secondaire avait encore grossie de douze élèves ; cinq transferts de Joseph Brother et sept autres par des parents qui avaient entendus parler de l’école d’un ami d’un ami… à la vitesse que ça allait, d’ici l’été prochain, elle serait à pleine capacité. L’école primaire était déjà bondée à craquer. Elle se demanda ce qu’elle allait faire l’année prochaine.

Elle pensa à ses étudiants ; Natasha était déjà deux années pleines en avance sur le programme de l’État, tandis que Jimmy, Greg et La Verne étaient tous à un an et demi et que les autres étaient à les rattraper rapidement.

À ce moment-là, Vénéra cogna à sa porte.

« Salut, je suis contente de te voir… J’étais en train de finir mon rapport et j’ai commencé à réfléchir. Nous sommes à souffrir de notre réputation. »

« Ah, bon… »

« Ouais… la prématernelle est pleine, l’école primaire est pleine et, en toute probabilité, je serai aussi plein à craquer pour l’école secondaire au début de l’année scolaire. Je ne sais pas quoi faire… »

« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Que vais-je faire avec tous ces étudiants qui voudraient s’inscrire ? »

« Que font-ils dans les autres écoles quand elles sont pleines ? »

« Mais je ne peux les refuser… ce ne serait pas juste… »

« C’est pour ça on te paie les gros sous, chère. Parles-en avec April… Elle pourrait peut-être convaincre la Commission scolaire de Curtis pour qu’ils ouvrent une école avec un uniforme de peau. »

« Tu ne pourrais pas le faire, toi ? »

« Justement, je ne le pourrais pas… C’est pour ça que je suis venue. Je dois descendre à Manatee Bay pour six mois, peut-être même plus. J’ai eu un appel de Janet Brooks la semaine dernière. La présentation que tu leur a fait a fait des petits… Trois des écoles primaires sont maintenant sans vêtements, une des écoles intermédiaires est sans vêtements l’autre est à vêtements facultatifs et la moitié de l’école secondaire sera sans vêtements à partir de septembre prochain. Janet veux que j’établisse une étude similaire à celle que nous avons ici. »

« Oh. Quand partiras-tu ? »

« Demain… Ne t’inquiètes-toi pas, chère… tu vas y arriver. »

« Oui… j’imagine… mais tu vas me manquer. »

« Qu’est-ce qu’il avait dit, le gars dans le film… ‘Je reviendrai…’ Tu es partie de loin depuis que je t’ai payé ta caution. C’est l’heure de quitter le nid, ma fille… »
FIN
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bobettebob
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Re: Histoires de Cor; L'école secondaire Montesorri

Message par bobettebob »

Cor a écrit :CHAPITRE 4 ;

Le vol de la Capitale vers l’aéroport O’Hare de Chicago n’a duré que deux heures.
(...)
Quand Janet fut assise, le doyen s’est levé et dit « Si cela conclue les présentations, je me suis arrangé pour que nous dînions au Bare Pit, le restaurant de Sunny Acres ; les repas y sont excellents. Après le dîner, nous allons visiter les écoles et nous rencontrons Lisa Cummings, la directrice. Cela lui fera grand plaisir de répondre à vos dernières questions. »
Désolé de remonter le sujet (et déranger l'ordre de lecture), mais je suis confus géographiquement dans l'histoire. Janet Gregory et Roger se rendent à Chicago pour une réunion de concertation de 2-3 jours, et Sunny Acres est supposé être ouvert à l'année et situé quelque part près de la Floride, où ils se rendent pour le dîner. Le vol de retour de Chicago au Golf du Mexique arrive juste avant l'intermède 2...
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Cor
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Re: Histoires de Cor; L'école secondaire Montesorri

Message par Cor »

En fait, non...

J'ai eu une discussion avec Lordship Mayhem, l'auteur de la série "Manatee Bay" il y a plusieurs années (au moment que je traduisais ses histoires et que j'ajoutais les miennes) et il m'a dit qu'il préférait ne pas spécifier un endroit particulier pour le centre naturiste mais que dans sa tête, il le situait dans les environs de Tallahassee, en Floride.

Dans le même ordre des choses, quand j'ai écrit "L'enseignante", j'ai eu l'aide (l'histoire avait eu ses débuts sur un site, maintenant disparu, d'histoires 'naturistes' par des auteurs amateurs) d'un homme italien habitant la banlieue de Detroit qui utilisait le nom de plume 'upnorth'. Lui et moi sommes mis d'accord que "Sunny Acres" serait situé à mi-chemin entre Chicago et Détroit, disons près de Three Rivers, au Michigan. Dans le chapitre 6 de l'histoire 'École Secondaire Montessori', le nouvel étudiant, Roy, aurait donc fait le chemin à partir de Flint, en passant par Anne Arbour et Jackson.
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