Samedi
Samedi après-midi fut une autre journée ensoleillée. Nous avions installés un gros barbecue sur le patio du hall de loisirs et au lunch, le Chef servit des burgers de-luxe faits maison, avec son subtil mélange d’épices, du poulet mariné à la sauce tzatziki et des souvlaki au porc sur des brochettes de bois. Comme bruit de fond, nous pouvions entendre le pépine creuser les canalisations des infrastructures pour la nouvelle école. Les enseignants étaient tous présents tel que convoqués tous attirés dans leurs nouveaux uniformes scolaires et les autres directeurs d’écoles primaires y étaient également pour présenter main forte à leur collègue, Nicklaus Slaight qui devait rejeter veston, cravate en faveur de sandales et crème solaire. Une poignée d’autres enseignants se sont aussi présentés, y inclut les profs d’éducation physique qui étaient nus eux aussi et qui, à ce point, étaient des passés-maîtres dans le délicat art d’enseigner à des enfants nus.
J’ai remarqué que plusieurs de ces profs d’éducation physique étaient à discuter avec Sensei Robert, en toute probabilité de la possibilité d’offrir des cours d’aïkido à l’intérieur du système scolaire et j’ai également vu cette ado amateur de tennis avec l’Entraîneuse Wendy Lefebvre pendant que Mme Phelps regarda. Je fus surpris de la voir ici. Il faudrait que j’aie un mot avec elle avant que la journée soit finie.
La plupart du Comité des Parents étaient là y inclut son directeur, Roger Hollingsworth, ainsi que la majorité de la Commission Scolaire avec…
« Janet Brooks, quel plaisir que vous soyez venu, » cria Rose. « Puis-je vous chercher à boire ? »
« De la ciguë, » proposa-t-elle. « À peu près une trentaine de litres. » Elle se secoua et rectifia, « juste un soda… du root-beer, si vous en avez. » Rose partit au pas de course pour lui chercher sa boisson. Janet fut visiblement inconfortable dans son état dévêtue. Ce fut la première fois, j’ai dû admettre, que je la vit nue. Je me devais de la sortir de son état morne, si ce n’était que pour améliorer l’humeur de ses enseignants, anxieux eux aussi à l’idée de faire face à jusqu’à 25 étudiants vêtus à l’air libre dans leur tenue actuelle.
J’ai accroché ma plus jeune par le bras et je me suis rendu à côté de Janet. « Dis bonjour à Mme Brooks, Tori. » proposai-je. Bon, d’accord… peut-être proposai n’est pas tout-à-fait le mot juste.
« Bonjour, Mme Brooks, » Tori lui dit heureusement. « J’ai vraiment hâte de pouvoir fréquenter la nouvelle école lundi. »
« Bien, ça fait plaisir de l’entendre, Victoria. » Janet y mit le paquet. « Ma fille Mandy l’est également. » Elle me regarda. « Elle me le répète au cinq minutes. Elle m’a demandé de la pincer afin qu’elle puisse être certaine de ne pas rêver. Elle ADORE les cours de natation. » Janet pensa un instant. « J’aime que je n’ai pas eu à laver son maillot à toutes les semaines. Il y a ÇA comme avantage. » Elle se retourna vers Tori de nouveau. « Mandy est près de la piscine. Pourquoi ne pas aller la rejoindre ? »
« Mandy est votre fille ? Cool ! Papa, savais-tu qu’elle était dans ma classe ? »
« Non, chérie, je ne le savais pas. Vas-y et amuses-toi. » Et elle fut partie au moment que Rose revenait avec son root-beer.
« Je vois que vous avez autant de femmes habituées que moi j’ai d’enseignantes, » nota Janet, regardant aux alentours a celles avec et sans démarcations. Comme je l’avais demandé à mes habitués, autant hommes et femmes, ils se mêlaient activement à toute enseignante tacheté en vue et les deux groupes étaient très homogénéisés maintenant. « Merci, je crois que les enseignantes vont apprécier ça. »
J’acquiesçais. Tel que convenu. Nous allons voir à partir quelques parties de ballon-volant et de ballon-panier, tantôt afin de briser la glace. Et la piscine s’avère être très en demande avec les jeunes. »
« Effectivement, OÙ avez-vous trouvé toutes ses gardiennes ? »
« L’équipe de meneuses de claques de l’École secondaire Manatee Bay, » dit Rose avec un timing exquis. Janet cracha son root-beer.
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DimancheLes six gars de l’équipe de pépine ont travaillé tard le soir samedi et ont fini vers les deux heures du matin. Ils avaient l’air de tomber où ils étaient alors, devinez ce que Rose et moi faisions à cette heure de la nuit ? C’est ça. À deux par chambre, nous avions juste assez d’unités de disponibles pour les abriter. Bien…et puis, après tout, c’est l’État qui payait les frais.
L’équipe de monteurs arrivèrent à 7 heures, traînant les modules derrière eux sur des remorques-plateformes. Les modules étaient arrivés depuis vendredi et avait été éparpillés ici et là en ville, partout où il avait un peu de place, y inclut le timbre-poste qui servait de stationnement pour l’école secondaire. Les formes de béton qui allèrent supporter l’école devaient polymériser jusqu’à dimanche matin. Pour une raison au-delà de toute compréhension, trouver des hommes pour installer les modules fut plus facile que trouver l’espace pour les entreposer ces modules en attendant. J’avais, toutefois, une assez bonne idée de quoi fut cette raison et j’y ai mis un holà en proposant que si les monteurs emmèneraient leurs enfants de douze ans et moins, je leur fournirais du gardiennage gratuit. Quelques uns avaient accepté l’invitation. J’avais pensé que même si le fait d’amener leurs propres mômes ne réduirait pas nécessairement les regards indiscrets, cela réduirait quand même le niveau et le volume des commentaires.
La première camionnette à arriver fut celle avec la dernière section de couloir central. Elle arrêta en position et du camion sortit une petite fée de six ans. Je découvris que son grand-père, Walt Schultz, était le contremaître de l’équipe et que la fée s’appelait Kimmy Jackson. Deux autres enfants sortirent d’une deuxième camionnette. J’ai accueillit l’équipe dans ma tenue habituelle, accompagnée de Rose et une Debra encore endormie. Les yeux des jeunes hommes grandirent.
Je me suis tourné vers les ouvriers. « Bon, comme nous vous l’avions dit hier, ma fille, Debra, agira comme gardienne, aujourd’hui et amènera les enfants sur un tour de la propriété, et surveillera lors de la piscine et les autres jeux. Je m’attends que quelques unes de ses copines viennent donner un coup de main et nous avons d’autres jeunes de l’âge des vôtres qui viendront aussi dès que les parents auront fini de les gaver. Votre contrat avec l’État vous permet du café illimité du dépanneur, là en face de votre site de travail. Si vous voulez de la bouffe… » J’ai arrêté pour réfléchir un instant. Il y a un comptoir de sandwich près de la piscine qui sert des hot-dog et des hamburgers, mais il se trouve dans la zone libre de vêtements. Vous pourriez peut être accumuler vos commandes et n’envoyez que votre homme le plus courageux pour aller les chercher. » Plusieurs des hommes, sourires en place, s’étiraient pour tapoter l’épaule du plus jeune. Cela paraissait qu’il était l’apprenti le moins expérimenté. Cela paraissait qu’il n’avait jamais été à un centre naturiste au préalable. Cela paraissait qu’il n’avait jamais été nu dans un contexte social auparavant. Cela paraissait que chaque cellule sanguine était en train d’éclairer son visage à ce moment-là. « Il y a aussi un restaurant, mais comme pour le bar à sandwich, c’est dans la zone libre de vêtements. Walt, tu voudrais peut-être dîner là ; il y a une bonne vue autant de la piscine intérieure que la piscine extérieure, ce qui est l’endroit où vous risquiez de retrouver votre petite-fille. »
J’hésitai et je les regardais. « Bon, à propos de l’étiquette… »
« Ne vous inquiétez pas de l’équipe, » me dit Walt. « Nous leur avons déjà donné la marche à suivre. Occupez-vous plutôt de ma petite-fille. »
J’acquiesçais et Debra s’est penché pour parler aux jeunes. « Voulez-vous aller vous baigner ? »
Il y a eu des cris enthousiastes des trois pour cette proposition.
« Bon, allons-y. »
Kimmy s’est retenue à ça. « Je n’ai pas emmené mon maillot de bain. »
Tout le monde gloussa de ça. « Chérie, » Debra lui a rassuré, « tu portes déjà ton maillot, tout comme moi, d’ailleurs. »
« Tu n’as qu’à renfermer leurs affaires dans la salle de conférence, » Rose lui conseilla.
Avec ça, l’équipe de montage commença le travail intensif d’assembler toutes les composantes en une véritable école fonctionnelle et les enfants suivirent notre propre Joueuse de flûte d’Hamelin pour passer la journée à jouer en toute liberté.
À midi tous les modules furent en place et boulonnés, les joints scellés au calfeutrage aux polysulfures. Les enseignantes, qui avaient passé la matinée assises au bar à café (qui s’adonna être en plein milieu de la zone libres de vêtements, près de la piscine extérieure) avaient été permises de rentrer et de préparer leurs salles de classe.
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