Histoires de Cor; Élémentaire - ma chère Watson

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Cor
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Histoires de Cor; Élémentaire - ma chère Watson

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Titre d’origine ;
Elementary, my dear Watson
Par Lordship Mayhem
D’après une idée originelle de Lordship Mayhem
Paru en premier sur le site ‘storiesonline dot net’ en 2010
Traduit par Cor van de Sande en 2012
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Chapitre 1 ; La première journée

Emma Watson venait d’avoir 11 ans et alla commencer la 6e année à l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell. Elle fut arrivée à l’âge où les garçons commencèrent à lui attirer – surtout cette éternelle question qu’aucune fille préado ne puisse poser à ses parents ; pourquoi les garçons de son âge sont-ils tellement nuls ? Étant fille unique, elle n’avait pas de sœur ainée à qui demander.

Le garçon pour qui elle avait le béguin, celui qui là rendait confuse et qui, parfois, détruisait complètement son amour-propre s’appelait Billy Thames. Leurs deux familles habitèrent la même pâtée de maisons à cette ville située dans une partie du pays qui bénéficia d’un climat semi-tropicale à longueur de l’année. Leurs pères travaillèrent tous les deux à l’usine, sa mère à elle gérait un studio de photographie de taille moyenne dans un bâtiment du centre-ville tandis que sa mère à lui fut gynécologue/obstétricienne avec une pratique chargée.

Ce matin-là, tandis qu’elle s’habillait pour ce commencement de cette dernière année au primaire, elle réfléchit sur les rumeurs insensés qu’elle avait entendu l’année précédente au sujet de l’école elle fréquenterait l’année prochaine, Saint Dunstan. Il paraîtrait qu’ils nagèrent et jouèrent au ballon-volant et au ballon-panier tout nu là-bas. Elle n’était pas sure qu’elle voudrait aller à une école où tout le monde se promena à poil… encore moins si Billy y allait aussi. Elle fut forcée à admettre qu’elle fut curieuse à savoir comment Billy et tous les autres garçons avaient l’air ‘Là’, elle doutait que de l’apprendre valait qu’elle leur accorde la même faveur. Toutefois, quand elle avait ouvert le sujet avec ses parents, ils ne semblèrent pas trop bouleversés.

Elle regarda son garde-robe et s’efforça à décider entre des pantalons pâles ou foncés. Le temps matinal promut déjà une journée chaude à venir donc, les pantalons foncés seraient-ils trop chauds ? La blouse ivoire ou la blanche ? Un slip blanc, bleu ou rose ?

« Emma, viens déjeuner, » vint la voix enjouée de sa mère.

« J’arrive ! » Rapidement, elle choisit les pantalons pâles et la blouse blanche aux manches longues avec des volants sur le corsage, passa un peigne à travers ses cheveux et courut vers en-bas.

Passant par la cuisine, elle donna sa mère une accolade rapide puis, dans la salle à diner, donna son père un bec et s’assied à sa chaise. Devant elle, il y avait un verre de jus, un verre de lait ainsi qu’un bol de céréales. Elle avait délaissé les céréales sucrées de sa jeunesse – elle fut dorénavant trop vieille pour ça, quasiment une ‘ado’ officielle, du moins, elle le serait à la fin de l’année quand elle irait à… Saint Dunstan. Elle sortit ces pensées de sa têt car pour une fille de 11 ans, un an est presqu’une éternité. Il y aurait amplement de temps de s’inquiéter des ces histoires étranges au printemps. D’ailleurs, il se pourrait fort bien que tout ça prendrait des allures de légende urbaine d’ici-là.

Son père mit de côté son journal. « Dépêche-toi, chérie. Nous allons t’escorter à l’école aujourd’hui. »

Elle le regarda, étonnée. « Nous ? N’allez-vous pas travailler, » demanda-t-elle.

« Non, nous avons tous les deux pris la journée, » expliqua sa mère. « Ton père a demandé une journée pour affaires personnelles et Debbie pourrait facilement s’occuper de la boutique pour une journée. »

Son père acquiesça. « Nous voulons être là pour cette première journée spéciale de notre petite fille, » dit-il.

Son regard curieux sauta de l’un vers l’autre. Je ne suis certainement plus un enfant de maternelle, pensa-t-elle, donc, que se passe-t-il ?

Quand même, d’être escortée à l’école lui semblait inévitable. En sortant, elle vit, un peu plus en avant, Billy qui fut, lui aussi, escorté par ses parents.

À l’école, elle constata que tous ses copains de classe eurent ses parents avec lui. Une pancarte dirigea les élèves de 6e et leurs parents vers l’auditorium. À l’entrée, sa nouvelle enseignante, Mlle Thompson prit les présences.

Les élèves devinrent que quelque chose de spécial allait se présenter mais ils n’eurent aucun idée de quoi. Pour une chose, leurs parents furent plus anxieux qu’ils auraient dû l’être et ils transmettaient ce sentiment à leur progéniture.

Dès que le dernier enfant et parent furent arrivés, la directrice approcha le lutrin et ajusta le micro pour sa taille plus élancée que la norme. Elle fit un discours rapide pour accueillir le retour des élèves, remercier les parents de venir et de dire que l’école (« cette chère Bell ! ») sera toujours prête à fournir tout le support nécessaire lors des ajustements au style de vie pendant l’année à venir.

La mère d’Emma tint sa main d’une pognée de fer.

Puis ce fut le tour de Mlle Thompson d’approcher le lutrin. Elle porta une jupe fourreau en brun pâle et une blouse beige pâle. « Bienvenus à la première classe naturiste dans l’histoire de l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell. Nous apprécions que cela soit une expérience fascinante et nous comptons sur vous pour agir en fer-de-lance devant les autres élèves plus jeunes. »

Le cœur d’Emma sauta un coup. Elle croyait comprendre le sens du mot ‘naturiste’. Elle pensa l’avoir entendu être utilisé lors de mentions de ces deux institutions, Saint Dunstan et Gymnos.

Apparemment, plusieurs copains de classe firent la même réflexion. Elle entendit plusieurs exclamations à travers la salle, aussi vite étouffées par des parents. Mlle Thompson attendit pendant que la salle se calma de nouveau.

« Comme vous avez sans doute entendus, l’École Intermédiaire Saint Dunstan et l’École secondaire Buchanan sont désignées comme naturiste à partir d’aujourd’hui même. Aucun étudiant ni membre de son personnel ne portera aucun vêtement sauf ceux exigés pour la protection physique. » Non, Emma ne l’avait certainement PAS entendu. « Il fut décidé que la 6e année de cette école emboiterait le pas, en partie pour s’assurer que plusieurs des futurs élèves de la 7e serait habitués à un tel régime. » Mlle Thompson présenta un sourire plus qu’encourageante. « Les premiers jour à l’école intermédiaire sont souvent déjà assez traumatisants sans être obligé de s’adapter à la nudité sociale, en plus. Éventuellement, ce programme sera appliqué à tous les écoles dès les premières années. »

« La première chose que nous allons faire est de vous présenter un vidéo sur le naturisme, puis nous discuterons de comment nous allons traiter ça dans la vie courante. » Elle abaissa les lumières et partit le lecteur DVD installé à même le lutrin.

La vidéo documentaire débuta en montrant les présentateurs, un homme et une femme qui, d’après ce que l’on pouvait voir, ne portèrent aucun vêtement. Ils discutèrent de la justification pour la nudité, comment ce fut confortable et les bonnes manières pendant, en arrière-plan, on présenta des scènes prises à différents centres naturistes et de plages naturistes ou à vêtements facultatifs. Ils discutèrent de préados et d’ados et de comment le naturisme leur a ait aidé avec des incertitudes face à la sexualité et à l’acceptation de soi, montrant des familles qui jouaient, se détendaient et même cuisinaient en tenue de peau. La vidéo fut très bien faite et, quand il avait terminé, Emma se sentit bien informée… et tout-à-fait terrorisée. Non pas qu’elle le sache, ses parents furent tout aussi terrorisé et eux, ils eurent été avertis d’avance de ceci.

Mlle Thompson ramena l’éclairage à son intensité normale. Tous furent surpris de constater que, pendant que le vidéo joua sur l’écran, elle s’était retirée et s’était déshabillée et, maintenant, fut tout-à-fait nue devant ses 24 élèves habillés et leurs parents. Les seuls choses qu’elle porta furent des escarpins à talons plats et une petite croix sur une délicate chaine en or. « Il y a-t-il des questions au sujet du naturisme, » demanda-t-elle.

Des mains furent levées. Certaines questions furent remarquablement personnelles, la plupart furent du genre ‘Je n’ai pas un beau corps’. Mlle Thompson répondit soigneusement et en détail à chacune d’elles et semblait avoir toutes les réponses sur le bout des doigts. Oui, les garçons et les filles seraient nus ensemble – non, ce ne fut pas considéré ‘mal’.

Un garçon nota que son bronzage n’avait pas de démarcations. Effectivement, dit-elle, elle fut élevée en tant que naturiste, ses parents ayant adopté ce style de vie avant qu’elle fut née.

« À partir de cet instant, votre salle de classe est désignée comme un environnement totalement libre de tout vêtement – personne n’y sera permis accès sauf si elle soit nue, mise à part de souliers et de bijoux. Ceci est applicable à tous y inclus les visiteurs, le personnel et les élèves des autres années. Vous, les élèves de 6e, vous devez agir comme toute l’école soit ainsi. »

« Ce fut un choix délibéré de ne pas vous en aviser d’avance, afin que vous ne soyez pas inquiété voire pris de panique, avant que vous puissiez l’expérimenter pour vous-mêmes. Nous savons d’expérience qu’une fois que vous soyez nu dans un contexte sociale pour quelques 15 minutes, vous arrêterez de remarquer votre manque d’habillement à moins que quelqu’un y attire votre attention. »

Elle prit une gorgée d’eau. « En plus, les parents des autres élèves ont été avisés que leurs enfants vous verront vous promener nu à travers l’école et furent avisés que, s’ils le désiraient, ils pourraient inscrire que leurs enfants participent au programme sur une base volontaire. Jusqu’ici, nous avons reçu une quinzaine de lettres de parents annonçant leur accord et, à mesure que l’année progresse, nous nous attendons d’en recevoir d’autres demandant que leurs enfants soient comme les grands. »

Mlle Thompson démarra une présentation de diapos. « Nous avons baptisé ceci ‘Le Programme’. Il implique quoi, au juste ? »

« La nudité intégrale à l’extérieur de l’école ; vos parents ont acceptés que vous soyez nu du moment que vous arrivez de l’école au moment que vous repartiez vers l’école après le déjeuner. Ils ont accepté, en plus, qu’ils seraient nus eux-mêmes pendant cette période. »

« La ville a modifié ses règlements municipaux sur l’indécence afin de permettre tous les étudiants du Programme de ce promener nu à travers la ville, à partir d’aujourd’hui même. Vos parents devront encore attendre pour ce privilège mais ça va venir. »

« Il y a-t-il d’autres questions ? Parfait. Je vous demanderai donc que vous endossiez l’uniforme scolaire. Allons, tout le monde ! Oui, ici-même, les parents également. »

À travers la salle, ce fut un grand remue-ménage tandis que parents et progéniture se levèrent et commencèrent à se déshabiller.

Les parents d’Emma se regardèrent fixement. Sa mère ravala et ils commencèrent à se dévêtir. « Allez, Em, toi aussi » encourageait-elle sa fille qui fut maintenant en plein panique.

« Mais… mais… mais… Billy va me VOIR, » souffla-t-elle, désespérée.

« Oui, et toi tu vas voir Billy. Ni toi, ni lui aviez quoi que ce soit de honteux. »

« Sauf sa note en anglais de l’année dernière, » ricana le père de Billy, qui avait déjà retiré sa chemise. Billy fut figé, les mains crispées sur le dosseret du siège devant lui.

« Dépêches-toi, Billy, tu es à retarder tout-le monde, » lui encouragea sa mère.

De voir Billy aussi terrifié qu’elle lui donna du courage. Incroyable, une fille plus courageuse qu’un garçon ! Elle pourrait s’en servir pour le dominer si elle réussissait à se vêtir du nouvel uniforme scolaire. Elle manqua d’arracher sa blouse, et repoussa ses pantalons et son slip d’un coup sans retirant ses espadrilles. De quelque part, sa mère, maintenant nue, elle aussi, sortit un sac pour serrer son linge, des serviettes pour s’assoir pour les trois et puis sortit un peigne pour replacer ses cheveux. Elle regarda à côté pour constater que Billy avait retiré sa chemise mais n’enleva ses pantalons qu’avec la plus grande hésitation et que ses parents furent déjà nu à part pour des souliers.

Que peu de temps après, toute l’assistance finit par se dévêtir quoi que leur gêne prenne encore quelque temps. Emma ne savait pas du tout où regarder tandis que Mlle Thompson leur adressa la parole de nouveau. « Bon, maintenant que nous sommes proprement habillé, ou déshabillé si vous le préfériez ainsi, introduisons-nous. Quand j’appelle votre nom, s’il vous plaît, levez-vous et dites quelque chose de vous, quel est votre passe-temps préféré ou votre sport préféré, quelque chose du genre. »

Elle descendit la liste par ordre alphabétique. Chaque étudiant se leva, adressa la foule puis se rassit.

Le nom de Billy vint avant la sienne. Il se leva, mentionna sa passion pour le baseball et se rassit

Quand se fut son tour à elle, Emma mentionna amour pour la natation. Mlle Thompson assura la foule que rien n’était plus agréable que de se baigner nu – pas de maillot désagréable qui colla partout, aucun besoin de la laver par après et plus d’inquiétude de ne pas pouvoir se baigner parce qu’on l’avait oublié.
-O-O-
La rencontre avait duré un bon deux heures, après quoi, les parents repartirent vers la maison, apportant le linge des jeunes avec eux. Il y avait quelques accolades malaisées entre parents et progéniture en partant – ils ne furent habitués à se coller peau à peau.

« D’accord… Classe, il est temps de rejoindre la salle de classe. Nous vous indiquerons vos places et nous distribuerons vos livres. »

Tandis qu’Emma et Billy descendirent le couloir, elle remarqua qu’il essayait de se cacher l’entre-jambe. Quelques autres garçons et filles tentèrent de marcher tout en se cachant. Emma trouva ça mignon – et plus que ridicule. Mlle Thompson trouva également que ce fut ridicule.

« Bon, tout le monde, faites un cercle, regardez vers le centre ! » Elle se plaça au milieu. « Les mains sur les hanches, » ordonna-t-elle, faisant la même chose. Elle se tourna tranquillement pour regarder chacun d’eux.

« Maintenant, je veux que vous regardiez au tour du cercle. Regardez comme il faut. Il n’y a rien de honteux. Nous sommes tous soit un garçon, soit une fille. Il y a des différences mais elles sont normales. C’est la façon que l’être humain est fait. » Sa voix baissa comme si elle disait un grand secret. « N’essayez pas de vous cacher ; tout ce que vous faites est d’y attirer l’attention ! »

Dans les salles de classes tout le long du couloir, des enseignants tressaillirent, ravalèrent ou firent la grimace quand ils entendirent et comprirent le but de cette leçon impromptue dans le couloir.

« Maintenant, rentrons dans la classe ! »

Emma décida que ce n’était pas si pire que ça de voir comment Billy était fait ‘en-bas’. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle ne s’est pas du tout sentie malaisée d’être nue devant lui.

Elle ne le savait peut-être pas mais Emma vint de faire son premier pas de géant vers son nouveau mode de vie.
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Chapitre 2 ; Le Bol à Boue – plaquage illégal‡

Ce soir-là, Emma Watson et ses parents regardèrent les nouvelles sur des tisons ardents. En temps normaux, Emma ne s’intéressa pas beaucoup des nouvelles mais en temps normaux, sa classe ne fit pas partie de la première histoire locale.

Les familles de Billy et d’Emma se sont rejointes pour un souper d’hamburgers au barbecue dans la cour arrière. Profitant de la nouvelle règlementation municipale, Ses parents escortèrent Billy à poil jusqu’à chez Emma. Après le repas, les deux jeunes d’onze ans jouèrent à lancer jusqu’au coucher du soleil avec Billy qui imita les lanceurs qu’il adora.

« Nous ne pourrions plus faire ça pour longtemps, » dit le père d’Emma tandis qu’ils furent à serrer les choses. « Emma aime tellement nager que nous avons décidé d’utiliser le boni de cette année pour nous faire installer une piscine creusée. »

« Bien, si nous pourrions nous baigner dans votre piscine, vous pourrez jouer à la balle dans notre cour arrière, » offrit la mère de Billy. « C’est mieux pour nous car c’est vous qui serez pris à payer pour l’installation, le remplissage et le maintient de ce monstre. »

Tandis que son mari apporta les vidanges à la rue, Emma et sa mère furent à ranger ses vêtements dans des boites. Pour le moment, elles les placeraient dans le sous-sol. Par contre, sa mère comprit que dans six mois, à mesure qu’Emma grandit, elle devrait penser à les donner au magasin d’aubaines.

Cette nuit-là, Emma a dû avoir la meilleure nuit de sommeil qu’elle se souvint, tout en écoutant la pluie qui tomba doucement à l’extérieur de sa fenêtre. Ce fut tellement confortable que sa mère eut presque à la tirer du lit par la cheville.

Billy et Emma se rendirent à l’école ensemble. Être nu semblait… non, ÉTAIT tout-à-fait naturel. Au contraire de la journée précédente, Billy ne fut plus à se cacher derrière ses mains.

Vers le milieu de la récré du matin, la directrice regarda la scène la plus piteuse qu’elle ait vue depuis longtemps. Elle s’efforça maintenir une expression neutre tandis qu’elle scruta les deux élèves détrempés de la 3e qui furent à dégouter de la boue sur le plancher de son bureau.

« Bon, expliquez-moi comment tout ceci s’est passé, » dit-elle en gardant un équilibre entre douceur et fermeté. Cela n’aidait pas qu’elle aura voulu rire aux éclats.

« Il m’a poussé, » expliqua Theresa, tandis qu’au même moment, Josh lui pointa du doigt et s’est plaint « Elle me taquinait. »

« Il m’a poussé dans la BOUE, » cria la jeune dame en colère. « Bien, elle m’a tiré dans la boue avec elle ! »

La directrice se mordilla la langue. « Bon, s’est assez. Je vais devoir appeler vos parents. Vous ne pourrez rester ainsi de la journée. »

Un appel rapide aux parents résulta dans un autre cri indigné de la jeune dame quand les directives de sa mère finirent par pénétrer. Josh prit les nouvelles come un stoïque quand il parla avec son père mais quand la directrice passa le téléphone à Theresa, il y a eu plusieurs minutes de protestations, pour la plupart du genre « … mais devant un GARÇON ? » La directrice fit un dernier appel au concierge sur le téléphone maintenant recouvert de boue. Avec un ordre sévère de « Restez là ! Ne vous bougez pas, » elle courut de l’autre côté du couloir vers la classe de Mlle Thompson, dont les élèves revinrent de la récréation.

« Julie ? Pus-je emprunter deux étudiants pour 15 minutes ? J’aurais besoin de leur aide pour un problème. »

De retour à son bureau, avec Billy et Emma derrière elle, elle indiqua les deux compatriotes cadets. « Prenez-moi ces deux mares de boue ambulants et sortez-les moi dehors en arrière, déshabillez-les moi et lavez-les moi au boyau. » Elle se dirigea vers le tiroir de son bureau où elle garda son shampoing et savon pour sa douche après-jogging et donna le shampoing à Emma. ‘Il sera inutile de les rhabiller. Leurs parents ont tous les deux décidé que le couple d’amoureux pouvait bien se passer de linge aujourd’hui. » Theresa bouda et Josh ravala et rougit à travers sa croute de boue séchée.

Le concierge les rencontra à la porte de derrière avec le boyau et des sacs de vidange. Leurs hauts et culottes allèrent dans les sacs. Même leurs slips furent impliqués dans la lutte. Puis il partit pour passer une vadrouille par là où leur enseignante et aussi la monitrice de la récré les avait traîné.

« C’est toute une mare de boue que vous avez trouvé, » commenta Emma tandis qu’elle fut à laver les cheveux de Theresa, impressionnée malgré elle des quantités de boue qui furent à sécher sur leurs corps.

Ça ne prend vraiment pas de temps à se laver quand on n’a pas à se préoccuper de s’habiller et, que peu de temps après la récré, Josh et Theresa furent prêts à retourner en classe.

Mme Phillips entra la classe avec les deux anciens combattants devant elle. Les trois furent nus. La classe sursauta. « Nous avons eu un petit problème avec de la boue pendant la récré, si vous êtes à vous demander pourquoi nous portons nos tenues naturelles, » annonça à la ronde. « Vous deux. Assis. Maintenant ! » Elle regarda furieusement les fautifs qui coururent vers leurs places. « Sur des serviettes, » ordonna-t-elle puis elle marcha d’un pas décidé vers l’avant, son cœur battant la chamaille dans sa poitrine. Elle n’avait point de vêtements de rechange et en voulant sortir les deux combattants, elle s’est également retrouvée couché dans la mare. Ce fut la suggestion de la directrice qu’elle adopte l’uniforme de plus en plus populaire de ‘ce chère Bell’. Elle n’avait aucune prétention vers le naturisme… mais, par la force des choses, elle fut naturiste malgré elle, du moins pour aujourd’hui.

Mlle Thompson donna un travail d’écriture créatif à sa classe, leur promit la pire des punitions s’ils dérangeraient les autres classes puis c’est rendue à la classe de Mme Phillips pour aider sa collègue nouvellement naturiste pour une demi-heure. Elle présenta un vidéo semblable mais plus approprié pour cette tranche d’âge, donna un court discours et répondit à des questions et distribua la brochure sur le naturisme destinée aux parents développée par la Commission Scolaire.

À la fin de la journée, les parents de Josh et de Theresa se sont rendus à l’école pour une discussion avec la directrice, Mme Phillips, l’enseignante des jeunes et l’enseignante de la 6e, Mlle Thompson. Mlle Thompson leur donna tous des copies de la brochure et discuta des questions chacun put avoir. À la fin de la rencontre, des signatures furent ajoutées à des formulaires et chaque parent retourna vers sa voiture, avec progéniture en main.

Theresa ne fut guère impressionnée par la journée suite à la récré. Elle et Josh furent les seuls personnes nues (mise à part Mme Phillips qui, étant enseignante, ne compta guère dans les calculs de Theresa) dans la classe de 28, dont à peu près la moitié furent des garçons. Elle voulut taper Josh dans tous les sens pour l’avoir entraîné dans cette situation. Maudit imbécile, pensa-t-elle furieusement.

Tandis que sa mère lui prit par la main et la guida vers l’auto, Theresa fut confuse. « Pourquoi es-tu nue ? Et où sont mes vêtements ? »

« Celles que tu portas aujourd’hui ? Ils furent complètement détruits par la boue donc ils prendront le chemin des vidanges. Tu n’auras plus à t’inquiéter d’endommager encore de vêtements, mademoiselle ! »

« Comment ça ? »

« Dorénavant tu va porter ce que portent les élèves de la 6e ! »

« QUOI ? »

« Monte dans la voiture. Nous irons chercher de la bouffe pour emporter en passant. C’est quoi ce que tu veux ? »

« Pizza ? »

« D’accord pour une pizza. » Les enfants sont si facilement distraits par la nourriture.

Quand Mme Phillips rentra à la maison, son mari l’accueillit avec une accolade et lui assura qu’il fut fier de son courage, sa dignité et son calme. Il avait préparé le souper – des steaks avec tout ce qui l’entoure, une bouteille de vin rouge, des bougies et leur meilleure nappe en lin. Lui, il porta une cravate de smoking, des chaussettes en soie noir et des souliers fraichement polis. Il habilla sa femme dans son collier préféré. « Un jour, dans pas trop longtemps, nous pourrions sortir vers un restaurant huppé habillé ainsi, » lui rassura-t-il. Il avait essayé de la convaincre d’au moins essayer une plage naturiste depuis qu’ils commencèrent à sortir quand ils furent à l’université il y a sept ans.

Le lendemain matin, Theresa découvrit qu’elle ne fut plus la seule en tenue de peau. Quatre garçons et deux filles entrèrent habillés par le soleil et escortés par leurs mères. Elles furent chaleureusement accueillies par Mme Phillips. Autant Mme Phillips et les dames furent soulagées de constater qu’elles ne furent pas la seule adulte nue à l’école.

_________________
‡ Parfois, les titres se traduisent mal... Dans ce cas-ci, il s'agit des termes de football américain ; Mud Bowl fait plutôt référence au nom de l'évènement, tout comme le Rose Bowl à Pasadena, en Californie et le plaquage illégal est une faute où l'équipe défensive met à terre un joueur attaquant avant qu'il soit permis de le faire (du moins, je le crois - je ne connais pas assez ce sport pour l'affirmer hors de tout doute...
:O_O: )
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:animatedwink:
Je sais que je suis d'avance mais demain, je dois quitter la maison de bonne heure pour des commissions et je ne serai de retour que dans l'après-midi. Je ne voudrais pas décevoir ceux et celles parmi vous qui sont matinales...

___________________

Chapitre 3 ; L’hiver fut précoce ‡


À midi, le jeudi, Mlle Thompson fut convoqué au bureau de la directrice. Elle arriva pour découvrir qu’un parent fut assise en face de la directrice, habillée de façon sobre mais couteux, avec des bijoux tous aussi sobres et couteux. Même son alliance parut couteuse, élégante et discrète. Le contraste entre elle et les deux éducatrices, qui ne portèrent qu’espadrilles, chaussettes et boucles d’oreilles, ne pourrait être plus frappant. La directrice avait elle-même choisit d’intégrer le groupe d’enseignants naturistes à semaine long le vendredi précédent, à grand plaisir de son mari et au grand dam de sa fille adulte.

Mme Winter, voici l’enseignante de la classe de la 6e, Mlle Thompson. Julie, Mme Winter désire inscrire sa fille Darlene avec nous. »

« Je comprends que je devrais probablement m’occuper de son transport entre l’école et la maison puisque nous habitons le Regroupement Neuf mais je pense que cela vaudra la peine. »

Mlle Thompson était confuse. Bell, Saint Dunstan et Buchanan furent tous dans le regroupement Deux, un quartier de classe moyenne avec des familles fermement de classe moyenne et des maisons de classe moyenne. Le Regroupement Neuf était à l’autre bout de la ville – et fut le quartier des gens huppés, du monde richissime et influent. Les propriétaires de l’usine y vivaient ainsi que la plupart des avocats de renom et les médecins qui dédaignèrent le régime public. Ce fut un quartier sans crime ; quand on entendit une sirène, ce fut généralement parce que l’un de ces derniers eut besoin d’une escorte pour se rendre à l’hôpital. Les élèves des écoles publiques ne se mêlaient pas avec ceux des autres sauf sur le terrain de sport. Il fut presqu’impossible d’y inscrire votre enfant. Que quelqu’un souhaita QUITTER une école du Regroupement Neuf pour un endroit comme Bell fut impensable.

« Je sais ce que vous pensez – pourquoi venir ici ? » Mme Winter balaya sa main pour indiquer l’école. « Elle n’a pas le cachet de son école actuelle, Hillsdale, ni l’école intermédiaire qu’elle nourrit, Dr. Felix E. Schelling ou l’école secondaire, Rutherford B. Hayes. Mais elle a un avantage. » Elle regarda Mlle Thompson directement dans les yeux. « C’est la seule école primaire cette année dans le système publique à participer au Programme. Où d’autre, mise à part Gymnos, pourrais-je envoyer ma fille où elle serait autorisé à se promener habillée comme vous deux ? »

Mme Winter regarda par terre un moment puis continué doucement. « Ma fille ainée, Danielle, est actuellement à l’hôpital, souffrant d’anorexie précoce. Je veux à tout prix éviter cela pour ma fille cadette donc, je me suis beaucoup documenté sur les problèmes d’acceptation de soi. »

La directrice commenta « Les élèves de 6e et leurs parents signent une entente de rester en tenue de peau 24 heures par jour, 7 jours par semaine, sauf là où vous devez porter des vêtements de protection et que pour la période où c’est nécessaire. Ce qui veux dire que vous seriez permis de porter un tablier lorsque vous faites de la friture, par exemple. »

Mme Winter acquiesça. Ce que la directrice disait se trouvait dans la documentation.

« Nous encourageons les autres membres de la maisonnée de suivre le même régime ; pas de vêtements sauf que pour la sécurité. Il y a-t-il quelqu’un qui pourrait protester ? »

Mme Winter a pu répondre sans hésiter. « Mon mari et moi serons parfaitement à-l’aise sans vêtements les soirs et les fins de semaine, quoique les jours que nous tenons des réceptions, nous devrons probablement nous habiller. Nous avons une bonne mais cela ne causera aucun souci ; elle fréquente régulièrement la plage naturiste de l’Île Baxter. » Elle sourit amèrement. « La seule pour qui ce serait sans doute un problème serait ma fille Danielle. Elle est convaincue que le corps humain est d’une laideur… »

« Donc, Julie, elle a déjà lu la documentation adressée aux parents, » nota la directrice, « et elle et son mari ont remplis et signés tous les formulaires. La Commission fut d’accord pour accélérer la paperasse. Elle commence dans ta classe lundi matin à 8 heures 30. » Elle se tourna vers Mme Winter. « Je vous propose que vous commenciez avec Darlene ce soir. Encouragez-la de rester nue cette nuit et pendant la fin de semaine – peut-être l’amener à l’Île Baxter samedi. »
-O-O-
Margaret et Melissa Mitchener furent des sœurs. Margaret était la meilleure amie d’Emma dans la 6e bien qu’elle taquina Emma sans merci au sujet de son béguin pour Billy (« Je n’ai absolument PAS le béguin pour Billy. Comment pourrais-tu même arriver à PENSER ça ! ») Elles vivaient à côté de chez Emma.

Melissa était dans la 4e et jalouse de sa sœur. Premièrement, elle avait une amie vraiment ‘cool’, deuxièmement elle avait droit à un uniforme scolaire spéciale appelée ‘tenue de peau’. Puisqu’elle ne fut qu’impliquée sur les périphéries du ‘Programme’, elle pouvait rester nue à la maison le soir et la fin de semaine mais elle devait porter du linge pour aller à l’école.

Tout ça était sur le point de changer. Après ce fâcheux incident avec Theresa, Josh et la Mare de Boue de la Mort, le personnel de l’école, des parents et la Commission Scolaire rentrèrent dans des discussions intenses à propos de quand introduire les élèves plus jeunes à la mode de vie naturiste. À la fin de la première semaine d’école, presque la moitié de la 3e et tout la maternelle furent nus, y inclus leurs formateurs.

Donc quand la commission appela les parents d’élèves de la 6e qui avaient des frères et des sœurs dans les autres années de Bell pour demander de les intégrer au Programme, tous sautèrent sur l’occasion. L’expérience de Melissa fut typique.

Ils furent autour de la table pour le souper vendredi soir. Ils discutèrent de leurs journées, ce qui inclut évidemment les événements à l’école. Melissa fut à rire tendis qu’elle raconta l’incident de la Mare de Boue de la Mort et son résultat. Ce fut l’ouverture rêvée pour les parents.

« Melissa, » demanda sa mère dans les tons le plus neutres qu’elle pouvait, « aimerais-TU t’habiller comme Theresa, Josh et ta sœur, à l’école ? »

« Est-ce que je pourrais » demanda une Melissa toute excitée.

« Oui, serait-il possible, » ajouta Margaret, toute aussi excitée que sa sœur. « Ce serait COOL ! »

« Ils nous ont proposé de te laisser aller à l’école comme ceux de la 6e à partir de lundi, si tu veux. Sauf que pour toi, ce n’est pas obligatoire donc il y aura des élèves qui vont rester habillés, donc si tu n’aimes pas ça, laisse-moi le savoir. »
-O-O-
Le lundi arriva chaud et ensoleillé et Mme Mitchener marcha vers l’école avec ses filles. En temps normal, Margaret et Melissa se pensèrent trop vieilles pour que leur mère leur escorte à l’école mais aujourd’hui fut spécial et Melissa fut tendue comme une barre de fer.

Emma et Billy rattrapèrent le trio et se sont joint à eux pour se rendre à l’école. Avec quatre dames nues à côté de lui, Billy se sentais vraiment en déficience numéraire mais tenta de prétendre que tout allait pour le mieux.

Dans sa classe, Melissa et sa mère furent accueillies par Mlle Dahlquist, son enseignante. Mlle Dahlquist fut nue également et mit Melissa tout de suite à-l’aise ; au moins deux autres élèves seraient habillés comme elle.

Quand la classe de 27 fut tout présente, plusieurs enfants notèrent et commentèrent sur l’habillement des trois et de leur enseignante. Felicity, une jeune dame aux tresses dorées et la meilleure amie de Melissa dans la classe, leva la main. « Mlle Dahlquist ? »

« Oui, Felicity ? »

« Pourrions-nous mettre nos tenues de peau aussi ? »

Mlle Dahlquist révisa la politique officielle de la Commission dans sa tête encore une fois. « Oui, mais seulement sur le terrain de l’école entre 8 heures et 4 heures de l’après-midi, pour le moment. En dehors de se temps-là, c’est selon les désirs de vos parents. »

Felicity commença à se déshabiller sur le mot ‘oui’ et avait terminé avant même que Mlle Dahlquist avait terminé son discours et fut à fourrer son linge dans son sac-à-dos. Le reste de la classe la suivit de proche.

Après avoir regardé la classe avec étonnement, l’enseignante appela Mlle Thompson de venir voir. « Julie, j’ai quelque chose à te montrer, » fut sa seule explication.

Mlle Thompson fut exalté de la vue de toute un classe à se préparer pour la journée, tous heureusement nus de leur propre choix. Le Programme fonctionnait. Elle repartit en sifflotant une mélodie joyeuse.

Au bureau de la directrice, elle vint rencontrer sa plus récente élève. « Bonjour, Darlene ? Je suis Mlle Thompson, ton enseignante. » Darlene fut évidemment anxieuse – elle tint sa serviette devant elle comme un bouclier. « Détends-toi, tout le monte est amical ici. Nous ne te mordrons pas. »

Elle escorta la fille vers sa classe, l’amena vers l’avant et l’introduit (toujours avec sa serviette devant elle) à la classe. Puis elle demanda à chacun de se présenter à tour de rôle.

« Emma, pourrais-tu lever la main un instant ? Darlene, il y a une place de libre derrière elle. Tu pourrais prendre celle-là.

Darlene découvrit à son grand soulagement que les livres, les cahiers, le crayon et stylo dont elle avait besoin furent déjà sur son pupitre. Tout ce qu’elle devait faire fut d’ouvrir le livre et de commencer à étudier. À mesure que le cours progressa, elle perdit tranquillement sa crainte que ‘tous furent à lui regarder’ – elle était près du fond de la classe donc tous regardèrent vers l’avant et à l’enseignante et non à elle.

À la récréation du matin, elle approfondit ses contacts avec les autres élèves. Elle ne leur a pas dit exactement de quel quartier elle venait, croyant que les autres la trouveraient vaniteuse mais elle leur raconta au sujet de sa sœur et pourquoi que sa mère l’avait fait transférer ici – l’acceptation de soi étant le facteur-clé du moment.

Elle avait hâte à jeudi. Sa sœur sortirait de l’hôpital ce jour-là.

Emma et Billy avaient hâte à jeudi, également. Les ouvriers allèrent couler la piscine. Depuis plusieurs jours, ils furent à détruire la cour arrière, au grand désespoir du couple dont la cour aboutait celle de la famille Watson. Ce fut moins du fait du dégât temporaire que du fait que leur fille ado fut à baver à la vue des ouvriers bien bâtis et sans chemise.

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‡ Le titre est un calembour faisant référence au nom de famille du personnage, Mme Winter - NdT
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Chapitre 4 ; Le vécu des Kingsley

La première semaine complète d’école finit sur une note plus que positive. La plupart des enfants arrivèrent nus et ceux qui aient quittés la maison avec quoi que ce soit sur le dos mis à part un sac d’école s’en débarrassèrent dès qu’ils avaient franchi la porte de l’école ou encore, dès qu’ils crurent que les parents ne les voyaient plus.

Le vieux Bill, William Beardsley, vivait à une pâtée de maisons de chez Stacey Kingsley, dont la mère, Tina, fut textile jusqu’au fond de ses talons. Stacey était à la 5e de Bell. Le père de Stacey l’avait emmené à la plage naturiste pendant l’été, contre le gré de Tina et père et fille furent membres, tous les deux, du club naturiste itinérant local, qui loua la piscine municipale pour des baignades nus et qui s’impliqua au nettoyage de l’Île Baxter.

William et sa feue épouse furent membres du même club itinérant. Lorsqu’il eut vu Grant Kingsley et sa fille pour la première fois à l’une des baignades il fut surpris il leur commença à parler. Il comprit très bien la situation avec épouse textile de Grant. « Jen revient pas, » exclama Grant une fois au début de l’année scolaire, « selon la loi et selon la coutume, Stacey a le droit d’aller partout en ville nue, mais sa mère ne la permet même pas de sortir de sa chambre sans être habillée. Avec tous les enfants de notre pâtée de maisons nus non seulement à l’école mais à la maison, cela devient difficile… et gênant, pour elle. »

William et Grant sont arrivés à une entente géniale ; Stacey arrêterait chez M. Beardsley à l’aller, laisserait son linge là et le ramasserait de nouveau au retour. Personne ne verrait que du feu… bien, du moins, Tina ne le verrait pas.

Pendant la semaine, toutefois, Tina remarqua deux faits inusités. La première fut que Stacey ne se souciait plus du tout de ce qu’elle porta au-delà de savoir que cela passa les critères de sa mère à ce qui fut appropriée pour une fillette de la 5e année – Tina ne fut pas tout-à-fait à jour pour ce qui fut la mode vestimentaire à l’école de sa fille ; elle savait que trop bien pour la 6e mais non pas pour celle de Stacey.

Le deuxième fait inusité, Tina remarqua le jeudi quand elle était à faire la lessive. Les vêtements qu’elle eut porté à l’école furent si propres que ce fut suspect… soit sa fille est devenue d’un trait le personnage-même de la fille bien élevée du siècle dernier ou il y avait anguille sous roche.

Donc, vendredi matin, après que Stacey ait quitté pour l’école, Tina la suivi, avec beaucoup de circonspection. Elle se sentait plutôt comme un rôdeur à agir ainsi. Elle l’a regardé tourner le coin et d’entrer chez le vieux Bill, habillée en jeans et un haut à manche courte avec des appliqués fleuries cousues au corsage. Quelques secondes plus tard, à son horreur et étonnement, elle vit sa fille ressortir, toute nue, mise à part des ses chaussettes, espadrilles et son sac. Elle continua fièrement vers Bell, rencontrant d’autres élèves tous habillés en rayons de soleil sur son chemin.

Tina s’est retenue et laissa sa fille se mêler à la foule d’enfants nus devant elle, tous préoccupés d’arriver à l’heure aux cours. Comme un automate, ses pieds lui dirigèrent vers l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell. Partout où elle regarda, chaque enfant qu’elle regarda, aucun d’eux ne porta quoi que ce soit en haut des chevilles. Elle entra l’école pour la première fois depuis qu’elle ait inscrit sa fille pour l’année à la fin de l’été.

Dans les couloirs, les enfants se dépêchèrent pour rentrer en classe, tous nus. Les enseignants se dirigèrent vers leurs classes d’un pas déterminé, tous nus également. Dans le bureau, elle fut accueillit par la secrétaire de la direction, nue. La directrice sortit de son bureau… toute nue, également.

Tina commença à remarquer un fil conducteur dans tout ceci. Tina commença aussi de paniquer royalement. Ravalant une grande bouchée d’air et en maintenant avec une pognée de fer les quelques bribes de sang-froid qu’il lui restait, elle demanda la secrétaire de direction (nue) si elle pourrait rencontrer la directrice (nue) mais que, malheureusement, elle n’avait pas de rendez-vous. Il n’y avait pas de problème, la directrice avait deux ou trois choses à régler au préalable puis elle serait entièrement à sa disposition. Pourrait-elle s’assoir sur l’une des chaises là-bas en attendant ? Elle pourrait définitivement s’assoir ‘là-bas’ car de la façon ses jambes tremblaient en ce moment, rester debout ne serrait pas la meilleure chose à faire si elle ne voulait pas inspecter les tuiles du plancher d’une distance de cinq centimètres.

‘Là-bas’ lui donna une vue excellente du couloir rempli des personnes nues. Tina se sentit commencer à trembler et avoir des sueurs froides.

« Mme Kingsley ? La directrice pourrait vous voir maintenant, » lui avisa la secrétaire et Tina prit son sac à main, son courage et ce qui lui resta de sa dignité et rentra au bureau.

Au moment que la porte ferma derrière elle, un groupe d’élèves de la 5e incluant Stacey sortirent de la toilette et passèrent directement où sa mère fut assise quelques instants plus tôt. Ce sont des coïncidences de ce genre-là dont est faite la destinée.

« Bon, que pourrions-nous faire pour vous aujourd’hui, » demanda la directrice. Voyant que Tina semblait vivre un bouleversement intense, elle s’assied dans le fauteuil d’invité à côté de celle de Tina et déposa sa main sur son bras. La secrétaire lui présenta une tisane.

« Jai suivi ma fille à l’école aujourd’hui…, » admit Tina. « Dites, est-ce tout le monde dans cette école nu ou ais-je à faire un cauchemar ? »

La directrice lui fit un sourire aussi encourageant qu’elle put. « Pas mal tous le monde, oui. Vous savez ce Programme d’Éducation Naturiste qui fut décrété pour la 6e année ? »

Tina acquiesça. Elle regarda fixement le visage de la directrice, afin d’éviter qu’elle perde toute raison et partit à crier le long du couloir.

« Bien, depuis la première journée, toute l’école au complet fut mise sur un régime de vêtements facultatifs pour tous le reste du personnel et des autres années, tandis que pour la 6e, ce fut un régime de liberté totale de vêtements. Depuis mardi, le nombre d’élèves naturistes continue à croître à mesure que les jeunes se sentent de plus en plus à-l’aise dans leurs corps.

Tina ravala. « Et… aucun parent n’a émit d’objections ? »

« À moins que vous le faisiez, non. C’est très difficile d’imaginer un enfant comme étant laid, n’est-ce pas ? »

« Que faites-vous des pervers ? Ceux qui se gratifieraient à la vue de ma fille… ? »

« Chaque école fait face à ce problème, autant naturiste que textile, mais il semblerait qu’ils soient plus attirés par des enfants textiles, dont les vêtements leur excite que par des enfants nus. Nous en avions un qui rôda aux alentours la première journée, puis la police est arrivée et il est parti ; nous ne l’avons plus revu, ni quelqu’un d’autre non plus. »

Tina posa d’autres questions, lut la brochure adressé aux parents et fut incitée d’assister à une classe. « Allons à la classe de la quatrième année. Je crois que d’aller à la classe de votre fille plutôt perturbant en ce moment. »

La directrice guida Tina vers la porte de la 4e mais, à sa surprise, Tina l’arrêta. « Je vous dois avouer quelque chose. Je me sens gênée puisque je suis habillée parmi vous. Cela fait-il du sens ? »

La directrice cligna des yeux mais autrement cacha son amusement. « Oui, effectivement. Nous voulons toujours se sentir faire partie du groupe, donc nous adossons des vêtements qui nous permettent de le faire ; une robe de soirée soignée pour un bal, une jupe ou une robe pour l’église, des jeans pour le centre d’achats, un maillot pour la plage – du moins pour les plages textiles. Si vous porteriez une robe de soirée à la plage, vous vous ferriez remarquer et les gens vous regarderiez de travers. Ici, les vêtements les plus appropriés pour faire partie du groupe sont également les plus confortables pour ceux qui se sentent à-l’aise dans leurs corps, la tenue de peau. Puisque vous ne portez pas le même costume que tous ici, vous avez raison de vous sentir à part, car vous l’êtes. »

« Aimeriez-vous aller à la salle des profs pour endosser quelque chose de plus confortable, » demanda-t-elle.

Après une longue pause, Tina acquiesça de la tête.

Quand Tina ressortit de la salle des profs, visiblement terrifiée ; elle marchait avec tout le corps replié vers l’intérieur et ses bras tentèrent de cacher sa nudité, la directrice lui accueillit avec un sourire chaleureux. Je pensai vous faire visiter la 4e année puisque la nudité n’y est pas exigée mais puisque vous avez accepté de faire ce grand pas, ce serait encore mieux de vous montrer la 6e année car elle est plus proche du groupe d’âge de votre fille. »

Emma et Billy furent surpris de voir la directrice introduire une dame qu’ils ne connaissaient pas dans la classe. La directrice signa à Mlle Thompson de continuer la leçon de mathématiques. Jouant le jeu, elle inscrit cinq problèmes typiques sur le tableau et demanda Emma, Billy, Darlene et deux autres de les résoudre.

Parfait, pensa la directrice, en surveillant Tina Kingsley du coin de l’œil. Julie ne l’a peut-être pas compris, mais elle n’aurait pas pu faire un meilleur choix pour démontrer ce qu’elle avança ; que les enfants s’adaptèrent très bien à la nudité collective en classe. Les jeunes avancèrent vers le tableau avec un minimum de gêne, prirent des craies et se concentrèrent sur les problèmes, tout-à-fait inconscients à tous sauf Tina qu’ils furent à montrer leurs derrières à toute la classe.

Tandis que les jeunes travaillèrent leurs problèmes au tableau, Mlle Thompson se dirigea vers l’arrière pour discuter avec sa patronne.

« Mme Tina Kingsley, voici notre enseignante de sixième, Mlle Julie Thompson. Julie, Tina a une fille dans la 5e et voulait voir comment nos jeunes furent à s’adapter à leur environnement naturiste. »

« Bien, comme vous pouvez le constater, ils s’adaptent très bien. Cela ne fait même pas deux semaines qu’ils sont nus 24 heures par jour, 7 jours par semaine et comme vous pouvez le voir, semblent parfaitement à-l’aise. Peut-être pas avec les maths mais certainement à être nu. »

Tina se devait d’acquiescer qu’ils ne soucièrent pas d’être nu – quoiqu’un garçon lui semblait plus que malaisé de ne pouvoir résoudre son problème dans un temps raisonnable.

La directrice sortit Tina dehors et l’introduit à Mme Phillips qui fut à superviser sa 3e année lors d’une partie de ballon chasseur sur la pelouse arrière. Une rangé d’espadrilles fourrées de chaussettes fut alignée sur le bord du pavage de la cour de récréation. Même Theresa fut à joyeusement éviter le ballon, sans se soucier de sa nudité ou celle des autres.

À la fin de sa visite, la directrice se tourna vers Tina. « Bon, avez-vu quelque chose que vous n’aviez pas appréciée ? »

« Oui, » lui dit-elle fermement à la directrice, surprise. « Ce dernier problème de maths était beaucoup trop difficile ! » Puis elle rit. « Je peux voir que Stacey se trouve dans un endroit bien. Je suis certaine qu’elle aime venir ici. »

« Voudriez-vous voir sa clase maintenant ? »

« Non, je crois que je vais lui faire la surprise quand elle rentrera. Je crois que je vais partir, maintenant, Merci BEAUCOUP pour avoir prit autant de temps dans votre journée. »

« Si cela veut dire que j’ai un parent satisfait, ça le vaut le temps, » dit la directrice.

Quand Tina se retourna pour quitter, la directrice lui demanda « N’avez-vous pas oublié quelque chose ? »

« Quoi ? »

« Vous ne le savez vraiment pas ? »

« Non, » répondit la femme confuse.

« Des vêtements ? »

Lentement, Tina baissa ses yeux pour se regarder. Abasourdie, elle avait complètement oublié qu’elle fut nue depuis presqu’une heure.

« Je serais mieux d’aller les chercher, n’est-ce pas ? »

« Oui, mais il ne sera pas nécessaire de les enfiler de nouveau. Laissez-moi vous chercher un sac. »

Quand Stacey rentra à la maison après l’école, elle avait de nouveau enfilé le linge qu’elle avait laissé chez M. Beardsley ce matin-là. Elle fut plus qu’étonnée de découvrir sa mère à la cuisine, à préparer une tarte aux pêches pour le souper du soir. Ce ne fut pas le fait qu’elle faisait une pâtisserie qui lui étonna.

« M’man ? »

« Oui, chérie ? »

« Euh… ça vas-tu ?

« Bien, oui, chérie. Pourquoi me le demandes-tu ? »

« Parce que tu es nue. Parce que tu avais juré qu’au grand jamais, tu ne te promènerais toute nue. »

« C’est vrai, j’ai dit ça. » Tina plaça la tarte aux pêches au four et, fermant la porte du four, se tourna pour faire face à sa fille.

« Je dois t’avouer quelque chose, » lui dit-elle et lui raconta ses aventures du matin. « Je sais pourquoi tu me cacha cela et, en plus je le comprends. Je crois que j’aurais fait la même chose à ta place. » Elle roula ses yeux vers le plafond. « J’ai déjà parlé avec ton père. En premier, tu ne seras plus obligé de porter des vêtements. Deuxièmement, lors de la prochaine baignade du club, samedi, j’irais avec vous deux. »

Stacey cria « All right ! »

« Et pour la fin de semaine suivante, ton père a réservé une caravane de location au Centre Naturiste Sunny Acres. »

Maintenant Stacey fut à acclamer et donner des accolades à sa mère.

« Maintenant, mademoiselle, vas te débarrasser de ces choses inconfortables ! »

Avec un cri de guerre, Stacey arracha son linge et le traîna vers sa chambre.

Tina nota que Stacey avait laissé échapper une chaussette et son haut dans le couloir. « Ramasser du linge par terre sera une corvée qui ne me manquera Pas du TOUT, » marmonna-t-elle à elle-même en se penchant pour ramasser les vêtements errants.
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Chapitre 5 ; Danielle – de retour à la maison.

Ce fut le deuxième jeudi après la Fête du Travail et Danielle Winter fut assise dans la salle d’attente à l’aéroport, en chemin vers chez elle de centre de traitement. Elle avait un escorte dont le rôle fut de s’assurer qu’elle prenne l’avion et deux documents dans sa poche, l’une une confirmation de son rendez-vous avec le psychiatre et l’autre une prescription pour des suppléments de zinc. Elle se sentit beaucoup mieux d’elle-même qu’avant quand elle fut mise en réclusion pour des troubles d’alimentation. Ses parents avaient détecté les symptômes à temps, avant qu’elles puissent se développer dans un état d’anorexie mentale à part entière. Pour une fois, elle fut gratifiée que sa mère soit une telle emmerdeuse.

L’équipe de traitement au centre a travaillé intensément avec elle pour réaligner sa perception de soi. Elle reconnut maintenant que ce fut une combinaison de vouloir contrôler sa vie associée aux standards de beauté des revues de mode et les images truquées de femmes émaciées qui s’y trouvent. En gros, comme pour autant d’autres, elle sentit que sa vie fut toute en envers et tenta d’utiliser son poids comme étant la seule chose qu’elle puisse contrôler.

Il fut encore chaud et humide et seule la climatisation de l’aéroport fut que le voyage fut tolérable. Dès qu’elle soit à la maison, elle se changerait de ces jeans et blouse paysanne et sauterait à la piscine. Cela fera du bien.

L’heure arriva enfin pour le décollage. Elle fit une dernière accolade à son escorte, embarqua dans le petit jet à rayon restreint et trouva son siège. Peu après, l’hôtesse fit les mêmes démonstrations d’urgence que sur les gros-porteurs commerciaux. Pour un instant, elle visualisa l’hôtesse faire sa démonstration tout en étant nue.

Même avant d’en être aperçu, le petit avion eut décollé délicatement et rentré son tain d’atterrissage. Dans quelques heures, elle serait à la maison.

Bien que tous les passagers aient accès à un hublot, le vol fut ennuyant. Pour une ado de 14 ans avec des fourmis dans les jambes, ce fut une torture.

Le vol arriva à 7 heures, juste à temps pour un souper sur le tard. Le traitement a dû être une réussite car elle avait faim. La porte s’ouvrit et une bouffée d’air surchauffée pénétra l’avion jadis confortable. Tout d’un coup, l’idée d’être nue avait son attrait, même s’il fut infiniment petit.

À la barrière, elle fut accueillie par ses parents et sa sœur cadette. Dans le temps de le dire, ils eurent lui donné l’accolade, récupéré ses bagages, et traversé l’air chaud et humide du soir pour retrouver le confort de leur voiture climatisée.

Quand ils arrivèrent à la maison, Danielle pénétra la porte avant, directement dans les bras de Christine, la bonne. Puisque, même si Christine fut complètement nue, la bonne fut visiblement tellement contente de la revoir que l’accolade ne fut pas malaisée comme elle aurait pu l’être. Christine lui assura « Le repas est presque prête, t’as le temps pour une saucette dans la piscine. »

Accompagné d’un cri de joie, Darlene passa comme un éclair, accusant sa sœur, Danielle, d’être aussi lente qu’un escargot. Bien que Danielle eut reçu des sessions d’adaptation particulières afin de l’habituer à la nouveau style vestimentaire, ça lui fit un coup de voir la vitesse avec laquelle sa sœur s’était déshabillée et eut sauté à l’eau. Elle ne s’était même pas arrêtée à sa chambre.

« Darlene, ce n’est pas là où va ton linge, » appela Mme Winter avant d’abandonner avec un soupir. « Vas-y, Danielle, déshabilles-toi aussi, nous monterons tes vêtements à même temps que ceux de Darlene. »

Le moment de vérité fut arrivé. « Je ne porterai plus de vêtements, jamais, n’est-ce pas, » demanda-t-elle d’une voix soumise, anxieuse. Elle se ferma les yeux et, sans un bruit, laissa tomber tout ses vêtements.

« Bon. Maintenant, rentre dans la piscine et détends-toi. Nous serons avec toi dans un moment. »

La sonnette de la porte émit un carillon. Danielle glapit de peur et courut vers la piscine. Sans même arrêter pour s’acclimater à l’eau, elle sauta dans la section peu profonde et s’immergea, ne laissant paraître que ses yeux et son front.

Sous peu, sa mère sortit, nue, accompagnée d’une autre dame et deux filles de son âge, également nues. De voir sa mère nue, chose qu’elle n’avait vu que rarement par la passé, fut plus troublant que de voir les autres femmes. Les trois femmes lui semblaient familières, d’une façon ou d’une autre, mais elle n’arriva pas à les placer.

Danielle, » dit sa mère, « j’aimerais te présenter Diane York, sa fille Rebecca et l’amie de Rebecca, Linda McIntyre. Tu seras dans la classe avec elles à partir de lundi. »

« Appelles-moi, ‘Beck’, s’il te plaît. »

Gênée, elle salua les nouveaux venus tandis qu’elles se glissèrent à l’eau à côté d’elle. Christine sortit deux serviettes par personne – l’une pour s’essuyer, l’autre pour s’assoir – puis retourna de nouveau vers le barbecue.

« Ceci n’est pas une visite ‘sociale’, n’est-ce pas, » devina Danielle, maligne. « Je veux dire, que vous arriviez pile au moment que je reviens à la maison. »

« Bien, » répondit Rebecca, « Nous avions eu un bon nombre d’étudiants qui se sont transférés à notre école cette année, et là ou se fut l’idée des parents plutôt que la leurs, il y a eu une certaine tendance de la part du jeune de… sauter la coche, disons. Nous sommes ici pour t’aider à t’adapter à tout ce concept de ‘nudité sociale’ avant ta première journée à l’école. »

« C’est vrai, » ajouta Linda. « Tu te souviens du gars qui avait transféré jeudi dernier, sa classe avait un cours de natation ce matin-là. Il rentre dans le vestiaire de la piscine, voit une fille nue, commence à s’excuser à tout venu d’être renté dans le vestiaire des filles par accident ! Il avait fermé ses yeux, rouge de honte et tenta de sortir. Il s’est pété la fraise sur l’encadrement de la porte. » Les deux filles rigolèrent.

Danielle les regarda, confuse. « Nous n’avons PLUS de vestiaires distinctes pour les gars et les filles. Ils sont divisés entre ‘hôte’ et ‘visiteurs’, » expliqua Rebecca.

« En plus, ça faisait plus qu’une heure qu’il fut assis derrière elle en classe, » gloussa Linda. « Il dit après ; Mais elle était nue là-dedans, alors j’avais pris pour acquis que ce fut le vestiaire des filles !’ Mme Ford lui demanda alors ce que la fille porta la classe précédente et il dit qu’il ne se souvint plus ! » Danielle put voir l’humeur dans la situation et commença à rire également.

« Écoute, les premiers cinq, dix minutes dans un environnement naturiste seront les plus malaisées. Après quinze minutes, environs, tu commence à te débarrasser de tout sentiment de honte ou de gêne et tu commences à suivre le courant. Tu vas voir, tout sera cool. »

« Que devrais-je faire pour me préparer pour l’école ? Qu’est-ce Saint Dunstan à l’air ? Est-ce que les enseignants sont nus ou habillés ? »

« Ho, là ! Une question à la fois, » lui dit Rebecca. Elle réfléchit une seconde. « Primo, la partie ‘s’habituer à la nudité sociale’. Pendant toute cette fin de semaine, reste nue. Ne porte que ceci et celles-ci. » ‘Ceci’ fut un tube de crème solaire et ‘celle-ci’ furent des lunettes soleil. « Dors nue, mange nue, regarde la télé nue, tout dont t’es habituée à faire, continue à le faire – mais nue. »

Rebecca balaya sa main autour d’elle. « T’as une belle cour arrière intime avec une piscine magnifique mais t’as besoin du monde. Soit tu organise une fête-piscine avec beaucoup de gens nus ou encore vas à la plage naturiste de l’Île Baxter, ou encore mieux, vas passer la fin de semaine à Sunny Acres. »

« Au sujet de l’école, t’as manqué deux semaines donc tu seras peut-être mieux de demander à ta mère pour des cours particuliers. Tu pourrais aussi venir chez nous pour étudier et nous pourrions y baigner – notre piscine est beaucoup plus petite mais d’où j’habite, on peut se rendre à pied à l’école, pas comme ici – et manger des cochonneries et parler de garçons… Euh, Linda, ça nous arrive-t-il d’étudier quand nous sommes ensemble ? »

Linda prétendit étudier la question. « Ouais, surtout au sujet des garçons. » Rebecca acquiesça et Danielle gloussa de nouveau. Elle pensait bien apprendre à aimer ces deux-là.

« Saint Dunstan est la seule école intermédiaire 100 pour-cent naturiste dans tout le système scolaire public. Nos enseignants sont nus, le personnel est nu et tous les étudiants sont nus. Notre école est à fendre les coutures, tellement qu’elle est bondée. T’es chanceuse d’avoir eue une place. Il paraîtrait que la moitié des jeunes de la ville veulent s’inscrire mais le filtrage est pas mal intense. Ils ne veulent personne qui s’inscrit sous des fausses intensions, donc si t’es une de celles qui est convaincue que nudité rime avec sexe, tu n’entres même pas dans la porte. » Rebecca réfléchit. « Beaucoup des filles qui y vont se ventent de comment elles se sentent en sécurité là-bas et ça, ça a beaucoup aidé aux filles de vouloir s’inscrire. Les gars qui veulent y aller, le veulent surtout pour avoir l’occasion de se promener parmi des pitounes toutes nues à journée longue ; ils découvrent assez vite que c’est possible d’avoir TROP d’une bonne chose à mesure qu’ils s’habituent à nous voir dans nos tenues d’Ève. En plus, les gars savaient très bien de garder leurs pattes loin de nous. Ils seraient bannis du paradis autrement. »

« Le personnel est super gentil. J’adore Mme Ford, elle est l’une de nos entraîneuses en athlétisme. »

« Mais que fais-tu quand tu n’as pas un corps parfait ? J’étais convaincue que tous les nudistes avaient de corps parfaits. »

Les filles rigolèrent. Linda lui montra une marque sur son ventre. « Appendice. »

Rebecca indiqua ses coudes. « Pourrait perforer du papier avec celles-ci ; pas du tout sexy, » puis elle appela sa mère. « Oui, mon cœur ? »

Rebecca indiqua le ventre da sa mère. « Tu vois cette petite ligne blanche ? Ça c’était moi. » Danielle semblait confuse. « Césarienne, » expliqua Rebecca. « Écoutes, personne n’a un corps parfait, pas moi, pas toi, pas Linda, personne. Va voir à Sunny Acres. Ils sont grands, petits, minces, gros, vieux, jeunes, nommes-le. Dis… M’man, pourquoi nous n’invitions pas Danielle à Sunny Acres pour la fin de semaine ? »

« Ses parents et moi étions à discuter de ça, justement. Je les ai quasiment convaincus d’y aller en famille. Danielle, ton père est prêt à y aller à l’instant, pour ta mère, ça va prendre encore un peu de temps. » Son visage s’éclaircissait. « Je sais… nous prendrons toi et ta sœur avec nous cette fin de semaine, cela donnera ta mère une semaine à s’habituer avant la fin de semaine prochaine ! »

Darlene, Rebecca, Linda et le père de Danielle acclamèrent la suggestion, Danielle acquiesça silencieusement et sa mère, après un instant d’hésitation, accepta également. « Nous allons tenir une soirée-piscine demain avec de la famille, pourquoi pas venir pour ça ? Les filles pourraient passer la nuit et vous pourriez venir les chercher samedi matin, vers neuf heures ? »

« Une soirée-piscine nue, » demanda Danielle, douteuse.

« Certainement. Tes tantes et tes oncles, quelques uns de tes cousins viendront, et quelques voisins. »

« … tous nus… »

« Bien, oui… c’est ça, l’idée générale. »

Danielle rougit et décida qu’elle devrait le voir pour le croire.

Avec un timing impeccable, Christine vint annoncer que le souper fut prêt et tous se goinfrèrent sur des hamburgers et une salade Waldorf, avec de grosses tranches de melon d’eau pour le dessert. Ils constatèrent une des principaux avantages d’un souper naturiste ; après que tous le jus des hamburgers et du melon d’eau qui leur à coulé sur le corps, un simple coup de boyau d’arrosage fut tout ce qui était nécessaire pour nettoyer leur habillement.
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Chapitre 6 ; le dilemme de Felicity

Emma Watson rentra chez elle, se sentant joyeuse sr fière. Elle venait de recevoir son premier bulletin et elle avait réussit d’accumuler plusieurs ‘A’ parmi sa récolte de ‘B’ et de ‘B+’. Ses parents seraient plus que satisfaits de sa performance.

Elle se débarrassa de ses souliers, déposa ses livres dans sa chambre et partit à la recherche de sa mère. Elle a fini par la retrouver à pleurnicher dans la chambre d’amis.

« Hé, Emma, s’est merveilleux ! Nous devrons absolument sortir pour fêter ça ! »

« Qui a-t-il, M’man ? Tu pleures ! »

« C’est ta tante Felicity. Elle a eu un grave accident. » Tante Felicity fut jeune, veuve et avait une fille de l’âge d’Emma du nom de Melanie. Tante Felicity fut aussi reconnue comme la pudibonde de la famille, étant la seule parmi quatre grands-parents, trois autres frères et sœurs, deux époux et collection de progénitures qui s’objecta du fait que les parents d’Emma fut à l’élever en tant que naturiste.

« Est-ce que ça va ? »

« Bien, l’accident fut très grave mais ils ont de l’espoir qu’elle va récupérer entièrement. Son réhabilitation va prendre plusieurs mois, par contre. Ne t’inquiète pas, bébé. Nous aurons notre célébration ce soir – après le conseil de famille. »

« Ça, ce n’est pas important – où va Melanie rester pendant que Tante Felicity est à l’hôpital ? »

« C’est ça, la raison du conseil de famille. »
-O-O-
Le conseil de famille s’est tenu à l’hôpital. Les grands-parents, les tantes et les oncles de Melanie furent tous là. Emma, nue sauf pour des souliers et des chaussettes, y était. Ses parents, jugeant que se serait inapproprié d’être nu à l’hôpital en tant qu’adultes, furent vêtus mais se sentirent inconfortables, surtout sa mère qui n’avait rien enfilé depuis presque trois mois. Melanie y était, habillée en jeans et tee-shirt. Tante Felicity, à moitié endormie à cause des effets secondaires de l’analgésique et les restants de l’anesthésie, fut en traction, porta une blouse d’hôpital et fut recouverte d’une couverture contre le refroidissement post-anesthétique.

La chambre pesta des arômes habituels d’hôpital, des solutions désinfectantes, de savons et des peurs des patients.

« Ça ne vous dérange pas que ma fille soit habillée de son uniforme scolaire, » demandèrent-ils en blague de l’infirmière à l’urgence, qui leur dit non seulement que cela ne dérangeait pas mais qu’elle comprenait parfaitement car son fils fut élève à Saint Dunstan. Ce fut incertain que Felicity remarqua même qu’Emma y était. Le docteur, une amie de ses parents à Sunny Acres, était à donner un résumé de l’état de Felicity.

« Mme Watson souffre de multiples fractures au bas de son corps, y inclut le bassin, les deux fémurs, ainsi que le tibia et la fibule droite et la patelle droit. Elle ne pourra plus danser avec le Rockettes pour un bon moment. À cause des dommages internes, nous devions retirer sa rate et une section du gros intestin et elle a subit des dommages à un rein. Elle est branchée sur un cathéter et un sac. On lui prescrit des analgésiques très puissants en ce moment et pour le futur immédiat. Après avoir passé à travers cette semaine et possiblement, la semaine prochaine, son prochain arrêt sera un centre de longue durée. » Elle sera l’épaule de Melanie pour la rassurer. « Elle va guérir, » lui dit-elle. « Ça va prendre du temps mais elle va être mieux. »

Melanie sera la main de sa mère et acquiesça sans mot dire.

Le docteur partit et laissa la famille seule.

« Bon, » grommela Grand-père Watson, « Discutons. Melanie ne pourra rester seule donc une maisonnée devra tout simplement l’adopter pour la durée jusqu’à temps que Felicity se remet d’aplomb. »

Le seul autre frère était étudiant à l’université dans une autre ville qui partagea un logement à trois chambres avec deux colocs. Non pas une option viable, fut-il décidé.

Les grands-parents maternels de Melanie vivaient dans une résidence pour troisième âge, pas une option pratique, non plus.

Du côté des Watson, les grands-parents voulaient bien mais vivaient dans un logement qu’avec une seule chambre. Loin qu’idéal mais non pas balayé du revers de la main.

Ce qui laissa deux beaux-frères. L’un avait quatre enfants dans un logement de 3 chambres à coucher, deux filles et deux garçons tous moins que cinq ans d’âge. Elle devrait partager une salle de bain avec une famille de sept. Melanie grimaça à l’idée et même Felicity pouvait reconnaître les inconvénients.

La solution la plus pratique, tout le monde commença à le réaliser, fut représentée par la petite fille nue accotée contre le cadre de la porte de la garde-robe. Plus en plus de membres de la famille lui jetèrent des coups d’œil et de conversations en sourdine bondirent à travers la pièce.

Finalement, le père d’Emma prit la parole. « Je crois que nous voyons tous l’éléphant dans la pièce. D’un côté, nous avons une chambre d’invités et nous pourrions certainement accepter Melanie. Emma, comment te sentirais-tu de ça ? »

Emma fut enthousiasmée. « J’adorerais ! Nous nous entendons bien et cela fait trop longtemps que nous étions ensemble. »

« Melanie ? »

Melanie regarda Emma, qui donna un signe d’approbation. « J’aimerais ça beaucoup. »

« Est-ce que cela voudrais dire qu’elle viendrait à mon école, P’pa ? »

On aurait put entendre une aiguille tomber.

« ÇA, ça serait la partie ‘de l’autre côté’. Melanie, t’es en quelle année ? »

« Six. » Emma et ses parents exprimèrent un « ah…, » silencieux de compréhension. Les autres de la famille furent quelque peu confuses. Felicity n’en comprit rien du tout.

« La classe d’Emma est naturiste. Tous les jeunes de cette classe se promènent…, » sa voix baissa à un souffle, « tout-à-fait nu. »

Quelques lumières furent allumés.

« Et un enfant transférant d’ailleurs, » demanda la mère de Felicity, qui crut déjà savoir la réponse.

Le père d’Emma acquiesça, en regardant ses souliers. « Eux aussi. »

Ce fut un miracle de la médecine moderne que, malgré tous les drogues qui coursèrent à travers son système, Felicity maintint suffisamment de conscience pour assimiler ce qu’elle vint d’entendre.

« Donc, si je comprends bien, la seule maisonnée de la famille qui pourrait prendre ma fille va la laisser courir partout à POIL ? » Elle ne pouvait pas se lever mais elle s’agita amplement. Ce fut la dernière chose dont elle avait besoin. Les nivaux de douleur montèrent en flèche et elle dit un « Ow » involontaire.

« M’man, ça ne sera pas si pire que ça. » lui assura Melanie.

« Depuis que t’as entendu parler de l’école de ta cousine, t’essaie de me convaincre de t’y transférer, » marmonna sombrement Tante Felicity. Elle soupira de douleur.

« Je n’aime pas ça, je ne suis pas OBLIGÉE d’aimer ça. Mais je ne vois pas d’autres solutions. » Elle se tourna vers sa fille. « Veux-tu vraiment aller avec Emma ? »

« Oui, M’man. »

« Tu sais que cela voudrait dire que tu serais nue pour des mois ? »

Melanie acquiesça.

« Devant des garçons ? »

Melanie acquiesça de nouveau, tout-à-fait à-l’aise à l’idée.

Tante Felicity soupira de nouveau. « Je… merde. » Défaite par les circonstances, elle tourna vers les parents d’Emma. « Prenez bon soin de ma fille. »

« Nous allons la traiter comme la nôtre, » son beau-frère lui rassura.

« C’est justement ça qui me fait peur, » répondit Tante Felicity avec une humeur funéraire. « Merci de vouloir prendre soin d’elle. Je vais être obligée de faire confiance à votre jugement… » Elle regarda Emma, qui impressionna Tante Felicity par le sang-froid elle démontra à être la seule personne nue parmi un groupe vêtu. « … même si j’ai déjà exprimé des doutes sur ce jugement par le passé. »

Elle se retourna vers sa fille. « T’es mieux d’y aller maintenant, lapin. J’ai besoin de dormir. On se voit demain ? »

Les parents d’Emma rassurèrent Tante Felicity qu’ils emmèneraient Melanie sans faute le lendemain, tout de suite après l’école.

Dès que tous se ramassèrent pour partir, Tante Felicity s’assombrit dans un sommeil agité et endolori.
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Chapitre 7 ; Décisions et fêtes

Dans le couloir, Grand-père Watson arrêta tout le monde. « J’aimerais vous remercier pour avoir accepté ça, Dale, Roger. Que faisons-nous maintenant ? »

« En premier, nous devrons emmener Melanie chez elle et lui préparer des valises pour les jours à venir. Elle n’est pas encore inscrite à Bell, donc nous aurons besoin de vêtements tant qu’elle n’y est pas encore. »

« Dieu merci que demain, c’est vendredi, » soupira la mère d’Emma. « Ça nous donne le temps pour RÉFLÉCHIR. »

« Nous avons aussi des choses terre-à-terre à discuter. Le logement de Felicity sera inoccupé pour des mois ; nous devrons travailler avec les voisins, et une entreprise d’entretient de pelouses, pour que l’endroit est vérifié tous les jours, a l’air habité, que le courrier soit ramassé, les lumières sur des minuteries, des choses du genre. » Grand-père Watson avait l’air quelque peu dépassé.

« Si vous n’êtes pas trop fatigué, nous pourrions aller chez nous, j’enverrai quelques steaks sur le barbecue et les jeunes pourraient se baigner pendant que nous, nous établissions une horaire, » offrit le père d’Emma.

« Si cela ne vous dérange pas, je crois que nous serions mieux de rentrer. Nous n’avons pas de voiture donc il sera difficile pour nous à y participer, » expliqua le père de Felicity.

« Je vous reconduirai, » offrit leur fils. « J’ai congé demain, donc je les recueillerai pour la visite à 11 heures. Je n’ai pas à retourner à l’université avant dimanche. J’irai dormir chez Felicity et faire mon lavage à même temps ; cela donnera un air habité pour la fin de semaine, au moins. » Il se tourna vers les parents d’Emma. « Roger, je reviendrai chez vous après avoir déposé M’man et P’pa. »

« Tante Dale, puis-je enfiler ma tenue d’Ève maintenant ? »

La mère d’Emma sourit à Melanie. « Attendons d’être hors de l’écoute de ta mère. Elle n’a vraiment pas besoin d’entendre ça à l’instant. »
-O-O-
Melanie ne pouvait attendre d’essayer la nouvelle mode donc ils arrêtèrent à une toilette près des urgences. La vue des enfants nus fut tellement fréquente à ce point que personne ne réagit au passage de deux fillettes d’onze ans nues. Elle s‘assied en arrière jusqu’à chez elle où elle choisit deux ensembles pour l’école et quelques jouets et livres pour l’occuper pendant la fin de semaine.

Arrivées chez Emma, les deux préados se débarrassèrent de leurs souliers et coururent vers la piscine. La mère d’Emma fit un appel à une voisine, Diane York. Diane avait une certaine influence avec le système scolaire.

Le deuxième volet du conseil de famille fut tenu aux abords de la piscine pendant que les jeunes furent à se chamailler. Les parents d’Emma, contents d’être à la maison, sourirent leurs excuses aux autres membres de la famille et rejetèrent leurs vêtements constrictifs avec soulagement. À la grande surprise d’Emma, les autres adultes firent de même.

« J’ai appelé une amie qui a des liens avec la Commission Scolaire. Elle nous a expliqué comment accélérer l’intégration de Melanie. Nous devrons être à même de la commencer dans la classe d’Emma à partir de lundi, » rapporta Dale. « Il paraîtrait qu’ils ont une procédure d’urgence en place pour des situations de ce genre, quoiqu’ils n’ont pas eu à l’utiliser à Bell jusqu’ici. »

Le restant de la réunion tourna autour l’horaire des visites de vérification du logement. Le gérant du bloc appartements avait déjà été avisé et il s’occuperait de ramasser le courrier. Puisque le logement ne fut pas trop loin de son trajet habituel vers le travail, il fut décidé que le père d’Emma serait la personne toute désignée pour vérifier l’endroit au retour du travail.

À mesure que la réunion/barbecue tira à sa fin, la mère d’Emma réalisa qu’il y avait encore un item hors d’ordre à traiter. « Emma vient de ramener son bulletin ; ses notes sont excellentes, » annonça-t-elle à la ronde. « Nous devrons trouver une façon de fêter ça, malgré toute cette folie. »

Melanie cria « Mon bulletin ! » et courut vers la maison. Elle ressortit quelques instants plus tard avec le bulletin. « Je n’ai pas eu l’occasion de montrer ça à M’man, » dit-elle. Elle le montra à ses grands-parents ; ses notes furent semblables à celles d’Emma.

« Nous avons besoin de fêter afin d’alléger l’ambiance, » commenta Grand-père Watson, en faisant passer le deuxième bulletin. « Il y a-t-il un bon restaurant familial dans les parages ? Nous pourrions peut-être réserver une table pour samedi soir. »

Les yeux de Dale s’écartèrent en se rappelant d’une publicité qu’elle eut reçue la semaine précédente. Ce fut son tour de courir vers l’intérieur, tout en lançant un « J’ai une idée…, » par-dessus l’épaule. Elle ressortit avec la publicité haute en couleurs et un téléphone sans fil. Tout en composant le numéro, elle expliqua son idée.

Tous les restaurants ‘familiaux’ du quartier avaient souffert suite à l’introduction du naturisme aux trois écoles. Le règlement par rapport à la nudité publique et les règlements de la santé publique pour les restaurants par rapport à la nudité ne correspondirent guère ; ils ne purent accepter de familles avec enfants nus même si cela fut permis ailleurs. Maintenant que les règlements municipaux furent à être modifiés de nouveau pour permettre la nudité publique à ceux de 18 ans et plus (à moins que cette nudité ait des connotations sexuelles, comme dirent les règlements), la situation ne pourrait qu’empirer. Les moulins de la bureaucratie meulent extrêmement fins, et celles de la municipalité et du comté ne sont pas exclus. Des changements aux règlements furent proposés mais personne ne pourrait dire avec exactitude quand ces changements seraient votés.

Un restaurant, dans un effort désespéré de rester en affaires, eut l’idée de contourner les règlements en force en se déclarant naturiste et ça, à partir du samedi suivant. Le personnel de la cuisine serait habillé (du moins en tabliers, filets pour les cheveux et souliers de sécurité), mais le personnel de service et les clients seraient nus. Tout ceci étant en accord ‘avec un système de valeurs’, il évitait les règlements du Département de la Santé Publique au sujet d’un habillement acceptable. Bien que le règlement à propos ‘d’un système de valeurs’, fut établit surtout pour exempter les pratiquants de certaines croyances religieuses (et là, seulement si cette exemption n’affectait pas la santé aux dires du Département de la Santé Publique) et que, strictement parlant, le naturisme ne fut pas une croyance religieuse, les hauts gradés du Département sautèrent sur cette demande avec soulagement et accordèrent l’exemption.

Au grand soulagement de la famille Watson, il leur restait une table, pour samedi soir à 7 heures.

Le conseil fut ajourné que peu de temps après, avec le soleil qui se coucha et les deux filles épuisées.

Tandis que Melanie se préparait à se coucher elle comprit que, en premier, sa mère lui manqua terriblement et, en deuxièmement, que ses vêtements ne lui manquèrent aucunement. Quand elle eut fait ses bagages, elle avait fait le choix délibéré de laisser sa chemise de nuit au logement. Cette nuit-là, elle s’est collée à sa cousine, Emma lui confortant et lui soufflant que tout soit pour le mieux. Elle ait fini par trouver un sommeil agité.
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Chapitre 8 ; un changement d’école en habit de soleil

Vendredi après-midi, la directrice de son école avisa Melanie que son transfert avait été approuvé et qu’à partir de lundi, elle serait à Sir Alexander Graham Bell. Sa directrice et son enseignante lui souhaitèrent bonne chance et toutes ses amies lui firent l’accolade en lui souhaitant adieu. « Tu t’en vas à Bell-fesses, » demandèrent-elles en pleurant. Quelques unes lui demandèrent de les emmener avec elle.

Dale ramassa Emma puis passa par l’école de Melanie pour la cueillir et d’aller visiter Felicity. Melanie fut excitée de pouvoir montrer son bulletin à sa mère et s’inquiétait de sa réaction aux nouvelles qu’elle allait changer d’école.

Elles arrivèrent à sa chambre pour trouver Felicity éveillé et relativement vive d’esprit, bien qu’encore souffrante. Elle vint d’avoir une discussion avec son docteur qui parti justement. Le docteur et Dale se firent une accolade rapide en passant. Le frère de Felicity attendait dans le couloir pendant que la docteur fit son examen et rentra avec les dames.

« Et c’est qui, qui pensait que se serait amusant d’inscrire que j’étais naturiste sur mes documents de transfert, » exigea-t-elle, furieuse. « Qui ? »

Dale fut surprise, Melanie et Emma rigolèrent et son frère, l’image parfaite de la sainteté, regarda le plafond.

« Frederick Johnson, mon espèce de… euh… » Avant de dire qui ou plutôt quoi son frère était exactement, elle vit que sa fille et sa nièce furent aussi dans la pièce, Melanie aussi nue que sa nièce.

« Bien, je pensais que puisque tu ne pourrais porter de vêtements de toute façon, quelle différence ? »

« La ‘différence’ comme tu le dit si bien est que, maintenant, l’hôpital va ENCOURAGER tous mes visiteurs à se dénuder avant de rentrer ici ! »

« Sans blague ! » Fred cligna des yeux. « C’est cool, ça ! »

« Ils ont eu vent d’une étude ridicule de Suède qui dit qu’il y a moins de microbes sur des gens nus que sur des gens habillés. Ils sont à discuter de rendre certains étages ‘vêtements facultatifs’. » Elle renifla de mépris. « Comme s’ils me pogneraient MOI, toute nue. »

Fred regarda intensément sa blouse d’hôpital pour ainsi dire invisible qui ne cacha absolument rien. Choisissant de se taire et de rester en vie, il garda ses réflexions sur un habillement approprié pour lui.

« Allons, Felicity… Ta fille aurait quelque chose à te montrer, » Dale reprocha-t-elle.

« M’man, c’est mon bulletin, » dit Melanie en lui la présentant.

« Ah, oui ? Et c’est comment ? » Elle regarda les notes et lut les commentaires de l’enseignante. « C’est vraiment bien, Mel. Ce sont d’excellentes notes. » Elle s’étira pour chercher un stylo mais avec ses bras et ses mains garnis d’intraveineuses, se fut impossible.

« Ne t’inquiètes pas, » Dale lui rassura. « Je la signerai pour toi. »

Ils passèrent un excellent couple d’heures à visiter, jusqu’à l’arrivé du souper.

« Regarde ça, » Felicity leur mit au défi, en gesticulant devant se cabaret de contenants indéfinis prétendant être de la nourriture. À cause de ses blessures, elle n’était pas encore permise d’aliments solides. « Tout ça c’est affreux. » Elle prit le milkshake aux protéines et fit la grimace. « Vous savez pourquoi la nourriture d’hôpital est aussi dégueullasse ? Pour vous inciter à prendre vos médicaments sans chigner, tu finis par croire que c’est ça la nourriture. »

Elle regarda sa fille. « Pourquoi ne pas aller avec Tante Dale et aller te chercher un bon diner ? Je te verrai demain matin, de bonne heure. »

« D’accord, M’Man. » Melanie donna sa mère un gros sert-fort et quitta à regret la pièce.

Seule avec son frère dans la chambre d’hôpital, Felicity suivit sa fille du regard jusqu’à temps qu’elle fut disparue. Puis elle se tourna vers son frère. « Fred… »

« Je sais… tu vas me tuer dès que tu sois sur pied. Mais Mel est en train de s’y adapter et elle adore rester avec Emma, son oncle et sa tante. Ça va bien aller. »

« Je ne suis pas vraiment inquiète, » soupira-t-elle. « Mais t’es mieux de changer cette notation dans mon dossier. Autrement, c’est TOI qui vas boire ce milkshake… par le rectum. »
-O-O-
Fred ne s’est pas occupé de modifier la notation, par contre. Il s’attendait à trois options ; soit elle ferait elle-même, soit elle ne le remarquerait même pas ou soit elle le remarquerait et en rirait. Elle avait à peine lancé un regard assassin aux adultes quand les deux filles, habillées qu’en espadrilles et chaussettes aient rentrées la pièce.

Le lendemain, samedi, Emma et Melanie commencèrent par une baignade puis se sont asséchées. Accompagnées des parents d’Emma, elles se rendirent à l’hôpital où ils rencontrèrent autant les grands-parents maternels et paternels.

C’était la première journée de la mise en application des modifications aux règlements municipaux permettant également aux adultes d’être nu en public. En prévision de ça, l’hôpital avait déjà identifié ces divisions où, pour des raisons médicales valables, l’habillement textile serait exigé. Malheureusement pour Felicity, son étage fut l’un de ceux pour lesquels que l’hôpital ne put trouver aucune ‘raison médicale valable’. Heureusement pour Felicity, elle dormait lorsqu’on lui apporta son déjeuner donc elle resta dans une inconscience béate du changement… jusqu’à que sa famille rentra.

Elle regarda son frère d’un air furibond… grimaça à la vue de sa fille… puis s’écarta les yeux en étonnement à la vue de ses parents.

« Mel, » demanda-t-elle doucement, « depuis… quand… es-tu… euh…, ‘habillée’ comme ça ? »

« Depuis hier, après l’école. »

Felicity pâlit.

« Fred… »

« Elle habite avec Roger et Dale, » lui avisa son frère rapidement. « Ce ne fut ma décision quoique je la supporte entièrement. »

« Roger… »

« Elle commence à l’École Primaire Bell lundi matin, » lui avisa son beau-frère, « donc, ce fut une bonne idée de l’habituer au code vestimentaire. »

« Elle s’en va où ? » Sa voix fut un grognement dangereux.

« Nous n’aurions pu la garder dans son ancienne école, la moitié de la ville plus loin, » explique Dale de façon raisonnable. « Alors, ça fait du sens à l’habituer à l’uniforme. »

« Elle irait OÙ ? »

« Nous allons être dans la même classe ! N’est-ce pas ça cool, » ajouta Emma.

« ELLE IRA OÙ ? … ouche… » Felicity plaça une main sur son ventre.

« Euh… l’École Primaire Sir Alexander Graham Bell…, » dit Melanie en hésitant.

« J’imagine qu’il n’y a aucune façon de vous faire changer de cette idée de fous, » défia Felicity, adoucit par la douleur.

Tous secouèrent la tête et répondirent avec un « Non » collectif. Melanie ajouta « C’est bien, M’man, vraiment ! »

Felicity laissa tomber sa tête sur son oreiller. « Ma fille fréquente Bell-fesses ! C’est trop gênant pour des mots. »

« Pour toi, peut-être, » indiqua Roger, « mais non pas pour Mel, et non pas non plus pour tous les autres élèves qui fréquentent cette école. En fait, même si elle pourrait la fréquenter en textile, ce serait elle qui serait gênée car elle serait la seule. »

Melanie acquiesça avec force à cet argument.

« Et Mel et Emma adorent aller se baigner dans notre piscine sans se soucier de vieux maillots tous collants, » ajouta Dale.

« Roger, tu n’as pas encore d’autre chose à ajouter, » Felicity défia son beau-frère.

« Non, pas vraiment. Ta fille aime ça se gambader dans cette tenue, » il indiqua son état actuel, « et tu dois concéder que cela réduit les couts de lavage et le temps nécessaire à l’habillement le matin. »

« P’pa…, » plaida-t-elle à son père. Il secoua la tête.

« Roger a plus ou moins dit ce que j’aurais dit moi-même. Je ne vois aucun mal à la laisser dans cet état d’habillement actuel – ou déshabillement, si tu veux. »

« Je ne veux pas. » Felicity regarda le plafond de nouveau.

« Tiens, » dit Fred, lui passant le dossier d’information de Bell. « Ceci t’aideras peut-être. Cela explique les raisons qu’ils ont choisi de rendre Bell naturiste et les avantages de ce choix. Lis-le. » Felicity l’ignora. « Lis-le, s’il te plaît, » lui plaida-t-il.

« Bon, bon. D’accord, je vais le lire, juste pour te faire plaisir. » Elle ramassa le dossier. « Après tout, ça devient ennuyant rester seul ici, à la longue. »

Ils parlèrent encore pour un couple d’heures jusqu’à l’infirmière en chef les expulsa – « Ma patiente a besoin de repos ! » L’infirmière tourna alors vers sa patiente. « Je m’attends que vous dormiez maintenant ! »

« Je vais le faire si vous, vous rhabilliez, » offrit-elle, regardant l’infirmière qui porta des souliers blancs, des chaussettes, un cordon autour du cou avec sa carte d’identité et un stylo et une paire de lunettes de lecture en équilibre instable sur le bout du nez, un bonnet d’infirmière… et c’est tout. Fut la ville en train de virer vers un paradis de nudistes ?

Quand l’infirmière nue revint à la chambre quelques heures plus tard, Felicity dormait, la brochure de l’école ouverte à la dernière page. Doucement, silencieusement, l’infirmière ferma la lumière et dira les rideaux tandis que la poitrine de Felicity, à peine couverte par la blouse d’hôpital, monta et descendit selon ses respires réguliers et relativement indolores.
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Chapitre 9 ; Noël

Pour la classe de 3e année de Mme Phillips, le deuxième trimestre commença avec l’annonce qu’elle fut enceinte. Son mari et elles furent quasi-certains de la date de conception ; le jour où Theresa et Josh eurent leur guerre de boue épique. Se soir-là, M. Phillips avait offert sa femme tout le support qu’un mari aimant puisse offrir pour sa nudité accidentelle et inévitable et, deux mois et demi plus tard, le résultat de leur amour commença à paraître.

Les parents de la classe du 3e furent à prendre des paris si Mme Phillips, oui ou non, porterait du linge de maternité pour cacher sa bedaine. Ceux qui avaient parié ‘jamais’ finirent par rafler le magot. Après deux mois de nudité constante avec, en plus, la pensée de comment elle se sentirait contrainte par ses vêtements à mesure que sa grossesse avancerait lui fit rejeter toute idée de porter quoi que ce soit.

Les autres élèves en furent avisés, également, principalement par l’entremise du télégraphe de la jungle qui est le réseau de la rumeur étudiante. Finalement, ce fut décidé qu’une annonce officielle soit préférable et la directrice envoya une lettre à donner aux parents avec chaque étudiant. La lettre fut joyeuse et positive et ne fit aucune mention du plus récent problème de la directrice ; « J’ai besoin d’un substitut à long terme pour couvrir le congé parental de Mme Phillips. »

Les substituts viennent en deux saveurs ; des enseignants à la retraite, qui avaient le droit de travailler un maximum de 90 jours par année selon la convention en force à ce Commission Scolaire et de nouveaux enseignants voulant s’établir.

La directrice plaça une annonce sur le site web interne du réseau et envoya un courriel d’avis à tous les écoles du réseau. Les chances de trouver un enseignant temporaire naturiste pour une période aussi longue furent minimes ; tous ceux et celles qui voudraient s’établir se verraient exclus par toutes le encore trop grand nombre d’écoles pudibondes à travers le pays. Avoir une école comme Bell sur votre CV fut presqu’une garantie que votre demande se trouverait immédiatement dans la filière 13. La longueur d’un congé parental éliminait toute possibilité qu’un ancien enseignant, naturiste ou textile, puisse prendre la classe en charge. Elle devait commencer ses recherches à l’instant-même dans l’espoir de trouver quelqu’un assez brave pour vouloir l’entreprendre.
-O-O-
Halloween fut un succès monstre, avec les jeunes qui concoururent pour l’utilisation le plus original de peinture corporelle pour les costumes. Emma Watson gagna le premier prix de la 6e année avec un costume d’infirmière, complète avec boutons dorés peint et Melissa, la sœur cadette de sa meilleure amie Margaret Mitchener, gagna celui de la 4e année pour un costume aux motifs d’un chaton de tigre du Bengale, complète avec moustaches et une queue peinte sur le dos.

Maintenant que le premier trimestre fut terminé, Noël approcha à grands pas. Les jeunes de Bell-fesses, tout comme les jeunes des autres écoles, furent à préparer des spectacles de Noël, des cadeaux et des visites avec des gens aimés. La question du jour, surtout parmi les plus jeunes de l’école, fut ; le Père Noël arrivera-t-il en tenue d’Adam ?

Les parents furent également à étudier la question. Qui pourraient-ils demander à jouer le rôle du Père Noël cette année ? Et comment allèrent-ils le déguiser ?

Le vieux Bill, William Beardsley, fut le candidat tombé du ciel. Non seulement naturiste depuis des âges, il avait le corps de l’emploi ainsi que la barbe blanche. Il s’adonna qu’il connaissait le propriétaire d’un petit zoo qui avait des rennes, et s’est arrangé que l’une d’elles fut livrée à l’école lors de la soirée du spectacle. Avec son chapeau du Père Noël, rigolant, avec des lunettes au nez, le gros ventre et accompagné d’un renne, il fut l’image même du Père Noël – un Père Noël nu, d’accord mais quand même… Père Noël.

Pour la dompteuse du renne, une fille de 16 ans du nom de Cindy Dawkins, ce fut une expérience des plus enrichissantes. La fille de l’ami du vieux Bill n’avait jamais été nue en public auparavant puisque ces parents ne furent pas naturistes. Ce n’a pas du tout empêché son père de la porter volontaire. On lui dit que ce ne fut pas nécessaire qu’elle se dévêtît – un soulagement, cela – mais qu’elle serait entouré par plusieurs centaines d’enfants nus, leurs enseignants nus et leurs parents, également nus (du moins, pour la plupart d’eux.)

Cela lui fit réfléchir.

La fin de semaine avant de se rendre à la fosse aux lions, donc, elle accéda à la suggestion de M. Beardsley et suivit quelques filles de l’École Secondaire Buchanan au Centre Sunny Acres afin qu’elle puisse s’habituer à la nudité sans qu’elle soit le centre de l’attention. Puisqu’elle ne fit que visiter, on ne lui exigea pas de se dénuder mais ce ne fut pas long qu’elle s’est sentie à part de tout le monde et en dedans d’une demi-heure, sa nouvelle amie, Leona Sharpe, le capitaine de l’équipe de natation de Buchanan fut à serrer les vêtements de Cindy avec les siennes.

« Oui, je comprends très bien ce que tu ressens, » lui rassura Leona. « L’automne de l’an dernier, je me suis trouvé dans une situation pire que la tienne ; notre équipe devait rencontrer Gymnos, et après que Saint Dunstan les avait battus, nous n’osions pas céder le match. Nous aurions eu l’air moins courageux que nos sœurs cadettes. »

« Comment aviez-vous réussit ? » Cindy ne savait pas toute l’histoire, sa propre école de campagne, fermement textile, refusa tout concours avec Gymnos et, cette année, avec la moitié des écoles en ville. Elle jouit de la sensation de bouger ses orteils dans la pelouse.

« De la même façon que Saint Dunstan l’ait fait. Nous avions pratiqué toutes nues, devant une assistance nue dans les estrades. »

Dans la piscine, un groupe de jeunes commencèrent une mêlée aux nouilles en styromousse, attirant l’attention des deux ados et arrosant tout le pourtour de la piscine.

« Ça fait combien de temps que tu es membre ici, » demanda Cindy.

« Oh, depuis novembre dernier. Ça fait déjà plus qu’un an, » réalisa Leona d’un coup. « Tous les filles de l’équipe de natation se sont inscrites, la moitié avec leurs parents, l’autre avec l’approbation des parents – celles qui sont membres qu’avec la permission des parents doivent être accompagnées par un parent d’un autre membre de l’équipe. Mes parent n’avaient décidé de s’inscrire qu’après que l’école fut terminée – ils se disaient que, vue que Buchanan allait devenir naturiste, ils seraient mieux de l’essayer pour eux-mêmes et ils ont tellement aimé qu’ils ont décidé de s’acheter une des cabanes ici. »
-O-O-
Donc, la veille du spectacle, Cindy, avec des pantoufles en feutre vert aux orteils recourbés et chapeau de Robin de Bois, également en feutre vert par-dessus des oreilles pointues en latex, guida le renne de la remorque et, accompagnée d’un Père Noël habillé tout aussi minimalement, se dirigea vers le terrain de baseball. Les portes de l’école s’ouvrirent avec un éclat et une meute de jeunes, accompagnée des cris de « LENTEMENT ! » des enseignants, remplirent l’estrade. Le Père Noël fit un petit discours demandant s’ils ont tous été de bons garçons et filles cette année (Josh marmonna « Bien, il y avait l’incident de la marre de boue de la mort…, » ce qui fit rire Emma, assise deux places plus loin), distribua des cadeaux et permit les jeunes de flatter ‘Tornade’ sur le museau. Pour éviter des malentendus, Bill choisit de rester debout et d’éviter d’assoir les plus jeunes sur ses genoux.

Quand la présentation fut finie, le renne retourna vers la remorque et le Père Noël et son adjointe embarquèrent dans le camion. Aucun des enfants ne trouva ça bizarre que le Père Noël se déplace en camion ; la région étant beaucoup trop chaude même pour la givre matinale.

Ce ne fut que quand le camion fut engagé dans l’entrée étroite vers la maison que Cindy se souvint qu’elle fut encore en costume – ou hors de costume, selon votre point de vue. « Déesse, je ne pourrais me montrer à mes parents ainsi, » exclama-t-elle.

« Pourquoi pas ? Ils t’ont lavé, ils t’ont changé de couche. Il n’y a rien qu’ils n’ont pas vu auparavant, » lui rassura William. « D’ailleurs, il commence à faire noir. »

« Il y a beaucoup qu’ils n’ont pas vu depuis que je suis propre ! »

« C’est trop tard, malheureusement. Nous sommes arrivés, » nota-t-il.

Ses parents furent à les attendre dehors. Quand ils virent leur fille sortir habillée de l’air du temps, ils partirent à sourire.

« Amènes Ginger vers la grange, » cria Henry Dawkins à sa progéniture gênée. « Donnes-la un bon coup de brosse et nourris-la. Allez ! Au pas de course ! »

« Est-ce que je pourrais aller m’habiller, avant ? »

« T’étais amplement habillée pour ces jeunes, n’est-ce pas ? Il n’y a personne d’autre ici que nous. Allez, rentres-la. »

De reculons, Cindy se retourna et se dirigea vers la remorque. D’en haut, vint une voix gloussante et chantante. « Cindy est toute nue ! Cindy est toute nue ! »

Henry regarda en haut vers ses deux enfants, Cathy et Charlie, qui regardèrent de la fenêtre d’une chambre à coucher. « Vous pensez ça drôle, eh ? Eh, bien, descendez immédiatement ! Et laissez vos vêtements en haut ! » Les enfants confus se regardèrent. ‘MAINTENANT ! »

Quelques secondes plus tard, la sœur de 10 ans et le frère de 8 ans de Cindy furent là dans toute leur gloire, debout devant leurs parents. Henry leur adressa la parole. « Ne moquer jamais la façon que quelqu’un pourrait être habillé. Ça pourrait être vous un jour dans un costume ridicule à travailler dans une pataterie ou habillé comme une poule à distribuer des pubs pour un magasin de souliers. » Il regarda sa femme, qui acquiesça, et commença à se déshabiller. « Je vais vous dire un petit secret. Jadis, quand nous étions à établir la baraque, même avant que Cindy fut née, nous allions nous baigner à poil dans le ruisseau, là-bas. Lors des nuits chaudes, ce fut vraiment agréable de pouvoir se rafraichir avant d’aller se coucher. » Ses yeux s’attendrirent avec le souvenir. « Allons-y maintenant, non ? »

Sa femme s’était déjà déshabillée et ce ne fut le travail d’un instant pour William et Cindy de se débarrasser de leurs costumes, rejetant même leurs souliers. Dans le temps de le dire, ils marchèrent dans la noirceur de la nuit semi-tropicale vers le ruisseau.
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Re: Histoires de Cor; Élémentaire - ma chère Watson

Message par Cor »

Chapitre 10 ; la vie à Saint Joseph

« Et puis, » demanda Dale, la mère d’Emma Watson.

« Les blessures sont à guérir si vite, je suis assez bien pour qu’ils me transfèrent au Centre de Longue Durée. Qu’ils aient enlevé le sac aide aussi, maintenant que je peux de nouveau manger de la nourriture solide ou, du moins, ce qu’ils appellent nourriture ici. »

« C’est merveilleux, ça ! Mel sera extasié de l’apprendre ! »

« Et mon maudit frère, m’ayant inscrit comme naturiste, m’a même fait une faveur, » dit Felicity. « Je suis sure que ce ne fut pas son but, par contre. Ce Centre Hospitalier de Soins Longue Durée près de chez vous, Saint Joseph ? À cause de sa proximité à Buchanan, Saint Dunstan et Bell, tous qui sont inscrits comme naturistes se fait mettre à la tête de la liste d’attente. Le docteur vient de me dire qu’on me transfère vendredi. »

Ainsi, le vendredi avant Noël, Felicity fut déplacée de l’hôpital général au CHSLD avec ses ressources plus pointues.

Ce fut partie du programme d’études des écoles intermédiaires et secondaires que les étudiants devaient faire tant d’heures de bénévolat. Puisque Saint Joseph fut maintenant à vêtements facultatifs, il est devenu l’endroit de choix des jeunes pour combler cette exigence.

Felicity devint habituée à la vue d’ados nus qui se promenèrent ici et là l’après-midi et le soir, lui donnant son bain, lui aider à faire ses besoins – ses os ne furent pas encore fusionnés donc elle était encore plus ou moins confinée au lit. Une fille, une étudiante de la 8e de Saint Dunstan du nom de Danielle Winter lui semblait particulièrement touchée par son état et fit tout dans son pouvoir à la rendre confortable. Pour quelques soirs par semaine, elle resta dans sa chambre pour lui lire des livres. Les deux devinrent amies et Felicity donna des cours particuliers en mathématiques à Danielle.

Melanie vint la voir tous les soirs entre ce vendredi et la veille de Noël. Le jour de Noël, toute la famille est arrivée et passa la matinée avec elle. Le Centre permettait aux familles des patients confinés pendant la saison de Noël de partager au repas traditionnel de dinde avec tout qui l’entoure et les familles Watson et Johnson en profitèrent. Felicity fut avisée de ne pas exagérer puisque sa chirurgie à l’abdomen fut encore récente mais tous se sont grandement amusés. Des cadeaux furent ouverts, des photos souvenir furent prises et même le chien du Centre, Wan-Chan, est venu faire son tour.
-O-O-
Travaillant à Saint Joe impliquait que tu vois plein de corps imparfaits. Étant bénévole là-bas, Danielle comprit enfin qu’un corps parfait n’était pas nécessaire pour être une bonne personne. Ses propres jugements disparurent dans la brume tandis qu’elle s’occupa de gens ayant vécus des amputations et d’autres blessures graves. Aucun d’eux ne semblait avoir honte ou craindre que d’autres voient leurs imperfections, tellement plus importantes que ses quelques déficiences imaginées. Ce fut l’étape finale de sa guérison de ses troubles alimentaires.

La plupart de ses amies de l’ancienne école furent encore textiles mais quelques unes acceptèrent de se baigner à poil dans la piscine de ses parents ou à des excursions vers l’Île Baxter. Deux sœurs firent jurer la gang au secret car « si M’man le découvre, elle nous confinera à la maison jusqu’à temps qu’elle puisse nous marier à quelqu’un ! »
-O-O-
Janvier arriva en lion ; les parents d’Emma tinrent une fête du Jour de l’An à poil dans la piscine pour le voisinage. Ils sortirent la télé à écran plat du salon vers le patio et servirent des hamburgers et des hot-dogs. En plus de Champagne, ils avaient du ginger ale pour les jeunes et pour ceux qui ne buèrent pas d’alcool pour le toast de la nouvelle année.

Felicity, la mère de Melanie, fut autorisé de sortir pour la nuit, même si elle fut confinée à une chaise roulante. Au grand plaisir et surprise de Melanie, sa mère n’avait pas demandé de se faire habiller pour l’occasion. Dale lui posa la question comment elle accepta sa nudité.

Elle haussa les épaules. « Je me suis habituée, » dit-elle. « Si je reste ainsi, ils essayerons pas de me transférer à un autre Centre à l’autre bout de la ville. Être obligée de choisir entre me rhabiller et de rester proche de ma fille n’est pas juste mais ce pourrait être pire, j’imagine. »

Emma Watson et Billy Thames ne se baignaient pas ; ils se tinrent plutôt dans la partie peu profonde à se parler et rigoler doucement ensemble. Melanie Watson et les sœurs Margaret et Melissa Mitchener furent à se tenir contre le rebord de l’autre bout de la piscine et discutèrent des deux amoureux. « Il n’y a rien là, du tout, n’est-ce pas, » demanda Margaret, réprimant un gloussement amusé.

« Hé ! Tout doux, » avisa Melanie. « J’ai vu comment tu donna l’œil à John. » John était un garçon dans leur classe.

« Ouais, et je t’ai vu, TOI, à baver sur Brian, » répliqua Margaret.

« Je ne bave pas. »

« Donc, tu ne nies pas que tu l’aime ? »

« Je… euh… » Melanie rougit.

D’un coup, elles entendirent une voix. « Et qui serait ce Brian ? »

Felicity fut intronisée sur une chaise longue à un mètre du bord de la piscine. Oups.

Margaret prit la parole. « Brian Lavoie, un garçon de notre classe. Y est beau ! »

« Et il n’est pas ici. » Felicity parcourut la foule. Il y avait quelques jeunes du voisinage mais c’était tout. « Ton anniversaire s’en vient à la fin du mois, Mel. Pourquoi ne pas l’inviter ? »

« Pourrions-nous, » demanda Margaret. « Hé, Mel. Ta mère, c’est le top ! »

Melanie devint rouge comme une tomate tandis que Margaret appela Emma et Billy. « Dites, Em, Billy, Melanie va inviter Brian à sa fête d’anniversaire ! » Évidemment, tous les adultes présents l’apprirent également.

« All right ! Vas-y fort, » cria Emma tandis que Billy pompa son poing.

« Il t’aime, tu sais, » ajouta Billy de l’autre bout de la piscine. Felicity ria tendis que Melanie tenta de se cacher sous l’eau.
-O-O-
Tout le mois de janvier, Felicity continua à s’améliorer ; elle marcha de mieux en mieux tous les jours. Elle ne marchait qu’entre les deux barres parallèles de Centre, soit, mais elle marchait. En vue des dommages que cet ado ivre lui avait infligés, chaque pas fut une victoire.

Elle fut dorénavant aussi habituée à être nue. Comme ce quartier fut celui avec des étudiants nus à trois écoles différentes et donc, le plus haut pourcentage de familles naturistes en ville, le centre mit la priorité à accueillir et à garder des patients naturistes – Felicity tint à rester proche de sa fille ce qui impliqua d’y rester. Elle maintint donc la fiction qu’elle fut naturiste, elle aussi.

Toutefois, Felicity commença à se demander à quel point son naturisme fut une ‘fiction’ le jour que sa fille emmena une amie de classe avec elle. Ce fut la fin de la première semaine d’école suite aux vacances de Noël et trois filles, nues sauf pour souliers et sacs à dos, se présentèrent à sa porte, sa fille, Melanie, sa nièce, Emma et une copine de classe, Darlene, la sœur cadette de Danielle Winter.

« Bonjour, Mel, Emma. »

« M’man, voici ma copine Darlene. Elle est ici pour rencontrer sa sœur Danielle qui fait du bénévolat ici. La connais-tu ? »

« Elle la connais certainement, » dit une voix derrière elles. Danielle, habillée dans l’uniforme standard des bénévoles, espadrilles, chaussettes et casquette, les avait suivi sans se faire remarquer.

Tout le monde rit et la visite devint sérieuse. On discuta d’école et posèrent des questions à propos de Saint Dunstan où les filles iraient l’année suivante. Elles discutèrent de la qualité des repas – du même niveau que celle des hôpitaux générales – de combien de restos se sont convertis à vêtement facultatifs et de la fête d’anniversaire de Melanie. Les filles discutèrent de Sunny Acres et comment l’endroit est devenu un camping de choix. Avec tous les nouveaux membres, ils ont pu accumuler l’argent pour acheter les fermes avoisinantes et furent à doubler la superficie du centre.

Puis Mme Winter arriva pour chercher ses filles et offrit de reconduire les deux autres filles à la maison.

Dans tout ce temps, Felicity réalisa par après, personne n’ait dit quoi que ce soit de leur manque de vêtements, du code vestimentaire de Saint Dunstan, du fait que Felicity, elle-même ne porta rien que des pansements depuis qu’elle fut débranchée de ses appareils de traction. Elles s’étaient toutes comportées comme si ce fut tout-à-fait normal de se promener nue toutes leurs vies, depuis qu’elles eurent quittés leurs couches. Les infirmières se promenèrent qu’avec leurs bonnets, cordons de carte d’identité et souliers. Felicity ne remarqua même plus sa nudité, ni même quand elle sortit dehors dans le jardin avec d’autres patients, deux femmes et deux hommes, tous aussi nus. Même, elle réalisa avec une pointe d’anxiété qu’elle devrait s’habiller de nouveau quand elle retournerait travailler.

Ce fut cette dernière pensée qui rejoignit Felicity avec force. Fut elle, une femme qui ait cru toute sa vie que son corps, sinon affreuse, quand même pas vraiment attrayant et méritant d’être caché, en train de devenir exhibitionniste ? Non, elle n’en tira aucun plaisir sexuel. Elle ne se sentait que parfaitement à-l’aise de pouvoir porter ‘les pyjamas de la Nature’. Peut-être elle fut à devenir naturiste, après tout ?

Ainsi, le mois de janvier tira à sa fin inévitable.
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